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Le Grand Paris et ses incidences à Noisy le Grand (entre autres...suite...)

Publié le par ADIHBH-V

 

  PERSPECTIVES

DU PARC DE BUREAUX,

 DANS LE GRAND PARIS.

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ORIE 1

Pôle du Centre d’affaire de La Défense

 

Paris Ile-de-France est l’une des principales métropoles internationales. Une nouvelle organisation de la région parisienne se met actuellement en place avec le vote du SDRIF fin 2013, les réflexions en cours sur la Métropole du Grand Paris ou encore l’établissement des Contrats de Développement Territoriaux (CDT), fondés sur un développement polarisé et un rééquilibrage territorial assis sur les infrastructures de transport en commun, visant à améliorer la qualité de vie des Franciliens et renforcer l’attractivité de l’Ile-de-France.

 

Synthèse de l’étude ORIE (1)

 

Le parc de bureaux francilien était estimé fin 2012 à 52 millions de m2 (Mm2), c’est le plus grand d’Europe. Il se concentre pour 75% dans les 34 pôles et zones de marché repérés par l’Observatoire Régional de l’Immobilier d’Entreprise en Ile-de-France (ORIE). Ceux-ci sont situés principalement dans la zone centrale (Paris et petite couronne), à l’exception de quelques pôles et zones de marché de grande couronne comme Saint Quentin en Yvelines, Marne-la-Vallée, Orly ou Roissy.

 

Depuis 2008, un ralentissement du marché.

 

La période 2009-2012 est marquée par la crise financière qui donne naissance à une crise économique qui perdure. On constate un effondrement  du solde net d’emplois qui passe d’une moyenne annuelle de 25.000 emplois avant 2008, à 12.000 après. Cette situation se traduit par une baisse de la production de bureaux. De plus, la nature de la demande des entreprises a beaucoup évolué. Les Sociétés recherchent des immeubles sobres en énergie, et assurant une meilleure qualité de confort et de santé pour les employés. C’est aussi le souci des entreprises de réduire leurs charges, soigner leur image, et obtenir des loyers raisonnables.

 

Un marché à deux vitesses,

 

Cette recherche d’une offre moderne à un coût raisonnable profite à l’offre neuve dans les pôles et zones de marché émergents. Mais la demande globale fléchissant fortement, cette attractivité a entrainé un accroissement de l’offre ancienne non restructurée. Pour répondre à cette menace, les investisseurs ont été conduits à baisser les loyers au moment du renouvellement du bail pour garder leurs locataires.

 

Une autre étude de l’ORIE sur l’obsolescence du parc estimait à 500.000 m2/ an le besoin de restructuration. Les dernières données estiment à 300.000 m2/an la restructuration effective. Il faut souligner que si la restructuration est économiquement rentable dans les territoires dont les loyers sont élevés, il n’en est pas de même dans les autres territoires, qui risquent donc d’abriter des friches tertiaires. Dans ce cas, seule la transformation en d’autres usages, ou la démolition est envisageable. La combinaison de ces facteurs se traduit par une vacance en forte progression, près de 7,5% au quatrième trimestre 2013, au-delà de ce qui est habituellement admis dans un marché sain (stock de 1,5 Mm2).

 

Certains signaux doivent alerter de la perte d’attractivité de la région Ile-de-France. D’une part, la création d’emplois est en forte baisse depuis maintenant 5 ans (12.000 contre 25.000), et l’on ne voit pas poindre une nouvelle croissance. De plus, la nature des emplois a évolué. La part des emplois administratifs et de gestion du secteur privé comme du secteur public est en hausse (+45% entre 2.000 et 2009), au détriment des emplois de recherche, de conception et de commerce international (respectivement +9 et 11%). Or, ces emplois sont les moteurs de l’exportation, qui elle-même porte la croissance. Par ailleurs, l’ORIE constate depuis quelques années une baisse des investissements internationaux dans l’immobilier d’entreprise. Donc, une énergique relance économique s’impose en Ile-de-France.

 

Un tissu urbain mixte, gage d’attractivité des entreprises.

 

L’attractivité pour les entreprises n’est pas dissociable de l’attractivité pour les habitants. Dans ce domaine, deux points noirs restent : le logement et les transports. Si les études prospectives chiffrent à 60 ou 70.000 logt/an, la production réelle de 35.000 logt /an il y a trois an est tombée à 30.000. En fait, la présence de logements est un facteur d’attractivité des territoires dans la mesure où elle permet de proposer des logements proches de l’emploi et où elle stimule l’animation du quartier en suscitant la création de commerces et de services qui profitent aux salariés.

 

Le Grand Paris introduit une nouvelle organisation métropolitaine

 

Notre système de transport a besoin d’un investissement nouveau, le matériel subissant l’effet de la vétusté combiné à un usage de plus en plus intensif dû à la croissance des déplacements. Par ailleurs, l’organisation traditionnelle de la métropole Ile-de-France concentrait une grande majorité des emplois et service dans le centre, justifiant donc un réseau de transport convergeant vers Paris intra-muros et dans le quartier de La Défense. Cette géographie de l’emploi a changé depuis 2.000 du fait de l’émergence de nouveaux pôles en périphérie de Paris. Le besoin de déplacement à grande capacité devenant de banlieue à banlieue. Le projet du nouveau réseau du Grand Paris Express en 2030, devrait répondre en partie à ce défi, puisqu’il offrira à la plupart des pôles de périphérie une accessibilité très supérieure à l’ensemble de l’Ile-de-France.

 

Le nouveau Grand Paris ne compense pas l’augmentation du trafic routier.

 

Cette évolution qualitative sans précédent  des transports en commun ne doit pas pour autant occulter la dégradation prévisible des conditions de circulation automobile. En effet, l’ORIE montre que cet effort ne suffit pas à compenser l’absence d’investissement routier, alors que l’infrastructure doit faire face dans l’avenir à une croissance significative du trafic qui ne sera pas entièrement reportée sur les transports en commun.

 

Financement du réseau du Grand Paris Express

 

Rappelons que le financement du réseau du Grand Paris Express repose en partie sur l’augmentation de la redevance pour la création de bureaux et de la taxe annuelle sur les bureaux. Les simulations faites par l’ORIE, montrant que le poids de la redevance pour création de bureaux, dépasse dans de nombreux secteurs périphérique le taux de 10%, ce qui rend les opérations non viables. Ceci pose à la fois une question de crédibilité des prévisions de recettes pour le réseau du Grand Paris, et de crédibilité des objectifs de croissance en périphérie tels qu’ils résultent des Contrats de Développement Territoriaux (CDT) et des objectifs du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF), en matière de rééquilibrage du territoire.

 

Construire beaucoup de bureaux, un défi !!!..

 

ORIE 2

Futur pôle tertiaire ARTEA – Cité Descartes

 

 

Des capacités importantes à faire du bureau indexées sur une croissance importante, des emplois et une volonté forte d’assainir le parc de bureaux dont l’obsolescence s’accélère avec les exigences environnementales. Face à tous ces défis, le SDRIF 2030 repose sur un objectif de croissance de 28.000 emplois / an. Cet objectif adopté en 2008, était en cohérence avec la période précédente (Avant 2008) qui voyait l’emploi progresser à hauteur de 25.000 / an, pendant 20 ans.

 

Dans la conjoncture actuelle, c’est un objectif ambitieux. On peut en dire autant de l’objectif de 70.000 logt. Dans ce contexte, l’ORIE a examiné les perspectives qui s’ouvraient aux différents pôles et zones de marché d’ici 2030. Les simulations faites restent à prendre avec précaution, et ne permettent que de dégager des tendances.

 

Donc, à l’horizon 2030, les pôles et zones de marché présentent un potentiel de réalisation de bureaux de 1,6 Mm2 de bureaux, dont 3 Mm2 en réhabilitation. Sur ces hypothèses, et sur la base de 28.000 emplois et d’un besoin de 500.000 m2 de bureaux restructurés/an, l’offre dépasse de 16% la capacité d’absorption du marché, ce qui, pour l’ORIE, est raisonnable, même si optimiste.

 

A l’inverse, en cas de poursuite de la crise actuelle en matière d’emploi avec 12.000 créations, et une réhabilitation de 300.0000 m2/an, scénario que l’on peut qualifier de pessimiste, les capacités de construction dépassent de 56% les capacités d’absorption du marché. Dans ce cas de figure, il faudrait attendre l’an 2055 pour occuper les m2 ainsi programmés.

 

Selon cette étude, une politique saine consisterait donc à prévoir davantage de restructurations ou de démolitions pour éviter les friches tertiaires et faciliter le renouvellement du parc.  Ainsi, une partie du foncier dégagé pourrait accueillir du logement. L’autre observation est que le potentiel de suroffre est très inégalement répartie selon les territoires. Il convient donc d’alerter les collectivités sur le fait que chacune des 72 gares du réseau du nouveau Grand Paris Express n’entraînera pas automatiquement la création d’un pôle tertiaire, et d’autre part qu’une politique avisée consisterait à combiner les différents types d’offres d’immobilier d’entreprise (bureaux, laboratoires, activités, commerce, logistique,…) sur un même site, et de compléter avec une offre significative de logements.

 

Commentaire de l’ADIHBH-V

 

Cette synthèse de étude de l’ORIE (1) qui c’est étalée sur deux années, analyse un certain nombre de facteurs (optimistes et pessimistes) pour renforcer l’attractivité de la Région Ile-de-France. Bien évidement le pôle de Marne-la-Vallée est concerné, et la zone de Noisy-le-Grand directement impliquée.

 

En cette période  de campagne électorale, il est nécessaire que les différents acteurs politiques se positionnent et nous donnent leur vision du futur développement économique de la ville dans les prochaines années. Ce sujet doit être mis au débat.

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Contribution bibliographique :

(1)- Colloque annuel de l’ORIE du 06 février 2014 sur le thème : « Pôles tertiaires en Ile-de-France : quelles perspectives dans le projet du nouveau Grand Paris ? », Présentation d’Hervé DUPONT, Ingénieur des Ponts, des Eaux et des Forêts.

Justice à Noisy-le-Grand, fin de la partie.

Publié le par ADIHBH-V

 

LA COUR DE CASSATION

SIFFLE LA FIN DE LA

RÉCRÉATION.

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Justice 1

 

 

Le  Mercredi 26 juin 2013, la Cour d’Appel de VERSAILLES, avait débouté Michel Pajon, Député-maire de Noisy-le-Grand  de sa plainte en « diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public », et relaxait le Président de l’ADIHBH-V.

 

Les Magistrats de la Cour d’Appel de Versailles déclaraient  que le message incriminé était tenu par un internaute sur le blog d’une Association de Citoyens de Noisy-le-Grand (ADIHBH-V), dans le cadre d’un débat politique et démocratique autour de la vie de leur Commune. Dès lors, il ne pouvait être considéré que comme une expression du doute de ces derniers sur la compatibilité des différentes fonctions exercées par leur élu (député-maire), par rapport à l’Intérêt Général, et en particulier l’intérêt des personnes les plus démunies. Et donc comme ne dépassant pas les limites de la critique admissible à l’égard d’un homme politique qui devait montrer, dans un tel contexte, une plus grande tolérance, et comme ne constituant donc pas une atteinte à l’honneur et à la considération de Michel PAJON .... ».

 

Les Juges de Versailles expliquaient très concrètement qu’il n’y avait pas  diffamation dans cette affaire! C’était donc une grande victoire pour la liberté d’expression des internautes.

       

Toutefois, Michel Pajon ne parvenant pas à admettre immédiatement cette décision de  justice, formait un nouveau pourvoi le 28 juin 2013 contre cet arrêt de la cour d’appel de Versailles.

 

Le 07 janvier 2014, le Président de la Chambre Criminelle de la Cour de Cassation, au vu des pièces produites par la Société Civile Professionnelle PIWNICA – MOLINIE, délivrait une ordonnance de désistement de la partie civile du pourvoi formé par elle, le 28 juin 2013.

 

Ainsi, ce désistement irrévocable, met fin à la procédure entamée le 26 avril 2007. Le Président de l’ADIHBH-V se réjouit vivement de cette heureuse issue, même si les Magistrats de Versailles l’on débouté de sa demande au titre des dommages et intérêts prévus par l’article 472 du Code de procédure pénale. En effet, les Juges ont estimé que le Président de l’ADIHBH-V ne justifiait d’aucun préjudice précis à ce titre (malgré 72 mois de procédure).

 

Enfin, Alain Cassé exprime toute sa gratitude aux Avocats Maitre Yves Mayne et Maitre Claire Vexliard du Cabinet Barthélémy, Matuchansky & Vexliard pour la Cassation, pour les excellents conseils durant tout le déroulement de ce long marathon juridique. Ce fut un réel plaisir de côtoyer  et de travailler avec ces experts et leurs collaborateurs.

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Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand est lu attentivement et cité par d'autres publications

Publié le par ADIHBH-V

 

ON PARLE DE NOUS A

NEUILLY-PLAISANCE (93)

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Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand n’a jamais eu les honneurs de NOISY magazine. Mais voilà que la notoriété arrive du côté de Neuilly-Plaisance, lorsque nous lisons le mensuel des Nocéens du mois de Janvier 2014 (1).

 

ECHOS NEUILLY-PLAISANCE-Photo1

 

 

Le vélo veut doubler la voiture.

 

ECHOS NEUILLY-PLAISANCE - Photo 2

 

 

Deux roues valent mieux que quatre……Lu dans un magazine d’information de la Région Ile-de-France du mois de décembre 2013. « Il faut s’enlever la voiture de la tête……, Pour qu’elle ne soit plus un réflexe conditionné, la voiture doit être visuellement mise à l’écart. Certains nouveaux quartiers par exemple, organisent l’espace de telle manière qu’on n’ait pas envie d’y circuler en voiture et prévoient des parkings en périphérie. C’est le cas du projet Fort d’Aubervilliers (93), censé éclore à partir de 2017 sur une trentaine d’hectares avec la participation de la Région…… ».

 

Dans son nouveau Plan de Déplacements Urbains (PDUIF), la Région place l’accélération de la pratique du cycle parmi les neuf principaux défis à relever. Cela se traduit, entre autre, par l’installation de consignes Véligo sécurisées dans les gares. Accessibles avec le passe Navigo, elles devraient représenter 20.000 places de stationnement à l’horizon 2020.

 

Après l’échec du banal abri de 40 places de la nouvelle gare multimodale de Noisy-le-Grand, en cette période des vœux, souhaitons que la future gare de Noisy-Champs sur la ligne 15 du Métro Express Automatique, soit à la hauteur de l’événement.

 

Outre le covoiturage, la cure de désintoxication à la voiture individuelle passe aussi par la valorisation des moyens de substitution. A Copenhague ou à Londres, les réseaux express vélo aménagés ces dernières années ont déjà un impact fort sur la mobilité.

 

Nous pouvons toujours rêver, dans 10, 15 ans peut être ?....

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(1) – Cliquer sur : Une Noiséenne nous informe : mon vélo s’appelle revient !

L'avis du Conseil Régional d'Ile de France sur le CDT "Grand Paris Est - Noisy-Champs"

Publié le par ADIHBH-V

 

CDT "Grand Paris Est -

Noisy-Champs"

AVIS du CONSEIL REGIONAL,

D’ILE- de - FRANCE

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CDT Noisy-Champs - Photo 4A

  Vue aérienne sur le Mont d’Est – Dossier Ecocité

 

Ce projet de Contrat de Développement Territorial (CDT) Noisy le Grand – Champs sur Marne n’est pas encore adopté à ce jour par les collectivités territoriales concernées. Il revêt donc pour le moment un caractère préparatoire, qui doit faire l’objet d’une saisine pour l’avis des personnes publiques intéressées comme l’Autorité Environnementale, la Région Ile-de-France ou encore le Syndicat Mixte Paris Métropole.

 

Après l’avis de l’Autorité Environnementale, nous publions aujourd’hui l’avis du Conseil Régional d’Ile-de-France.

 

La place du CDT Grand Paris Est Noisy-Champs, dans le

projet régional Ile-de-France.

 

Dans le cadre des objectifs de développement du Grand Paris à l’Est de Paris, la Cité scientifique Descartes doit devenir le cœur d’un Cluster de la Ville Durable de réputation mondiale à la croisée de trois départements : le Val-de-Marne, la Seine-Saint-Denis et la Seine-et-Marne. Pour constituer ce projet de pôle d’excellence, quatre projets de CDT ont été créés, regroupés au sein d’un projet de Schéma de Développement Territorial (SDT) Est parisien, soit :

 

- le CDT Ville Durable Nord qui comprend les communes de Chelles et Vaires-sur-Marne ;

- le CDT Paris Est entre Marne et Bois qui comprend les communes de Fontenay-sous-Bois, Rosny-sous-Bois, Neuilly-Plaisance, Neuilly-sur-Marne, Nogent-sur-Marne, le Perreux-sur-Marne ;

- le CDT Boucles de la Marne qui comprend les communes de Bry-sur-Marne, Champigny-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, qui appartiennent à l’ACTEP (Association des Collectivités Territoriales de l’Est Parisien constituée en syndicat mixte d’études) et Chennevières-sur-Marne qui appartient à la communauté d’agglomération du Haut Val-de-Marne ;

- le CDT Grand Paris Est Noisy-Champs, qui concerne deux communes de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée : Noisy-le-Grand, et Champs-sur-Marne.

 

Pour structurer l’évolution de l’Est parisien dans son ensemble, mettre en cohérence les priorités de développement économique et territorial de chaque CDT et atteindre les objectifs du pôle d’excellence, l’Etat a initié l’élaboration d’un Schéma de Développement Territorial (SDT) de l’Est parisien sur un territoire qui recense 488 000 habitants et 158 820 emplois.

 

Cette démarche a débouché le 24 avril 2013 sur l’adoption en comité de pilotage du principe d’un document d’orientation autour de quatre grandes thématiques :

 

- La restructuration des réseaux viaires vers les pôles gares,

- L’identification du foncier économique mutable,

- Les formations professionnelles et académiques,

- Les  contraintes paysagères et environnementales en lien avec la Marne.

 

À ce jour, le CDT Noisy-Champs est le seul des quatre CDT à avoir été validé en comité de pilotage, le 9 septembre 2013. L’Enquête Publique est prévue pour le premier semestre de 2014.

 

Pour consulter l’avis du  Conseil Régional Ile-de-France :

Cliquer sur :

Avis du Conseil régional Ile-de-France sur le CDT Noisy-Champs

 

Conclusions :

 

Le Président du Conseil Régional indique que, globalement, les objectifs du projet de CDT Noisy-Champs répondent aux enjeux inscrits dans le SDRIF. Il vise à consolider la vocation de Cluster de la Ville Durable, avec pour moteur la Cité Descartes.

 

Le territoire propose une stratégie de développement mobilisant ses ressources scientifiques et technologiques remarquables.

 

Cependant, cette stratégie circonscrite seulement au périmètre du CDT de ces deux communes est isolée et insuffisamment connectée aux dynamiques limitrophes, notamment celles portées par les trois autres CDT du Schéma de Développement Territorial (SDT) Descartes. Les enjeux de développement de la Cité Descartes dépassent largement le périmètre du  CDT Noisy-Champs, et s’inscrivent à l’échelle de l’Est parisien. Les effets vertueux d’une réflexion et d’une action globale à cette échelle sont nécessaires afin de récréer :

 

- L’articulation et la mise en synergie des projets de développement des quatre CDT pour optimiser la diffusion des richesses générées par le pôle de Descartes, rejoignant les orientations du SDT ;

 

- Le développement d’activités économiques connexes au projet de pôle et complémentarités avec les autres polarités voisines : Val de Fontenay, Rosny 2, Chelles / Vaires ;

 

- Le développement de la gamme des activités et services liées au projet de pôle pour une promotion élargie par le pôle de compétitivité Advancity ;

 

- L’élaboration d’une trame verte et bleue notamment de valorisation de la Marne et de sa vallée, par exemple.

 

Enfin, au-delà de la question de l’échelle permettant une bonne appréhension des enjeux de développement, et tirer profit de la locomotive économique que constitue la Cité Descartes pour l’ensemble de l’Est parisien, la Région recommande de veiller à :

 

- Préciser les liens et les synergies existants et potentiels entre les quatre CDT regroupés au sein du périmètre du projet de Schéma de Développement Territorial (SDT) Descartes ;

 

- Garantir les principes de mixité sociale et fonctionnelle au sein des projets urbains figurant dans le programme d’actions ;

 

- Se référer à la ligne 15 du réseau du Grand Paris Express dans la globalité de ses 75 kilomètres et non comme un tronçon limité au linéaire Pont-de-Sèvres / Noisy-Champs ;

 

- Valoriser le partenariat avec la Région Ile-de-France sur le plan financier et en matière de soutien à l’ingénierie, actuellement mis en œuvre mais également potentiel en apportant plus de détails aux 39 fiches-action ;

 

- Mettre à jour les orientations du CDT au regard du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE), en intégrant les deux continuités écologiques identifiées spécifiquement sur la Carte de Destination Générale des différentes parties du Territoire (CDGT) dans le SDRIF, et en intégrant l’analyse des impacts induits par la réalisation du réseau du Grand Paris Express sur la gestion des déchets, et sur le drainage des sites dans les secteurs Natura 2000.

 

En conclusion, Jean Paul HUCHON émet sur ce projet de CDT Noisy-Champs un avis favorable assorti de recommandations, telles qu’elles figurent dans le projet de délibération du présent rapport.

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Un projet de contrat pour le CDT «Grand Paris Est - Noisy-Champs»

Publié le par ADIHBHV

 

  CDT «Grand Paris Est -

Noisy-Champs» :

PROJET DE CONTRAT.

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CDT Noisy Champs-photo 1A

    Lycée International – Atelier d’Architecture 2/3/4.

 

Aujourd’hui, nous portons à votre connaissance le projet (document préparatoire) du CDT Grand Paris Est Noisy-Champs publié sur le site Coopération Territoriale du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis. Ce projet fut validé par le comité de pilotage le 9 septembre 2013. L’Autorité Environnementale (Ae) a émis un avis sur ce document le 11 décembre 2013. Cliquer sur : « Grand Paris Est Noisy-Champs »-Avis de l’Ae.

 

En l’espèce, sur les 39 projets faisant l’objet de « fiches actions », selon l’Ae, la qualité de l’évaluation environnementale n’est pas optimale, et plusieurs recommandations sont formulées. Tout particulièrement sur le fait qu’il est indispensable que les données soient  toutes compréhensibles, que les analyses soient partagées par les cosignataires (Préfet de Région, Noisy-le-Grand, Champs-sur-Marne et Communauté d’Agglomération de Marne-la-Vallée / Val-Maubuée) du CDT, et que les raisonnements soient accessibles au public. Pour l’ADIHBH -V, ce dernier point est fondamental car il s’agit d’un dossier très lourd en terme d’enjeux et complexe pour le lecteur citoyen au moment de l’Enquête Publique.

 

Le Contrat de Développement Territorial Noisy-Champs.

 

Le Grand Paris, selon la loi du 3 juin 2010, est « un projet urbain, social et économique d’intérêt national qui unit les grands territoires stratégiques de la région Ile-de-France, et promeut le développement économique durable, solidaire et créateur d’emplois de la région capitale. Ce projet s’appuie sur la création d’un réseau de transport public de voyageurs dont le financement des infrastructures est assuré par l’Etat. Ce réseau s’articule autour de Contrats de Développement Territorial (CDT), définis et réalisés conjointement par l’Etat, les communes et leurs groupements. Ces contrats participent à l’objectif de construire chaque année 70 000 logements géographiquement et socialement adaptés en Ile-de-France et contribuent à la maîtrise de l’étalement urbain.»

 

L’objet du CDT est de définir les objectifs et les priorités en matière d'urbanisme, de logements, de transports, de déplacements et de lutte contre l'étalement urbain, d'équipement commercial, de développement économique, sportif et culturel, de protection des espaces naturels, agricoles et forestiers et des paysages et des ressources naturelles sur le territoire retenu pour ce contrat.

 

Le projet du CDT de Noisy-Champs vise d’une part à renforcer la position du territoire en tant que pôle économique et urbain majeur de l’Est parisien, et d’autre part à faire de ce secteur un démonstrateur de la transition énergétique au travers du concept « de cluster de la ville durable ». 

 

Noisy et Champs occupent ainsi une place tout à fait particulière dans la nouvelle dynamique métropolitaine. Ce CDT doit permettre de valoriser les différents maillons qui composent le moteur économique de ce pôle de développement. Tout particulièrement au travers des 39 « fiches actions »,nous citons quelques exemples pour Noisy-le-Grand:

 

-       projet n°2 : La gare du Grand Paris de Noisy-Champs,

-       projet n°4 : Le projet urbain et économique de la Cité Descartes,

-       projet n°6 : La requalification de la ZAE des Richardets en Eco-Parc d’activités,

 

et plus particulièrement  sur le Grand Ouest Noiséen :

 

-       projet n°5 : Le projet urbain et économique du Mont d’Est,

 

 

CDT Noisy-Champs - Photo 2A

Projet urbain de Mont d’Est– DEVILLERS-HYL- ICADE- CD Via

 

-       projet n°12 : Le Collège et le Lycée International,

-       projet n° 15 : Le projet urbain des Quartiers Ouest de Noisy-le-Grand (Maille Horizon Nord et Sud - Clos aux Biches),

 

 

CDT Noisy-Champs - photo 3A

  Etude prospective, programmation de MH-Nord et Sud – DEVILLERS-HYL

 

-       projet n°29 : L’axe Mont d’Est – Cité Descartes.

 

Ce faisant, l’objectif est d’ancrer l’ensemble du territoire dans la dynamique de croissance métropolitaine, tout en veillant à ce que les habitants bénéficient de cette dynamique. Le développement de Noisy-Champs contribue ainsi à l’équilibre de l’aménagement régional, en accueillant des activités et des habitants supplémentaires (le Maire de Noisy-le-Grand parle de 100.000 habitants), grâce à des projets mixtes et ambitieux.

 

Toutefois, les deux communes de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne n’avaient pas jusqu'à présent de tradition de travail en commun ; il va falloir revoir l’approche  méthodologique. La commune de Champs-sur-Marne fait partie de la communauté d’agglomération de Marne-la-Vallée/Val-Maubuée, issue de la transformation du syndicat d'agglomération nouvelle (SAN) du Val-Maubuée auquel la ville de Noisy-le-Grand avait fait le choix de ne pas adhérer lors de sa création en 1972. La commune de Noisy-le-Grand n’est rattachée à aucune intercommunalité, mais elle est directement concernée, à la différence de la commune de Champs-sur-Marne, par le projet « Métropole du Grand Paris » définitivement adopté par l’Assemblée nationale le jeudi 12 décembre 2013.

 

Aujourd’hui nous nous dirigeons vers une meilleure cohérence d’ensemble Le « Cluster de la ville durable » regroupe et s’articule autour de quatre projets de Contrat de Développement Territorial (CDT), à savoir :

 

- Le CDT qui concerne Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne en lien avec la Communauté d’agglomération Marne-la-Vallée / Val-Maubuée.

 

- Le CDT des Boucles de la Marne avec les communes de Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne, Champigny-sur-Marne et Chennevières-sur-Marne.

 

- Le CDT qui concerne Chelles et Vaires-sur-Marne, avec le concours de la Communauté d’agglomération de Marne et Chantereine.

 

- Le CDT Marne et Bois qui concerne les communes de Fontenay-sous-Bois, Rosny-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, le Perreux-sur-Marne, Neuilly-sur-Marne et Neuilly-Plaisance.

 

Le Schéma de Développement Territorial (SDT) de l’Est parisien initié en 2011, aura pour  vocation l’articulation des quatre CDT avec l’appui des Conseils Généraux, dans le cadre d’une démarche de cohérence de l’ensemble.

 

Pour consulter le projet du  CDT Noisy-Champs :

 

Cliquer sur :

http://cooperation-territoriale.seine-saint-denis.fr/IMG/pdf/4-_CDT_NoisyChamps_annexe1.pdf

 

 

L’avis de l’ADIHBH-V…

 

Le CDT Noisy-Champs engage le développement urbain, social et économique de Noisy-le-Grand sur les 50 prochaines années. A l’aune d’une campagne électorale pour les prochaines élections municipales de mars 2014, il serait judicieux que les différents acteurs politiques de notre commune intègrent cette dimension dans leur logiciel. Ainsi, qu’ils analysent ce CDT sur le fond, et  versent  leur vision politique au débat, avant l’Enquête Publique du premier semestre 2014.

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