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On a parlé de nous dans la Presse...

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"J'AI DES VOISINS FORMIDABLES..."
  
 


N
ous vous l'annoncions dès le 13 mai, le magazine "PRIMA" s'est intéressé de près à notre quartier (voir article). Non pas en termes de COS, POS, ZAC ou autres sigles qui pourraient atiser les intérêts des uns ou des autres mais tout simplement par ce qui fait l'âme d'une ville... ses habitants ! A travers l'histoire de Marie-France, c'est l'histoire de tout un quartier qui est relaté ici. Avec l'aimable autorisation de son auteur, nous vous invitons à prendre connaissance de cet article.


"J'ai des voisins formidables !   (JULIE DAUPHIN)

Marie-France vit depuis plus de vingt ans dans un joli pavillon de la banlieue parisienne. Cette maison avec jardin, elle en est devenue propriétaire à l'âge de trente ans. « Avec mon mari, décédé ily a quatre ans, nous nous sommes endettés sur 25 ans pour faire construire.  Nous avons passé des week-ends entiers à  faire des travaux. J'étais heureuse. J'avais  enfin un chez-moi dont j'étais fière » raconte-t-elle.
« Notre pavillon est situé dans un passage. Quand nous avons emménagé, il était en friche. Peu à peu, les maisons ont poussé et nous avons fait connaissance de nos voisins.
On se dépannait, on se prêtait des outils... Si l'un de nous était malade, on allait lui chercher des médicaments. Pendant mes vacances, je trouvais toujours une bonne âme  pour garder mes chats... Si quelqu'un avait oublié d'acheter du sel, on avait notre petit code : « Allô  Epicerie Dépannage, tu n'as pas du sel à me passer ? ». Marie-France rit, puis poursuit songeuse... « Ca peut sembler incroyable, mais on ne s'est jamais disputé, même pour une broutille !  Ici, tout le monde est d'une rare gentillesse ! » Elle cite en exemple la tempête de 1999 : « On est allés les uns chez les autres pour constater les dégâts. Les hommes sont montés sur les toits pour réparer les tuiles, ont abattu les arbres à moitié cassés, etc. Le soir, tout était réparé !... Et nous avons improvisé une soupe à l'oignon ! ». Mais le visage de Marie-France se rembrunit. « En juillet 2004, nous avons appris que la municipalité avait décidé de démolir nos maisons  pour construire 1500 logements. Nous allions être expropriés !  Nous avons alors  créé une association pour lutter contre ce projet. et nous nous réunissons régulièrement. Chacun agit selon ses compétences. Certains montent des dossiers pour les avocats, d'autres distribuent des tracts, et on a créé un blog*. En juin 2005, pour faire connaître notre quartier, nous avons  organisé une fête des cerises. Tous les voisins ont mis la main à la pâte ! Les jeunes ont fait de la musique, les plus âgés, des gâteaux. Il y avait des animations pour enfants, une tombola... et on a distribué les cerises de nos jardins.  Une fête formidable ! Le soir, entre nous, nous avons fait un grand dîner dehors. On aurait dit le banquet du village d'Astérix !»

Les larmes viennent lorsque Marie-France évoque le décès brutal de son mari. Si elle a remonté la pente, c'est grâce à ses voisins. «Ils ont été si présents ! Ils m'ont aidée pour toutes les démarches et, au fil des mois, ont essayé de me distraire en m'invitant à dîner, au ciné... La vie a repris ». Le ton de Marie-France se montre alors  revendicatif. Elle ajoute :  « Et le  combat pour garder nos maisons aussi ! ».
La Fête des  Cerises est devenue une institution qui perdure.  Les riverains préparent leur cinquième édition  qui aura lieu en juin. Marie-France s'enthousiasme : « Les visiteurs sont de plus en plus nombreux et l'argent récolté permet de  payer une partie de nos frais judiciaires. Depuis 2 ans, à l' automne, on célèbre également la fête de la pomme. Maintenant, dans la ville, notre combat est connu. C'est un peu le pot de fer contre le pot de terre, mais notre solidarité fait notre force ! ». Marie-France conclut « Je me demande ce qui me ferait le plus de peine : de voir démolir ma maison ou de  vivre loin de mes voisins. Ils sont tellement formidables !

 

*www.noisy-les-bas-heurts.com                                                         

 




Les appels d'offres à Noisy-le-Grand

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A NOISY LE GRAND,

LES APPELS D'OFFRES

FOISONNENT

 

Un appel d'offres est une procédure qui permet à un commanditaire (le maître d'ouvrage), de faire le choix de l'entreprise (le titulaire) la plus à même de réaliser une prestation de travaux, fournitures ou services. Le but est de mettre plusieurs entreprises en concurrence à fournir un produit ou un service.

Pour l'attribution d'un marché public, les maîtres d'ouvrage doivent respecter une procédure stricte de sélection afin de garantir l'égalité de traitement entre les entreprises candidates.

Les appels d'offres sont devenus en quelques années une pratique courante de tous les processus d'achat dans le monde des ventes B to B. Ils traduisent le poids des directions des achats et l'intensité de la concurrence. Des jeux Olympiques à un crédit bancaire en passant par une solution industrielle ou un projet informatique, tous les secteurs sont concernés.

La pratique de beaucoup de directions commerciales, de la PME au grand groupe international, est encore souvent artisanale. Le processus de travail est source de beaucoup de déperdition d'énergie, de coûts croissants, de frustrations des acteurs multiples et au final d'un pourcentage de gain inférieur aux espérances.

En capitalisant sur les dernières avancées des ventes complexes, il ressort comme étant primordial d'optimiser les efforts tout au long de la démarche : avant l'appel d'offres jusqu'à sa concrétisation. Un appel d'offres se gagne au moyen d'un travail en équipe pour décider de la stratégie de réponse et formaliser de façon concurrentielle la réponse de l'entreprise.

Depuis plusieurs mois, la presse spécialisée des annonces légales nous inonde de nombreux appels d'offres de la ville de Noisy le Grand. Trois d'entres-eux ont particulièrement retenu notre attention, à savoir:

LE CONTRAT DE CONCESSION D'AMENAGEMENT POUR LA REALISATION DE LA ZAC DU CLOS D'AMBERT.

Il s'agit d'une annonce publiée au Journal Officiel le 20 mai 2009 (n° 09-108818) Les missions confiées au concessionnaire couvriront l'ensemble des tâches nécessaires à la réalisation complète de l'opération d'aménagement de la ZAC du Clos d'Ambert. Date limite de présentation des candidatures le 07 juillet 2009.

LES TRAVAUX D'EXTENSION ET DE REHABILITATION DE L'HÔTEL DE VILLE DE NOISY LE GRAND.

Il s'agit d'une annonce publiée au Journal Officiel le 20 mai 2009 (n° 09-106481). Le marché proposé a pour objet des travaux d'extension et de réhabilitation de l'Hôtel de Ville. Le montant des travaux est estimé à 30 000 000 € HT. Date limite de présentation de candidature le 17 juillet 2009.

LA MISSION D'ASSISTANCE  ET DE CONSEIL AU PROCESSUS DE SORTIE DE LA VILLE NOUVELLE- (*)

Le marché (n° AO-0923-4150) a pour objet une mission d'assistance et de conseil pour la négociation des conditions de reprise par la ville de la maîtrise des assiettes foncières de l'établissement Public d'Aménagement de la Ville Nouvelle de Marne la Vallée (EPAMARNE), sur son territoire. Date limite de réponse le 12 juin 2009.
 

 

COMMENTAIRES DE L'ADIHBH-V

« Retour d'expérience »

 

Dans la perspective de l'opération d'aménagement du Clos aux Biches, une procédure de mise en concurrence européenne avait été lancée le 23 février 2005.

Pour mémoire, il n'est pas inutile aujourd'hui de relater le déroulement de cette affaire. Initialement, il faut rappeler que dans sa séance du 16 décembre 2004, la ville avait déjà adopté cette même convention d'aménagement, laquelle n'avait  fait l'objet d'aucune publicité ni mise en concurrence préalable conformément aux dispositions du Code de l'urbanisme alors en vigueur. Donc, face aux recours déposé par l'ADIHBH-V, la commune avait procédé prématurément au retrait de cette délibération le 10 mars 2005, ne voulant pas essuyer les foudres du Tribunal Administratif de Cergy.

Dans le cadre de cette consultation européenne, deux offres ont été reçues: l'une émanant de la Socaren, l'autre de la SCP Beguin & Macchini. Dans sa séance du 26 mai 2005, le Conseil Municipal de Noisy le Grand approuvait la conclusion dune convention publique d'aménagement avec la Socaren, pour l'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches.

Préalablement à cette désignation, deux réunions de la commission d'appel d'offres avaient eu lieu les 21 avril et le 12 mai 2005 (pour consulter les procès verbaux, cliquer sur : Commission consultative du 21 avril et Commission consultative du 12 mai). Que peut-on constater :

1-      Que l'ouverture des offres s'est faite le 21 avril, en méconnaissance de ce qui était annoncé dans l'avis du JOUE, qui indiquait le 12 mai 2005,

2-      Que seul le Maire est indiqué « présent » sur les comptes rendus. Pourtant quatre personnes ont signé en marge. De plus, curieusement, six personnes ont paraphé la première page et cinq personnes ont paraphé la deuxième, sans pour autant avoir paraphé systématiquement chaque page,

3-      Que le Maire présidait ces commissions consultatives, alors qu'il est l'instigateur de la ZAC du Clos aux Biches, il est aussi le pouvoir adjudicateur de l'appel d'offre européen, et est également PDG / Président de la Socaren sélectionnée,

4-      Que les membres n'appartenant pas à la majorité municipale étaient absents, sans que l'on sache s'ils avaient été convoqués ou pas,

5-      Que la SCP Beguin & Macchini a été évincée, car son dossier de candidature était curieusement incomplet (pas de seconde enveloppe contenant l'offre)

Face à toutes ces interrogations, loin de nous l'idée de penser que tout ceci est suspicieux, mais tout de même, les Noiséens peuvent trouver la méthodologie choquante. Sans nous tromper, nous pouvons affirmer  que le déroulement de cette procédure d'appel d'offre aurait pu être plus rigoureux, à savoir :

1-     Il est n'est pas satisfaisant que le Maire préside les commissions d'attribution, lorsque la Société d'Economie Mixte (SEM) de la Ville de Noisy le Grand est candidate, et reste seule en lisse pour l'attribution du marché. L'éthique et la morale aurait voulu que cette fonction soit dévolue au 1er adjoint, comme nous le voyons régulièrement dans d'autres communes,

2-     Devant le fait, de la non validité de l'offre SCP Beguin & Macchini, il est curieux que la commission n'ait pas déclaré l'appel d'offre infructueux, à partir du moment où il ne restait plus qu'une offre unique, celle de la SEM Municipale Socaren ? Force est de constater que la Ville de Noisy le Grand n'aurait pas eu l'intention d'ouvrir ce marché à la concurrence (?).

3-     De même, nous pourrions nous demander s'il n'y a pas eu une insuffisance grave de publicité dans les journaux d'annonces légales, ayant entraîné une restriction de la concurrence, au regard de la jurisprudence communautaire.

En conclusion, nous pensons que dans l'attribution d'un marché public, les Municipalités doivent permettre une large concurrence et respecter une procédure stricte de sélection afin de garantir l'égalité de traitement entre les entreprises candidates. Aussi, la contribution des Conseillers Municipaux d'opposition à ces commissions consultatives (**), est d'une impérieuse nécessité afin d'assurer le contrôle, car c'est un moment important qui engage nos finances publiques. Dans la négative, il s'agirait d'une grave déficience de ces élus. Aussi, pour les Appels d'Offres en question, vérifions ! Les Procès Verbaux seront communicables !



Enfin, nous terminerons par un jeu concours 
:


1- Qui va remporter l'Appel d'Offre pour l'aménagement de la ZAC du Clos d'Ambert ? 

2- Dans le cadre d'une Concession Publique d'Aménagement, Epamarne va-t-il se positionner dans cette mise en concurrence de la ZAC du Clos d'Ambert ?


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(*)-  Voilà un vieux rêve de Michel Pajon ; sortir coûte que coûte pour le contribuable Noiséen, de la ville Nouvelle de Marne la Vallée. En mars 2006, le Ministre des Transports avait demandé au Conseil Général des Ponts et Chaussés d'étudier dans quelles conditions les secteurs 1 (dont Noisy le Grand) et 2 (le Val Maubuée) de la Ville Nouvelle pourraient revenir au droit commun.

En effet, des terrains acquis par l'Etat et Epamarne  n'ont pas encore été utilisés et offrent encore d'importantes possibilités de constructions tant en matière de bureaux que de logements. C'est le cas par exemple des 350 000 m² d'Horizon Paris, ou le Maire de Noisy le Grand, hormis le Lycée International, souhaiterait aménager uniquement des bureaux. Mais, conjointement il voudrait éradiquer totalement le quartier limitrophe des Bas Heurts, pour construire 1500 logements collectifs.

Cependant, le « projet alternatif » réalisé par les Etudiants de l'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Paris- La Villette et l'ADIHBH en février 2007, démontrait qu'une mixité Bureaux / Logements / Commerces était tout à fait envisageable. Ce fut confirmer par le Commissaire Enquêteur en septembre 2007.

Aujourd'hui il est donc urgent d'attendre. Aussi, nous demandons au Préfet de la Seine Saint Denis et au Directeur d'Epamarne d'être extrêmement prudent sur cette initiative et de ne pas accéder aux vœux du Maire de Noisy le Grand car, avec l'arrivée du « Grand Paris » qui se met en place, et la recherche d'un nouvel équilibre, dont la Cité Descartes de Champs sur Marne sera un enjeu, il est évident que le problème du foncier va se poser, comme le mentionnait Pascal Berteaud, Directeur d'Epamarne lors du Colloque Citoyen organisé le mercredi 24 juin à Champs sur Marne.

Dans ce nouveau contexte, Noisy le Grand sera automatiquement impliqué. Mais quelle est la réelle volonté de Michel Pajon de collaborer au « Grand Paris », sachant qu'il vient de quitter l'ACTEP depuis janvier 2009. Par ailleurs, tout le monde peut constater que  l'intercommunalité n'est pas la tasse de thé de cette Municipalité, même si un projet avec Villiers sur Marnes est à l'étude depuis plusieurs années.

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(**)- Pour cette mandature, la désignation des membres du Conseil Municipal siégeant à la Commission d'Appel d'Offre fut réalisée lors de la séance inaugurale du 22 mars 2008. Cette Commission est composée du Maire ou son représentant, Président de droit, et cinq Conseillers Municipaux élus en son sein par l'assemblée délibérante.

Aujourd'hui la composition de cette commission est la suivante. Pour la majorité municipale : Thierry Ulrich, Amadeu Peireira De Almeida, Serge Epinard, Géraldine Darot. Pour l'opposition municipale : Jean Marc Morère (suppléante : Brigitte Marsigny).

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Le bois Saint-Martin (suite)

Publié le


LE BOIS SAINT MARTIN,

Acte II

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Photos Françoise Thuin


LA POSITION DE
L'ADIHBH-V


Après l'examen du dossier relatif à l'Enquête Publique préalable à la Déclaration d'Utilité Publique sur le Bois Saint Martin, la position de notre Association sur ce dossier est la suivante :

- Nous sommes partisans de l'acquisition des terrains non construits de la propriété du Bois Saint Matin, par
une seule entité, la Région Ile de France.

En effet, nous restons très prudents compte tenu des nombreuses postures changeantes et contradictoires de la municipalité de Noisy-le-Grand. Déjà après l'Arrêté de Protection de Biotope (APB n°2006-3713) du 29 septembre 2006, la ville de Noisy-le-Grand et l'Agence des Espaces Verts de la Région Ile de France (AEVRP)  soumettaient au Préfet de Seine-Saint-Denis une demande de modification de Biotope. Demande refusée en janvier 2008 !!!

En conséquence, nous souhaitons que votre décision soit accompagnée des CONDITIONS FORMELLES  suivantes, à savoir :


- Que le domaine
reste fermé, mais qu'il soit uniquement ouvert au public  de façon contrôlée et pédagogique, en totale cohérence et organisée avec la préservation du cadre historique, du Biotope (Faune et Flore) et du paysage de ce site rare et riche en biodiversité. Visites pédagogiques qui pourraient être programmées annuellement, et encadrées par les experts des associations écologiques et environnementales (ANCA, R.E.N.A.R.D ; ou autres...)


- Que l'on laisse aux propriétaires et au personnel vivant sur le domaine, la jouissance de leurs maisons familiales avec les terrains attenants (sous une forme qui reste à définir), pour y finir leur vie en toute quiétude,


- Que les espaces classés en zone A et B de l'arrêté de Biotope
(*) aujourd'hui, restent totalement préservés maintenant et dans l'avenir, dans l'Intérêt Général des générations futures,


Selon l'ADIHBH-V, si ces
CONDITIONS FORMELLES ne sont pas recevables, dans ce cas, notre Association émet un AVIS DEFAVORABLE à la DUP.

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(*) - Si l'arrêté de biotope devait être modifié cela voudrait dire que les espèces répertoriées, par de vrais professionnels de l'environnement, auraient disparu et ce serait très grave ! Qui est capable de le décréter aujourd'hui ? Certainement pas le personnel communal, pas plus que les fonctionnaires de l'AEVRP.

Il semble donc invraisemblable de demander une réduction de l'arrêté de biotope remettant ainsi en cause les études réalisées par le muséum d'histoire naturelle, par la DIREN (Direction de l'environnement), par des experts forestiers, etc...

En tout état de cause, seule la commission des sites, convoquée par le Préfet, reste habilitée à accepter une modification de l'arrêté. Y a t-il eu convocation de la commission, qui avait en son temps donné un avis favorable à l'unanimité (toutes tendances politiques confondues) au projet d'arrêté de biotope ?  Non !

 

 

Attention, dernier jour d'enquête le 17 juillet, à 17h.

Venez nombreux, notifier par écrit vos remarques et observations
sur les registres d'enquête publique.

 


Affichettes de La Fête des Cerises, acte II

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AFFICHAGE SAUVAGE...

DEUX POIDS,
DEUX MESURES

 

 

 

 

 

Alors que nous avions rétabli toute la signalétique de notre Fête des Cerises, le vendredi 12 juin, nous avions bien remarqué que la Police Municipale s'intéressait tout particulièrement à nos affiches dans le quartier des Bas-Heurts - La Varenne...
A la réflexion, nous en avions bien conclu que ce n'était pas un concours photographique pour enrichir la galerie du commissariat, ni un stage de formation professionnelle pour policiers débutants. Il fallait donc se résoudre encore une fois à de mauvaises nouvelles : plaintes, amendes, allez savoir ? Finalement le dénouement de cette histoire a eu lieu le 25 juin, lorsque le facteur nous a déposé un courrier du Maire...

 

LE COURRIER DE MICHEL PAJON

 
Cliquer pour agrandir 


 

 

Le 04 juillet 2009, nous accusions réception de ce courrier, en faisant observer à Monsieur le Maire que sur la ville les pollutions visuelles étaient nombreuses, y compris celles en provenance des services techniques municipaux, des commerces ou des partis politiques. Mais nous, à l'ADIHBH-V, la fête terminée, nous nettoyons, ce qui à l'usage, ne serait pas la préoccupation  de tout le monde !!!....

 

 

LA REPONSE DE L'ADIHBH-V

 

 

   


Noisy-le-Grand le : 04/07/2009

 

ADIHBH-V
8, rue Pierre Brossolette
93160 Noisy-le-Grand
Site : www.noisy-les-bas-heurts.com

Monsieur Michel Pajon
Maire
Hôtel de Ville
Place de la Libération
93160 - Noisy le Grand

Objet : Affichage sauvage, Fête des Cerises
du 13 juin 2009
V/réf : SAJ/YK/GL/ 09-174

Courrier remis en Mairie, le 04/07/2009, à 11h

 

 

Monsieur le Maire,

 

Nous accusons réception de votre courrier du 25 juin dernier, qui a retenu toute notre attention.

Comme vous le savez sans doute par la lecture de notre blog www.noisy-les-bas-heurts.com, la Fête des Cerises 2009 fut encore une fois un succès.

Cette Fête était organisée le samedi 13 juin 2009 par l'ADIHBH-V, en toute indépendance, et sans le soutien des moyens de communications de la ville. Alors oui, nous vous l'accordons, nous avons fait un gros effort de publicité en posant des affiches informant de la tenue de cette manifestation conviviale. Ceci d'autant plus que ces affiches ont été cette année régulièrement dérobées ou vandalisées par des individus ou des organisations hostiles à notre Association de quartier. Certains ont  même été jusqu'à tagguer des banderoles dans une propriété privée (voir ci jointe, main courante du 15/06/2009). Notons que vous faites silence de cet état de fait dans votre correspondance.

Que cette campagne d'affichage puisse vous paraître consternante, nous pouvons très bien le comprendre. Mais comme vous le précisez dans votre courrier, vous savez que nous participons aussi pleinement à la lutte contre l'affichage sauvage du quartier des Bas Heurts-La Varenne puisque dès le dimanche 14 juin, à 7h du matin, nous étions à nouveau sur le terrain pour éliminer cette « pollution visuelle ». Cette initiative fut d'ailleurs précisée dans un courrier le 15 juin à Monsieur Journeux, responsable de la Police Municipale, pour qu'il puisse le constater immédiatement sur le terrain. Aussi, ne doutant pas un seul instant de l'indépendance professionnelle de cette brigade municipale, nous supposons que vous disposez sur votre bureau d'un second procès-verbal établi par la cette même Police Municipale de Noisy-le-Grand, mais vous n'en parlez pas dans votre dernier courrier.

Quoi qu'il en soit, toutes vos observations seraient recevables si elles n'étaient pas, à notre avis, teintées à notre encontre d'un petit relent discriminatoire. En effet, à Noisy-le-Grand, les pollutions visuelles relatives à des publicités clandestines sont nombreuses et variées. Les placardages anarchiques sur les candélabres, pieds  de feux de signalisation, poteaux télégraphiques, murs, et autres font légions. Ils sont même durables comme nous avons pu le constater la semaine dernière lors d'un safari photographique organisé par nous-mêmes sur la ville. Afin d'appuyer notre démonstration, nous nous permettons de vous adresser quelques clichés qui ne se trouvent pas encore dans la banque de données des services de la Police Municipale. A savoir :

- Photo 1 et 2: Arrêtés Municipaux signés par l'Adjoint au Maire, chargé des Travaux et des Espaces Publics le 18 octobre 2008, annonçant des travaux sur la voirie, et toujours en place le 02 juillet 2009, après la fin des travaux,

- Photo 3 : Panneau annonçant la Fête Départementale du Parti Socialiste le dimanche 28 juin 2009 et toujours en place le 02 juillet à 12 h,

- Photo 4 : Reliquat d'une affichette d'une Association de quartier annonçant un spectacle de la MTP de La Varenne en octobre 2008, et toujours en place le 02 juillet 2009,

- Photo 5 : annonçant un spectacle municipal le 25 juin 2009 et toujours en place le 02 juillet 2009,

- Photo 6 : Autocollant syndical, relique des élections prudhommales de 2008

Ainsi, nous pourrions encore vous présenter une longue collection d'une cinquantaine d'illustrations.

Alors oui, comme vous, nous sommes consternés, par autant de pollution visuelle.  Aussi, nous supposons que dans le cadre de votre fonction, compte tenu de votre stricte impartialité de Maire, vous avez dû, comme pour nous, mettre en demeure vos services et vos amis de supprimer ces affiches.

En effet, contrairement à l'ADIHBH-V, eux ne participent pas à la lutte contre l'affichage sauvage et ne nettoient pas leur pollution durable. C'est donc les services de nettoyage municipaux qui feront un jour le travail, à la charge du contribuable Noiséen.

Pour conclure, il nous semble que l'affichage de nos manifestations, comme par exemple la Fête d'Automne du 4 octobre prochain, pourrait être réalisé sur des cartons amovibles, comme le pratique régulièrement la Municipalité de Noisy-le-Grand. Cela pourrait être une solution de compromis acceptable par tous. Si toutefois il en était autrement, nous vous demandons de bien vouloir nous en informer rapidement, ceci pour ne pas nous retrouver en contradiction avec l'article L.581-3 du Code de l'environnement.

Nous vous prions d'agréer, Monsieur le Maire, l'expression de nos salutations distinguées.

 

Pour l'Association
Alain Cassé
Président
 

PJ : - Récépissé de déclaration de main courante du 15/06/2009
      - Six photographies

 

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