Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

122 articles avec divers

Noisy le Grand à l'honneur dans le palmares des collèges et lycées

Publié le par ADIHBH-V

PALMARÈS DES LYCÉES

ET COLLÈGES

EN SEINE-SAINT-DENIS.

NOISY-LE-GRAND À L’HONNEUR
_____

Lycée International de l’Est Parisien

Collège International de Noisy-le-Grand

À Noisy-le-Grand, Seine-Saint-Denis, trois établissements d’excellences.

Le Collège International, le Lycée International de l’Est Parisien talonné par le Lycée Évariste-Gallois dans l’Ouest Noiséen.

Mention spéciale au Collège International de l’Est Parisien qui se classe 2ème au classement des 30 meilleurs Collèges Public en France (100% de réussite au Brevet, 15/20 de moyenne aux épreuves écrites). Françoise CABRINI, Collège Privé arrive en 19ème position (100% de réussite, 14,8/20 de moyenne au Brevet).

Côté Lycée, Le Lycée International de l’Est Parisien se positionne en 10ème place au classement des 30 meilleurs Lycées Public en France (99% de réussite au Bac, 90% de mentions).

Toutefois, il faut reconnaître que le classement de ces établissements internationaux est un peu biaisé car, bien que publics, ils sélectionnent leurs élèves à l’entrée. Un critère qui, bien sûr, a un impact sur le taux de réussite aux examens. Nous connaissons de bons élèves qui n’ont jamais pu intégrer ces établissements.

Néanmoins, notons la remarquable 2ème position dans ce palmarès en Seine-Saint-Denis du lycée public Évariste-Gallois (94% de réussite au Bac, 63% de mentions, 13,65 /20 de moyen au Bac) qui ne procède à aucune sélection à l’entrée.

Lycée Évariste GALOIS

Une réussite expliquée par « l’investissement de l’équipe éducative : Enseignants, Conseillers Principaux d’Éducation, Assistants, etc…Par ailleurs, la mixité sociale de cet établissement présente un des écarts types d’IPS (Indice de Position Sociale) les plus élevés du 93.

Remarquons que désormais tous les élèves ou presque obtiennent leur Brevet ou leur Bac.

En 2023, le taux de réussite au Bac général s’élevait à 90,9% (dont 67% de mentions). Quand celui du Brevet atteignait les 89,1% (dont 82% de mentions). Le choix d’un Collège ou d’un Lysée n’a donc plus la même importance qu’autrefois puisque la très grande majorité des établissements garantit l’obtention de ces sésames.

Face au grand bidouillage des résultats aux examens, faut-il prendre ces notes pour argent comptant sachant qu’il existe des « correctifs académiques » depuis 2019 à la main des Recteurs qui ont pour but de gonfler les notes.

Il s’agit d’une pratique bien connue mais jamais vraiment chiffrée. (Le FIGARO du 22 mars 2024). Exemples, un taux de réussite au Brevet gonflé de presque 6 points dans l’Académie de Créteil, de 5 points à Nice et Versailles, etc…

L’idée directrice de cette méthodologie serait de ne pas porter la honte sur certains territoires, estime un bon connaisseur du système. C’est toujours la même histoire : vous avez de la température, alors changez de thermomètre.

Ceci dit, l’éphémère Ministre de l’Éducation Nationale, Gabriel ATTAL voulait mettre fin à cette pratique, confirmée le 14 mars dernier pour la session 2024 du Brevet. Il assumait donc que le taux de réussite au Brevet allait diminuer. Une décision qui ne sera pas sans conséquence car, à compter de 2025, le Brevet sera obligatoire pour entrer en seconde. Dans la négative, les recalés devront intégrer une « Prépa seconde » (jadis nous parlions de redoublement !).

Aujourd’hui qu’elle sera la décision de Nicole BELLOUBET, sachant qu’elle rétropédale déjà sur les « classes de niveaux » de Gabriel ATTAL.

______

Contribution bibliographique :
-        Le PARISIEN 93 : Hélène HAUS – Le PARISIEN 94 : Gérard MORUZZI – 20 mars 2024,
-        Le FIGARO : Jeanne PATURAUD et Valentin AUTIE – 20 mars 2024,
-        Le FIGARO : Caroline BEYER – 22 mars 2024

 

Publication le PARISIEN 93 – 20 mars 2024

Publication le PARISIEN 94 – 20 mars 2024

____


Retrouvez-nous sur Facebook

 

Crise dans le logement

Publié le par ADIHBH-V

LE SECTEUR DU LOGEMENT

AU BORD DE L’EFFONDREMENT
______


 
En 12 mois, la crise de l'immobilier a encore pris de l'ampleur, au point que ses conséquences débordent désormais largement du strict cadre de son secteur et de ses principaux acteurs économiques, constructeurs, promoteurs, agents immobiliers, notaires... pour atteindre aujourd'hui l'ensemble du pays, et en premier lieu les ménages et les collectivités locales qui en subissent les effets dévastateurs.

Rien de surprenant : tous les facteurs se sont progressivement accumulés pour l'aggraver depuis deux ans.

L'inflation a réduit le pouvoir d'achat des ménages et alourdi le coût des matériaux de construction.

Puis contraint la Banque Centrale Européenne (BCE) à durcir sa politique monétaire. La remontée historique des taux d'intérêt a inévitablement à son tour entraîné la diminution des prêts accordés aux particuliers, d'autant que les banques ont dû prendre en compte des conditions d'octroi plus strictes qu'auparavant.

La mise en place progressive des nécessaires réglementations environnementales ; la RE 2020 et le ZAN, pour « Zéro Artificialisation Nette » des sols a raréfié le foncier disponible pour la construction, y compris en zones tendues, tout en réduisant le nombre de biens disponibles à la location.

La diminution des dispositifs d'incitation fiscale, le « Pinel » sera supprimé dès cette année, a détourné du marché les investisseurs particuliers, tandis que celle des rendements attendus a fait fuir beaucoup d'investisseurs institutionnels.

Résultat : Des postes délaissés par des candidats sans possibilité de logement à proximité de leurs lieux de travail (mais une quantité de bureaux vides), une natalité en nette décrue l'an dernier, des chefs d'entreprise qui se lancent eux-mêmes dans la construction à côté de leurs sites industriels pour pouvoir loger leurs salariés, des promoteurs sans projets ni chantiers, des étudiants sans toit qui renoncent ainsi parfois à leur cursus, des annonces qui suscitent plusieurs centaines d'appels en quelques minutes, des agences en faillite, des notaires qui licencient (-57 % d'activité en moyenne l'an dernier) et des élus en quête de ressources de remplacement pour pallier la chute de leurs recettes fiscales, mais qui refusent pourtant de plus en plus de permis de construire (-100 000 en douze mois).

Mais toujours pas de ministre du Logement, plus de deux semaines après la nomination de Gabriel ATTAL à Matignon.

En chiffre

La directrice de NEXITY dénonce un marché gelé

Souvenons-nous ,qu’en Janvier 2022, les taux d’intérêt à 25 ans se situaient aux alentours de 1%.

Moins de 24 mois plus tard en décembre 2023 ils atteignent 4,5% !

Les constructions de logements neufs ont chuté de 22% entre 2022 et 2023 tandis que les permis de construire accordés ont diminués de 24% sur la même période.

Enfin, pour recréer un marché de la location privée, il faut améliorer le rendement de l’investissement, d’autant que la suppression du dispositif fiscal « Pinel » n’améliorera pas la situation.

______

Contribution bibliographique : LA TRIBUNE DIMANCHE, 28 janvier 2024, Marie-Pierre GRÖNDAHL
 

____


Retrouvez-nous sur Facebook

 

Bonne année 2024

Publié le par ADIHBH-V

 

Forte chute des permis de construire

Publié le par ADIHBH-V

 
DE TOUTE ÉVIDENCE,

NOUS ASSISTONS

À LA DÉGRINGOLADE

DES

PERMIS DE CONSTRUIRE
______

 


Mois après mois, l’effondrement dans l’attribution des Permis de construire se poursuit.
Entre octobre 2022 et septembre 2023, la construction de 371300 nouveaux logements avait été autorisée, selon les statistiques du Ministère de la Transition Ecologique.
C’est 146700 de moins que lors des 12 mois précédents.
Soit une chute de 28,3% sur un an !
Plus spectaculaire encore, le repli est de 19,3% par rapport à la période des 12 mois ayant précédé la crise du Covid.
 
Ce recul concerne tous les types d’habitations. En effet, les maisons individuelles connaissent des replis très importants, aussi bien pour les maisons en lotissements (-27,6%) qu’en individuels (-31,8%). Les logements en immeubles suivent le même   mouvement, avec une chute de 28,3%. Même les résidences étudiantes ou séniors qui résistaient mieux, enregistrent un mouvement de baisse important de 19,7%.
 
Les mises en chantiers qui suivent logiquement les Permis de construire, s’inscrivent dans la même tendance.
Sur 12 mois, 315800 mises en chantiers ont été dénombrées, ce qui représente un recul de 16,6%.
Logiquement cette baisse va s’accentuer dans les prochains mois.
Le Ministère souligne que les ouvertures de chantiers de maisons individuelles n’ont jamais été aussi faibles depuis les années 2000.
 
La Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI) estime que l’activité des Promoteurs présents essentiellement dans le logement collectif privé, devrait enregistrer une baisse d’activité de 50% en deux ans, entre 2021 et 2023, à seulement 80.000 logements cette année. C’est colossal !!!...

La Fédération Française du Bâtiment (FFB) redoute logiquement d’importantes conséquences sociales. Elle considère que cet effondrement dans le neuf pourrait entraîner 150.000 suppressions d’emplois directement liés à la construction d’ici à 2025, mais également 150.000 autres dans les métiers connexes, comme les Architectes, Bureaux d’Études ou Notaires.


Et Noisy-le-Grand dans ce contexte ?

Nous ne disposons pas de toutes les informations sur Noisy-le-Grand (93) puisque à l’heure ou nous publions ce billet, le « Vrai Journal de Noisy » n’a pas encore eu la réponse de l’Adjoint au Maire, Délégué à l’Habitat et au Schéma Directeur du Foncier que nous avons consulté dernièrement.

Toutefois, nous constatons sur le terrain, que les nouveaux chantiers de construction poussent comme des champignons sur la Ville ! Ceci ne veut pas dire qu’il n’y a pas, par ci ou par là, quelques faillites d’entreprises prestataires qui retardent les chantiers de constructions.
 
Et pour cause, toutes les 14 communes du Territoire T9 « Grand Paris Grand Est » dont Brigitte MARSIGNY est la 1ère Vice-Présidente, ont signé dans le cadre du « Plan France Relance » le contrat de la relance du logement de GRAND PARIS GRAND EST.
Contrat qui marque l’engagement des signataires dans l’attente d’objectifs ambitieux de production de logements neufs au regard des besoins identifiés dans leur territoire.
Dans ce cadre, nous constatons sur le tableau ci-dessous que Noisy-le-Grand est leader, avec un engagement de 660 logts /an.
 


Déjà en 2015 Michel PAJON avait négocié dans le cadre du « Contrat de Développement Territorial Noisy - Champs et l’État » cette valeur de 660 logts. Contrat qui d’ailleurs n’a jamais été signé par Michel PAJON mais par Brigitte MARSIGNY dès son arrivée aux affaires sur la Commune en 2015.
 
Alors oui, Noisy-le-Grand possède et possédera des logements neufs, mais faut-il encore que les Promoteurs puissent trouver des acquéreurs car les prix augmentent.
En quelques années nous sommes passés de 4500-4700 €/m² à 6000-6200 €/m² aujourd’hui.
Par ailleurs, la difficulté d’obtenir en ce moment un crédit de Banque pour réaliser une acquisition conduit inexorablement à des annulations de réservations chez les Promoteurs.
______
 
Contribution bibliographique : Le FIGARO : L’inexorable chute des Permis de Construire 28 – 29 octobre 2023 – Emmanuel EGOLL

____

 


Retrouvez-nous sur Facebook

 

 

État des lieux sur la filière construction en Île-de-France

Publié le par ADIHBH-V

L’ESSENTIEL

DE LA CONJONCTURE

DANS LA FILIÈRE

CONSTRUCTION

EN ÎLE - de - FRANCE
______

 


Bien que moins forte qu’au 1er trimestre 2023, la hausse des défaillances d’entreprises dépasse les niveaux d’avant pandémie et flirte avec ceux de 2016, également période de crise financière et européenne. Lui aussi concerné par la hausse des défauts, le secteur de la construction connaît une dégradation plus modérée.

D’après le dernier bilan du Cabinet Altares, les défaillances d’entreprises sont à 13.266 procédures ouvertes, entre le 1er avril et le 30 juin 2023. Soit une progression de 35 % par rapport au 2ème trimestre 2023. La hausse est cependant moins forte que celle constatée entre le 1er trimestre 2022 et le 1er trimestre 2023

Il n’empêche que la France enregistre son plus lourd bilan de 2ème trimestre depuis 2016, où les chiffres atteignaient les 14 000 défaillances et demeurent bien au-delà des niveaux de défauts d’avant crise, note Altares.

Sur un an, les chiffres du 2ème trimestre 2023 dépassent le seuil des 50 000 entreprises défaillantes, proche des chiffres de février 2020, juste avant la pandémie. 55 700 emplois seraient menacés, une limite jusque-là jamais franchie depuis 2014.

Dernières tendances en Ile-de-France

-       Pour les bâtiments :

De juin 2022 à mai 2023, le nombre de logements autorisés à la construction en Île-de-France (environ 69 800) a baissé par rapport aux 12 mois précédents (-8,5%), mais de façon moins marquée qu'à l'échelle nationale (-18,3%). Dans le même temps, le nombre de logements mis en chantier diminue également, de 10,8%. Du côté de la commercialisation de logements, cumulées sur 12 mois à la fin du 1 er trimestre, les mises en vente étaient relativement stables en Île-de-France par rapport aux 12 mois précédents (-0,8%, contre -7,4% à l'échelle nationale). S'agissant des locaux, environ 4,5 millions de m2 ont été autorisés en région sur la période juin 2022 - mai 2023, soit une hausse de 6% par rapport aux 12 mois précédents, alors que la tendance est stable au niveau France entière. Dans le même temps, les surfaces mises en chantier diminuaient de 8,5% en Île-de-France (contre -13,4% à l'échelle nationale). Enfin, on notait une relative stabilité de l'activité d'entretien-rénovation en région au 1 er trimestre 2023 par rapport au 1 er trimestre 2022 (-0,2%). Si les carnets de commandes des entreprises sur ce marché restaient bien garnis (12,3 semaines de travail), l'Île-de-France se situait toujours en retrait par rapport aux autres régions françaises
(16,1 semaines en moyenne).

-       Pour les travaux publics :

Au 1 er trimestre 2023, le solde d'opinion des chefs d'entreprises de Travaux Publics franciliens sur leur activité était devenu négatif (-41). Il y avait donc davantage d'entreprises considérant que leur activité était en baisse au cours de ce trimestre que d'entreprises estimant que leur activité était en hausse. Ce recul avait été anticipé par les chefs d'entreprises au trimestre précédent. Ces derniers étaient en revanche plus optimistes pour le 2ème trimestre (solde d'opinion à + 13). Les carnets de commandes des entreprises se maintenaient à un niveau élevé. 8,4 mois en moyenne, soit plus qu'à l'échelle nationale (6,3 mois).

-       Au niveau des matériaux :

À la fin mai 2023, en cumul sur 12 mois, la production de matériaux de construction en Île-de-France est en baisse par rapport aux 12 mois précédents de 5,9% s'agissant du BPE (contre -7,4% au niveau national) et de 14,8% pour ce qui est des granulats (contre -9,2% à l'échelle nationale).

-       Au niveau de l’emploi :

À la fin du 1er trimestre 2023, l'emploi salarié était en légère hausse dans le secteur Construction en Île-de­-France par rapport à la même période l'année précédente (+ 1,1 %), avec près de 361 000 salariés recensés.
Le nombre d'intérimaires a, quant à lui, poursuivi sa baisse : en moyenne entre mars et mai 2023, à environ 25 400 intérimaires Construction en équivalent temps plein étaient comptabilisés en région, soit 3,4% de moins par rapport à la même période l'année précédente, un recul plus important que celui enregistré au niveau national (-1,2%).

Avec environ 38 800 demandeurs d'emploi (DEFM de catégorie A) enregistrés, la demande d'emploi dans le secteur Construction en Île-de-France diminuait à nouveau au 1 er trimestre 2023, de 8% par rapport au 1 er trimestre 2022.

-       Pour ce qui est de la démographie des entreprises :

À la fin du 1 er trimestre 2023, en cumul sur 12 mois, le nombre d'entreprises créées dans le secteur Construction en Île-de-France était relativement stable par rapport à la même période l'année précédente s'agissant des créations hors micro-entrepreneurs (+0,6%), et en forte hausse s'agissant des seules micro­entreprises (+36,1 %), soit une hausse de 11,6% tous régimes confondus, supérieure à la moyenne nationale (+3,6%).
Au cours de cette même période, le nombre d’entreprises défaillantes a fortement augmenté +35,8% par rapport aux 12 mois précédents (contre +43,7% au niveau national).

Les principales tendances départementales sur un an *

Contribution bibliographique :
-       CERC Ile de France –
https://cercidf.fr
-       Batiweb://www.batiweb.com

 

____

 


Retrouvez-nous sur Facebook

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 > >>