"L’ENERGIE RETROUVEE" DE 2001 EST EPUISEE,
NOISY LE GRAND DECOUVRE EN CE MOMENT
"L’ENERGIE DOUCE"
En 2001, Michel Pajon nous vendait « l’énergie retrouvé». En 2008, le même candidat nous présente « l’énergie douce ». Manifestement, au moment du réchauffement climatique, de l’épuisement des combustibles fossiles et des intérêts électoraux, l’énergie devient une question cruciale pour capter l’énergie latente de l’électeur.
Mais finalement, qu’est ce que l’énergie ?
De tout temps, l’homme a eu besoin de l’énergie pour se nourrir, et se mouvoir. A Noisy le Grand, Michel Pajon a maintenant besoin de s’attacher les services d’un chevalier vert pour se présenter aux électeurs. C’est bien la preuve qu’à l’aube du XXIe siècle, l’énergie reste un enjeu majeur, tant au niveau politique, qu’environnemental. Ce n’est pas le parti « des Verts » qui nous démentira. Ainsi, l’énergie municipale se présentera sous des formes diverses.
L’énergie se conserve, elle ne peut ni se créer, ni se détruire, mais uniquement se transformer, c’est le principe de conservation de Carnot. En effet, si un objet a perdu de l’énergie, la même quantité d’énergie a obligatoirement été gagnée par un autre. Ce fut le cas à Noisy le Grand, lorsqu’une élue municipale a muté du parti « des Verts » vers le « parti Socialiste ».
Si nous assimilons un conseil municipal à une boite bien étanche, la notion du principe de conservation de l’énergie voudrait qu’en fin de mandature, l’Edile retrouve le même nombre de conseillers municipaux. A Noisy le Grand, lorsque Michel Pajon va ouvrir sa bonbonnière dans quelques semaines, il ne va pas retrouver toutes ses molécules, car certaines sont sorties, soit pour mutation professionnelle, soit pour désaccord idéologique.
L’énergie produit un travail. Quoique, si nous regardons bien l’absentéisme des Députés ou des Sénateurs dans les différentes assemblées, ce n’est pas toujours vrai, et parfois le rendement peut même être très faible !
Sachant que le travail est un concept crée par l’homme, il faut constater que parfois, l’interaction moléculaire entre les différents conseillers peut être désordonnée. Ceci a pu provoquer des augmentations de températures et de pression dans le piston de la machinerie municipale. Il est même évident qu’il y a eu frottement mécanique, échauffement, usure et même parfois rupture des liaisons électorales.
Le travail désigne aussi un phénomène qui peut être modélisé par une force dirigée dans une direction donnée. Et là, le Président de l’ADIHBH-V fut très souvent dans la ligne de mire de violentes taquineries, allant même jusqu’à se retrouver devant le TGI de Paris, en Citation Directe, pour « délit de diffamation » en février 2008, et ce n’est vraisemblablement pas terminé, car ces mesquineries sont très énergétiques !
L’énergie se mesure. Lorsqu’elle est associée au mouvement d’un objet de masse « M » et de vitesse « V », elle vaut : E = ½ M.V² exprimée en Joules. D’où l’idée du Président de la République d’introduire une part de salaire variable dans la rémunération des fonctionnaires, basée sur le mérite, ou bien d’évaluer l’efficacité des Ministères. Reste maintenant à trouver les indicateurs adéquats, afin d’éviter de déplacer l’énergie dans la rue et de produire une quantité de chaleur irrécupérable.
Après avoir exploité sa propre force, puis celle des animaux et de la nature, au vu des affiches électorales qui recouvrent aujourd’hui les panneaux de Noisy le Grand, l’homme aurait maintenant appris à exploiter les énergies contenues en politique, d’ou « l’énergie douce » qui peut être mise au service de notre ville. Cependant, cette notion reste assez floue mais peut être assez bien illustrée par la boutade : « l’énergie douce existe, la preuve, c’est qu’on va la payer avec nos impôts locaux ». Oui, « l’énergie douce » étant devenue un slogan politique, l’appropriation des électeurs en est devenue son combustible.
Le caractère renouvelable d’une énergie, dépend de la vitesse à laquelle la source se régénère. Pour un Conseil Municipal, sauf implosion soudaine, c’est généralement tous les six ans. Nous voyons donc que le choix politique des électeurs, dans deux semaines, sera un facteur à prendre en compte, dans cette définition.
Les formes d’énergie sont diverses, à savoir :
- L’énergie cinétique. C‘est la plus violente, la plus destructrice et la plus redoutable de toutes. C’est celle que nous connaissons bien sur les Bas Heurts puisque nous la subissons depuis septembre 2004. Elle est due à la masse et à la vitesse relative du mouvement d’un godet de pelle mécanique qui, en quelques minutes, réduit à néant votre pavillon et toutes vos espérances. C’est la traduction opérationnelle du slogan de « l’énergie retrouvée », de la campagne municipale de 2001.
Ca laisse des souvenirs, et nous pouvons craindre le pire, lorsque le candidat Michel Pajon souhaiterait mettre toute son « énergie douce », au service de la ville, pour un troisième mandat.
Sur les Bas Heurts, nous avons même vu, en décembre 2006, un bulldozer qui, fatigué d’avoir trop travaillé c’est couché sur le flanc. Dans ce cas, selon la formule E= M.V², la vitesse étant nulle, l’énergie cinétique produite est égale à zéro. Evidemment, son propriétaire s’est empressé de remplacer le traitre, pour éviter des pénalités de retard sur le chantier.
- L’énergie thermique. C’est la réaction chimique d’un combustible (ex :l’essence) avec un comburant (l’oxygène de l’air) qui produit une combustion avec émission de chaleur et de lumière. C’est l’incendie de triste mémoire du gymnase Jean Guimier de la Butte Verte, en novembre 2005.
Même la limousine du Maire, fut victime d’une telle réaction chimique en novembre 2006. Dans cette application, l’intensité de la réaction chimique dans les muscles du cerveau du pyromane, a pu être quantifiée par la police, par la quantité d’alcool brûlée par la respiration du benêt.
- L’énergie hydraulique et l’énergie éolienne. Voilà deux « énergies douces » qui sont très prisées par les écologistes. Elles sont renouvelables, propres, vertes, et durables mais ont un faible rendement. Cependant, l’une avec de l’eau fait de la mousse, et pour l’autre il faut du vent.
- L’énergie géothermique. Même si Noisy le Grand est une ville d’eau, ce n’est pas Chaudes-Aigues. A notre connaissance, nous n’avons pas une eau jaillissant à 81° qui permettrait de chauffer à peu de frais, quelques bâtiments.
Aussi, en cette période de programme électoral, nous pourrions peut être construire un barrage sur le caniveau de l’avenue Aristide Briand, si nous voulons un jour produire de l’énergie hydraulique. Aux dernières nouvelles, nous pourrions en trouver sur le Clos Montfort ?
Après ces quelques lignes politico-pseudo-scientifiques, nous constatons qu’à Noisy le Grand l’énergie peut apparaître sous des masques divers. Nous remarquons qu’avec le candidat Michel Pajon, même si l’énergie se transforme, il souhaiterait que l’énergie se conserve pour un troisième mandat. Rappelons-lui que si l’énergie se conserve toujours, toutes les transformations ne sont pas électoralement reproductibles. Dans une gestion municipale, chacun des transferts d’énergie génère des pertes. Ici, il s’agit de pertes d’électeurs, bien évidemment.
Nous aurions pu encore parler de « l’énergie fatale », qui est l’énergie inexorablement tragique présente ou piégée, dans un quelconque processus électoral à Noisy le Grand, ou encore de « l’énergie pure », mais pour l’appliquer en politique dans notre ville, c’est trop énergivore pour moi !
Noiseéns, Noiséennes, c’est à travers de telles transformations électorales, ou des transferts de voix au second tour des prochaines élections municipales, que « l’énergie douce » se présentera à nous. Soyons sur nos gardes.
Energétiquement votre ….
Alain Cassé
Citoyen des Bas Heurts