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Compte-rendu du conseil municipal du 2 mars 2006 (rectif)

Publié le par adihbhv

Rectification sur le compte-rendu du conseil municipal du 02 mars 2006 : certains paragraphes ayant été effacés par erreur

 

DEBAT SUR LES ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE-(P.A.D.D.)

 

_____________

 Le projet d'Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) s'inscrit dans le cadre du processus d'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) qui se substituera au Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) L'élaboration du P.L.U doit être précédée d'un diagnostic de Noisy le Grand et de la définition des enjeux de demain, sur la base desquels sont définis des orientations générales d'aménagement et d'urbanisme.

 

 

 

 

 

 

Ces dernières sont exprimées dans le P.A.D.D. et ont fait l'objet d'un débat au Conseil Municipal du 02 mars 2006.

 

 

 

 

Déclaration de Madame Marylise MARTINS – (UDF)

 Vous auriez pu présenter le projet de PLU au conseil municipal du 15 décembre dernier. Nous étions à ce moment-là à l’approche de Noël et nous aurions pu y croire.

 Bien que vous ne soyez pas le Père Noël , votre projet est tellement ambitieux, tellement démesuré, mais tellement idyllique, mais aussi bien loin des soucis de la vie quotidienne des Noiséens , qu’il aurait pu nous faire rêver.

  Ce projet est à la hauteur d’une programmation du Ministre de l’Aménagement du Territoire. D’ailleurs  ne  venez vous pas de recevoir les félicitations de Mr Christian ESTROSI Ministre délégué, proche de Monsieur Nicolas SARKOZY pour l‘implantation du lycée international ?

  Enfin,  il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée de Mr SARKOZY qui vous félicitera lui aussi, j’en suis sure,   pour la construction de  l’école de formation de la Police Nationale.  

 

 

 

 

 Mais revenons à vos propositions sur le PLU :

 - De grandes infrastructures, mais qui sont depuis longtemps saturées; Autoroute A4, RER, route de Neuilly

 - 1 million de mètres carrés de bureaux à terme, mais quel terme, puisque ces bureaux sont programmés depuis plus de 30 ans ?

 - Une population qui pourrait passer à 80.000 habitants, et pourquoi pas jusqu’à 100.000 habitants, ce qui donnerait à Noisy le Grand, et nous l’avons bien compris, une Dotation Globale de Financement de l’État , bien plus importante ,  mais au détriment   d’ une ville saturée, asphyxiée.

 Vous reprenez à votre compte le Schéma Directeur des villes nouvelles  qui datent du temps du Général  de Gaulle, le rééquilibrage du poids de la Défense à l’Est de Paris, c’est-à-dire à Noisy le Grand.

 

 

Mais aujourd’hui, plus personne ne veut de cet urbanisme . Les habitants ne veulent pas d’une urbanisation excessive  et encore moins les Noiséens qui ont largement contribué au développement de l’Île de France et qui ont vu  leur ville se transformer.

Le PLU naît après la création de multiples périmètres d’études qui vont vous permettre de réaliser vos projets :  c’est-à-dire des milliers de logements.

 

 

Quant aux bureaux que vous annoncez,  ils sont depuis plus de 30 ans  programmés dans la ZAC de la Maille Horizon II que gère l’Epamarne et nous sommes certains que ces bureaux sont encore pour longtemps, à l’état de projets virtuels.

Pour le PLU, vous venez d’adopter les mêmes procédures que pour les Bas Heurts dans le quartier de la Varenne.

 

 

Les réunions publiques ne sont pas des réunions de concertation, mais des réunions d’informations sur les projets que vous avez décidés.

Je prendrai pour exemple la dernière commission d’urbanisme du jeudi 23 février dernier, lorsque Mr EPINARD, votre adjoint au Maire   exigeait la reconstruction de la piscine en centre ville, sans autre alternative possible.  

Sur un sujet aussi vaste que le PLU dont les choix vont conditionner la vie des Noiséens pour des dizaines d’années, il aurait fallu mettre en place des commissions d’urbanisme élargies avec les représentants des Noiséens,  quartier par quartier. En débattre, avant d’arrêter un programme et un plan d’aménagement: c’est-à-dire le P.A.D.D (projet d’aménagement et de développement durable)

Alors  que vous travaillez  avec des bureaux d’études depuis de longs mois,  il faudrait que  nous, Élus de l’opposition, nous nous prononcions en quelques jours, ce que nous refusons clairement.

La population se sent frustrée par ce manque de démocratie locale.

Nous  supposons que vous avez saisi l’occasion de la mise en œuvre du PLU pour lancer votre programme de campagne électorale. Cependant nous sommes loin des élections municipales. Seriez-vous aussi fébrile que certains candidats à la Présidence de la République ?

Monsieur le Député Maire, qu’allez donc vous proposer aux Noiséens  en 2008? Des commerces attractifs ?

Des stationnements facilités ? Avec la gratuité d’un ¼ d’heure ?

La sécurité assurée ?

Des impôts locaux diminués ?

Quelques expropriations évitées ?

 

 

Vous comprendrez bien , qu’en si peu de temps nous ne pouvons reprendre point par point le dossier du PLU , car il faudrait de nombreuses séances de travail pour débatte de façon objective et apporter d’autres propositions qui sont le reflet de ce que souhaitent les Noiséens.

 

En conclusion, Monsieur le Député Maire, dans les conditions actuelles  nous ne pouvons pas adhérer à votre projet.

 

 

 

 

 

 

Déclaration de Monsieur Gilles OBERRIEDER

 

 

 

 

 

(LES VERTS)

 

 

 

 

 

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Déclaration non parvenue à l'ADIHBH-V, pour le moment.

 

 

 

 

 

 

Déclaration de Monsieur Jean Marc MORERE - (UMP)

________  

Je voudrais ce soir manifester les inquiétudes de notre groupe et des élus que nous sommes face à la présentation quasi idyllique de ce projet pour notre ville en terme d’urbanisme.

 Et notre réflexion s’est portée principalement sur une volonté politique manifeste de vouloir densifier Noisy le Grand puisqu’il est déjà fait état à la page 14 d’une population de 75.000 habitants

Je crois même savoir que lors des rencontres des élus dans le cadre de l’ACTEP, le 1er adjoint M Miersman fait déjà allusion auprès de ses autres collègues Maires d’un objectif de 90 000 habitants.

 

 

 

 

 Mais nous ne sommes pas là ce soir pour polémiquer sur les chiffres mais par contre nous ne pouvons que nous associer et soutenir les Noiséens qui ne veulent pas de cette surdensification de l’espace Urbain.

 Bien sûr, certains projets sont nécessaires à l’amélioration de notre cadre de vie et aux développements de la vie dans les quartiers et nous ne contestons pas le bien fondé d’un certain nombre de projets comme par exemple un véritable marché couvert pour le quartier des Richardets ou bien encore la création d’une nouvelle piscine que nous avions et que nous souhaitons toujours proposer aux Noiséens.

 Mais ces améliorations et ces développements doivent se faire avec les Noiséens,  pas à leur insu et n’impliquent certainement pas la surdensification du tissu urbain qui transparaît dans la présentation qui nous est faite ce soir ainsi qu’à toutes les pages de cette belle brochure qui ressemble plus au nouveau programme électoral du futur candidat PAJON,  brochure appelée pour l’occasion « Supplément de Noisy Magazine », sur le PLU (financement oblige !!!).

 La concertation, ce n’est pas faire avaliser un projet qui va nous engager pour plusieurs décennies, par trois réunions publiques.

 

 

 

 

 

 

 

Pensez-vous d’ailleurs, Monsieur le Maire, que vous avez réellement organisé des réunions de concertation et si oui allez-vous tenir compte des remarques qui vous ont été faites et comment ?

 Pour mémoire une réunion à Gérard Philipe à laquelle seulement 250 personnes ont pu assister (plus de 200 Noiséens étant restés sur le trottoir) et deux autres au Champy et au Pavé Neuf ont été organisées ….. Est-ce suffisant ?

 Ne pensez-vous pas d’ailleurs, Monsieur le Maire, que des réunions de concertation doivent être organisées dans le quartier de la Varenne et dans le quartier des Richardets ? Si oui quand ?

 

 

 

 

   Ensuite cette densification a un coût en terme de viabilisation des espaces, de transports, d’équipements pour les nouveaux habitants ; comment envisagez-vous de réaliser ce que vous nous promettez ce soir sans lourdement rendetter la ville ?

 

 

 

 

Je vous demande de nous répondre simplement sur le financement de tous ces projets puisqu’aujourd’hui vous n’avez plus de marge de manœuvre en terme d’imposition (ils n’ont cessé d’augmenter depuis 95).

 Nous refusons que vous puissiez envisager de construire une ville nouvelle (1.500 logements sur 8 hectares) dans le quartier des Bas Heurts sans en mesurer les conséquences financières, sociologiques et écologiques.

 Que vous nous proposiez ces projets dans le cadre de votre campagne électorale ce sera votre choix et il sera légitime et vous pourrez engager les Noiséens pour une décennie et vous aurez la légitimité nécessaire.

 Mais aujourd’hui, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire vous n’avez pas été élu pour tous ces projets et en aucun cas un sondage SOFRES ne vous donnera la légitimité nécessaire pour la réalisation de tous ces projets pharaoniques.

 Enfin je voudrais que vous nous apportiez des précisions sur vos propos :

 Lorsque je vous ai interpellé le 20 février dernier sur les difficultés liées à la densification du tissu urbain, vous répondez devant 250 personnes : «les problèmes des banlieues ne sont pas dus à la densification mais au choix de leur population».

Il est honteux de vous entendre parler de la sorte et vous ne pouvez pas vous arroger le droit de choisir les futurs Noiséens ; d’ailleurs précisez-nous ce que vous entendez retenir comme critères de sélection : En fonction de leur statut social ?  en fonction de leur couleur de peau ? ,en fonction de leur religion ? ,ou bien encore  en fonction de leurs amitiés politiques …..

 Alors M. le Maire sur quels critères et comment allez-vous choisir les futurs Noiséens ?

 Pour toutes ces raisons nous nous opposerons à ce projet de PLU, et cela tant qu’une véritable concertation ne sera pas organisée et que les avis de la population n’aient pu, d’une façon transparente, être pris en compte.

 Mais surtout parce que nous défendons et nous défendrons un projet réaliste, humain qui saura préserver l’environnement et qui sauvegardera le cadre de vie de ceux qui ont fait le choix de vivre dans des logements collectifs mais aussi de ceux qui ont fait le choix de vivre dans leur maison individuelle.

  Déclaration de Monsieur Etienne DOUSSAIN – (PCF) ________

 Le plan local d’urbanisme, voila un sujet d’importance qui ne peut que déclencher  passions, inquiétudes et … véritables questions de fond.

 Passions légitimes car Noisy le Grand, depuis plus de 30 ans, est passée sous le joug du schéma directeur des villes nouvelles qui a fait de notre commune un maillon d’une politique d’urbanisation massive, urbanisation massive dont on touche quotidiennement les limites concrètes, aujourd’hui, la crise ayant durablement modifié les espérances, y compris celles que voulaient incarner les réussites architecturales du moment.

 Comment, en effet, ne pas se rappeler l’intervention de grands créateurs au Pavé Neuf, au Mont d’Est avec le Palacio ou encore à la Noiseraie I, par exemple. Et pourtant, 30 ans après, vit-on toujours bien dans ces quartiers ?

Inquiétudes car, après l’impact « Epa Marne », instrument d’une politique d’Etat inachevée, s’imposant aux communes, sans choix pour ces dernières, les erreurs d’hier pourraient être celles de demain ?

 Inquiétudes car l’urbanisation galopante, avec en toile de fond des besoins massifs en logement non satisfaits sur tout le territoire national, particulièrement en Ile de France et une spéculation effrénée, pourrait justifier une logique de densification qui peut et doit être discutée tant cette logique suppose des solutions complémentaires et indispensables qui traitent de la problématique du transport en commun, du réseau routier, du traitement de l’eau, des ordures ménagères, des équipements publics de proximité, bref du cadre de vie sans que ce dernier puisse être circonscrit à notre seule ville.

De vraies questions avec au premier chef l’emploi et son corollaire la formation incluant écoles, collèges, lycées, université ; emploi qui taraude lorsqu’il est perdu, précaire ou absent, qui taraude en les dégradant, au quotidien, les conditions de vie des gens même dans la « plus belle ville du monde ».

Comment pourrait-on passer sous silence cette question difficile et douloureuse que de trop nombreuses personnes, à Noisy comme ailleurs, affrontent jour après jour. 

De vraies questions, encore, autour du processus démocratique d’élaboration du Plan local d’urbanisme. Le PLU est-il le miroir d’un futur programme électoral ou doit-il témoigner de la capacité des élus, au sens républicain du terme, de savoir partager et construire une réflexion avec le plus grand nombre pour dessiner la ville de demain dans son environnement local, départemental et régional ?

 Pour les Elus Communistes, le PLU et sa déclinaison par le PADD, le projet d’Aménagement et de Développement Durable, sont des enjeux essentiels du Noisy le Grand de ce lendemain que nous voulons tous le meilleur.

 A ce titre, aucun d’entre nous, élus, militants associatifs ou simples citoyens, ne peut rester indifférent devant les stratégies implicites qui se dégagent des documents publics soumis, à ce jour, à la concertation réglementaire.

 Pourquoi ne pas consulter les associations ? Comment sera prise en compte la parole des habitants ?

 En raison de ces enjeux essentiels, faut-il, d’ailleurs, aller aussi vite ? Les délais semblent, c’est le moins que l’on puisse dire, courts et peuvent laisser à penser qu’il faut se contenter du minimum syndical, excusez moi… c’est une déformation peut-être, sur un sujet qui engage la ville, pourtant, sur les 20 prochaines années.

  

 

 

 

 

 

 

    Comment pourrions nous prendre, collectivement, la responsabilité d’imposer un mode d’urbanisation, de développement économique en les fixant « dans le marbre » parce que, nous les élus du moment, nous pourrions penser, avec des nombreuses nuances certes entre nous, que ce sont les meilleurs ?  

 Au-delà du minimum réglementaire, le PADD mérite mieux en terme de consultation, n’hésitons pas sur les mots, populaire.

 Je sais bien que l’enquête publique permettra de prolonger l’intervention de chacun après les trois réunions publiques qui ont été tenues avec un succès très relatif.

Comment ne pas souhaiter, à mon avis, que la consultation soit amplifiée, tant la perspective tracée peut être motif de controverse ou de contradictions argumentées qu’il faut prendre en compte.

 La légitimité des élus est une chose, l’avenir d’une ville de plus de 60 000 habitants mérite de poser tranquillement les termes du débat en prenant le temps de faire fructifier ce dernier.

Il n’est pas certain, en effet, que la ville de demain, que nous ferons vivre ensemble, sera celle que le diagnostic posé et les projets évoqués dans le document mis à disposition des Noiséens laissent entrevoir.

 

 

 

 

 

  Il y a là des choix politiques, certes, mais il y là, bien plus, du « vivre ensemble » qui nécessite co-élaboration du plus grand nombre.

 C’est un premier point de débat. Sommes nous à la hauteur de la dimension démocratique que doit revêtir la construction du PLU ?Je n’en suis pas convaincu et il y a longtemps que j’ai cessé de penser à la place des autres en leur disant : « c’est pour votre bien, on s’occupe de tout ».

 Un second point de débat est éclairant sur la perspective. Il s’agit du développement de l’activité économique.

 Malgré la parole non tenue de l’Etat, depuis 30 ans faut-il le rappeler, sur la construction d’une activité tertiaire basée sur des milliers de m² de bureaux, la proposition qui est faite consiste à réitérer la même demande comme seule solution pour équilibrer les recettes futures de la ville en omettant de souligner, qu’aujourd’hui, l’opérateur de Mailles Horizon reste l’Etat et son bras armé local, Epa Marne, même si nous savons qu’une négociation doit s’entamer sur ce point.

Sans lancer une polémique, qui a sa justification, sur les nombreux m² carrés de bureaux inoccupés, à Noisy mais aussi ailleurs …. Il nous faut reconnaître, à Noisy, que plus de 50 000 m² inoccupés même si certains sont obsolètes, c’est beaucoup et ça nuit au dynamisme et à l’image !

 D’autant plus, qu’au-delà de la seule politique des promoteurs qui surfent sur la demande immobilière, la négociation avec l’Etat pour la rétrocession du foncier à la charge d’Epa Marne n’est pas gagnée.

Il y a loin de la coupe aux lèvres, d’une part, comme il n’est pas interdit de se poser la question des recettes futures de la ville mais à quelles fins, d’autre part ?

 Pour la densification ? Pour équilibrer les projets de futurs mandats électoraux ? Donc pour quelle type de ville dans l’est parisien… ?  Pour aller vers 75 000 habitants nous annonce-t-on dans le document public du PLU. ? La question pour les citoyens, comme pour les élus, est donc légitime !

 Pour autant, dans ce contexte, la venue du lycée international peut être une bonne nouvelle, sous réserve que l’excellence soit partagée par le plus grand nombre et que la question d’un lycée professionnel soit aussi abordée un jour à Noisy le grand.

La venue de l’école de police, une autre bonne nouvelle ? Il en faut donc pourquoi pas à Noisy le Grand !

 Néanmoins, de nombreuses interrogations peuvent subsister. L’attractivité de la ville, pour quoi faire ? Image de marque ? Faire venir les entreprises  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faire évoluer la démographie urbaine et modifier sa sociologie ?

Notre avis n’est pas définitif sur tout cela, même si, là encore, il est légitime de s’interroger, notamment à un moment où la politique de désengagement de l’Etat pèse et va peser sur les collectivités locales et territoriales et donne la tentation d’une fuite en avant dans la recherche, coûte que coûte, de recettes nouvelles.

 Alors de ce point de vue, loin d’être une stratégie avérée, il y a lieu de vérifier par un débat patient et éclairé, la crédibilité et la réalité d’un développement économique qui ne soient pas une seule réponse locale, « nous et pas les autres parce qu’on le vaut bien », Noisy le Grand se débrouillant mieux que ses voisins, décalant ainsi les vrais termes de la question.

 Une attractivité pour créer de l’emploi, notamment, pour les noiséens et leurs voisins et pas simplement pour devenir la capitale de l’Est parisien, oui sans aucun doute, y compris dans une logique de rééquilibrage régional !

 Une attractivité pour capter de la taxe professionnelle parce que nous serions meilleurs que nos voisins et parce qu’il faut financer de nouveaux projets de densification, cela se discute et, vous en conviendrez tant la ville est à partager, n’est pas une fin en soi.

 Une attractivité pour devenir riche et autonome sans mettre en cause, car riche et autonome, les politiques publiques qui appauvrissent toutes les collectivités n’est pas non plus très satisfaisante. 

 Reste, bien sur enfin, sur ce point, la nécessité ou non de consacrer toute une partie du territoire de notre ville à une activité tertiaire sans tenir compte d’éventuelles possibilités en terme de logements tant les besoins sont grands, construction à taille humaine, de programmes d’habitat moins dense comme cela se pratique presque partout maintenant dans un espace qui pourrait donner lieu à de beaux projets pour une ville moderne, tournée vers l’avenir avec le souci permanent des conditions de vie et de l’environnement de ses citoyens.

 Parler du logement à propos de l’attractivité d’une ville où il fera bon vivre m’amène naturellement à la dynamique de projet du Plu présenté aux Noiséens.

 Si nous partageons la nécessité d’une intervention forte de la ville, avec l’Etat et la région, pour continuer la requalification des quartiers, trop longtemps délaissés, je pense au Pavé Neuf, à la Butte Verte mais aussi, certainement à d’autres plus petits collectifs disséminés dans la ville, qu’en sera-t-il des projets ANRU : Châteaux de France et foyer AFTAM dont la démolition-reconstruction doit se faire à capacité égale ? A ce propos, il est bon de savoir que d’autres villes ont fait le choix de répondre à la sur-occupation d’un foyer AFTAM par la construction de 2 entités dans des quartiers différents de la même ville.

 Dans le même temps, au-delà des requalifications nécessaires, nous réaffirmons notre désaccord sur les projets comme la ZAC des Bas heurts sont connus.

 Nous ne souhaitons pas accélérer la densification de la ville par de tels projets. C’est vrai pour cette ZAC de 1 500 logements. Ce pourrait être vrai, demain, pour la ZAC dite de l’Hôpital si Epa Marne décide de rétrocéder les terrains à la ville, soit 1 200 logements auxquels il faut ajouter les 300 logements prévus en Bord de Marne.

 Noisy le grand doit encore « digérer », passez moi l’expression, sa partie ville nouvelle où des efforts significatifs doivent être faits, nous venons de l’évoquer.

 Noisy doit « digérer » la ZAC du Clos Saint Vincent sans que personne ne sache à ce jour qu’elle sera son évolution par le double jeu, notamment, de la spéculation et de son vieillissement.

 Noisy doit « digérer » un centre ville en pleine mutation car, que l’on condamne ou non cette opération, aujourd’hui, nous sommes entrés définitivement dans une logique de « coup parti » qu’une majorité municipale, quelle qu’elle soit, devra assumer.

 Et enfin, Noisy le grand doit « digérer » les contraintes de son urbanisation récente sur le plan des déplacements de sa population, qu’il s’agisse de transports urbains, de voirie ou, encore sur les plan des responsabilités communales en matière d’assainissement, d’ordures ménagères. Nous pourrions et devons ajouter l’action sociale de la ville, la question de la santé, enjeu de plus en plus préoccupant auquel le transfert de la clinique de la Croix aux Biches sur Bry sur Marne ne répond pas.

 Enfin, Noisy doit prendre le temps d’intégrer dans les meilleures conditions possibles, en tenant compte de l’action de la région en matière de transport, notamment, ses nouveaux habitants sans négliger les plus anciens ou les anciens.

 Je le rappelle, avec la ZAC du Clos Saint Vincent, le centre ville devient un quartier qui fait jeu égal en terme de démographie, voire plus avec plus de 8000 habitants, avec les quartiers dit de la ville nouvelle.

 S’il ne s’agit pas de pause dans l’aménagement urbain indispensable, il s’agit bien de prendre le temps de la décision, de penser ensemble l’aménagement en tenant compte des contraintes actuelles existantes, y compris financières, mais aussi en tenant compte d’une qualité de vie à conquérir pour le plus grand nombre.

 De ce point de vue, si nous saluons la volonté de la région d’acquérir aux côtés de la ville le bois Saint Martin, comme nous saluons le conseil général qui aménage la Haute Ile, la réponse environnementale ne peut être constituée, pour l’ensemble de Noisy le grand, par ce seul bois ou l’aménagement des bords de marne.

 Nous avons sans aucun doute d’autres possibilités pour améliorer le cadre de vie des habitants de la ville dans d’autres quartiers, l’évolution vraisemblable d’un quartier comme la Varenne en témoignera, pourvu que le choix d’un périmètre d’étude ne soit pas celui d’une densification future.

 Enfin, avant de conclure, je crois dommageable pour la clarté et pour une compréhension exhaustive des enjeux du PADD que le document rendu public n’est pas mis plus en exergue les responsabilités co-partagées de plusieurs opérateurs sur le territoire de la ville.

 Bien sur, loin de nous l’idée de minorer l’intervention de la ville dans ce domaine, mais présenter Mailles Horizon sans évoquer Epa Marne, par exemple, ou, encore, la future gare routière du Mont d’Est sans insister sur l’intervention essentielle de l’Etat et de la Région laisse croire que la ville a la maîtrise de l’ensemble des projets qui pourraient fleurir sur son territoire.

 Que la ville puisse être médiatrice, voire passeur d’idée, sans aucun doute ! Qu’elle puisse porter seule toute la dimension que le PLU se doit d’englober peut donner une image fausse, sinon décalée, de la réalité de ses moyens réels d’interventions.

 Retenons un principe de réalité qui consiste à parler le plus vrai car, quels que soient les débats municipaux, faire croire en la circonstance serait l’ennemi du bien, pour le coup du bien public.

 

 

       Gardons-nous des effets d’annonces sous prétexte de dynamisme.

 Je conclurai, même si le PADD ne l’évoque pas explicitement, que nous aurons aussi à débattre prochainement d’une logique sécuritaire qui semble vouloir s’installer dans notre ville.

 Je ne reviendrai pas sur l’appel malencontreux, c’est le moins que l’on puisse dire, à l’armée pour des incidents de novembre 2005 qui n’ont, heureusement, duré que trois jours à Noisy le grand mais je souhaite évoquer, car cela concerne une approche spécifique du développement urbain, la question de la vidéosurveillance et de la police municipale qui seront liées sans aucun doute. Citons tout de même les villes équipées actuellement en vidéo-surveillance en Seine St Denis : Noisy-le-Sec, Epinay, Le Raincy …, à notre connaissance pas des villes gérées par la Gauche !

Je confirme notre désaccord sur cette approche. Il y a mieux à faire dans notre ville, notamment sur le plan social tant la demande est importante avant que la sociologie de notre ville ait pu changer si le Plu présenté voit le jour.

 Voilà, Mesdames, Messieurs, Monsieur le Député Maire, ce que le PLU et le PADD  inspirent, pour l’essentiel, aux Elus Communistes.

 La stratégie de développement qui est proposée aux Noiséens recèle beaucoup d’incertitudes qu’aucun d’entre nous ne peut réduire sur le papier glacé d’une plaquette de présentation, fut-elle dynamique dans son déroulé !

 Nous savons que « la vie n’est pas un long fleuve tranquille » comme dirait l’autre alors prudence, démocratie doivent être les maîtres mots de la démarche que les Elus se doivent d’initier. Il en va du bien être des générations à venir.

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compte rendu des réunions publiques sur le PLU

Publié le par adihbhv

CONCERTATION SUR LE PLAN LOCAL D'URBANISME

 

DE NOISY LE GRAND.

 

Réunions publiques des 20,21 et 22 février 2006

 

______________

 

 

Lors de ces trois réunions publiques, l'ADIHBH-V fut présente en permanence,  vous trouverez ci après un bref résumé de ses interventions.

 

 

 

ADIHBH-V: Nous avons bien compris que nous sommes actuellement dans la phase du "diagnostic" et, qu'ultérieurement, un " règlement" devra être rédigé. Toutefois, en janvier 2003 dans Noisy mag, M. PAJON annonçait que différents scénarios de développement seraient mis au point, et que ces orientations seraient encore présentées aux Noiséens sous forme d'exposition et de réunions publiques.

 

A quel moment   se déroulera cette nouvelle phase de concertation sur les différents scénarios ?

 

 

AM Environnement : Sur la méthode, la concertation aujourd'hui engagée porte effectivement sur l'élaboration du PADD, nous sommes en train d'écrire les orientations, nous sommes dans la phase du diagnostic.

 

 

Ce que nous vous proposons aujourd'hui c'est:

 

            - d'une part, les éléments du diagnostic,

 

            - d'autre part, les orientations qui permettent de définir les objectifs du PADD.

 

 

Seront mises au débat les orientations qui vont permettre de constituer le PADD.

 

 

ADIHBH-V: A quel moment aurons nous les différents scénarios, sur lesquels nous pourrons nous prononcer?

 

 

AM Environnement : Sur l'aspect technique, en ce qui concerne des scénarios, nous sommes, pour moi technicien, dans une terminologie qui me semblerait  plus  appropriée si nous parlions de menus. C'est-à-dire qu'aujourd'hui il n'y a pas de scénario contrasté à attendre ; fait- on plus rond ou plus carré la ville de demain, cela n'est pas  le problème. Le problème est : nous avons un objectif de définition, par exemple en matière de développement économique, de population, de renouvellement des équipement publics. Ces objectifs peuvent se décliner avec un certain nombre d'hypothèses. C'est ce que nous avons commencé à  élaborer lorsque nous avons effectué ces fameuses listes de projets, que nous avons identifiés aujourd'hui. Non pas pour dire que ces projets étaient achevés, mais pour dire voilà quelles sont les dynamiques dans lesquelles nous essayons d'inscrire notre réflexion sur le PLU. Et ceci, tant  aujourd'hui que demain dans le cadre de la concertation qui s'engage, concertation qui va continuer  tout du long de l'élaboration du PLU, puisque il y a notamment des rendez-vous obligatoires au travers de l'Enquête Publique.

 

 

Nous allons avoir au débat, un certain nombre de gradation dans ces menus, c'est-à-dire jusqu'où allons nous dans cette direction, c'est donc cette gradation qui va faire l'objet du débat. Maintenant est-ce que nous allons parler de scénarios, et bien non, cela n'est pas tout à fait la méthode. La méthode choisie est plutôt de définir des dynamiques, d'être d'accord sur  ces objectifs. Dans les objectifs, d'avoir un certain nombre de  moyens de les atteindre, ces moyens ne sont pas fermés. On ne peut pas aujourd'hui dire quels sont tous les moyens que l'on va mettre en œuvre dans les 10 ans qui vont venir, nous essayons de ménager des ouvertures possibles, c'est cela un PADD. Ce n'est pas un élément de programmation au titre d'engagement financier réunissant les partenaires autour de tel ou tel projet. C'est un document qui permet de définir les orientations d'une part et d'autre part un cadre réglementaire permettant au Maire de délivrer les permis de construire par exemple, qui soient maîtrisés, légaux et qui soient éventuellement refusables s'ils ne correspondent pas aux objectifs définis par la collectivité publique.

 

 

Pour ce qui est des scénarios contrastés, nous pouvons en trouver sur des secteurs à projet. Nous pouvons nous dire par exemple sur tel quartier, là, il vaut mieux faire une place ronde ou une place carrée, il vaut mieux une rue piétonne ou une rue ouverte à la circulation. Là nous pouvons parler de scénarios parce que nous parlons secteur par secteur. Pour ce qui est du PLU et du PADD nous allons plutôt parler de tendances, nous allons plutôt parler d'orientation et puis de gradation dans ses orientations et de menus, est-ce que j'en prends plus, est ce que j'en prends moins. C'est cela le débat.

 

 

ADIHBH-V: Soit, nous prenons bonnes notes, mais à quel moment seront nous consultés, pour redonner notre avis la dessus ?

 

 

AM Environnement : Immédiatement, c'est de mettre au débat public tous les éléments techniques que nous avons à notre disposition pour travailler, En même temps, les élus mettent sur la table les orientations qu'ils jugent nécessaires de rendre public dés à présent, alors que nous n'avons pas encore de projets, nous n'avons pas de règlement, nous n'avons pas d'outils. Nous nous  retrouverons en phase de concertation formelle au titre de l'Enquête Publique avec quelque chose de classique et encadré, et là, nous aurons au débat non pas les orientations mais les moyens d'atteindre ces orientations.

 

 

DIRECTION DE L'URBANISME DE NOISY LE GRAND: Madame la Directrice de la Direction de l'urbanisme apporte les précisions suivantes en terme de calendrier.

 

En fait, il y a encore trois étapes importantes qui sont devant nous, à savoir :

 

 

            -  Un grand moment de débat public en Conseil Municipal sur le PADD, le 02 mars 2006 ( NDLR: A ce moment là, nous émettons quelques doutes sur la qualité des grands débats démocratiques lors des Conseils Municipaux à Noisy le Grand)

 

            - Une concertation sur le dispositif réglementaire du PLU en mai-juin, qui aboutira en juillet 2006 à l'arrêt du projet de PLU.

 

            -  Une fois que le projet du PLU aura été arrêté et enrichi par les personnes publiques associées, nous aurons un dossier complet qui sera soumis à l'Enquête Publique en janvier 2007.

 

 

Ensuite le projet définitif repassera en Conseil Municipal avec l'avis du Commissaire Enquêteur  et le résultat de l'Enquête Publique, en avril - mai 2007.

 

 

NDLR: Toutefois, dans la note de présentation du Conseil Municipal dont le rapporteur est M. EPINARD, nous relevons: " A l'issue de ce débat, un projet définitif de PADD sera établi, ainsi que le projet de règlement du PLU qui seront à nouveau soumis à concertation dans le cadre de l'Enquête Publique qui précédera l'adoption définitive du PLU".

 

 

Pour l'ADIHBH-V, la phase de concertation intermédiaire énoncée précédemment par la Direction de l'Urbanisme, en mai - juin 2006 a disparue !!!...Affaire à suivre.

 

 

Par ailleurs, dans son exposé sur les atouts et les défis de la ville, M. PAJON signale vouloir renforcer la place de Noisy le Grand dans l'Est Parisien. Tout particulièrement de vouloir développer l'activité économique dans le quartier du Mont d'Est, où se concentrent les immeubles de bureaux de grande envergure, qui symbolisent l'attractivité de notre ville. Les terrains  disponibles  permettent d'envisager sur une dizaine d'année  une capacité de   construction de 350 000 m² supplémentaires dans le cadre de la construction du futur quartier d'activité des Mailles Horizons.

 

 

A ce jour, Noisy le Grand dispose déjà de 430 000 m² de bureaux. A long terme nous nous dirigeons vers 800 000 m², superficie qui, d'après M. PAJON est nécessaire pour atteindre l'équilibre financier de cette ville, compte tenu des équipements financés par l'état lors de la création de la ville nouvelle!

 

 

Dans son analyse M. PAJON associe Bureaux, Emplois, et Logements ce qui, en l'espèce, pourrait sembler rationnel, si à terme le développement des Mailles Horizon, ne se terminait pas par la destruction totale du quartier des BAS HEURTS. L'expropriation de 60 familles et la construction de 1500 logements collectifs pour soutenir le marché de l'habitat et de la promotion immobilière.

 

 

ADIHBH-V : M. PAJON, vous mentionnez  6 000 m² de bureaux vacants, et sous entendez que le marché des bureaux est porteur sur Noisy le Grand. En fait, ce n'est pas 6 000 m² de bureaux vacants c'est 54 000m²  de bureaux de secondes mains qui sont disponibles aujourd'hui. (Sources ACTEP octobre 2005, confirmées en janvier 2006). C'est 383 000 m² sur la Seine Saint Denis. En supposant que politiquement vous en ayez la volonté, que techniquement l'opération soit réalisable et économiquement acceptable, à raison de 100 m² de SHON par appartement, c'est 540 appartements que vous construiriez sur Noisy le Grand et 3830 en Seine Saint Denis. En d'autres termes, vous consommez du foncier pour construire des bureaux neufs, alors qu'après négociations et en accord avec EPA MARNE vous pourriez très bien construire des logements. Parallèlement, des bureaux de secondes mains ne trouvent pas preneurs sur Noisy le Grand !!!....C'est inacceptable pour les BAS HEURTS.

 

 

Dès octobre 2005, pour se faire une opinion objective sur ce marché des bureaux, sachez que l'ADIHBH-V s'est rendu au Salon de l'Immobilier d'Entreprise (SIMI). Nous avons aussi consulté les publications du Groupe de Recherche sur l'Economie de la Construction et de l'Aménagement (GRETAM), septembre 2005 et de l'Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprise ORIE), décembre 2005.

 

 

 

NDLR : Quelles sont nos observations:

 

 

Ø      un marché très concurrentiel. Les villes qui marchent actuellement sont : Montreuil, Bagnolet, Charenton le Pont, La Plaine St Denis, en raison de la présence du Métro et du Boulevard Périphérique.

 

Ø      des pôles nouveaux qui s'imposent progressivement, tels que : Bercy Paris Rives Gauche, La Pleine St Denis, mais aussi Orly et Roissy.

 

Ø      un marché des bureaux neufs qui marque le pas,

 

Ø      un marché atone sur Noisy le Grand,

 

Ø      2005, une année de transition, marquée par un recul, peut être temporaire ?

 

Ø      un manque de perspective à moyen terme,

 

Ø      un marché dépendant de la  rigueur économique,

 

Ø      des entreprises qui rationalisent, c'est à dire qui quittent des bureaux anciens, pour aménager dans des bureaux neufs

 

-          plus petits

 

-          baisse du m² locatif d'environ 10 à 15% ces dernier mois,

 

-          bien souvent maintien du prix de la valeur faciale de location, mais en réalité le bailleur réalise des aménagements à ses frais, ce qui représente une réduction supplémentaire de 20 à 25%, pour le client,

 

Ø      des prix qui baissent sur Paris, en 2000 : 800 €/m², en 2003 : 600 €/m², en 2005 : 500 €/m².

 

Ø      plus confortables, plus facilement modulables, plus modernes, plus facilement aménageables, (câblage informatique dans les faux plafonds).

 

 

A cette occasion, reprenons les propos de M. R WATERLAND, Président de l'ORIE, (décembre 2005), je cite:" De fait, le taux élevé de tertialisation atteint aujourd'hui en Ile de France, et les perspectives modestes escomptées pour la croissance ainsi que l'évolution des modes de travail peuvent laisser penser que le parc tertiaire connaîtrait une évolution quantitative beaucoup plus faible dans les années qui viennent ? Mouvement qui devrait se doubler d'une rénovation du patrimoine ancien pour maintenir la qualité de l'offre régionale………Or les pouvoirs publics, très attentifs à la promotion du rayonnement de l'Ile de France, semble s'orienter vers la poursuite soutenue de bureaux neufs (ndlr: qui consomme du foncier), dans les pôles existants et dans de nouveaux pôles, ce qui posera inévitablement un jour  la question de la reconversion, voire la démolition du parc ancien le moins adapté".(ndlr: ce qui libérerait du foncier).

 

 

Signalons aussi que le marché du bureau neuf est quasiment dépendent des investisseurs financiers, fonds de pensions étrangers et autres. En 2005 ce sont 12 milliards d'euros d'investissement en France, avec 38% de capitaux Allemand, 34% de Français, le solde étant constitué par les pays du golfe, les USA, etc,etc…….La rentabilité de ces investissements se situant aux environs de 9%.

 

 

Finalement, en résumé, le marché du bureau neuf de Noisy le Grand semblerait  soutenu pour le prestige de la région, le prestige de notre municipalité avec le Lycée International, Bercy 3,  l'Ecole Nationale de Police, et les investisseurs financiers qui disposent de capitaux  surabondant et qui sont toujours à la recherche de "grain à moudre" pour construire. Sur cet aspect des choses, EPA MARNE et la ville de NOISY LE GRAND entretiennent ce gigantisme déraisonnable, et sont complices en alimentant ce mécanisme pervers.

 

 

En aucun cas, cela ne leur donne une quelconque légitimité pour détruire le quartier des BAS HEURTS, en expulsant  les résidents, pour construire 1500 logements. Nous pensons que vous avez bien compris que nous sommes aux antipodes de la problématique de la décohabitation des jeunes et du logement social, quoiqu'en dise M. le Maire dans son argumentation !

 

 

M. LE MAIRE:   Il y a sur la zone horizon1 Horizon 2, environ 350 000 m² de bureaux qui peuvent être construits. Il faut savoir que la taxe professionnelle qui serait perçue par la ville serait comprise entre 15 et 22 millions d'euros. Par ailleurs, en ce qui concerne la piscine, les Noiséens sont en droit d'attendre un équipement de meilleure qualité et c'est la raison pour laquelle nous devrions construire un autre équipement avec 8 lignes d'eau, à la place de la piscine actuelle.

 

 

 

Ici M. PAJON ferait allusion aux recettes qui permettraient de financer de nouveaux équipements publics?

 

 

NDLR : Mais alors, M. LE MAIRE, pourquoi avoir laisser filer l'Hôpital Privé de Marne la Vallée à BRY SUR MARNE ?...

 

 

 

                                                                                  Alain Cassé

 

                                                                                  Président de l'ADIHBH-V