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Un programme immobilier d'agrandissement à Noisy-le-Grand soulève de vives réactions

Publié le par ADIHBH-V

 

LE PROJET D’EXTENSION

DE LA RÉSIDENCE VILOGIA

SOULÈVE LA COLÈRE

DES HABITANTS

ET DES RIVERAINS

 

En lieu et place d’une réhabilitation, le bailleur social privé Vilogia a fait un projet d’extension de la résidence ARGONNES au 26-28 de la rue du 26 août 1944, à Noisy-le-Grand, soulevant l’incompréhension et l’indignation des habitants et des riverains.

 

 

Le bailleur social de droit privé, Vilogia, souhaite étendre la résidence pour construire 18 nouveaux logements, qui s’ajouteront aux 85 existants.

Six blocs de 15 mètres de hauteur environ (cinq niveaux en R+3+attique), dont quatre s’avançant sur la promenade longeant la rue du 26 août 1944, sont prévus.

 

Certains craignent de se retrouver face à un mur.

« Pour certains locataires, c’est une perte d’ensoleillement, d’autres vont perdre une partie de leurs fenêtres, d’autres leurs jardins… Pour les voisins, c’est aussi une perte d’ensoleillement et une sur-densification du quartier au delà du raisonnable avec, en outre, un taux de 0,5 (moitié moins de places de parking que de logements) pour le stationnement des véhicules »

La plupart des habitants ont découvert, le 23 mai dernier, ce nouveau permis de construire pour l’extension de la résidence.

Les gens ne comprennent pas, car un premier permis avait été annulé et la mairie les aurait assuré que ce projet ne se ferait pas, d’après deux membres du collectif rencontrés.

 

« Les espaces verts vont être supprimés.

 

Un arbre centenaire sera abattu.

 

À l’heure du réchauffement climatique où on parle re-végétaliser ….»

 

Le collectif s’insurge aussi contre les méthodes de VILOGIA car à aucun moment ils n’ont disent ils été consultés ou informés d’une extension.

 

Dans le premier permis de construire, le collectif met au jour une fausse déclaration altimétrique, qui contraint le bailleur à le retirer.

 

Après l’affichage du second permis de construire, le collectif d’habitants a été manifester, lors du conseil municipal du 9 juin, et a obtenu un rendez-vous avec Pascal LAGUILLY, adjoint au maire chargé de l’urbanisme pour une médiation afin de faire annuler le projet.

 

« La ville n’est pas en manque de logement sociaux et respecte parfaitement la législation » nous a affirmé un riverain. 

 

Pour justifier son projet, VILOGIA signale que « plus de 100 000 ménages sont en attente pour le seul département de Seine-Saint Denis ».

 

De son côté, la mairie ne s’est pas opposée à la deuxième demande de permis de construire de car il est réglementaire par rapport au PLU (plan Local d’Urbanisme) mais a demandé à VILOGIA de “dédensifier” le projet et aurait proposé de réfléchir à un projet alternatif dans le cadre d’un autre programme immobilier pour qu’il retire son permis de construire.

Ce mardi 18 juillet, d'après le collectif d'habitants, VILOGIA serait toujours en attente d'une proposition de la mairie.

 

Les habitant veulent le retrait pur et simple du projet et uniquement la réhabilitation  nécessaire de l’existant promise.

 

Riverains des pavillons et locataires de la résidence ont donc décidé, dans un premier temps de faire un recours gracieux (Cliquer ici), déposé le 10 juillet, auprès de Madame le maire.

Avant de passer éventuellement à une action judiciaire en contentieux.

 

Parallèlement, une pétition manuscrite, a circulé dans le quartier ainsi qu’une pétition en ligne : Cliquer Ici

 

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Crise dans la construction de bâtiments neufs

Publié le par ADIHBH-V

L’ACTIVITÉ DÉGRINGOLE

DANS LA CONSTRUCTION

DES BÂTIMENTS NEUFS.
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Après avoir marqué le pas pendant la période Covid du fait des aides publiques, les défaillances d’entreprises dans le secteur du bâtiment sont reparties à la hausse.

En 2023, elles devraient revenir à leur rythme d’avant la pandémie, a indiqué mardi la Fédération Française du Bâtiment (FFB), qui craint la suppression de 135.000 emplois d’ici 2025 sur un total actuel de 1,73 million d’actifs.

On constate une accélération mortifère des défaillances d’entreprises, ces quelques derniers mois, surtout dans les travaux publics et la promotion immobilière », a indiqué le Président de la FFB.

L’organisme, déjà peu optimiste dernièrement, a récemment revu à la hausse le nombre d’emplois détruits après que le gouvernement a annoncé la fin progressive du dispositif Pinel de soutien à la construction neuve et le resserrement du prêt à taux zéro pour l’accession à la propriété.

Il faut dire que le logement neuf s’enfonce depuis plusieurs mois dans une crise profonde.

Les ventes aux particuliers ont chuté de 40 % au premier trimestre sur un an, à 111 189 unités, selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI). Un niveau historiquement bas.

La chute est particulièrement brutale (- 52 % au premier trimestre sur un an) pour les ventes aux investisseurs particuliers en dispositif fiscal Pinel ou en location libre. Or le public qui achetait de l’immobilier pour payer moins d’impôts a longtemps été un des moteurs du secteur.

De surcroît, les ventes en bloc aux investisseurs institutionnels, notamment aux bailleurs HLM, reculent encore de 8 %, après s’être déjà effondrées l’an passé. Ces transactions deviennent anecdotiques. Il faut dire qu’a Noisy-le-Grand, Brigitte MARSIGNY n’a jamais été une adepte de cette stratégie.

Le logement neuf inquiète les professionnels

Plus largement, le logement neuf où l’activité dégringole, inquiète les professionnels. Une tendance que n’arrivent pas à compenser les travaux d’amélioration et d’entretien, qui profitent de l’accroissement des chantiers de rénovation énergétique. À cela s’ajoutent l’envolée du coût des crédits, la hausse des prix des matériaux et de l’énergie et la multiplication des normes environnementales.

Dans ce contexte, un retour des défaillances n’est pas très surprenant. À la sortie de la crise Covid, certains économistes avaient mis en garde contre la prolifération d’entreprises zombies, ayant pour cause  des structures artificiellement maintenues en vie grâce aux subsides de l’État pendant la pandémie.

Les promoteurs multiplient les remises et les coups de pouces

Jusqu’à 80.000 euros de remise pour un appartement de standing à Boulogne-Billancourt (92) chez BNP Immobilier, 54.000 euros d’aides à l’achat pour un bien à Aubervilliers (93) chez les Nouveaux Constructeurs, 40.000 euros pour les programmes vendus par Coffim, 27.000 euros pour Nexity, toujours en région parisienne.

Les promoteurs à qui il reste des logements sur les bras sortent le grand jeu pour se débarrasser de leurs invendus. Ces offres s’affichent en 4 × 3 dans le métro afin d’attirer l’œil du chaland, faute de clients dans les bulles de ventes. C’est du jamais vu.

Les vendeurs d’immobiliers neufs proposent régulièrement d’offrir les frais de notaire, une cuisine, ou 2000 euros par pièce, pour ne pas payer des sommes aussi élevées.

Quitte à être inventif et à proposer autre chose que des remises, le promoteur Cogedim prend ainsi en charge jusqu’à 600 euros de mensualité de crédit par mois pendant quatre ans. Cela peut représenter jusqu’à 30 % de la mensualité. C’est un vrai gain en pouvoir d’achat, qui peut mettre le pied à l’étrier à certains ménages », explique-t-on chez Cogedim. Dans la même veine, Nexity propose désormais jusqu’à 1500 euros par mois pendant 18 mois.

Résultat, les promoteurs doivent désormais se battre pour vendre, quitte à rogner sur leurs marges. Et ce alors même que celles-ci sont attaquées de partout ; le coût des matériaux, le financement, etc… L’essentiel semble aujourd’hui de rendre solvables les clients fragilisés par la crise du pouvoir d’achat.

Nombreux désistements

Il n’est pas sûr que ces efforts suffisent. La baisse des prix, la prise en charge des frais de notaire ou l’allégement des mensualités se heurtent quoi qu’il arrive au mur du crédit.

La hausse du coût d’un emprunt immobilier, passé pour les taux à 20 ans de 1 % à près de 3,8 % aujourd’hui, mine la capacité d’achat des ménages.

D’autant que, dans le même temps, les prix du neuf sont encore en hausse (+ 4,1 % au niveau national sur un an).

Facteur aggravant, les banques ont fermé les vannes. La production de nouveaux crédits neuf et ancien confondus a chuté de 38,2 % fin mai 2023, en glissement annuel.

Le résultat des premières opérations de promotion ne porte pas à l’optimisme. En février, certains promoteurs ont proposé des rabais de 40.000, 60.000 euros. Il y a eu un effet d’aubaine avec des appels et des réservations. Mais il a été suivi très vite de désistements, faute de crédit. Au final, ces offres ont coûté beaucoup d’argent en frais marketing, car faire de la publicité revient cher, sans obtenir le résultat escompté, dans la plupart des cas..

Faillites en cascade


 

Inexorablement, malgré les efforts des promoteurs, les annulations de réservations s’envolent. On est à plus de 60 % d’annulation en Île-de-France, rappelle le Directeur du laboratoire de l’immobilier. Un niveau jamais vu. C’est paradoxal, car il y a une crise de la demande, liée au crédit, alors que les clients souhaitent plus que jamais acheter.

Lorsque les réservations n’atteignent pas les 50 %, le programme de construction doit être abandonné. Un scénario auquel se préparent de nombreux promoteurs.

Cette situation, si elle se prolonge, risque de mettre certains professionnels à terre. C’est déjà le cas pour certains : pas moins de 696 entreprises de construction et 111 Promoteurs immobiliers ont fait faillite ou ont été placés en redressement judiciaire sur la période allant d’avril 2022 à mai 2023, selon le Cabinet de conseil spécialisé Altares.

À court terme, CDC Habitat et Action logement vont être mis à contribution pour acheter aux promoteurs 50.000 logements (17.000 pour le premier et 30.000 pour le second). De quoi leur offrir un bol d’air. Mais les négociations s’annoncent ardues. Les prix d’achat proposés sont bas, raconte un promoteur. Ce n’est pas un cadeau. On parle de prix inférieurs de 15 % à 25 % à ceux proposés au grand public. À ce tarif-là, les rabais offerts en ce moment aux particuliers, lorsqu’ils peuvent être financés, sont peut-être une solution moins coûteuse.

Quel impact pour Noisy-le-Grand ?

Il est vraisemblable que Noisy-le-Grand ne devrait pas échapper à ce phénomène Déjà nous constatons des chantiers qui tardent à démarrer sur la ZAC des Bas-Heurts, alors que les Permis de construire sont affichés depuis plusieurs mois.

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Contribution bibliographique :
-       Le FIGARO du 04 /07/2023, Thomas ENGRAND
-       Le FIGARO du 07/07/2023, Jorge CARASSO

 

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Les enjeux du Bois Louis LUMIÈRE

Publié le par ADIHBH-V

LE BOIS LOUIS LUMIÈRE

TOUJOURS EN SURSIS

 

Pour sensibiliser la population et faire découvrir ce lieu méconnu des noiséens, le collectif de défense du bois Louis LUMIÈRE organise une visite ce samedi 8 juillet.

Vous pouvez aussi relire notre article du 25 janvier 2023 en cliquant ici

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