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Logements, quel bilan ?

Publié le par ADIHBH-V

 

 

QUEL BILAN

POUR CECILE DUFLOT

AU MINISTERE

DU LOGEMENT ?

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Deux lois et puis s’en va. Elle rêvait de marquer d'une troisième loi son action au gouvernement. La nomination de Manuel Valls à Matignon le lundi 31 mars 2014, ne lui en laissera pas le temps. Cinq jours après la publication au Journal officiel de la loi relative à l'Accès au Logement et à un Urbanisme Rénové (ALUR), son «grand œuvre», Cécile Duflot, Ministre du logement a confirmé qu'elle ne ferait pas partie de la nouvelle équipe gouvernementale.

Cette décision clôt un passage de près de deux ans à la tête d'un Ministère où Madame Duflot a multiplié décrets, ordonnances et projets de loi afin de réformer et de relancer le secteur du logement et de la construction.

Le premier bilan que l’on peut tirer de la politique du logement de Cécile Duflot est franchement négatif : la construction de logements neufs est retombée à un niveau dramatiquement bas et 2014 sera encore une année médiocre. Baisse des prix, chute des volumes, constructions neuves en berne, fuite des investisseurs…

en cause, la crise, mais aussi le bilan désastreux de la politique du logement menée par la Ministre.

 

Certains n’aiment pas !!!!....

 

Il aura fallu moins de deux ans à Cécile Duflot pour se mettre à dos la plupart des professionnels de l’immobilier : « On a tous été les cocus de la Ministre », ironise le Président d’un grand réseau immobilier. Un autre ajoute : « On se fait la bise, mais elle ne m’a jamais écouté.» Un troisième promoteur tranche :«Moi, je ne veux plus la voir, c’est fini entre nous.»

Les derniers chiffres des ventes dans l’ancien et de la construction montrent un marché indéniablement baissier. L’an dernier, dans l’ancien, les prix ont diminué de 2,9 % et le nombre de ventes de 5,1 %. À Paris, la chute du nombre des transactions de 13% est nettement plus marquée. Et les promoteurs ont construit seulement  74.700 logements l’an dernier, un niveau inférieur de 30 % à la moyenne des dix dernières années.

Les deux indicateurs avancés que sont les permis de construire et les mises en chantier ne laissent rien présager de bon. Ils ont chuté respectivement de 22 et 10 % au cours des trois derniers mois. De fait, le Président de la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI), craint une année 2014 “catastrophique” : « Avec des perspectives de ventes inférieures à 70 000 logements neufs, le marché se rapproche de ses plus bas niveaux depuis vingt-cinq ans. 2014 s’annonce donc comme une année noire. »

Pour poursuivre dans le pessimisme, les promoteurs s’avouent dans une situation financière délicate.La raison ?

La crise, certes, mais aussi la politique gouvernementale. La Ministre, Cécile Duflot, n’a pas tenu ses promesses envers la profession. Lors d’une conférence de presse en 2012, elle avait assuré qu’il y aurait 10 000 logements de plus par an vendus à des investisseurs. L’an dernier, il y en a eu 20 000 de moins, soit le chiffre le plus bas depuis vingt ans ! Les investisseurs particuliers, qui représentaient jusqu’à 60 % des ventes les meilleures années, tournent le dos aux dispositifs d’incitation fiscale Duflot.

Selon un sondage CSA réalisé en mars 2014, 77 % des Français considèrent que les dispositifs d’incitation fiscale (Duflot, PTZ+, crédit d’impôt,…) ne sont pas des outils “efficaces”. Sur le papier, le “Duflot” permet une réduction d’impôts de 18 % du montant investi dans une double limite de prix (5 500 euros le mètre carré) et de déduction fiscale (300 000 euros par contribuable).

Mais il est contraignant. Le logement doit en effet respecter les normes énergétiques et être loué à des niveaux modestes ; 20 % au-dessous des loyers du marché et les ressources des locataires sont plafonnées.

Le président de Century 21, estime que le dispositif est très mal perçu : «Le marketing est mal maîtrisé ;le dispositif Duflot porterait un autre nom, il serait sûrement mieux accueilli.»

Les professionnels rappellent que le rendement locatif n’a cessé de s’éroder au cours des dernières années. Dans l’ancien, la rentabilité brute d’un appartement atteint 3,9 % à Paris et 4,9 % en province. L’an dernier, les loyers sur la France entière ont progressé de 0,6 %, moins vite que l’inflation. Ils ont même reculé sensiblement pour les petites surfaces. Autant dire que la rentabilité nette, qui tient compte des charges immobilières et taxes diverses, ainsi que du taux d’imposition de chaque propriétaire, est parfois proche de zéro. Comme le rappelle le président de la FNAIM: « une fois les charges déduites, le rendement net souffre de la comparaison avec les placements financiers qui, eux, ne demandent aucun effort de gestion à l’investisseur ».

Il ne faut pas s’étonner du découragement des propriétaires bailleurs. L’encadrement des loyers a été un message très négatif envoyé aux investisseurs. Il faut se souvenir des dégâts provoqués par la loi de 1948.

Le Président-Directeur Général de Nexity rappelle que le marché immobilier s’était alors figé pendant des années. Il craint un effet similaire avec l’encadrement des loyers. Et que dire des conséquences de l’annonce, en 2012, de la réquisition de logements vacants détenus par l’Église et les personnes morales : les propriétaires se sont sentis attaqués dans leur liberté de pouvoir disposer librement de leur bien.

Depuis le vote de l’encadrement des loyers, les bailleurs préfèrent bien souvent vendre leur logement plutôt que de le remettre en location. Les agents immobiliers estiment qu’en deux ans de gouvernement socialiste, 85 000 logements anciens ont disparu du marché de la location.

Une politique de gribouille à l’Assemblée nationale

Si l’on en juge par le dispositif d’encadrement des loyers, mesure phare de la loi pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové (ALUR), votée le 20 février 2014, la mesure n’est pas en elle-même absurde. Mais ce n’est pas le bon signal à donner pour inciter les investisseurs institutionnels à revenir dans le secteur du logement locatif, qu’ils ont quitté par manque de rentabilité, et les investisseurs particuliers à y rester.

On comprend bien les raisons pour lesquelles des textes comme celui-là ont été adoptés à l’Assemblée nationale, elles sont purement politiques: il s’agissait de donner satisfaction à la partie de l’électorat de gauche qui pense que les problèmes du logement s’expliquent d’abord par la rapacité des propriétaires et des professionnels de l’immobilier. 

« C dans l’Air » Yves CALVI, le 09 avril 2014. 

Contributions de Nicolas BOUZOU (Economiste)et Claude Weill (Journaliste au Nouvel Obs)

Audio Icon

Et pourtant, certains aiment !!!...

La Ministre du Logement a beaucoup travaillé, mais son action n’a pas porté sur les points qui auraient été le plus à même de redonner confiance aux investisseurs, bien au contraire. Pourtant, beaucoup de professionnels de l’immobilier se montrent plus confiants dans l’avenir que le bilan de Cécile Duflot des deux dernières années ne le laisserait penser.

En fait, tout a commencé le 21 mars 2013 à Alfortville (94), avec le discours prononcé par François Hollande sur le lancement d’un plan d’investissement logement. Ce jour-là, vingt mesures ont été annoncées, qui ont progressivement été mises en place au cours des derniers mois. Ces mesures d’importance inégale n’ont pas toutes convaincu, mais certaines, très attendues, ont été particulièrement appréciées.

Il s’agit par exemple de l’annonce d’un moratoire de deux ans sur les nouvelles normes dont la prolifération est le cauchemar des professionnels; de l’accélération des procédures concernant les contentieux des permis de construire ; de la baisse de la TVA pour le logement social ; de la création d’un statut du logement intermédiaire destiné à permettre l’investissement dans des logements se plaçant entre le secteur privé à loyers libres et le logement social.

Toutefois, précisons que ces nouvelles normes visant à un meilleur accès pour les handicapés, à une meilleure sécurité des bâtiments, à une meilleure isolation phonique ou thermique, etc., répondent au souci légitime d’améliorer le bien-être des habitants. Mais elles sont souvent imposées sans concertation et leur multiplication conduit à renchérir continuellement le coût de la construction.

Bref, toutes les conditions ne sont pas encore réunies pour que la construction de logements atteigne les objectifs affichés. Il s’en faut de beaucoup. Mais les mesures techniques permettant un redémarrage sont prises ou vont l’être.

Les sept ordonnances qui devaient permettre le lancement du plan d’investissement-logement ont été publiées, celle du 19 février 2013 sur le logement intermédiaire étant la dernière. 

Les objectifs seront tenus... en 2022 !

 

Des décisions devraient être prises assez rapidement. Compte tenu de la longueur de la préparation et de la réalisation des programmes immobiliers, il est certain que le double objectif de 500.000 logements construits et de 500.000 logements rénovés par an ne sera pas atteint en 2017. Mais celui qui effectuera le quinquennat 2017-2022 a toutes les chances de pouvoir présenter un bilan satisfaisant en matière de logement.

Si 2014 s’annonce comme une année noire, à priori, la bataille de 2022 n’est pas encore gagnée. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts.


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Contribution bibliographique :

-        LE MONITEUR.fr, le 01/04/2014, Laurence Franqueville

-        Le Monde, le 01/04/2014, Catherine Rollot

-        Valeurs actuelles, le 04/04/2014, Marie Greef-Madelin 

-        Slate.fr, le 13/03/2014, Gérard Horny

-       « C dans l’Air » - Yves Calvi, le 09/04/2014

L’affichage sauvage au service de la promotion immobilière...

Publié le par ADIHBHV

 

  AFFICHAGE SAUVAGE :

LA PROMOTION IMMOBILIERE

DE NOISY-LE-GRAND

 EST CONCERNEE


 Affichage-Photo 1 Affichage - Photo 2

 Affichage -Photo 3   Affichage - Photo 4

 

Les programmes immobiliers de Noisy-le-Grand poussent comme des champignons. Il faut atteindre l’objectif de 600 logts/an pour répondre aux souhaits du Préfet de Seine-Saint–Denis, mentionnés  dans le Contrat de Développement Territorial.

 

Ceci étant, sur la ville, "la guerre commerciale" fait rage. Aussi, nous constatons avec consternation qu’un grand nombre de panneaux informant de la localisation des bureaux de ventes sont apposés dans tout Noisy-le-Grand. Pire, la Société COGEDIM tague même les trottoirs à l’aide d’un pochoir !

 

Affichage - Photo 5

 

Ces panneaux, qui constituent une publicité au sens de l’article L.581-3 du Code de l’environnement sont placés de façon prolifique sur des panneaux indicateurs ou des candélabres.

 

Défenseurs de  l’environnement et du cadre de vie des Noiséens, nous ne pouvons que nous opposer à cette pollution visuelle qui est expressément interdite par l’article R.581 du Code de l’environnement sur les installations d’éclairage public ainsi que sur les équipements publics concernant la circulation routière, et autres…..

 

L’ADIHBH-V n’a pas la mémoire courte. Nous nous rappelons très bien que lors de l’édition de juin 2009 de notre Fête des Cerises, la Police municipale avait rédigé un procès-verbal relatant nos débordements publicitaires uniquement dans le quartier de La Varenne.

Monsieur le Maire nous avait même mis en demeure le 25 juin de supprimer nos affiches et, faute d’exécution rapide, de nous appliquer une astreinte par jour et par affiche.

 

Depuis, l’ADIHBH-V participe activement à la lutte contre l’affichage sauvage dans le quartier de La Varenne.

En conséquence, comme il ne peut y avoir deux poids et deux mesures, nous souhaitons que les services spécialisés de la commune fassent appliquer la réglementation en vigueur.

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Grand Paris : Le financement du futur Métro Express menacé.

Publié le par ADIHBH-V

 

LA TAXE

SUR LA CREATION DE BUREAUX MENACE

LE FINANCEMENT DU FUTUR METRO EXPRESS.

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Taxe Photo 1

La future gare de Créteil l’Echat offre un potentiel constructible de 25.000 m2.

Résidence étudiante, Logements et Bureaux

Le projet de métro du Grand Paris Express risque de tomber en panne de financement. Une étude de l'Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprise en Ile-de-France (ORIE) émet des doutes sur la « crédibilité » des « prévisions de recettes » du gouvernement.

L'ORIE qui réunit à parité des services de l'Etat, des collectivités locales et des acteurs privés publie des simulations qui montrent l'effet dissuasif de l'actuelle hausse de la fiscalité immobilière sur le programme de bureaux surtout en grande couronne parisienne. Or la construction du futur réseau de transport dépend de cette taxe stratégique prélevée sur les bureaux en Ile-de-France.

La réforme de la redevance sur les créations de bureau (RCB) votée en 2011 prévoit une hausse progressive sur plusieurs années de cette taxe selon trois barèmes sur trois zones territoriales. Elle est censée, selon Matignon, rapporter 263 millions d'euros en 2014, soit plus de la moitié des recettes fiscales attendues pour financer le futur métro.

Selon l'étude de l'ORIE, en 2020, le montant de la taxe sur les bureaux dépassera 10% de la valeur immobilière des biens en 2020 dans une quarantaine de villes. Parmi elles figurent Marne-la Vallée, Cergy, Evry, Roissy, Orly ou Saint-Quentin-en-Yvelines. En 2020, le montant de la RCB sera de 215 euros pour 1 m2 de bureau pour un prix de vente actuel des bureaux de 300 euros du m2.


Des opérations non viables économiquement ! 

 

Dans de nombreux secteurs périphériques, selon l'ORIE, il existe une déconnexion  entre la réforme fiscale et  la réalité du marché de bureau. La réforme fiscale rend sur ces communes les opérations non viables économiquement, au point de freiner, voire stopper la croissance de leur parc, écrit l'ORIE. Ce qui rend irréalistes les prévisions de recettes pour le réseau de transport et les objectifs de croissance en périphérie. 

Les territoires de la seconde couronne seront les plus impactés »,indique l'ORIE. Alors que le futur métro doit permettre une meilleure répartition des emplois sur toute l'Ile-de-France, il risque, selon l'ORIE d'entraîner de nouveaux déséquilibres.

En devenant plus accessibles, les villes situées à proximité du réseau espèrent toutes attirer des entreprises. Un grand nombre d'entre elles ont programmé des opérations immobilières autour des futures gares du nouveau métro. Mais cet élan bâtisseur risque de faire long feu car selon l'ORIE le marché ne pourra pas absorber l'offre de bureaux neufs si ceux-ci sont trop chers. Dans un contexte de pénurie de la demande, les investisseurs privilégieront un nombre limité de gares, plutôt proches de la capitale.


Un taux de vacance élevé

 

L'Ile-de-France compte déjà un taux de vacance du bureau de 7%, un niveau qui n'est ni raisonnable  ni sain, selon l'ORIE. Déjà confrontée à l'obsolescence grandissante de son parc immobilier, la région risque de voir se développer des immeubles en friche qui ne trouveront pas d'acquéreurs, surtout loin de la capitale.

De janvier à fin mars 2014, le volume de l'offre disponible à moins de six mois a poursuivi sa hausse et atteint de nouveaux records sur le marché locatif de bureaux d'Ile-de-France, observe le cabinet Cushman and Wakefield dans son bilan trimestriel du marché français de l'immobilier d'entreprise.


A Paris intra muros, 330.000
m2 de bureaux en cours de construction ou de restructuration sont actuellement disponibles. Le taux de vacance s'établit ainsi à 8,3%,  soit 4,43 millions de m2 à louer au premier trimestre 2014, une hausse d'un point de pourcentage en un trimestre, due à la livraison de plusieurs grands ensembles tertiaires neufs ou restructurés, et au départ de locataires d'immeubles anciens, plus difficiles à absorber. Ainsi, les surfaces de bureaux vides devraient encore s'accroître au deuxième trimestre, selon l'étude Cushman and Wakefield, en dépit de l’accélération des rythmes de commercialisation.


Pour éviter ces écueils, les grands groupes du bâtiment et de l'immobilier réclament une refonte de la réforme fiscale sur les bureaux. Une mesure d'équité serait d'assoir le financement du Grand Paris davantage sur l'ensemble des bureaux existants, affirme le Directeur général délégué de Nexity.

La Fédération des promoteurs immobiliers d'Ile-de-France plaide pour la suppression de la contribution de la RCB au financement du Grand Paris et préconise le recours au seul emprunt d'Etat. Dans un contexte de crise économique, nous ne pouvons plus être les vaches à lait des grands projets d'infrastructures, assure le Président d’Icade Promotion, sous peine de freiner encore l'économie.

Jusqu'ici, le gouvernement est resté sourd à cette alerte.


Un vrai « casse tête » pour Noisy-le-Grand !

 

Légitimement, tout le monde a bien compris lors de la campagne électorale de mars dernier, que Michel Pajon souhaite asseoir le développement économique de Noisy-le-Grand et la création d’emploi en construisant 400 à 500.000 m2 de bureaux. Alors si pas de bureaux, pas de Métro Express ; et si pas de métro, pas d’entreprise, pas d’emploi.


Ayant bien appréhendé l’enjeu, le Vrai Journal de Noisy-le-Grand interpelle Michel Pajon !


Le jeudi 20 mars, lors de la réunion publique de RASSEMBLEE ON EST + FORT avec Michel PAJON, nous avons posé la question suivante : 

 « Il existe aujourd’hui un Projet de Contrat de Développement Territorial (CDT) entre Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne. Ce projet parle de la construction de 400.000 m2 de nouveaux bureaux à Noisy-le-Grand, mais aussi à Champs-sur-Marne.

Or, vous n’ignorez pas que le financement du futur Métro Express se fera en levant un impôt sur la construction de bureaux, c’est ce que nous appelons la taxe RCB, c'est-à-dire la taxe sur la Redevance de Création de Bureau.

Ceci dit, une étude de l'Observatoire régional de l 'immobilier d'entreprise en Ile-de-France (ORIE) publie des simulations qui montrent l'effet dissuasif de cette fiscalité immobilière sur les programmes de bureaux surtout, en  couronne parisienne, alors que la construction du futur réseau de transport dépend de cette manne fiscale.

Je me suis laissé dire qu’à Noisy-le-Grand cette taxe était de 240 €/ m2 et qu’à Champs-sur-Marne de 80 €/ m2 

Dans l’affirmative, pourquoi existe-t-il une telle divergence ente Noisy-le-Grand et Champs, pour un même CDT ? »


Michel Pajon nous apporte sa vision le 27 mars 2014.

 

« …Cette situation particulière pour notre CDT Noisy-Champs va provoquer une distorsion entre nos deux collectivités, invitant les investisseurs à construire les bureaux attendus sur Champs-sur-Marne, et non sur Noisy-le-Grand, ce qui est contraire à l’esprit même du CDT.

Nous entendons bien agir auprès des services de l’Etat pour corriger ce qu’il est convenu d’appeler une anomalie sans pour autant, naturellement……………. »

 

Pour lire l’intégralité du courrier,

 cliquer sur : Réponse de Michel Pajon-le 27/03/2014


Contribution bibliographique :

-        Le Monde.fr , le 06.02.2014 , par Béatrice Jérome.

-        Note de l’ORIE n°31 – février 2014, 

Qui dirigera la future métropole du "Grand Paris" ? Quelles conséquences pour Noisy ?

Publié le par ADIHBH-V

 

LA VAGUE BLEUE

POURRAIT S’EMPARER DE

LA FUTURE METROPOLE

DU GRAND PARIS ?

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La Vague bleu et métropole du Grand Paris-Photo1 

 

C’est l’autre élection qui agite les écuries politiques :

Qui dirigera la Métropole du Grand Paris ?

L’enjeu, qui a été très peu  abordé pendant la campagne des municipales, à Noisy-le-Grand comme ailleurs en Ile-de-France, va pourtant profondément modifier le mandat du nouvel édile francilien dès sa mise en route le 1er janvier 2016.


De quoi parle t-on ?

 

Le projet, voté à l’Assemblée nationale le 12 décembre 2013, prévoit de fusionner Paris et les trois départements de sa petite couronne : Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne. Soit 124 communes et 6,5 millions d’habitants, en virant au passage les 19 communautés d’agglomération qui se transformeraient en “territoires”. Fini les intercommunalités, place à un territoire soudé et solidaire rivalisant avec Londres, Moscou ou New York. Une Métropole du Grand Paris aux fonctions stratégiques, centrées sur le logement et l’urbanisme. Enfin, la Présidence de la future Métropole, devrait échapper au PS pourtant porteur du projet. La droite et le centre seraient majoritaires avec 180 sièges sur 350.

Les candidats à la Présidence de ce mastodonte se bousculent déjà. Philippe Dallier, Sénateur Maire UMP des Pavillons-sous-Bois (93), réélu au premier tour des élections municipales avec plus de 82% des voix,  a déjà annoncé sa candidature à la Présidence. Le Président de l’Assemblée nationale et “parrain du 9-3”, Claude Bartolone, a lui clairement dévoilé ses intentions début février 2014 dans l’émission "C politique". “Croyez-moi, je vais m’intéresser au Grand Paris, quel que soit le poste (…) Et puisqu’il faut être élu aux municipales pour siéger à la métropole, l’ex-Président du Conseil général du 93 s’est présenté sur la liste du Pré-Saint-Gervais dont il fut Maire. C’est aussi son ancien directeur de cabinet, Philippe Yvin, qui a pris la tête de la Société du Grand Paris fin janvier 2014. Si la tactique est raillée par une partie des caciques socialistes, reste que Claude Bartolone avait bien avancé ses pions.

Toutefois, Anne Hidalgo (PS) qui a loué la Métropole à plusieurs reprises lors de sa campagne tout en insistant sur “Paris ville-monde”, s’est bien gardée de déclarer sa candidature à la Présidence pour le moment.

Ce basculement politique crée une situation paradoxale où des élus très majoritairement hostiles, héritent d’une métropole intégrée dont ils ne veulent pas. Ainsi, certains Maires Franciliens font de la résistance face à une métropole qu’ils estiment trop gourmande. L'inquiétude des élus de droite, mais aussi communistes et parfois socialistes (dont Michel Pajon à Noisy-le-Grand), repose sur la disparition de leurs prérogatives municipales et l'influence croissante de la Métropole sur la région Ile-de-France. La loi sur la Métropole prévoit la disparition des intercommunalités au profit de «conseils de territoires» de 300.000 habitants, sans personnalité morale et juridique. Les ressources fiscales seront centralisées par la Métropole… L’ex Premier ministre Jean-Marc Ayrault, comme le chef de l'État, François Hollande, s'étaient aussi prononcés en faveur de la suppression des trois départements de la petite couronne pour éviter, justement, une strate supplémentaire.

Mais c'était avant. Avant la vague bleue d’Ile-de-France du 30 mars dernier. Avant le remaniement du 02 avril 2014 qui risque de bousculer ce programme.

 

Avant les municipales, le rapport de force au sein du futur Conseil métropolitain était favorable à la gauche à 60 %. Il est aujourd'hui en faveur de la droite à plus de 55 %… Chaque commune de cette Métropole, selon la loi du 27 janvier 2014, désigne au moins un Conseiller métropolitain et un de plus par tranche de 25.000 habitants. Paris fournira ainsi 90 conseillers métropolitains, a priori 51 élus de gauche et 39 de droite. A ces 337 conseillers, pourront s'ajouter ceux des 45 communes limitrophes, qui peuvent adhérer à la Métropole jusqu'à septembre 2014.

 

Autre bizarrerie, et non des moindres, la gauche qui vient de conserver Paris pourrait se retrouver sous la tutelle d'un Président de la Métropole du Grand Paris de droite! Certain allant jusqu'à envisager que Nathalie Kosciusko-Morizet, battue par Anne Hidalgo, puisse y trouver sa revanche.

 

Le Vrai Journal de Noisy-le-Grandavait bien flairé le coup !

 

Voyant bien que l’enjeu de la Métropole du Grand Paris n’était pas la tasse de thé des candidats, puisque ce thème ne fut quasiment jamais abordé en réunion publique à Noisy-le-Grand, Le Vrai Journal interpellait le 21 mars dernier le candidat Michel Pajon, sur son blog de campagne, à savoir :

 

 Ces derniers mois, deux lois ont été votées à l’Assemblée Nationale :

 

Ø      La Loi sur La Modernisation de l’Action Publique Territoriale et d’Affirmation des Métropoles,

 

Ø      La loi pour l’Accès aux Logements et pour un Urbanisme Rénové (la Loi ALUR).

 

Nous supposons que vous avez voté ces deux Lois, à contre cœur peut-être, car solidarité gouvernementale oblige, mais vous les avez voté tout de même !!!....

 

Ainsi, l’Etat s’est donné les moyens de construire à la place des communes, de densifier les territoires, de supprimer le Plan Local d’Urbanisme pour le remplacer par un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal. En d’autres termes, le 1er Janvier 2016, les Maires seront dépossédés de leurs principales attributions, par la Métropole du Grand Paris !

 

Nous aimerions  bien connaître votre intime conviction, sur cette initiative !

 

Michel Pajon nous apporte sa vision le 23 mars 2014.

 

…. « S’agissant du projet de Métropole Grand Paris, comme je l’ai indiqué, en tant que Maire, dans l’éditorial du Noisy Magazine numéro 197, il n’est de secret pour personne que ma réticence est grande sur cette nouvelle forme d’intercommunalité qui dépouillera les futurs élus locaux de la compétence relative à l’urbanisme, à l’aménagement du territoire, au logement et à la politique de la ville.

 

Cette nouvelle « machine technocratique », destinée à re-centraliser le pouvoir de manière absurde alors même que depuis 1983 les collectivités locales ont développé les services et les compétences nécessaires pour mettre en œuvre des politiques adaptées et répondant aux attentes de leurs habitants, éloignera à nouveau les prises de décisions du citoyen remettant en cause ce qui fait la richesse et l’identité de nos territoires.

 

Vous pouvez être certain que, sitôt les élections municipales passées, je m’emploierai à défendre les intérêts de notre ville comme je les défends depuis mon premier engagement au service de Noisy-le-Grand.

 

Si je suis conscient qu’il n’est plus possible d’agir en dehors de toute intercommunalité, je ne peux admettre que cette nouvelle organisation centralisatrice soit imposée sans aucun débat et sans aucune vision partagée avec l’ensemble des élus locaux concernés……. »

 

Pour lire l’intégralité du courrier,

cliquer sur : Réponse de Michel Pajon-le 23/03/2014

 

 

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