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Elections municipales 2015 : Questions aux candidats !

Publié le par ADIHBH-V

ELECTIONS MUNICIPALES 2015


DE NOISY-LE-GRAND.


L’ADIHBH-V ECRIT AUX CANDIDATS
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Elections municipales 2015 : Questions aux candidats !

À l’approche des scrutins des 13 et 20 septembre 2015, l’ADIHBH-V vient  d’adresser un courrier aux différents candidats, afin qu’ils se positionnent sur le « projet d’inflexion » réalisé par le collectif A.U et notre association, relatif à l’aménagement du futur quartier des Bas Heurts, dit du « Clos aux Biches ».

Qu’on le veuille ou non, la vision des candidats sur ce projet urbain est profondément politique. C’est donc en pleine connaissance de cause, que les noiséens doivent pouvoir se déterminer dans l’isoloir le jour du vote.

Les réponses seront postées sur le blog http://www.noisy-les-bas-heurts.com le jeudi 10 septembre.

Elections municipales 2015 : Questions aux candidats !

Noisy-le-Grand le : 31 août 2015

Objet : Lettre aux candidats ; élections municipales des 13 et 20 septembre 2015.


Madame, Monsieur,

Comme suite à l’arrêt du Conseil d’Etat du 17 juin dernier invalidant les élections municipales de Noisy le Grand, vous sollicitez les 13 et 20 septembre prochains les suffrages des électeurs et électrices noiséen(ne)s.
 
En tant qu’association représentative d’un quartier de Noisy-le-Grand, l’ADIHBH-V souhaite aujourd’hui connaître votre vision  sur notre « Projet d’inflexion »  relatif à l’aménagement du futur quartier dit du « Clos aux Biches ».

Après divers revers juridiques et « un avis défavorable unanime » à la DUP, un coup d’arrêt du premier projet d’aménagement de la  ZAC du Clos aux Biches est donné en 2007. En juin 2014, un nouveau projet, ayant toujours pour objectif de pratiquer la table rase totale du tissu pavillonnaire des Bas Heurts, est mis sur la table par les élus socialistes et d’EELV.

Ce projet, dessiné cette fois par l’agence de l’Urbaniste Christian Devillers, s’inscrit dans la continuité de Maille Horizon-Nord, situé sur une partie de la friche du Clos-Monfort et un aménagement acceptable a déjà bien débuté.

Aussi, l’ADIHBH-V décide alors de nouveau,  de faire appel à de jeune Architectes d’Etat issus de l’ENSAPLV (le Collectif A.U), pour trouver cette fois encore une alternative crédible, positive et apaisée à cette démarche.

Ce « Projet d’inflexion » a été présenté le 17 juin écoulé à la SPL Socaren, la Direction de l’Urbanisme de la ville et aux Architectes Urbanistes et Paysagistes des agences DEVILLERS et HYS, dans le cadre de la phase de concertation ouverte sur l’aménagement du Clos au Biches.
Le 22 juin, ce projet fut présenté aux noiséens lors d’une conférence publique.

Ce nouveau projet de Christian Devillers, qui doit répondre à une commande contrainte de la Commune, pose cependant toujours le même problème de fond : celui de s’implanter dans un site sans en considérer ni le parcellaire, ni les typologies existantes, ni les habitants qui y résident. Ainsi, le concept de départ, proposé par la municipalité à Christian Devillers est toujours la table rase, après en avoir éjecté les habitants !

Une telle urbanisation de promoteur, si elle voit le jour, conduira à coup sûr à l’émergence d’une enclave urbaine totalement étrangère aux formes antérieures ou environnantes, incapable d’assurer une transition progressive vers des densités plus élevées compatibles avec les formes urbaines et le tissus existant.

Face à ce projet, dont certaines grandes orientations apparaissent comme pertinentes et surtout face au nouveau contexte de Maille Horizon-Nord qu’il faut désormais prendre en compte, le travail du Collectif Architecture et Urbanisme et de l’ADIHBH-V s’est rapidement orienté vers la recherche d’un compromis, plutôt que vers un « contre projet » sur l’ensemble du site ou d’une opposition ferme mais stérile à toute évolution.

Le projet du Collectif A.U et de l’ADIHBH-V que vous pourrez visionner sur le CD de la pièce jointe, se présente donc comme un amendement à celui de Christian Devillers soutenu par les ex élus socialistes et d’EELV de Noisy-le-Grand.

Cette implantation du bâti n’est cependant pas un produit fini. Il présente néanmoins un certain nombre d’avantages qui peuvent servir de base à un consensus fructueux.

Ces avantages sont les suivants :

¬    Préservation des maisons habitées.
¬    Une constructibilité de 100 logts/ha, soit 1.000 logements sur le Clos aux Biches.
¬    Repenser les franges de la rue des Aulnettes et de la rue Pierre Brossolette, en maintenant du R+2, soit une hauteur de 9 m dans la bande de constructibilité principale, afin d’assurer une parfaite transition avec les quartiers pavillonnaires de Bry-sur-Marne et de La Varenne.
¬    Maintien de l’objectif de 30% de logements sociaux.

Cet aménagement urbain implique des choix politiques qui peuvent être lourds de conséquence pour la qualité de vie des futurs  habitants du quartier en particulier, et pour tout l’Ouest noiséen en général.

Selon l’ADIHBH-V, ce « projet d’inflexion » pose aujourd’hui les bases d’un compromis  possible avec les initiatives prises par la collectivité locale. Il est en mesure d’atténuer les tensions et créer les conditions favorables à la mise en œuvre rapide d’une opération d’aménagement ambitieuse qui respecte néanmoins tant les modalités d’occupation existantes du site que les processus de mutation progressive qu’il requiert dans le temps.

En conséquence, ce choix étant profondément politique en période électorale, c’est lors des prochains scrutins municipaux que les citoyens devront pouvoir se déterminer en connaissant parfaitement vos objectifs d’aménagement sur le Clos aux Biches,  si vous arrivez aux affaires.

Enfin, pour répondre à cette question, nous vous proposons une expression libre que nous mettrons en ligne sur le blog http://www.noisy-les-bas-heurts.com le jeudi 10 septembre 2015  au plus tard.

Dans cette attente et vous en remerciant par avance,

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée.

 

Pour l’Association
Alain Cassé
Président de l’ADIHBH-V

 

Risque de "Bulle immobilière" pour le Grand Paris

Publié le par ADIHBH-V

LE RISQUE

D’UNE BULLE IMMOBILIERE

N’EST PAS À EXCLURE

 DANS LE CADRE

DU GRAND PARIS !
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Risque de "Bulle immobilière" pour le Grand Paris

Faut-il poursuivre la construction de bureaux en Ile-de-France ? Cette question a déjà été examinée par le Vrai Journal de Noisy-le-Grand, dans son billet du 19 décembre 2014. Cliquer sur :  L’Immobilier de bureau au service de l’emploi.

Le 18 août dernier, le journal La Tribune, sous la plume de Mathias Thepot, remettait ce sujet à l’ordre du jour.
Soit : Portées par le projet du GRAND PARIS, plusieurs communes d'Ile-de-France prévoient de construire des immeubles de bureaux. Mais de toute évidence, elles ne pourront pas toutes attirer des entreprises.

Le risque de voir grossir la bulle immobilière dans le secteur tertiaire francilien est réel. La perspective entraînante du GRAND PARIS amène en effet un certain nombre de villes à envisager la construction de bureaux afin d'attirer des entreprises. Autour de la plupart des 72 gares du GRAND PARIS, des projets ambitieux de constructions de bureaux sont ainsi sur les rails. Mais ces communes se livrent à un jeu dangereux.


« Il y aura beaucoup plus de déçus que d'heureux », craint Daniel Bruiller, Maire d'Arcueil (94) qui s'inquiète de « l'illusion du développement métropolitain, selon laquelle il suffirait d'avoir une ligne de métro pour  générer du développement tertiaire ».


Des Contrats de Développement Territoriaux (CDT) qui s'additionnent.


La prétendue cohérence des multiples Contrats de Développement Territoriaux  passés entre l'Etat et les communes qui visent dans l'esprit de la loi, à propager une dynamique aux territoires à fort potentiel économique du GRAND  PARIS, interroge.
Par exemple au Sud de Paris, il est prévu par ce biais « de construire au total 1,3 million de mètres carrés de bureaux entre Boulogne-Billancourt et Vitry-sur-Seine » (note du Vrai Journal : sans compter Noisy-le-Grand et la Cité Descartes à Champs-sur-Marne), notait l'Architecte Urbaniste François Leclercq, lors d'une conférence organisée par l'Atelier International du GRAND PARIS (AIGP) sur la robustesse de l'économie de la Métropole.


Déjà beaucoup de bureaux vacants


Or, déjà, au sein du gigantesque parc de 52,8 millions de mètres carrés de bureaux franciliens, 3,9 millions sont vides, et plus de la moitié sont difficiles à louer. Pis encore, près de 1,2 millions sont vacants depuis plus de trois ans, selon l'Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprises (ORIE).
Et chaque année, la situation empire. Tous ces bureaux sont obsolètes, mal localisés, ou trop chers.
Ainsi d'évidence, il y a une « inadéquation qui s'affirme entre la programmation qui se met en route politiquement dans le cadre du GRAND PARIS, et la réalité  du marché de l'immobilier de bureaux », constate François Leclercq.
Autour de toutes les gares du GRAND PARIS, « on est en train de créer une bulle incroyable. Et on va s'en apercevoir assez vite », prédit même Pierre Veltz, PDG de l'Etablissement Public Paris-Saclay.


Changement de mode d'utilisation


Cette situation, aussi dangereuse financièrement soit-elle, devrait pourtant pousser les acteurs du GRAND PARIS à repenser les modes d'utilisation des bureaux « qui sont en profond changement », juge Pierre Veltz.
Pour le PDG de Paris Saclay, il faut clairement rediscuter de « la façon dont on produit dans les villes ». Il pense concrètement au télétravail qui, dans certaines zones franciliennes, « est en train d'exploser ».
C'est pourquoi, notamment, il pense que la production en entreprise va en partie se « recentrer autour du parc résidentiel » ; et propose comme piste de réflexion aux promoteurs immobiliers la conception de pièces dédiées au télétravail dans les immeubles de logements.


Prévoir la transformation des bureaux en logements ?


Du reste, si de telles réflexions n'étaient pas menées à bout, il faudra au moins prévoir le recyclage des bureaux en logements, un procédé jusqu’ici très coûteux (Le Vrai Journal : selon l’ORIE, c’est uniquement viable dans PARIS, compte tenu du prix élevé des futurs loyers ; l’investissement serait amortissable. A Noisy-le-Grand, point de salut, seule une démolition des 50.000 m² de bureaux vides serait envisageable).


Avec le développement des nouvelles technologies, il y a fort à parier que les immeubles de bureaux construits aujourd'hui deviendront rapidement obsolètes. Pour François Leclercq, il faut donc dès la conception leur prévoir une seconde vie afin, au moins, de disposer à l'avenir du foncier suffisant pour faire du logement dans une Métropole qui en aura cruellement besoin.


La réflexion de l’ADIHBH-V :


Selon l’ex Maire de Noisy-le-Grand, les finances de la ville sont saines puisque la Commune possède 350 millions de réserve foncière. Peut être, mais faut-il encore pouvoir les réaliser en période de crise économique. La tendance décrite depuis plusieurs mois par l’ORIE, Alain BECHADE Professeur au CNAM et le  Journal La Tribune, relative aux perspectives de l’immobilier de bureau n’incite pas à l’optimisme.


Aussi, il serait raisonnable que les candidats aux prochaines élections municipales des 13 et 20 septembre soient prudents dans leurs promesses électorales qui doivent attirer des entreprises et créer des emplois, car Noisy-le-Grand pourrait très bien se retrouver négativement impacté par la bourrasque de ses illusions.
En effet, dans le cadre du développement économique de notre Commune, nous ne pouvons ignorer que construction de bureaux et création d’emplois sont étroitement liés.
Pour être explicite, si le marché des bureaux est atone, il n’y aura pas de création d’emploi à Noisy-le-Grand.


Par ailleurs, tout aussi contradictoire, l’incidence de la Redevance pour la Création de Bureaux (RCB) qui doit être acquittée  par les promoteurs lors de la construction de bureaux. Taxe d’un montant de 229,52 € à Noisy-le-Grand qui, à l’évidence ne plaide pas en faveur de notre ville puisqu’elle est seulement de 92,94 € en 2015 à Champs-sur-Marne.


Enfin, nous apprenons tout dernièrement dans une « feuille de chou » électorale de Michel PAJON, que le Contrat de Développement Territorial (CDT) entre l’Etat et les Communes de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne aurait été signé ? Hormis lors de l’Enquête Publique, le "Citoyen Noiséen" n’a jamais eu d’information complémentaire sur le sujet.


S’il y a eu signature, nous vivons un black-out total de la newsletter de la Commune et de la rédaction de Noisy mag. Devrions nous comprendre que Michel PAJON ne manifeste pas une grande appétence pour ce « machin » de CDT ?
C’est vraisemblable, car comment expliquer aux citoyens en période électorale, que je signe un CDT avec Champs-sur-Marne (Seine et Marne) et que je courtise conjointement Bry-sur-Marne (Val de Marne) qui a signé le CDT ‘Boucle de la Marne’ avec Champigny, Villiers et Chennevières-sur-Marne, soit 135.000 habitants,  pour peut être intégrer le territoire de l’ACTEP dans le cadre de la Métropole du Grand Paris ! Il faut être un très bon gymnaste pour réaliser ce grand écart. !


Mais nous savons lire entre les lignes.
Aussi, c’est une vraie question à laquelle nous souhaiterions obtenir une réponse qui ne soit pas simplement de l’enfumage électoral.


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(Ils sont) Tous contre la Métropole du Grand Paris !

Publié le par ADIHBH-V

LA METROPOLE DU GRAND PARIS

VERRA-T-ELLE LE JOUR ?

(Ils sont) Tous contre la Métropole du Grand Paris !

Ils veulent l’enterrer ! Claude BARTOLONE et Valérie PECRESSE, candidats aux élections régionales de décembre prochain, souhaitent le report de la création de la Métropole du Grand Paris ; une collectivité de 6,6 millions de Franciliens, initialement prévue au 1er janvier 2016.
Finalement, pourquoi ne pas, casser le "machin" baptisé Métropole pour donner tout le pouvoir à la région Ile-de-France ?
Jusqu'au bout, la discussion parlementaire sur la Métropole du Grand Paris (MGP) aura été une suite d'avancées et de reculades au gré de compromis entre le gouvernement et les élus pour déboucher au final sur une institution vidée de ses pouvoirs, de ses moyens et surtout de sa lisibilité. La MGP avait pourtant été promue par François Hollande en janvier 2013 comme un outil pour rééquilibrer la production de logements en région parisienne.

Englobant Paris, les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne et la Seine-Saint-Denis, la MGP comptera 123 communes, à sa création.
Tel un puzzle, la MGP sera morcelée en " territoires " baptisés " établissements publics territoriaux ". C'est à l'échelle de ces " territoires " que devront être conçus les plans locaux d'urbanisme qui relevaient des communes.


Les maires conserveront le pouvoir de signer les permis de construire, la gestion des offices HLM et le droit d'affectation des logements sociaux.
La MGP aura par ailleurs à définir une stratégie métropolitaine en matière de développement économique et de protection de l'environnement.


A six mois de sa naissance officielle, la MGP, qui devait créer du logement et rééquilibrer ce territoire très inégalitaire de Paris et de la petite couronne, est au bord du gouffre. Et parmi ses fossoyeurs figure Claude BARTOLONE l'un de ses plus ardents défenseurs dès l’origine (ancien Président du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, et grand ami de Noisy-le-Grand).


En juin dernier, le candidat PS à la Région Ile-de-France ne s'est pas contenté de soutenir le report d'un an défendu par une droite Sénatoriale très hostile à la MGP. Il a accepté d’envisager une extension du périmètre de cette Métropole à la Région Ile-de-France. C'est-à-dire, son enterrement au profit de la région Ile-de-France.
Pour justifier son revirement, Claude BARTOLONE explique aujourd'hui que "la métropole est en panne, il y a une alliance qui l’a réduite à la portion congrue". Une alliance d'intérêts locaux qui, avec l'aide du Sénat, a patiemment détricoté les compétences de la MGP, et coupé ses moyens financiers.


Même son de cloche chez Valérie PECRESSE, "J'ai toujours été favorable à ce que la Métropole du Grand Paris, se soit la Région", a expliqué la députée des Yvelines. "La version actuelle est rabougrie, elle n'inclut ni Saclay, ni les villes nouvelles. La grande couronne apporte à Paris le capital humain et son poumon vert. Il faut arrêter de faire de la politique politicienne avec l'argent des contribuables ‘’. Donc maintenant il faut simplifier ce qui n'est plus un millefeuille territorial, mais ce qui est devenu en Ile-de-France une pièce montée (les Communes, les Intercommunalités, les Départements, la Métropole, la Région…). Le vrai échelon pour la Métropole, c'est la région, elle existe déjà, pourquoi vouloir créer autre chose, a-t-elle ajouté !


Mais voilà, politique oblige, il y a les élections régionales de décembre 2015. Valérie PECRESSE (candidate Les Républicains LR)  ou Claude BARTOLONE (candidat PS), élu Président de la plus grande collectivité française, auraient-ils grand intérêt à laisser une puissante Métropole piétiner leurs plates-bandes ?


Toutefois, l'idée de ce report, a été pour le moment rejetée par la Ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique Marylise LEBRANCHU. "Il n'y aurait rien de pire que d'accorder un délai qui servirait moins à préparer vraiment les choses qu'à repousser l'obstacle", avait pour sa part tranché la Ministre, ajoutant : "N'attendons pas, sinon dans vingt ans on parlera encore de la future métropole Grand Paris..."


En conséquence, si rien ne change, le 1er janvier 2016, les quelque 210 élus qui siégeront au Conseil Métropolitain seront désignés au sein de leurs communes. Ils ne seront élus au suffrage universel qu'en 2020.

Mille feuilles ou pièce montée, cela ne devrait pas être gratuit pour les contribuables !

 

Question de l’ADIHBH-V

A l’approche des prochaines élections municipales de Noisy-le-Grand les 13 et 20 septembre, nous aimerions bien connaître la position des candidats sur cette question, puisque Noisy-le-Grand est impacté !


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Contribution bibliographique :
-    www.lemonde.fr, les 07 et 09 juin 2015,
-    www.localtis.info, le 10 juin 2015,
-    www.lagazettedescommunes.com, le 09 juin 2015,
-    www.leparisien.fr, le 08 juin 2015.

 

Le Fort de Villiers en Danger

Publié le par ADIHBH-V

Le Fort de Villiers en Danger

Le Fort de Villiers (1878-1880), aujourd’hui situé sur la Commune de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis mais à l’époque Seine et Oise), est l'un des témoins des fortifications de Paris et de l'histoire de la Troisième République.
De 1874 à 1881, 18 forts, 34 batteries de défense et 5 redoutes ont été édifiés autour de Paris. La partie Est de cette défense était constituée du Fort de Villiers, du Fort de Champigny (1878-1880), et du Fort de Sucy (1879-1881).
Un décret d'application du 31 décembre 1877 mit en oeuvre les dispositions relatives à l'édification du fort de Villiers, désigné à l'origine "Tête de pont de la Marne". Construit sur les hauteurs des berges de la Marne à 111 mètres d'altitude, l'ouvrage devait empêcher l'ennemi de s'y établir. Les travaux commencèrent en 1878 et furent achevés en 1880. Le plan de délimitation et de bornage de zone de servitudes et de polygone exceptionnel approuvé par le ministre de la guerre en date du 18 octobre 1882, fut arrêté et homologué par décret en date du 10 septembre 1883.
Le Fort de Villiers est un des témoins des fortifications de Paris et de l'histoire de la Troisième République, de Louis Adolphe Thiers, Président de la République et chef de l'exécutif de 1871 à 1873, à Patrice de Mac-Mahon, Président de la République de 1873-1879. Il est aussi un témoin de l'évolution de l'architecture militaire, la transition entre l'architecture bastionnée et l'architecture enterrée.
Propriété du Ministère de la Défense puis de l'établissement public EPAMARNE, celui-ci l'a cédé en juillet 2001 à la Commune de Noisy-le-Grand. L'espace formé dans ses limites actuelles par le Fort de Villiers couvre environ quatre hectares (7 ha à l'origine), en bordure de l'autoroute A4 sur la commune de Noisy-le-Grand, dans le quartier du Montfort, et en limite territoriale de la commune de Villiers-sur-Marne, au sud de la Seine Saint-Denis. Des associations sportives y ont été hébergées jusqu'en décembre 2007.
Depuis, son accès est interdit par arrêté municipal du Maire de Noisy-le-Grand, notamment à cause de l'état de la passerelle d'accès et des arbres morts ou instables depuis la tempête de 2000.
L'Association de Sauvegarde du Fort De Villiers (ASFV) crée en mars 2008, s'est donné pour but de promouvoir toutes actions de nature à faire mieux connaître le fort, à l'appui des documents d'archives historiques, photographiques et le projet de favoriser sa conservation et sa mise en valeur.

 

Le Fort de Villiers aujourd'hui

Le Fort de Villiers en Danger

A l’abandon depuis décembre 2007, livré au vandalisme, l’existence du Fort de Villiers est gravement compromise si la Commune de Noisy-le-Grand, propriétaire, ne le protège pas en attendant d’envisager un projet pour sa reconversion. Malgré les déclarations de l’ex Edile en Mai 2014, à savoir poursuivre la sauvegarde de notre patrimoine historique (fort de Villiers, …) dans le cadre de son engagement pour la ville ; depuis c’est l’attentisme, rien ne bouge.

Préalablement aux élections municipales de septembre prochain, il serait judicieux que les candidats à la Mairie de Noisy-le-Grand se positionnent sur le devenir du Fort de Villiers !!!...

Dans cette attente, aujourd’hui, Patrick Cotte, Président de l’Association de Sauvegarde du Fort de Villiers (ASFV) lance un « coup de gueule » pour que les Noiséens prennent conscience de leur PATRIMOINE. Alarmée par les actes de vandalisme d’une gravité sans précédent constatés en mai 2015, l’ASFV souhaite également alerter les pouvoirs publics et les Associations de protection du patrimoine sur la disparition à court terme du Fort de Villiers si aucune décision n’est prise pour le protéger en attendant un projet de valorisation.

Patrick Cotte nous sollicite pour relayer son appel, ce que nous faisons bien volontiers.

 

Le Fort de Villiers a-t-il encore de l'avenir ?