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25 articles avec conseil municipal

Le Projet d'aménagement pour la transformation du Mont d'Est en question au conseil municipal du 30 mars

Publié le par ADIHBH-V

ÉLABORATION

D’UN PROJET D’AMÉNAGEMENT

POUR LA TRANSFORMATION

DU MONT D’EST
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Préambule

La Ville de Noisy le Grand occupe une place stratégique au sein de l’est francilien, profitant d’une situation géographique aux portes de Paris et du dynamisme démographique et économique hérité des années 1970 et de l’aménagement de la ville nouvelle de Marne la Vallée.
 
Le quartier du Mont d’Est incarne l’une des opérations pionnières de la ville nouvelle, aménagée à l’époque par EPA Marne dans un mouvement de rééquilibrage vers l’Est de la croissance économique régionale. Il s'agit du Centre Urbain Régional (CUR) de la ville nouvelle et du premier quartier d'affaire de l'Est parisien, qui réunit et organise de façon très ordonnée des commerces, des bureaux et des logements selon les principes de l’urbanisme de dalle.

Sa porte d’entrée, tournée vers Paris, est symbolisée par les Espaces d’Abraxas construits par Ricardo Bofill en 1983, véritable figure de proue du quartier. Avec les Arènes de Picasso réalisées dans le site voisin du Pavé Neuf, ils constituent un monument repère devant structurer cette urbanisation nouvelle et incarner la modernité de Marne la Vallée. La desserte du RER A, doublée de la proximité de l’autoroute, renforcent son caractère de quartier centralisateur et multifonctionnel souhaité pour la ville nouvelle.

Cependant, la complexité des dessertes intérieures et le ceinturage du quartier par un large boulevard lui confèrent une dimension d’enclave isolée du reste de la commune. Les dysfonctionnements engendrés par la déconnexion des dalles piétonnes, le vieillissement des espaces publics, l’obsolescence des bureaux et l’accélération non maîtrisée des mutations du tissu tertiaire, menacent l’avenir du site.

Par ailleurs, la situation privilégiée du quartier comme carrefour d’échanges et pôle tertiaire d’envergure est aujourd’hui remise en perspective par le projet du Grand Paris Express et l’aménagement de Noisy Champs.
Dans ce contexte, la Ville porte un ambitieux projet de rénovation et de restructuration du Mont d’Est. Le réaménagement de l’esplanade de la Commune de Paris, le développement de la ZAC Maille-Horizon-Nord et l’aménagement des Espaces d’Abraxas préfigurent ainsi la transformation engagée sur le quartier d’affaires.

Un important travail reste à faire sur les liens et les transitions entre ces projets et les espaces limitrophes. Afin de mettre en cohérence les réflexions urbaines engagées et à venir, la Ville, l’Etat, la Métropole du Grand Paris et l’EPT Grand Paris Grand Est ont engagé en 2022 la mise en place d’un Projet Partenarial d’Aménagement (PPA).

Cet outil doit permettre d’accélérer la définition et la mise en œuvre d’un projet d’aménagement complexe, à travers le partage des objectifs et des actions entre les partenaires publics et privés du territoire, l’organisation de la gouvernance et la mutualisation des financements. La Banque des Territoires et l’EPFIF ont confirmé leur volonté de participer et de s’inscrire parmi les partenaires et financeurs de cet ambitieux projet.

À plus long terme, la mutation du quartier du Mont d’Est présente une opportunité rare: offrir à Noisy le Grand et aux territoires auxquels la ville s’est associée une visibilité métropolitaine en termes d’innovation urbaine, d’inclusion sociale et de requalification des espaces publics.
 
Dans un monde en mouvement, les conceptions d’hier deviennent rapidement obsolètes.
 
Au-delà des quartiers d’affaires, il y a aujourd’hui une place pour un autre tertiaire.
Au-delà des quartiers de logements classiques, il y a désormais une place pour des quartiers « hybrides », qui tiennent compte des aspirations et des rythmes des jeunes générations, qui privilégient la multifonctionnalité des espaces privés, qui encouragent à la réoccupation des espaces publics.
Au-delà de la conception « patrimoniale » de l’aménagement urbain, il existe désormais une autre vision, qui privilégie l’usage des espaces privés et publics.

Au primat du « contenant », qui a prévalu depuis les années 60 du siècle précédent, se substitue aujourd’hui une aspiration au « contenu » qui, de manière croissante, conditionnera l’attractivité des quartiers naissants ou, comme le cas du Mont d’Est, des rénovations profondes.
L’opération engagée à travers le PPA du Mont d’Est sera donc conduite avec le souci constant de préparer la ville de Noisy le Grand aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux de demain, et d’associer ses habitants et usagers à la définition de ce projet emblématique.
 

Pour lire la suite de ce préambule, Cliquer ici sur :

La TRANSFORMATION DU MONT D’EST

(Peut-être un peu long mais très riche en informations sur la transformation de ce quartier dans les prochaines années)

Présentation Audio visuelle de Madame Laura SANGOUARD - Directrice du Projet.

Cliquer ici

Commentaires des Conseillers municipaux – Débats.

Dans l’ordre des interventions apès la présentation puis la reprise de parole de madame la Maire: Feriel Goulamhoussen, Eric Manfredi, Joëlle Hélénon, Vincent Monnier, Joseph Zrihen, Pascal Laguilly, Richard Testa !

Cliquer ici
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L'élection de Brigitte MARSIGNY validée par le Conseil d'État

Publié le par Adihbh-v

LE CONSEIL D’ÉTAT

VALIDE LA RÉÉLECTION

DE BRIGITTE MARSIGNY

À NOISY-LE-GRAND
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Le PARISIEN en parle le 23 novembre 2021

 

Décision du Conseil d’État en date du 22 novembre 2021
Cliquer :
ici

Commentaire de l’ADIHBH-V

Le Conseil d'État relève un certain nombre d’irrégularités (Non respect des règles d’affichage sur les panneaux officiels, suppression illégale durant 1 an des tribunes de l’opposition, etc…) lors de ces élections municipales, mais considère qu’aucune manœuvre frauduleuse ayant eu pour objet ou effet de porter atteinte à la sincérité du scrutin ne peut être imputée à Brigitte MARSIGNY.

Voici encore le jugement teinté d’une réalité humaine de l’instant qu’il faut admettre, mais qui ne va sûrement pas réconcilier les Citoyens avec une Candidate qui ne respectent pas les règles élémentaires du Code électoral. « Circulez, rien à voir !» dit le Conseil d’Etat.
Clairement, c’est une incitation à l’amélioration de la performance des candidats lors d’une prochaine élection .

Tout particulièrement la lecture du point 30 de la décision du Conseil d’État atteint son paroxysme: « Il n’appartient pas au juge de l’élection d’apprécier si des électeurs inscrits sur la liste électorale remplissent effectivement la condition de domicile exigée par l’article L.11 du Code électoral. ». Alors qui, si ce n’est pas le juge, puisque le contrôle de légalité en Préfecture est quasiment inexistant ? C’est alarmant !...

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Conseil Municipal du 6 mai 2021: Joëlle HÉLÉNON, la tête haute, revendique son engagement

Publié le par ADIHBH-V

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JOËLLE HÉLÉNON À L’HONNEUR :

LA TÊTE HAUTE,

ELLE DÉCLAME SON ALLOCUTION

LORS DU CONSEIL MUNICIPAL

DU 06 MAI 2021.
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Conseil Municipal du 6 mai 2021: Joëlle HÉLÉNON, la tête haute, revendique son engagement

Par arrêté en date du 12 avril 2021 ; Brigitte MARSIGNY a décidé de retirer sa délégation de fonction et de signature à Joëlle HÉLÉNON. Le Conseil municipal du 06 mai, sauf la Preuse Marème FALL, suit la décision de l’Édile comme un seul homme [vraisemblablement au nom de la solidarité vis-à-vis de Joëlle HÉLÉNON (sic)].


Avant le vote, Joëlle HÉLÉNON fait une déclaration publique reproduite intégralement ci-après, fière de ses valeurs et de ces actions menées humblement auprès des Noiséens, quitte le Conseil municipal la tête haute.


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Madame le Maire,
Chers Collègues,
Chers Noiséens,


Ce jour comptera dans mon apprentissage citoyen et dans mon parcours de femme. Je veux qu’il compte aussi pour les habitants de Noisy que nous représentons et qui fondent mon engagement.

Si je me suis engagée à vos côtés Madame le Maire, c’est parce que j’étais convaincue des valeurs de justice que vous portiez, de dépassement de soi au bénéfice des Noiséens, de sagesse et finesse politiques nécessaires à gagner des combats utiles pour notre Ville.

Et puis… il y a eu le 13 mars 2021.     

Ce jour-là, 4 enfants de notre ville ont été arbitrairement arrêtés par des policiers. Ils ont essuyé des insultes racistes, des coups, des menaces de viol avec une matraque, des humiliations.      Et ils ont été enfermés sans juste motif.      Les familles de ces enfants m’ont appelé, paniquées par l’arrestation. Elles avaient raison, leurs enfants n’avaient rien fait. Je m’y suis rendue et ai demandé l’application du droit par des policiers qui se sont placés en dehors de l’état de droit.

Suite à mon intervention, votre premier communiqué sur les réseaux sociaux a focalisé les débats sur ma personne plutôt que sur cet incident.

Pourquoi m’avoir ainsi livrée aux chiens ? Ma personne ne compte pas, j’ai agi pour ces enfants. Et je suis intimement convaincue, Madame le Maire, que vous le reconnaissez. Le lynchage, l’acharnement dont je fais l’objet n’est toutefois pas comparable à la douleur et au désarroi de ces 4 familles respectueuses d’un quartier dont vous disiez, Madame le Maire, aimer. Qui se préoccupe aujourd’hui de ces familles et de leurs enfants ? Pas vous, Madame le Maire. Vous ne les avez jamais reçues, et ce, en dépit de leur demande.

Nous nous serions tous grandis à dénoncer collectivement la violence de cette situation et de ces 3 ou 4 policiers.     
Que le préfet vous soutienne ou non, ce n’est pas mon souci. Ça ne rendra pas le statut de citoyen que ces policiers ont confisqué à ces 4 enfants.

En tant que citoyenne et élue de la République, je ne peux tolérer que quelques individus souillent l’institution policière. Mais frapper un enfant est un délit, proférer des injures raciales (même contre une élue) est un délit et mener des gardes à vue que l’on sait arbitraires est un délit.  
Cependant, parler de violences policières reviendrait à légitimer cette violence. Ce qui n’est pas le cas ! Les policiers municipaux et nationaux sur notre Ville sont, dans leur grande majorité, de bons professionnels.
Plus que jamais, notre police doit être respectée. Et pour que la police soit respectée, elle ne doit souffrir d’aucun préjugé permanent d’abus et de violence.

Oui à cette « reconquête républicaine » voulue par l’État ! Oui à une police engagée dans la sécurisation, la tranquillité publique, la lutte contre les trafics ! Oui à une police respectueuse des droits de chaque Noiséen, quel que soit sa couleur de peau, son âge, son niveau social, son quartier ! Non à ces policiers qui frappent, qui violentent aveuglément !

J’irai jusqu’au bout de ce qui est devenu aujourd’hui un combat et je resterai jusqu’au bout aux côtés des familles et pour Noisy.  

Je reste convaincue de n’avoir commis aucune erreur, aucun manquement, en me déplaçant ce 13 mars au sein de ce commissariat.      Élu d’astreinte, Adjoint au Maire du quartier Ouest, je fus en soutien de ces familles qui le demandèrent, comme j’ai été en soutien de noiséennes victimes de violences conjugales pour qu’elles portent plainte.

Je reste convaincue d’avoir fait respecter la loi quand je demande - quand j’insiste - pour la venue d’un médecin pour ce jeune sorti de garde à vue avec un hématome à la tête. Vous avez banalisé, Madame le Maire, ainsi que votre 1er adjoint, ce visage et ce cou, rouges de la morsure de la botte de ce policier sur la tête de ce jeune.     Moi, je m’y refuse.

Aujourd’hui, des plaintes ont été déposées. Une enquête a été ouverte par Loïc Pageot, procureur adjoint près le Tribunal de Bobigny. Une enquête dont on sait qu’elle a débuté depuis ce lundi.

J’irai également jusqu’au bout pour faire la lumière sur ce courrier du Préfet de Seine-Saint-Denis. Ce courrier sur lequel, Madame le Maire, vous vous fondez pour le retrait de mes délégations. J’ai même envie de dire, derrière lequel vous vous réfugiez pour prendre une telle décision.

Ce courrier, à plus d’un titre, interroge. Des éléments de fond tels que la diffamation, la subornation de témoins. Mais aussi, des éléments de forme avec, notamment, une signature dont l’expertise d’un expert graphologue près la Cour d’appel de Paris, atteste que Georges-François LECLERC n’est pas l’auteur de la signature figurant sur ce courrier.

J’ai donc déposé une plainte contre x pour faux et usage de faux. Celle-ci a été adressée au dit Préfet. Je tiens à souligner, Madame le Maire, ne point vous accuser d’une quelconque falsification.

J’ai pris connaissance du tweet du Préfet, qui confirme être l’auteur et le signataire de ce courrier. Si le sujet n’était si grave, cela en serait risible. C’est ubuesque ! C’est affligeant ! C’est pitoyable !

Tirer au clair ce point est justement la raison du dépôt de plainte.

Il y a désormais une vraie cassure.

J’exècre cette vieille et sale politique qui nous amène à des débats, comme celui-ci, totalement déconnectés du quotidien des noiséens.

J’exècre cette vieille et sale politique qui oublie l’intérêt général, qui foule aux pieds l’intérêt de la Cité.

J’exècre cette vieille et sale politique qui conduit à taire l’infamie connue pour le confort d’un fauteuil en soie et la satiété de petits privilèges.

J’ai profondément honte de tels agissements, indignes de la confiance que les noiséens ont placé en notre équipe.

Je souhaite terminer cette prise de parole par quelques mots pour remercier :

-    Marinette MALGAT. Tu fus la première à m’appeler pour connaître les faits. Merci. Cela aurait dû être l’attitude de tous les membres de cette équipe. Et non une pétition, des calomnies.
-    Pascal LAGUILLY Tu fus mon « compagnon de route » sur plusieurs dossiers « Habitat » au sein du quartier dont j’avais la délégation. Merci.
-    Dayan DOUCOURE. J’ai beaucoup milité pour que tu rejoignes cette équipe, contre l’avis de plusieurs. Je te souhaite bonne chance.
-    Mes derniers mots seront pour toi, Mareme FALL. Tu es une femme extraordinaire, dotée d’une vraie intelligence de vie. Beaucoup te raillent, te sous-estiment. Ils sont tort. Ne change surtout pas !

Ce soir, je reste la tête haute. Je reste fière de mes valeurs et de ces actions menées, très humblement, pour les noiséens, et en toute loyauté, vis-à-vis de vous, Madame le Maire.

Ma conscience n’est entachée en rien. Je laisse chacun avec le poids de la sienne !

Déclarations de certains élus réalisées lors de ce Conseil

Fichier audio du point N°3 du Conseil Municipal

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Brigitte MARSIGNY sanctionne Joëlle HÉLÉNON

Publié le par ADIHBH-V

BRIGITTE MARSIGNY

RETIRE LES DÉLÉGATIONS

 DE JOËLLE HÉLÉNON !

« LE PARISIEN EN PARLE »

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En lui retirant toutes ses délégations, Brigitte MARSIGNY sanctionne sa deuxième adjointe le lundi 12 avril 2021.

Joëlle HÉLÉNON officiait aux services des Noiséens dans les domaines :

  • Des solidarités,
  • De l’Emploi et de l’Insertion,
  • De la Jeunesse,
  • Des Séniors,
  • Du Quartier OUEST (hors Bas-Heurts)

 

Le PARISIEN du vendredi 16 avril 2021 sous la plume

d’Alexandre ARLOT

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Lettre ouverte de Joëlle HÉLÉNON, conseillère municipale

Publié le par ADIHBH-V

JOËLLE HÉLÉNON,

VIOLEMMENT PRISE À PARTIE.

SA LETTRE OUVERTE

AUX NOISÉENS !
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Un mois déjà depuis ce 13 mars 2021, jour de ma venue au commissariat de Noisy-le-Grand. Trois semaines aussi depuis la publication du communiqué du Maire sur les réseaux sociaux, indiquant que j’avais manqué de discernement. Trois semaines que mon nom circule, sali, souillé. Trois semaines que les intérêts politiciens priment l’instrumentalisation d’une sordide affaire de violence à la protection d’intérêts citoyens supérieurs. Trois semaines que je suis livrée aux chiens.


Aucun élu de la majorité n’est intervenu pour dire stop à ce lynchage sur les réseaux sociaux. Six d’entre eux m’ont appelé pour connaître les faits et me soutenir. Trop peu ont questionné le fond. Trop ont manipulé les faits de manière éhontée.


20 élus de la majorité ont rédigé une pétition contre moi. Plusieurs adjoints au Maire ont demandé le retrait d’une ou de toutes mes délégations. Quelques-uns se sont déjà répartis celles-ci, tels des charognards.


Aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus me taire et de rétablir la vérité des faits auprès des noiséens.


*****


Ce samedi 13 mars, je suis l’élu d’astreinte. Après avoir célébré des mariages en matinée, je suis en réunion avec des noiséennes. Ce sont des mamans. Et les sujets abordés tournent autour de l’aide sociale, de l’emploi et des activités pour les jeunes.

À 18h00, je suis appelée par ma collègue, Mareme Fall. Elle est paniquée au téléphone. Son fils, et 4 autres jeunes adolescents ont été interpellés par une patrouille de la compagnie de sécurisation et d’intervention de la Seine-Saint-Denis ; elle ne comprend pas pourquoi ; elle est au commissariat et me demande de venir.

Je pars immédiatement. Une des mamans présentes me conduit au commissariat. Sur le trajet, une autre noiséenne m’appelle, dans la même détresse. En me dirigeant vers le commissariat, je rencontre Monsieur et Madame Y qui me disent que leur fils a été également interpellé.

À la question du Parisien, « l’adjointe au Maire a-t-elle tenté de faire pression sur la police ? », la réponse est NON.

Mon rôle dans ce commissariat fut d’être aux côtés des familles, d’être un soutien pour elles, en ma qualité d’élu d’astreinte, d’adjoint au Maire de quartier.

Ce samedi 13 mars, j’ai été avec ces parents, choqués par la brutalité de l’interpellation de leurs enfants, terrifiés devant leur garde à vue, perdus face une procédure qu’ils ne connaissent pas.

Aujourd’hui, je reste aux côtés de ces familles horrifiées, blessées mais combatives. De faits graves et condamnables se sont passés ce samedi 13 mars, aux Espaces d’Abraxas lors de l’action de la police et lors de cette garde de vue dans ce commissariat. 

Les 4 familles des enfants interpellés ont porté plainte contre X pour injures racistes, violence et abus d’autorité. J’ai également porté plainte pour injure raciste.

Le 26 mars, Monsieur Loïc PAGEOT, procureur adjoint près le Tribunal de Bobigny, informa notre avocat avoir demandé l’ouverture d’une enquête après le dépôt de ces 5 plaintes.

Ce samedi 13 mars, ma seule intervention auprès des policiers fut de demander, d’insister vivement, avec émotion, pour la venue d’un médecin afin d’examiner le jeune A, sorti de garde à vue avec un hématome à la tête. N’est-ce pas le strict respect de la loi ?  N’est-ce pas le strict respect des droits de tout gardé à vue ?

Devant mon insistance, les pompiers sont appelés. A. nous confie alors que lors de son interpellation, un policier l’a maintenu au sol en positionnant son genou sur sa tête. Les pompiers venus examiner A. lui diagnostiqueront plusieurs hématomes à la tête. A. sera transporté par les pompiers à l’hôpital pour un examen plus poussé.

Les plaintes déposées, l’enquête ouverte : la vérité, toute la vérité sera révélée. Ces familles victimes iront jusqu’au bout. Ces 4 enfants doivent être reconnus dans leur statut de victimes afin d’être des adultes équilibrés et de bons citoyens. Je me félicite de leur détermination. Elles sont le porte-voix de ces familles respectables de nos quartiers populaires, dont les enfants ont été victimes de mêmes violences et qui se sont tues.

Je m’oppose à ce qui se murmure : Non ! tous les « jeunes noirs et arabes » de nos quartiers prioritaires de Ville ne sont pas des délinquants, ni des dealers.
La très grande majorité des familles de ces quartiers est travailleuse, courageuse, investie dans l’avenir de ses enfants.

C’est elle aussi qui s’est déplacée en nombre dans les urnes pour voter pour notre équipe municipale.

Ce 13 mars, au cœur de Noisy-le-Grand, 4 adolescents qui jouaient au foot ou au basket sur l’aire de jeux du quartier, ont connu les pires brimades : insultes, coups, menace de viol avec une matraque, humiliations, injures racistes …

Alors, je me tourne vers ces 20 pétitionnaires, vers ces 20 justiciers. Ceux qui étaient ce 13 mars confortablement installés chez eux avec leurs enfants. Ceux qui n’étaient pas dans ce commissariat. Ceux qui n’ont rien vécu de toutes ces violences. Ces 20 justiciers qui sont prêts, les pierres à la main, à me lapider en place publique. Ces 20 justiciers qui parlent d’erreur, d’erreur de jugement. Je les laisse à leurs accusations.

Toutefois, leur attitude rappelle des heures sombres de l’histoire de notre pays. Ces heures où par pur calcul politique d’aucuns ont préféré taire les atteintes graves à nos libertés fondamentales, d’aucuns ont privilégié leur petite carrière politique à ce qui fait la grandeur de notre nation ! Leur attitude me ramène tristement dans cette cour de récréation de mon école primaire de Rosny-sous-Bois, à ces insultes racistes, à ces crachats, à ces coups de mes camarades de classe. Leur attitude me ramène dans ce réfectoire de cantine, où les pions me demandaient de manger le vomi de mes camarades. Presque 50 ans après, je ne tolérerai pas que vous commettiez à nouveau cela contre des enfants de Notre République.

Quand la loi de notre République serait violée par ceux qui ont pour mission de la faire respecter, les citoyens que nous sommes, les élus que nous sommes, n’ont-ils pas pour devoir d’élever leurs voix ? Devons-nous assister aveugle à la République qu’on déshabille ? L’adulte que je suis devenue, le croit profondément.

Ce 13 mars, j’ai été aux côtés des noiséens qui me l’ont demandé. Je ne trahirai jamais les habitants du quartier dont j’ai la délégation.

Être au service des noiséens est l’unique sens de mon engagement politique. J’ai toujours répondu présent à leurs demandes, qu’elles soient du Pavé Neuf, du Mont d’Est, des Espaces d’Abraxas, antérieurement des Bas-Heurts, aujourd’hui de Maille Horizon Nord.

Ce n’est pas la première fois que je viens dans ce commissariat. J’y suis venue de nombreuses fois avec des familles souhaitant porter plainte, avec des femmes victimes de violences conjugales. Je connais bien sa petite salle d’attente glauque, ses affiches vieilles de 10 ans, cette chaise cassée …

Aussi, je regrette profondément que d’aucuns aient pu voir dans ma simple présence au commissariat, ce 13 mars, une quelconque forme d’ingérence. Mon intervention s’inscrit en parfaite cohérence avec la conviction du sens de mon engagement politique.

De même, me présenter sous les traits d’une pasionaria anti-police, relève d’une totale désinformation.

Dans le cadre de ma délégation de quartier, j’ai toujours été en lien avec des policiers nationaux et municipaux. J’ai eu plusieurs entretiens et échanges avec les 3 commissaires de police, les 2 précédents et l’actuel. Je sais pouvoir compter sur ces agents et officiers de police engagés pour la sécurisation et la lutte contre tous les trafics, dans nos quartiers.

Le débat ne peut se résumer comme trop souvent à une critique grossière de nos forces de l’ordre.

Pour être forte, la police de notre Pays doit jouir de toute sa légitimité. Pour être légitime, celle-ci ne peut souffrir d’un préjugé permanent d’abus et de violence. Il faut que cela change ! Il faut que cela change dans notre Ville !

Taire les dérives que j’ai subies et vues serait laisser croire à nos jeunes que l’autorité de l’État est vaine car injuste.

Je suis en faveur d’une police présente dans l’ensemble de notre Ville. Les quartiers prioritaires de notre Ville ne sont pas, ne doivent pas être des zones de « non-droits ».
Je suis en faveur d’une police présente tous les jours dans nos quartiers. Toutefois, je veux une police citoyenne, une police respectueuse des droits de chaque noiséen, quelque soit la couleur de sa peau, son âge, son niveau social, son quartier.

La demande de tout noiséen est une demande de sécurité, de tranquillité publique, de tranquillité résidentielle, c’est-à-dire « Être bien chez soi » ; Être tranquille chez soi » ; « Rentrer en sécurité chez soi ». La réponse principale à cette demande est une police de proximité.

Une police de proximité est une police de sécurité du quotidien. Une police de proximité qui connaît les habitants et leurs problématiques. Une police de proximité identifiée par les habitants. C'est établir un cercle vertueux.

Une police de proximité est aussi une police en lien constant avec les agents de médiation.

Cette position est celle que j’ai toujours tenue auprès des noiséens du quartier Ouest, notamment au sein de réunions d’informations, d’échanges et de travail. Plusieurs dizaines de noiséens et d’acteurs locaux pourront l’attester.

Mon engagement politique en tant qu’élue locale illustre ma volonté de servir mes concitoyens avec humilité mais surtout efficacité. Le confort de la soie de mon écharpe importe peu aux Noiséens, ils attendent que je sois à la hauteur de la confiance qu’ils nous ont accordée. C’est ce que j’ai fait avant ce 13 mars et ce 13 mars.

Alors, au final, que dit la rumeur qui enfle ? Joëlle Hélénon gêne ; Joëlle Hélénon a une trop grosse délégation ; Joëlle Hélénon fait de l’ombre à certains ; Joëlle Hélénon veut prendre la place du Maire ; Joëlle Hélénon est une rivale pour ceux et celles qui se voient déjà Maire de Noisy-le-Grand en 2026.

Rumeur vaine. Elle ne sert aucun noiséen. Elle dessert la politique locale, enlisée dans des tribulations infantiles quand nos administrés attendent bien plus de nous.

J’ai reçu, le 12 avril dernier, un SMS du Maire m’annonçant le retrait de mes délégations. J’ai réceptionné, en recommandé avec AR, le 13 avril dernier, l’arrêté du Maire n°21/40.

Je reste la tête haute, fière de mes valeurs. Chers noiséens, fière de vous avoir servi, heureuse de vous avoir soutenu.

Joëlle HÉLÉNON

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