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Conseil municipal du 27-04-2006

Publié le par adihbhv

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 AVRIL 2006

Projet de modification et d'extension des capacités de traitement des eaux de l'usine d'épuration de Marne Aval, implantée à Noisy le Grand (93)

Le Conseil municipal procède à l'examen du dossier relatif au projet de modification et d'extension de l'usine d'épuration du Syndicat Intercommunal pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne (SIAAP). Cette station est dimensionnée pour traiter un débit moyen de 30 000 m3 d'eaux usées provenant de communes de la Seine-Saint-Denis et de la Seine et Marne, rassemblant quelques 125 000 habitants. Le SIAAP a élaboré un projet de modification et d'extension de cette station d'épuration, prévoyant le traitement des eaux usées de 354 000 habitants, soit une capacité moyenne de 75 000 m3/jour par temps sec et de 125 000 m3/jour lors de fortes pluies. Ce projet comprend également la construction de deux nouveaux fours destinés à l'incinération des boues résiduelles.Il a pour conséquence de doubler la quantité des eaux usées traitées, ainsi que le volume des boues.

Dans ce cadre, le Conseil Municipal doit émettre un avis sur ce projet d'extension des capacités de traitement de l'usine de Marne Aval.


Déclaration de M. Etienne DOUSSAIN. (P.C.F)

Trop de traitement médiatique des eaux usées tue le traitement médiatique des eaux usées ! Un conseil municipal extraordinaire, rien que pour le projet d’usine de traitement des eaux usées, mazette, on se prend à rêver en croyant qu’il pourrait en être de même pour la ZAC des Bas Heurts ! On en rêve d’autant plus qu’après une large campagne d’opinion organisée directement par la ville, tract à domicile, article dans Noisy Magazine appelant à manifester auprès du commissaire enquêteur l’opposition de chaque noiséen à ce funeste projet de modernisation de cette usine, on pourrait croire que les 6 000 pétitionnaires refusant le projet de ZAC vont bientôt être entendus, qu’un conseil municipal extraordinaire prochain les informera qu’un avis majoritaire, voire unanime, se dessine contre ce projet d’urbanisation dans sa forme actuelle. Mais non, nous ne rêvons pas… Hélas, deux poids et deux mesures selon le sujet, cela devient une règle politique à Noisy. Quand la majorité municipale est contre la modernisation de l’usine de traitement des eaux, elle organise, encourage, sollicite la protestation des Noiséens ; quand la même majorité est pour un projet d’urbanisme rejeté par un très grand nombre de citoyens, elle s’assoit sur leur protestation !

Mais revenons au traitement des eaux usées …
J’ai appris que, lors de la réunion publique qui s’est tenue récemment à laquelle je ne pouvais participer, Monsieur le Député – Maire avait rappelé qu’un vœu unanime avait été voté contre la modernisation de la dite usine lors d’un conseil municipal précédent. Il m’apparaît opportun de nuancer cette affirmation en ce qui nous concerne. En effet, à la lumière des informations recueillies ultérieurement, donc après ce vote, la question de cette modernisation doit être, me semble-t-il, abordée dans des termes plus prudents que le seul refus catégorique et outrancier comme en témoigne l’intervention de M. le Maire lors de cette réunion publique en présence des représentants du SIAAP, du commissaire enquêteur et de ses collaborateurs, intervention qui a choqué par la violence de la diatribe. En ce qui me concerne, nous sommes préoccupés, aujourd’hui, par plusieurs aspects de cette modernisation.

- Sur le premier aspect : Le caractère indispensable de cette modernisation n’a été pas explicitement indiqué à la population alors que le four actuel est obsolète, polluant et ne peut fonctionner qu’avec une dérogation exceptionnelle de Monsieur le Préfet à la mesure de la nécessité actuelle du traitement des eaux usées, y compris celles de Noisy. Dérogation qui entraîne, aujourd’hui, des travaux de mise aux normes avant l’été et qui laisse perplexe pour le débat de ce soir sur la pollution future éventuelle ! Nous n’avons pas entendu à ce sujet d’appel à la prudence de la part de la ville, comme nous n’avons pas vu de pétition demandant la fermeture immédiate du site.

- Sur le second : La croissance de la population de Noisy le Grand, depuis vingt ans, témoigne amplement que notre ville prend une part significative dans le besoin de moderniser les installations actuelles. Passer de 35 000 à 60 000 habitants, avouons que cela nous rend un peu co-responsable de l’augmentation du volume d’eaux usées à traiter ! Par exemple, l’achèvement de la ZAC du Clos Saint Vincent avec ses plus de 8000 habitants, cela créée des obligations nouvelles. Alors, vous pensez bien que les autres projets d’urbanisme, même contestés, en particulier dans le secteur géographique de l’usine, qui prévoit l’arrivée de 5 à 6000 habitants nouveaux, cela relativise la question de l’augmentation de la capacité de l’usine Marne Aval. Ne peuvent être omis d’autres projets de densification urbaine qui révèlent que Noisy le Grand ne peut pas évacuer sa part de responsabilité dans la problématique du traitement des eaux usées.

- Sur le troisième aspect : Concernant la modernisation proprement dite, nous notons que celle-ci participe d’une décision plus large, sous l’égide du SIAAP, de réaliser une série d’équipements, novateurs sur le plan technologique, pour le traitement des eaux usées de l’agglomération parisienne, ses équipements nouveaux devant prendre en compte les réponses indispensables pour les prochaines générations d’habitants de cette région. A priori, la nécessité de cet effort de la collectivité parisienne, par le biais du SIAAP, n’a pas été contestée, à notre connaissance, par l’ensemble des élus qui siègent dans cette instance, quelles qu’en soient leurs nuances politiques, par ailleurs. A ce titre, notre ville est dans l’obligation de relativiser son point de vue, à la fois, en raison de sa propre croissance et, à la fois, en raison de l’intérêt général que revêt cette opération, y compris malgré l’absence connue de taxe professionnelle. Si le fait d’avoir sur son territoire une usine de traitement des eaux, depuis de nombreuses années, rend notre commune nécessairement plus attentive, cela ne lui donne en aucun cas un avis prépondérant. Si tel était le cas, comment ne pas tenir le même raisonnement pour la création d’un lycée international dont le rayonnement n’a pas que le seul périmètre de notre ville. Ce peut être vrai pour d’autres installations indispensables au bien public, à moins, si nous poussons l’outrance plus loin, de vouloir produire sa propre électricité, d’interdire le passage des rames de RER, et de refuser les subventions régionales, départementales, par exemple. Hors de Cloche Merle, point de salut !

- Un quatrième aspect : Sur le processus de traitement préconisé, mon approche est nuancée, j’en profite d’ailleurs pour saluer le travail de réflexion de l’ADIHR et de l’UFC sur le sujet. En effet, nous ne doutons pas du sérieux de l’étude commandée par le SIAAP sur les solutions souhaitables. Nous restons dubitatifs par contre, même si nous ne doutons pas de son sérieux, devant l’avis de l’expert missionné par la ville tel que résumé dans la note de présentation, ses travaux et conclusions ne nous ayant pas été communiqués, malgré une brève information des présidents de groupe de la majorité, ce mardi. Toutefois, il apparaît important que la dimension écologique du traitement des eaux usées soit plus poussée, notamment sur le plan de la réutilisation des boues traitées. Il est évident que l’impact d’une telle solution doit être vérifié, en particulier, sur son aspect économique. Si le brûlage des boues résiduelles, en soi, n’apparaît pas comme une hérésie technique, sous réserve d’un respect rigoureux d’un principe de précaution élémentaire pour la santé publique et d’une technologie performante et moderne, la question de la transformation et de la réutilisation à des fins écologiques, épandage, fertilisant, ne peut être évacuée. Il y a là, peut-être, dans une logique de service public dont l’intérêt général n’échappera à personne, une piste à ne pas négliger pour le bien être des générations futures, l’argument de la rentabilité économique immédiate devant être relativisé en raison des contraintes futures d’énergie auxquelles nous serons confrontés. Le site de Noisy le Grand, dans ce cadre là, pourrait participer d’un objectif de création de solutions pilotes, alliant technologie avancée, création d’emplois qualifiés, qualité environnementale, et, pourquoi pas, réactivation du transport fluvial, sous réserve, là encore, que le principe de précaution prévale et que l’on ne s’expose pas à des risques de pollution fluviale en cas d’avarie, un autre mode de transport, la route, étant à bannir. Reste toutefois à vérifier, dans cette hypothèse, l’accord des professionnels de l’agriculture, des habitants du monde rural et la faisabilité du transport sur site après acheminement par voie fluviale, ce qui en soi n’est pas du plus simple à organiser sans une autre pollution, routière en l’occurrence, refusée en ville mais qui serait tolérable en milieu rural par miracle ! Si cette hypothèse peut paraître séduisante, sa mise en œuvre n’est pas des plus aisées et ne règle pas les difficultés immédiates, actuelles qui demanderont des solutions intermédiaires dans l’intérêt général. Ce qui signifie implicitement que le processus du brûlage actuel et sa modernisation ne peuvent être rejetés en bloc. Les citadins que nous sommes n’ont ni le privilège ni le droit de décider seuls d’envoyer ailleurs leurs déchets sans que cela ne puisse se discuter avec …ceux d’ailleurs. C’est un minimum.

- Sur un cinquième aspect, je voudrais m’arrêter sur une des remarques de la note qui nous est soumise ce soir, le PPRI. Crier au loup parce que l’Etat, via le Préfet, autoriserait une mesure dérogatoire pour l’usine de traitement des eaux usées de 354 000 habitants d’Ile de France alors que le projet des Rives Charmantes serait, lui, soumis aux règles actuelles de droit commun, ne me paraît pas responsable. L’usine de traitement des eaux usées est là, et depuis des dizaines d’années. Son emprise est connue de tous, ville, services de l’Etat, citoyens. Que sa modernisation entraîne une mesure dérogatoire en raison d’un intérêt général évident ne me choque pas, sous réserve que les préconisations du PPRI soient prises en compte pour la bonne réalisation de cette opération. Que les projets de port, d’habitat dans le secteur de la Rive Charmante … réalisation possible mais non avérée, soient soumis à la nouvelle réglementation lors leurs mises en œuvre futures ne me choque pas non plus et, me semble-t-il, ne présente pas le même intérêt pour la population d’Ile de France, dont fait partie celle de Noisy le Grand à ma connaissance. J’y vois, là encore, un argument Cloche Merle qui ne me satisfait pas. Principe de précaution, sans aucun doute mais l’idée selon laquelle « eux, ils ont le droit et pas moi » me paraît entraîner de la confusion sur l’importance des enjeux. Je suis désolé mais pour moi traiter les eaux usées de l’Ile de France est plus important que le futur port de Noisy le Grand !

- Enfin, pour conclure par un sixième aspect, je crois bon de dire que je ne considère pas que les conditions de l’enquête publique aient été satisfaisantes, non pas par défaillance du commissaire enquêteur, mais en raison du parti pris évident d’une grande partie des élus de la ville. La campagne de dramatisation qui a été menée de façon systématique, sans que cette dernière soit en mesure de révéler l’avis du plus grand nombre des habitants de notre ville, n’a pas été et n’est pas de nature à créer les conditions d’un débat serein sur les enjeux collectifs de la question qui est posée aux Noiséens, mais aussi aux autres habitants de ce secteur géographique. Je suis effaré de devoir constater que quelques dizaines d’habitants, de bonne foi, se déclarent opposés à cette modernisation en ignorant, par ailleurs, que le four actuel n’est plus aux normes requises et qu’il pollue réellement, le SIAAP étant obligé de le moderniser dès maintenant. Je ne peux m’empêcher de penser qu’une partie de cette campagne pourrait avoir d’autres motifs que la seule modernisation de l’usine de traitement des eaux de Noisy le grand et je le regrette. Je constate, d’ailleurs, que deux autres communes par la voix de leur Maire, et pas les moindres puisque directement concernés, Champigny pour le rejet des eaux après traitement et Bry pour sa proximité avec l’usine, ont émis un avis favorable sur cette opération de modernisation.

En conséquence, les élus communistes s’abstiendront lors du vote de cet avis, le cas échéant. Abstention parce que nous considérons que le processus de modernisation qui nous est proposé doit aller plus loin, et, qu’à défaut nous ne nous opposons pas à la solution préconisée sous réserve des précautions d’usage indispensables pour la santé publique ; Et abstention, enfin, parce que nous ne partageons pas le sens de la campagne menée contre cette opération de modernisation nécessaire, que cette campagne paraît disproportionnée eu égard aux enjeux et que nous aurions aimé que l’avis des noiséens soient requis avec la même ferveur pour d’autres projets noiséo-noiséens. 



Déclaration de Madame Sylvie DUFFRENE (Les Verts). en attente

Déclaration de Monsieur J Marc MORERE (UMP) en attente

Déclaration de Madame Marylise MARTINS (UDF) en attente

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Chronique n°8 / avril 2006

Publié le par adihbhv

Chronique d’une ZAC annoncée

N°8- AVRIL 2006  

  

 

LE MOT DU PRESIDENT

 

 

 

A PROPOS D'UNE NOUVELLE FORME DE VIOLENCE. PARLONS EN A NOISY LE GRAND, M. LE MAIRE 

 

 

Ces derniers mois, les médias se sont montrés généreux en reportages sur la violence urbaine des  jeunes dans la rue. Mais pour être exhaustif, il faudrait aussi mentionner la violence dans les établissements scolaires, la violence conjugale, la violence dans les médias, la violence professionnelle, la violence dans les stades, etc,.....Toutes ces violences "hard" sont illégitimes et condamnables.

 Or, il semblerait que l'arbre de cette violence, cacherait la forêt d'une nouvelle violence "soft" et légitime. C'est la violence de la préemption et de l'expropriation de nos biens au nom de l'intérêt général. Intérêt général qui peut être complètement préfabriqué et artificiel, comme  actuellement sur la ZAC du Clos aux Biches. La rationalité technique de la crise du logements social érigée en système politique, et posée comme fondement de la Loi SRU du 13 décembre 2000 et de la pratique juridique a supprimé tout système de garantie de nos droits individuels, et transformé la loi et la pratique juridique en instrument de domination, d'harcèlement moral et d'oppression impitoyable des citoyens, au service de ceux qui détiennent les principaux leviers des commandes économiques et politiques de la ville.

 Noisy-le-Grand, est exemplaire dans ce domaine. Jamais, le processus de dissociation du droit et de la morale n'a été poussé aussi loin par M PAJON dans sa deuxième mandature, alors  qu'il prétend dans sa propagande électorale vouloir faire une ville juste et solidaire !!!... Quelle infamie, voici deux exemples :

 Ø                   En juin 2005, pour agrandir la Mairie, M. PAJON expulsait  "manu militari" deux familles de l'Ilot Mairie et plusieurs personnes âgées de plus de 85 ans. Sans la moindre humanité, le Maire leur envoyait les huissiers et assignait ces résidents au tribunal le 22 juin dernier, alors qu'elles demandaient seulement un délai supplémentaire pour se reloger !!!... Aujourd'hui que constatons nous: 

- pas de budget pour l'extension de la Mairie,

- un parking payant à la place des pavillons détruits,

- un bureau de vente privé du promoteur de la ville, les "Nouveaux Constructeurs".

 Ø                   Sur le quartier des Bas Heurts, en dépit des 92% de Noiséens qui se sont opposés au projet de la ZAC dite du "Clos aux Biches", M. PAJON continue sur sa lancée et a fait voter au conseil municipal de 30 mars dernier le dossier de Déclaration d'Utilité Publique (DUP). Si ce projet aboutissait se sont 60 familles qui seraient violemment expropriées en toute légalité, dont plus de 20 familles comprises entre 70 et 92 ans, pour construire 1500 logements collectifs. Au nom de l'Intérêt Public, la Loi SRU est le "bras armé" des Maires bâtisseurs, experts en immobiliers et pour qui l'urbanisme serait devenu un Violon d'Ingre. Elle autoriserait la reconstruction de la Ville sur la Ville, alors que Noisy-le-Grand bénéficie actuellement de 25% de logements sociaux.

 Voilà des familles de gentils retraités qui ont travaillé toutes leur vie, qui sont devenus primo accédantes à un certain moment, après avoir pratiqué ce que nous appelons maintenant "l'ascenseur social". De bons parents qui ont élevé et éduqué leurs enfants, qui ont maintenant peut-être décohabité loin de Noisy-le-Grand, pour bénéficier d'un  emploi. Et alors, ou est le drame ! Des parents citoyens qui n'ont pas tué, qui n'ont pas volé et qui ont tout simplement payé leurs impôts. Des familles qui ont éventuellement aussi été meurtries par les accidents de la vie (chômage, séparations, divorces, maladie, suicides, décès, ….)

Des familles à qui M. PAJON, en tant que PDG de la SOCAREN, a adressé il y a quelques mois un courrier, pour les inciter à vendre rapidement leur résidence à l'amiable. Des familles qui sont harcelées moralement   par une assistante qui pratique le télé-achat, pour la Société mandaté par la SOCAREN, chargée du rachat de nos maisons.

Des familles fragilisées par déjà 3 crises cardiaques, dont un décès, en quelques mois sur les Bas Heurts.

Enfin, posons nous la question de savoir si cette violence de l'expropriation à Noisy-leGrand allait satisfaire la demande sociale du logement? Malheureusement, la lecture du 11ème rapport de la fondation de l'ABBE PIERRE, sur le mal logement nous en dissuade radicalement. Alors, à qui profite cette violence psychologique qui se développe en toute impunité ? La réponse se trouverait dans le journal Les Echos du 27 mars dernier. Immobilier: à qui profite la flambée des prix ? à savoir :

 

 

            - des bénéfices record pour les promoteurs,

            - un outil de conquête pour les banques,

            - l'Etat et les villes qui touchent le jackpot,

            - des notaires qui voient les cailles rôties, tomber du ciel.

Voilà les ingrédients majeurs qui alimentent la politique immobilière de M. PAJON, il ne faut pas se leurrer et croire son discours officiel qui assure que tout est fait pour notre bonheur. Dans ces programmes immobiliers, M. le Maire souhaite accueillir de nouveaux Parisiens et pour cela il trouverait normal de chasser les habitants des Bas Heurts d'aujourd'hui, c'est plus juste! c'est plus solidaire!  mais c'est surtout des électeurs pour demain. Pour cela, M. le Maire ne reculera devant aucun sacrifice, il présentera ses programmes immobiliers dans Noisy-Mag comme par exemple dans le n°114, pour le Carré Renaissance. Il positionnera le bureau de vente sur un terrain municipal, (pour le Clos aux Biches, il sera en entrée de ville, place de La Varenne). Ainsi, même si pour une fois la démarche n'est pas juridiquement bordée, la ville est sûre d'atteindre sa cible, au moment du premier coup de pioche, 80% des réservations sont déjà faites.

Finalement, cet harcèlement moral que  fait subir M. PAJON aux habitants des Bas Heurts, et aux expropriés de Noisy-le-Grand depuis plusieurs mois, est que la conséquence d'un modèle de violence économique qui règne sur la ville, mais dont sa promotion immobilière favorise l'extension sans hésiter à piétiner des Noiséens, et à utiliser toutes les subtilités pour assouvir sa soif de pouvoir, sous l'égide d'une démocratie représentative arrogante et largement délégitimée aujourd'hui. Cette violence morale sans moralité que l'on voudrait nous imposer quotidiennement aux Bas Heurts, aurait le droit pour elle. Elle est froide, invisible et jamais assez médiatique; pas de casseurs, pas de voitures en feu, pas de police, seulement pour nous quelques huissiers en costume cravate.

Cependant si dans notre vie la violence est partout, cette nouvelle violence de l'exaspération et de l'injustice est bien réelle. Elle laissera des marques au fer rouge, les plaies ne se refermeront jamais.

Heureusement, cette injustice  produit aussi la violence du refus sur les Bas Heurts et sur Noisy-le-Grand en général.

 

 

 Heureusement, cette violence du refus sera nécessaire pour  manifester et défendre nos intérêts dans quelques semaines.

L'actualité nationale nous le montre quotidiennement. Nous en reparlerons…..

 

 

 

 

 

                                                                                   Alain Cassé

                                                                                    Président de l'ADIHBH-V

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 MARS 2006-04-09

Déclaration d'Utilité Publique pour l'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches

 

 

  

Dans sa séance du 30 mars dernier, le conseil municipal a approuvé le dossier de Déclaration d'Utilité Publique, le dossier d'enquête parcellaire, la demande à M. le Préfet de Seine Saint Denis de l'ouverture d'une enquête publique préalable à la DUP et d'une enquête parcellaire.

En effet, dans la mesure où la ZAC envisagée nécessite des expropriations, ce projet du Clos aux Biches est soumis à enquête préalable à la Déclaration d'Utilité Publique (DUP).

Le bénéficiaire de la DUP, sera la SOCAREN.

L'aménagement de la ZAC nécessitera la mise en compatibilité du POS valant PLU de Noisy le Grand.

L'enquête publique a pour but d'informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre propositions afin de permettre à l'autorité compétente de disposer de tous les éléments nécessaires à son information. Conjointement, se déroulera l'enquête parcellaire dont l'objet est la détermination précise des terrains nécessaires à l'exécution des travaux et l'établissement de l'identité des propriétaires et ayants droit.

Ce sera le moment ou jamais de manifester encore une fois notre désaccord sur ce projet pharaonique et de faire valoir notre contre proposition. Nous devrons mettre Noisy-le-Grand en effervescence.

A l'expiration du délai d'enquête les registres seront signés par le Maire puis transmis dans les 24 heures au Commissaire Enquêteur. Ce dernier entendra toute personne qui lui paraîtra utile de consulter. Il transmettra ensuite au Préfet de Seine Saint Denis le dossier de l'enquête avec le rapport et ses conclusions motivées dans un délai d'un mois à compter de la date de clôture. Ces conclusions motivées devront préciser si elles sont favorables ou non au projet. Ce rapport du Commissaire restera à la disposition du public pendant un an, à la mairie.

Au terme des procédures d'enquête préalable à la DUP et au vu du dossier correspondant, dans l'affirmative, un arrêté préfectoral prononcera l'utilité publique des travaux d'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches, dans un délai de 6 mois à compter de la date de clôture de l'enquête publique.

 

 

 

LE CONTRE PROJET DE L'ADIHBH-V, SUR LA

 ZAC DU CLOS AUX BICHES

Afin d'être constructif, depuis plusieurs mois notre Association consulte la profession des architectes urbanistes, s'informe, participe à des conférences et visite des salons spécialisés. En d'autres termes, participe à la politique de la ville, afin de réfléchir à ce que pourrait être sur les Bas-Heurts une densité acceptée, négociée, nécessairement maîtrisée et donc désirée par les habitants.

 

A ce jour, nous pouvons affirmer que, compte tenu du gigantisme de ce projet de 1500 logements collectifs, de la violence d'éventuelles expropriations et destructions des propriétés, du harcèlement moral  que subit la population des Bas Heurts, nos interlocuteurs sont unanimes à reconnaître que ce concept d'urbanisation du Clos aux Biches n'est plus aujourd'hui d'actualité. En effet, la méthode proposée à Noisy-le-Grand est bien connue, c'est celle de la "table rase" dont les spécialistes savent, qu'il s'agisse des anciennes ZUP ou des ZAC actuelles, qu'elle échoue systématiquement à terme, à vouloir reconstituer un tissu urbain, là où elle l'a violemment supprimé, pour laisser place  à un environnement aseptisé du type " ville nouvelle", loin de l'âme d'un quartier mixte, aéré et agréable à vivre.

 

Aujourd'hui les habitants des Bas Heurts veulent accompagner le développement programmé des Mailles Horizons, tout en valorisant leur quartier, en respectant son caractère et son identité particulière afin de maintenir sa qualité de vie. Une urbanisation douce sur les parcelles dont la ville possède la maîtrise foncière (25% aujourd'hui), comme le prévoyait initialement le Plan Local de L'Habitat (PLH),  adopté en Conseil Municipal le 17 juin 1999, est essentielle pour promouvoir un développement solidaire et équilibré.

Autant d'interpellations pour les élus et les promoteurs de Noisy-le-Grand dans le cadre de son P.L.U. Aujourd'hui, Noisy-le-Grand ne peut se soustraire à cette réflexion, c'est trop important !

Dans cet esprit, notre Association travaille actuellement sur un contre projet alternatif à l'urbanisation du Clos aux Biches, avec les compétences d'une Ecole Nationale d'Architecture Parisienne, et un groupe de 12 étudiants et étudiantes très motivés qui ont horreur de l'injustice, et qui sont bien décidés à mettre tout leur savoir faire au service de notre cause. Une jeunesse peut être parfois impétueuse mais une très belle jeunesse. Ces étudiants sont  déjà présents sur les Bas Heurts depuis plusieurs semaines, ils ont participé au conseil municipal du 30 mars pour prendre la température. Vous les rencontrerez, réservez leur le meilleur accueil, ils font la fierté des  2 Professeurs Architectes qui encadrent leur projet, merci à eux.

Ainsi, la compétence professionnelle de jeunes architectes se trouve sollicitée, afin de rechercher des réponses plus efficaces au service de notre cadre de vie. Cette initiative  se veut l'alternative à la banalité, mais fera aussi l'éloge de la diversité sur Noisy le Grand.

                                                                                                                                                                                                                                          AC              

 

 

DERNIERES MINUTES

  Ø       Le vendredi 6 avril dernier, nous avons déposé en Préfecture de Seine Saint Denis et sur le bureau de Monsieur PIRAUX, Sous Préfet du Raincy, 6525 signatures de Noiséens et de Bryards limitrophes  qui s'opposent aux expropriations des Bas Heurts-La Varenne et de Noisy le Grand en général.

 Ø       Le Conseil d'Administration de l'ADIHBH-V a décidé d'organiser cette année une nouvelle Fête des cerises, sur les Bas Heurts, le samedi 17 juin prochain, afin de bien montrer aux Noiséens qu'il existe une réelle solidarité intergénérationnelle dans ce quartier, et une excellente qualité de vie, quoiqu'en dise notre premier magistrat urbaniste. Réserver cette journée, acheter le soleil car cette année nous abandonnerons les frites, nous vendrons des glaces !!!....

   COTISATION 2006

 Notre Assemblée Générale du 1er octobre 2005 a fixé nos cotisations : membre actif Bas Heurts : 90 €, membre bienfaiteur : 50 €, donateurs : à votre bon cœur.

 

conseil municipal du 30 mars 2006

Publié le par adihbhv

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 MARS 2006

 

 

 

 

Déclaration d'Utilité Publique pour l'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches

 

 

 

 

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Déclaration de Madame Dominique DE COSTER

 (Non inscrite)

 

 

 

 

 

 

En dépit des 92% de Noiséens qui se sont prononcés contre ce projet de ZAC, vou

continuez à avancer, sourds à la détresse des habitants. Vous avancez très vite. Sans doute parce que vous avez un train à prendre en 2007 ou 2008.

 J’ai étudié ce dossier de ZAC avec attention. On y donne beaucoup de chiffres : des statistiques, des surfaces, des mètres carrés, des euros mais on ne dit pas grand chose sur les habitants du quartier les Bas Heurts - La Varenne qui risquent d’être expropriés.

 Moi, j’aimerais bien vous parler de ces  gens parce qu’ils existent, même si on les oublie. Le plus terrible, ce sont les personnes âgées. Il y en a plusieurs qui sont veufs ou veuves et leur maison est remplie de souvenirs, auxquelles elles sont très attachées. Et d’un coup de bulldozer, vous allez tout anéantir.

 N’importe quel psy pourrait vous le dire : quand on oblige une personne âgée à déménager, ça fait des dégâts considérables. Je ne sais pas si vous avez pris des nouvelles des personnes que vous avez expropriées au centre ville à toute vitesse, en leur envoyant les huissiers pour au final ne rien construire dans l’immédiat : elles vont très mal, notamment pour trois d’entre elles.

 Dans le quartier Les Bas Heurts - La Varenne, vous souhaitez démolir les maisons mais vous allez aussi détruire par la même occasion tout un tissu social qui s’est créé avec les années. Dans ce quartier, les gens se connaissent et il existe une solidarité intergénérationnelle, ce qui est de plus en plus rare en banlieue parisienne. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du mal que vous allez faire et de la souffrance que vous causez aux habitants du quartier.

 Aujourd’hui, il y a plusieurs personnes qui sont tellement angoissées qu’elles tombent malades. Il y a eu notamment trois infarctus dont un décès. Quant aux personnes qui sont moins vulnérables et à celles qui vivent aux alentours de ce quartier, elles sont révoltées et bien décidées à se battre parce que tout le monde s’accorde à dire qu’on aurait pu faire autrement. On aurait pu construire pour répondre aux besoins de logements, sur les nombreux terrains vierges sans tout démolir.

 Mais ce que les gens n’ont pas encore vu, c’est le projet que vous nous présentez ce soir. Ca fait peur ….…Les logements que vous souhaitez construire, ce sont tout bonnement des barres, des barres horizontales. Même s’il y a un peu de verdure derrière les habitations, cette ZAC par sa densité et son architecture va être une cité fermée sur elle-même. Je plains les gens qui vont vivre dans les trois bâtiments accolés les uns aux autres en triangle et dans la banane. Cette banane me fait d’ailleurs penser à celle de Gennevilliers, dans le quartier du Luth.

 Je ne serai plus là si ce projet se réalise,  mais je me demande avec inquiétude à ce que nous allons laisser aux générations futures.

 En tout cas, sur le plan humain, cette ZAC sera un beau gâchis et bien sûr je voterai  contre ce dossier.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Avertissement

Publié le par adihbhv

AVERTISSEMENT

 

 

 

 

 

Nous venons d'apprendre qu'une personne utilise nos tracts à en tête de l'ADIHBH-V, pour modifier le contenu du texte et rédiger des propos diffamatoires vis-à-vis de Madame DOUILLARD, propriétaire de l'Agence immobilière de l'Ancienne Mairie. Notre Association tient à manifester sa totale désapprobation sur cette façon de procéder.

 

 

Aussi, dès le lundi 03 avril 2006, nous avons déposé une plainte contre X au Commissariat de Police, pour "usurpation d'identité" .

 

 

 

 

 

                                                                  Alain Cassé

 

 

                                                                  Président de l'ADIHBH-V

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compte-rendu du conseil municipal du 2 mars 2006 (rectif)

Publié le par adihbhv

Rectification sur le compte-rendu du conseil municipal du 02 mars 2006 : certains paragraphes ayant été effacés par erreur

 

DEBAT SUR LES ORIENTATIONS GENERALES DU PROJET D'AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DURABLE-(P.A.D.D.)

 

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 Le projet d'Aménagement et de Développement Durable (P.A.D.D.) s'inscrit dans le cadre du processus d'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (P.L.U.) qui se substituera au Plan d'Occupation des Sols (P.O.S.) L'élaboration du P.L.U doit être précédée d'un diagnostic de Noisy le Grand et de la définition des enjeux de demain, sur la base desquels sont définis des orientations générales d'aménagement et d'urbanisme.

 

 

 

 

 

 

Ces dernières sont exprimées dans le P.A.D.D. et ont fait l'objet d'un débat au Conseil Municipal du 02 mars 2006.

 

 

 

 

Déclaration de Madame Marylise MARTINS – (UDF)

 Vous auriez pu présenter le projet de PLU au conseil municipal du 15 décembre dernier. Nous étions à ce moment-là à l’approche de Noël et nous aurions pu y croire.

 Bien que vous ne soyez pas le Père Noël , votre projet est tellement ambitieux, tellement démesuré, mais tellement idyllique, mais aussi bien loin des soucis de la vie quotidienne des Noiséens , qu’il aurait pu nous faire rêver.

  Ce projet est à la hauteur d’une programmation du Ministre de l’Aménagement du Territoire. D’ailleurs  ne  venez vous pas de recevoir les félicitations de Mr Christian ESTROSI Ministre délégué, proche de Monsieur Nicolas SARKOZY pour l‘implantation du lycée international ?

  Enfin,  il ne reste plus qu’à attendre l’arrivée de Mr SARKOZY qui vous félicitera lui aussi, j’en suis sure,   pour la construction de  l’école de formation de la Police Nationale.  

 

 

 

 

 Mais revenons à vos propositions sur le PLU :

 - De grandes infrastructures, mais qui sont depuis longtemps saturées; Autoroute A4, RER, route de Neuilly

 - 1 million de mètres carrés de bureaux à terme, mais quel terme, puisque ces bureaux sont programmés depuis plus de 30 ans ?

 - Une population qui pourrait passer à 80.000 habitants, et pourquoi pas jusqu’à 100.000 habitants, ce qui donnerait à Noisy le Grand, et nous l’avons bien compris, une Dotation Globale de Financement de l’État , bien plus importante ,  mais au détriment   d’ une ville saturée, asphyxiée.

 Vous reprenez à votre compte le Schéma Directeur des villes nouvelles  qui datent du temps du Général  de Gaulle, le rééquilibrage du poids de la Défense à l’Est de Paris, c’est-à-dire à Noisy le Grand.

 

 

Mais aujourd’hui, plus personne ne veut de cet urbanisme . Les habitants ne veulent pas d’une urbanisation excessive  et encore moins les Noiséens qui ont largement contribué au développement de l’Île de France et qui ont vu  leur ville se transformer.

Le PLU naît après la création de multiples périmètres d’études qui vont vous permettre de réaliser vos projets :  c’est-à-dire des milliers de logements.

 

 

Quant aux bureaux que vous annoncez,  ils sont depuis plus de 30 ans  programmés dans la ZAC de la Maille Horizon II que gère l’Epamarne et nous sommes certains que ces bureaux sont encore pour longtemps, à l’état de projets virtuels.

Pour le PLU, vous venez d’adopter les mêmes procédures que pour les Bas Heurts dans le quartier de la Varenne.

 

 

Les réunions publiques ne sont pas des réunions de concertation, mais des réunions d’informations sur les projets que vous avez décidés.

Je prendrai pour exemple la dernière commission d’urbanisme du jeudi 23 février dernier, lorsque Mr EPINARD, votre adjoint au Maire   exigeait la reconstruction de la piscine en centre ville, sans autre alternative possible.  

Sur un sujet aussi vaste que le PLU dont les choix vont conditionner la vie des Noiséens pour des dizaines d’années, il aurait fallu mettre en place des commissions d’urbanisme élargies avec les représentants des Noiséens,  quartier par quartier. En débattre, avant d’arrêter un programme et un plan d’aménagement: c’est-à-dire le P.A.D.D (projet d’aménagement et de développement durable)

Alors  que vous travaillez  avec des bureaux d’études depuis de longs mois,  il faudrait que  nous, Élus de l’opposition, nous nous prononcions en quelques jours, ce que nous refusons clairement.

La population se sent frustrée par ce manque de démocratie locale.

Nous  supposons que vous avez saisi l’occasion de la mise en œuvre du PLU pour lancer votre programme de campagne électorale. Cependant nous sommes loin des élections municipales. Seriez-vous aussi fébrile que certains candidats à la Présidence de la République ?

Monsieur le Député Maire, qu’allez donc vous proposer aux Noiséens  en 2008? Des commerces attractifs ?

Des stationnements facilités ? Avec la gratuité d’un ¼ d’heure ?

La sécurité assurée ?

Des impôts locaux diminués ?

Quelques expropriations évitées ?

 

 

Vous comprendrez bien , qu’en si peu de temps nous ne pouvons reprendre point par point le dossier du PLU , car il faudrait de nombreuses séances de travail pour débatte de façon objective et apporter d’autres propositions qui sont le reflet de ce que souhaitent les Noiséens.

 

En conclusion, Monsieur le Député Maire, dans les conditions actuelles  nous ne pouvons pas adhérer à votre projet.

 

 

 

 

 

 

Déclaration de Monsieur Gilles OBERRIEDER

 

 

 

 

 

(LES VERTS)

 

 

 

 

 

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Déclaration non parvenue à l'ADIHBH-V, pour le moment.

 

 

 

 

 

 

Déclaration de Monsieur Jean Marc MORERE - (UMP)

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Je voudrais ce soir manifester les inquiétudes de notre groupe et des élus que nous sommes face à la présentation quasi idyllique de ce projet pour notre ville en terme d’urbanisme.

 Et notre réflexion s’est portée principalement sur une volonté politique manifeste de vouloir densifier Noisy le Grand puisqu’il est déjà fait état à la page 14 d’une population de 75.000 habitants

Je crois même savoir que lors des rencontres des élus dans le cadre de l’ACTEP, le 1er adjoint M Miersman fait déjà allusion auprès de ses autres collègues Maires d’un objectif de 90 000 habitants.

 

 

 

 

 Mais nous ne sommes pas là ce soir pour polémiquer sur les chiffres mais par contre nous ne pouvons que nous associer et soutenir les Noiséens qui ne veulent pas de cette surdensification de l’espace Urbain.

 Bien sûr, certains projets sont nécessaires à l’amélioration de notre cadre de vie et aux développements de la vie dans les quartiers et nous ne contestons pas le bien fondé d’un certain nombre de projets comme par exemple un véritable marché couvert pour le quartier des Richardets ou bien encore la création d’une nouvelle piscine que nous avions et que nous souhaitons toujours proposer aux Noiséens.

 Mais ces améliorations et ces développements doivent se faire avec les Noiséens,  pas à leur insu et n’impliquent certainement pas la surdensification du tissu urbain qui transparaît dans la présentation qui nous est faite ce soir ainsi qu’à toutes les pages de cette belle brochure qui ressemble plus au nouveau programme électoral du futur candidat PAJON,  brochure appelée pour l’occasion « Supplément de Noisy Magazine », sur le PLU (financement oblige !!!).

 La concertation, ce n’est pas faire avaliser un projet qui va nous engager pour plusieurs décennies, par trois réunions publiques.

 

 

 

 

 

 

 

Pensez-vous d’ailleurs, Monsieur le Maire, que vous avez réellement organisé des réunions de concertation et si oui allez-vous tenir compte des remarques qui vous ont été faites et comment ?

 Pour mémoire une réunion à Gérard Philipe à laquelle seulement 250 personnes ont pu assister (plus de 200 Noiséens étant restés sur le trottoir) et deux autres au Champy et au Pavé Neuf ont été organisées ….. Est-ce suffisant ?

 Ne pensez-vous pas d’ailleurs, Monsieur le Maire, que des réunions de concertation doivent être organisées dans le quartier de la Varenne et dans le quartier des Richardets ? Si oui quand ?

 

 

 

 

   Ensuite cette densification a un coût en terme de viabilisation des espaces, de transports, d’équipements pour les nouveaux habitants ; comment envisagez-vous de réaliser ce que vous nous promettez ce soir sans lourdement rendetter la ville ?

 

 

 

 

Je vous demande de nous répondre simplement sur le financement de tous ces projets puisqu’aujourd’hui vous n’avez plus de marge de manœuvre en terme d’imposition (ils n’ont cessé d’augmenter depuis 95).

 Nous refusons que vous puissiez envisager de construire une ville nouvelle (1.500 logements sur 8 hectares) dans le quartier des Bas Heurts sans en mesurer les conséquences financières, sociologiques et écologiques.

 Que vous nous proposiez ces projets dans le cadre de votre campagne électorale ce sera votre choix et il sera légitime et vous pourrez engager les Noiséens pour une décennie et vous aurez la légitimité nécessaire.

 Mais aujourd’hui, comme j’ai déjà eu l’occasion de vous le dire vous n’avez pas été élu pour tous ces projets et en aucun cas un sondage SOFRES ne vous donnera la légitimité nécessaire pour la réalisation de tous ces projets pharaoniques.

 Enfin je voudrais que vous nous apportiez des précisions sur vos propos :

 Lorsque je vous ai interpellé le 20 février dernier sur les difficultés liées à la densification du tissu urbain, vous répondez devant 250 personnes : «les problèmes des banlieues ne sont pas dus à la densification mais au choix de leur population».

Il est honteux de vous entendre parler de la sorte et vous ne pouvez pas vous arroger le droit de choisir les futurs Noiséens ; d’ailleurs précisez-nous ce que vous entendez retenir comme critères de sélection : En fonction de leur statut social ?  en fonction de leur couleur de peau ? ,en fonction de leur religion ? ,ou bien encore  en fonction de leurs amitiés politiques …..

 Alors M. le Maire sur quels critères et comment allez-vous choisir les futurs Noiséens ?

 Pour toutes ces raisons nous nous opposerons à ce projet de PLU, et cela tant qu’une véritable concertation ne sera pas organisée et que les avis de la population n’aient pu, d’une façon transparente, être pris en compte.

 Mais surtout parce que nous défendons et nous défendrons un projet réaliste, humain qui saura préserver l’environnement et qui sauvegardera le cadre de vie de ceux qui ont fait le choix de vivre dans des logements collectifs mais aussi de ceux qui ont fait le choix de vivre dans leur maison individuelle.

  Déclaration de Monsieur Etienne DOUSSAIN – (PCF) ________

 Le plan local d’urbanisme, voila un sujet d’importance qui ne peut que déclencher  passions, inquiétudes et … véritables questions de fond.

 Passions légitimes car Noisy le Grand, depuis plus de 30 ans, est passée sous le joug du schéma directeur des villes nouvelles qui a fait de notre commune un maillon d’une politique d’urbanisation massive, urbanisation massive dont on touche quotidiennement les limites concrètes, aujourd’hui, la crise ayant durablement modifié les espérances, y compris celles que voulaient incarner les réussites architecturales du moment.

 Comment, en effet, ne pas se rappeler l’intervention de grands créateurs au Pavé Neuf, au Mont d’Est avec le Palacio ou encore à la Noiseraie I, par exemple. Et pourtant, 30 ans après, vit-on toujours bien dans ces quartiers ?

Inquiétudes car, après l’impact « Epa Marne », instrument d’une politique d’Etat inachevée, s’imposant aux communes, sans choix pour ces dernières, les erreurs d’hier pourraient être celles de demain ?

 Inquiétudes car l’urbanisation galopante, avec en toile de fond des besoins massifs en logement non satisfaits sur tout le territoire national, particulièrement en Ile de France et une spéculation effrénée, pourrait justifier une logique de densification qui peut et doit être discutée tant cette logique suppose des solutions complémentaires et indispensables qui traitent de la problématique du transport en commun, du réseau routier, du traitement de l’eau, des ordures ménagères, des équipements publics de proximité, bref du cadre de vie sans que ce dernier puisse être circonscrit à notre seule ville.

De vraies questions avec au premier chef l’emploi et son corollaire la formation incluant écoles, collèges, lycées, université ; emploi qui taraude lorsqu’il est perdu, précaire ou absent, qui taraude en les dégradant, au quotidien, les conditions de vie des gens même dans la « plus belle ville du monde ».

Comment pourrait-on passer sous silence cette question difficile et douloureuse que de trop nombreuses personnes, à Noisy comme ailleurs, affrontent jour après jour. 

De vraies questions, encore, autour du processus démocratique d’élaboration du Plan local d’urbanisme. Le PLU est-il le miroir d’un futur programme électoral ou doit-il témoigner de la capacité des élus, au sens républicain du terme, de savoir partager et construire une réflexion avec le plus grand nombre pour dessiner la ville de demain dans son environnement local, départemental et régional ?

 Pour les Elus Communistes, le PLU et sa déclinaison par le PADD, le projet d’Aménagement et de Développement Durable, sont des enjeux essentiels du Noisy le Grand de ce lendemain que nous voulons tous le meilleur.

 A ce titre, aucun d’entre nous, élus, militants associatifs ou simples citoyens, ne peut rester indifférent devant les stratégies implicites qui se dégagent des documents publics soumis, à ce jour, à la concertation réglementaire.

 Pourquoi ne pas consulter les associations ? Comment sera prise en compte la parole des habitants ?

 En raison de ces enjeux essentiels, faut-il, d’ailleurs, aller aussi vite ? Les délais semblent, c’est le moins que l’on puisse dire, courts et peuvent laisser à penser qu’il faut se contenter du minimum syndical, excusez moi… c’est une déformation peut-être, sur un sujet qui engage la ville, pourtant, sur les 20 prochaines années.

  

 

 

 

 

 

 

    Comment pourrions nous prendre, collectivement, la responsabilité d’imposer un mode d’urbanisation, de développement économique en les fixant « dans le marbre » parce que, nous les élus du moment, nous pourrions penser, avec des nombreuses nuances certes entre nous, que ce sont les meilleurs ?  

 Au-delà du minimum réglementaire, le PADD mérite mieux en terme de consultation, n’hésitons pas sur les mots, populaire.

 Je sais bien que l’enquête publique permettra de prolonger l’intervention de chacun après les trois réunions publiques qui ont été tenues avec un succès très relatif.

Comment ne pas souhaiter, à mon avis, que la consultation soit amplifiée, tant la perspective tracée peut être motif de controverse ou de contradictions argumentées qu’il faut prendre en compte.

 La légitimité des élus est une chose, l’avenir d’une ville de plus de 60 000 habitants mérite de poser tranquillement les termes du débat en prenant le temps de faire fructifier ce dernier.

Il n’est pas certain, en effet, que la ville de demain, que nous ferons vivre ensemble, sera celle que le diagnostic posé et les projets évoqués dans le document mis à disposition des Noiséens laissent entrevoir.

 

 

 

 

 

  Il y a là des choix politiques, certes, mais il y là, bien plus, du « vivre ensemble » qui nécessite co-élaboration du plus grand nombre.

 C’est un premier point de débat. Sommes nous à la hauteur de la dimension démocratique que doit revêtir la construction du PLU ?Je n’en suis pas convaincu et il y a longtemps que j’ai cessé de penser à la place des autres en leur disant : « c’est pour votre bien, on s’occupe de tout ».

 Un second point de débat est éclairant sur la perspective. Il s’agit du développement de l’activité économique.

 Malgré la parole non tenue de l’Etat, depuis 30 ans faut-il le rappeler, sur la construction d’une activité tertiaire basée sur des milliers de m² de bureaux, la proposition qui est faite consiste à réitérer la même demande comme seule solution pour équilibrer les recettes futures de la ville en omettant de souligner, qu’aujourd’hui, l’opérateur de Mailles Horizon reste l’Etat et son bras armé local, Epa Marne, même si nous savons qu’une négociation doit s’entamer sur ce point.

Sans lancer une polémique, qui a sa justification, sur les nombreux m² carrés de bureaux inoccupés, à Noisy mais aussi ailleurs …. Il nous faut reconnaître, à Noisy, que plus de 50 000 m² inoccupés même si certains sont obsolètes, c’est beaucoup et ça nuit au dynamisme et à l’image !

 D’autant plus, qu’au-delà de la seule politique des promoteurs qui surfent sur la demande immobilière, la négociation avec l’Etat pour la rétrocession du foncier à la charge d’Epa Marne n’est pas gagnée.

Il y a loin de la coupe aux lèvres, d’une part, comme il n’est pas interdit de se poser la question des recettes futures de la ville mais à quelles fins, d’autre part ?

 Pour la densification ? Pour équilibrer les projets de futurs mandats électoraux ? Donc pour quelle type de ville dans l’est parisien… ?  Pour aller vers 75 000 habitants nous annonce-t-on dans le document public du PLU. ? La question pour les citoyens, comme pour les élus, est donc légitime !

 Pour autant, dans ce contexte, la venue du lycée international peut être une bonne nouvelle, sous réserve que l’excellence soit partagée par le plus grand nombre et que la question d’un lycée professionnel soit aussi abordée un jour à Noisy le grand.

La venue de l’école de police, une autre bonne nouvelle ? Il en faut donc pourquoi pas à Noisy le Grand !

 Néanmoins, de nombreuses interrogations peuvent subsister. L’attractivité de la ville, pour quoi faire ? Image de marque ? Faire venir les entreprises  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Faire évoluer la démographie urbaine et modifier sa sociologie ?

Notre avis n’est pas définitif sur tout cela, même si, là encore, il est légitime de s’interroger, notamment à un moment où la politique de désengagement de l’Etat pèse et va peser sur les collectivités locales et territoriales et donne la tentation d’une fuite en avant dans la recherche, coûte que coûte, de recettes nouvelles.

 Alors de ce point de vue, loin d’être une stratégie avérée, il y a lieu de vérifier par un débat patient et éclairé, la crédibilité et la réalité d’un développement économique qui ne soient pas une seule réponse locale, « nous et pas les autres parce qu’on le vaut bien », Noisy le Grand se débrouillant mieux que ses voisins, décalant ainsi les vrais termes de la question.

 Une attractivité pour créer de l’emploi, notamment, pour les noiséens et leurs voisins et pas simplement pour devenir la capitale de l’Est parisien, oui sans aucun doute, y compris dans une logique de rééquilibrage régional !

 Une attractivité pour capter de la taxe professionnelle parce que nous serions meilleurs que nos voisins et parce qu’il faut financer de nouveaux projets de densification, cela se discute et, vous en conviendrez tant la ville est à partager, n’est pas une fin en soi.

 Une attractivité pour devenir riche et autonome sans mettre en cause, car riche et autonome, les politiques publiques qui appauvrissent toutes les collectivités n’est pas non plus très satisfaisante. 

 Reste, bien sur enfin, sur ce point, la nécessité ou non de consacrer toute une partie du territoire de notre ville à une activité tertiaire sans tenir compte d’éventuelles possibilités en terme de logements tant les besoins sont grands, construction à taille humaine, de programmes d’habitat moins dense comme cela se pratique presque partout maintenant dans un espace qui pourrait donner lieu à de beaux projets pour une ville moderne, tournée vers l’avenir avec le souci permanent des conditions de vie et de l’environnement de ses citoyens.

 Parler du logement à propos de l’attractivité d’une ville où il fera bon vivre m’amène naturellement à la dynamique de projet du Plu présenté aux Noiséens.

 Si nous partageons la nécessité d’une intervention forte de la ville, avec l’Etat et la région, pour continuer la requalification des quartiers, trop longtemps délaissés, je pense au Pavé Neuf, à la Butte Verte mais aussi, certainement à d’autres plus petits collectifs disséminés dans la ville, qu’en sera-t-il des projets ANRU : Châteaux de France et foyer AFTAM dont la démolition-reconstruction doit se faire à capacité égale ? A ce propos, il est bon de savoir que d’autres villes ont fait le choix de répondre à la sur-occupation d’un foyer AFTAM par la construction de 2 entités dans des quartiers différents de la même ville.

 Dans le même temps, au-delà des requalifications nécessaires, nous réaffirmons notre désaccord sur les projets comme la ZAC des Bas heurts sont connus.

 Nous ne souhaitons pas accélérer la densification de la ville par de tels projets. C’est vrai pour cette ZAC de 1 500 logements. Ce pourrait être vrai, demain, pour la ZAC dite de l’Hôpital si Epa Marne décide de rétrocéder les terrains à la ville, soit 1 200 logements auxquels il faut ajouter les 300 logements prévus en Bord de Marne.

 Noisy le grand doit encore « digérer », passez moi l’expression, sa partie ville nouvelle où des efforts significatifs doivent être faits, nous venons de l’évoquer.

 Noisy doit « digérer » la ZAC du Clos Saint Vincent sans que personne ne sache à ce jour qu’elle sera son évolution par le double jeu, notamment, de la spéculation et de son vieillissement.

 Noisy doit « digérer » un centre ville en pleine mutation car, que l’on condamne ou non cette opération, aujourd’hui, nous sommes entrés définitivement dans une logique de « coup parti » qu’une majorité municipale, quelle qu’elle soit, devra assumer.

 Et enfin, Noisy le grand doit « digérer » les contraintes de son urbanisation récente sur le plan des déplacements de sa population, qu’il s’agisse de transports urbains, de voirie ou, encore sur les plan des responsabilités communales en matière d’assainissement, d’ordures ménagères. Nous pourrions et devons ajouter l’action sociale de la ville, la question de la santé, enjeu de plus en plus préoccupant auquel le transfert de la clinique de la Croix aux Biches sur Bry sur Marne ne répond pas.

 Enfin, Noisy doit prendre le temps d’intégrer dans les meilleures conditions possibles, en tenant compte de l’action de la région en matière de transport, notamment, ses nouveaux habitants sans négliger les plus anciens ou les anciens.

 Je le rappelle, avec la ZAC du Clos Saint Vincent, le centre ville devient un quartier qui fait jeu égal en terme de démographie, voire plus avec plus de 8000 habitants, avec les quartiers dit de la ville nouvelle.

 S’il ne s’agit pas de pause dans l’aménagement urbain indispensable, il s’agit bien de prendre le temps de la décision, de penser ensemble l’aménagement en tenant compte des contraintes actuelles existantes, y compris financières, mais aussi en tenant compte d’une qualité de vie à conquérir pour le plus grand nombre.

 De ce point de vue, si nous saluons la volonté de la région d’acquérir aux côtés de la ville le bois Saint Martin, comme nous saluons le conseil général qui aménage la Haute Ile, la réponse environnementale ne peut être constituée, pour l’ensemble de Noisy le grand, par ce seul bois ou l’aménagement des bords de marne.

 Nous avons sans aucun doute d’autres possibilités pour améliorer le cadre de vie des habitants de la ville dans d’autres quartiers, l’évolution vraisemblable d’un quartier comme la Varenne en témoignera, pourvu que le choix d’un périmètre d’étude ne soit pas celui d’une densification future.

 Enfin, avant de conclure, je crois dommageable pour la clarté et pour une compréhension exhaustive des enjeux du PADD que le document rendu public n’est pas mis plus en exergue les responsabilités co-partagées de plusieurs opérateurs sur le territoire de la ville.

 Bien sur, loin de nous l’idée de minorer l’intervention de la ville dans ce domaine, mais présenter Mailles Horizon sans évoquer Epa Marne, par exemple, ou, encore, la future gare routière du Mont d’Est sans insister sur l’intervention essentielle de l’Etat et de la Région laisse croire que la ville a la maîtrise de l’ensemble des projets qui pourraient fleurir sur son territoire.

 Que la ville puisse être médiatrice, voire passeur d’idée, sans aucun doute ! Qu’elle puisse porter seule toute la dimension que le PLU se doit d’englober peut donner une image fausse, sinon décalée, de la réalité de ses moyens réels d’interventions.

 Retenons un principe de réalité qui consiste à parler le plus vrai car, quels que soient les débats municipaux, faire croire en la circonstance serait l’ennemi du bien, pour le coup du bien public.

 

 

       Gardons-nous des effets d’annonces sous prétexte de dynamisme.

 Je conclurai, même si le PADD ne l’évoque pas explicitement, que nous aurons aussi à débattre prochainement d’une logique sécuritaire qui semble vouloir s’installer dans notre ville.

 Je ne reviendrai pas sur l’appel malencontreux, c’est le moins que l’on puisse dire, à l’armée pour des incidents de novembre 2005 qui n’ont, heureusement, duré que trois jours à Noisy le grand mais je souhaite évoquer, car cela concerne une approche spécifique du développement urbain, la question de la vidéosurveillance et de la police municipale qui seront liées sans aucun doute. Citons tout de même les villes équipées actuellement en vidéo-surveillance en Seine St Denis : Noisy-le-Sec, Epinay, Le Raincy …, à notre connaissance pas des villes gérées par la Gauche !

Je confirme notre désaccord sur cette approche. Il y a mieux à faire dans notre ville, notamment sur le plan social tant la demande est importante avant que la sociologie de notre ville ait pu changer si le Plu présenté voit le jour.

 Voilà, Mesdames, Messieurs, Monsieur le Député Maire, ce que le PLU et le PADD  inspirent, pour l’essentiel, aux Elus Communistes.

 La stratégie de développement qui est proposée aux Noiséens recèle beaucoup d’incertitudes qu’aucun d’entre nous ne peut réduire sur le papier glacé d’une plaquette de présentation, fut-elle dynamique dans son déroulé !

 Nous savons que « la vie n’est pas un long fleuve tranquille » comme dirait l’autre alors prudence, démocratie doivent être les maîtres mots de la démarche que les Elus se doivent d’initier. Il en va du bien être des générations à venir.