A Noisy-le-Grand, la vengeance est un plat qui se mange chaud !
LA MEILLEURE DÉFENSE
C’EST L’ATTAQUE,
MICHEL PAJON
PASSE A L’OFFENSIVE
À NOISY-LE-GRAND!
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Le 20 septembre dernier la candidate Brigitte MARSIGNY a recueilli 46,4% des suffrages, soit 7231 voix et devient la nouvelle édile de Noisy-le-Grand.
Michel PAJON a immédiatement réagi en annonçant son intention de former un nouveau recours invoquant des irrégularités dans les tracts de la liste du Front de Gauche.
Le 30 septembre, soit seulement 10 jours après sa déconfiture, Michel PAJON contre attaque dans un tract distribué sur la ville et ouvre la « machine à claques ».
« Au terme d’une campagne d’une rare violence, menée dans un climat délétère et haineux, fondée sur des manœuvres déloyales et des promesses irréalistes et intenables, seules 33 voix nous séparent de la victoire » tempête-t-il !
Michel PAJON devrait savoir que la politique, ce n’est pas le royaume des bisounours. De violence physique il n’y en pas eu lors de cette campagne électorale, mais la violence psychologique dès qu’elle est transmuée en problème spécifiquement politique et électoraliste semble le seul moyen de se faire entendre dans une démocratie paralysée par la sclérose idéologique des gouvernances et par l’aveuglement d’élus de plus en plus coupés des citoyens qu’ils prétendent servir mais qui ne pensent pas comme eux.
« Chacun connaît mon amour pour notre ville et l’attachement viscéral qui me lie à Noisy et à vous »……… « Travaillant sans relâche pour la rendre plus belle, plus agréable à vivre et pour lui donner la place qui selon moi lui revenait de droit »
Encore heureux qu’en 20 ans de règne, Michel PAJON a fait des choses bien sur la ville, il ne viendrait à personne l’idée de le contester. Mais pour autant, cela lui donnait-il le droit de préempter la ville pour 26 ans et encore plus si Dieu l'avait voulu, en condamnant par avance l’opposition municipale privée des moyens de s’exprimer publiquement, c'est-à-dire politiquement ? N’en déplaise à certains, mais c’est ce type de patrimonialisme qui n’est plus acceptable aujourd’hui.
Dans ce tract, Michel PAJON utilise un raccourci facile et passe partout en parlant de climat délétère et haineux, tout en stigmatisant le Front de Gauche.
Ceci lui permet de faire l’économie d’une véritable analyse politique des causes de son échec électoral. Analyse qui semblerait se dérouler actuellement au sein de la section du parti socialiste de la ville sous forme de règlements de comptes, puisque nous en retrouvons certaines effluves nauséabondes dans une lettre du 10 octobre dernier de Michel PAJON aux « camarades socialistes de la motion A », suite à un vote du jeudi 08 octobre 2015. Vote qui, pour la deuxième fois lui sapait le moral et anéantissait ses illusions après l’échec de son poulain Laurent DUMONT.
Quelques morceaux choisis pour la postérité: « J’ai vécu jeudi soir une trahison qui m’a fait plus mal encore que notre défaite du 20 septembre dernier à 33 voix près »….. « cette trahison laissera des traces…..,ceux qui en sont à l’origine devront un jour en payer le prix »…….. « Ces charognards que j’ai vus à l’œuvre jeudi… ». Bigre, il ne fait pas dans la dentelle le camarade Michel !
Deux déculottées en 20 jours, vous avouerez que ça peut faire très mal !!!... Une troisième aux prochaines élections législatives de 2017, et c’est la fin de sa carrière politique.
En parlant de rare violence lors de cette campagne électorale, Michel PAJON alimente un sensationnalisme racoleur bon marché, qui lui permet à peu de frais de donner à son électorat toutes les garanties apparentes d’une victimisation légitime. Et pourtant, selon nous, hormis les traditionnelles invectives de circonstances en campagne électorale, et contrairement au « tract bleu » des dernières élections législatives des 10 et 17 juin 2012, le patrimoine immobilier du candidat ne fut pas dévoilé en 2015. Comme quoi, nouveau candidat, autres mœurs.
Violence verbale d’un jour, violence toujours,
Si aujourd’hui Michel PAJON s’insurge contre une rare violence, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Nous sommes nombreux à pouvoir témoigner que ses différentes mandatures furent placées sous le signe d’une "impétuosité" chronique sur la ville. Sans vouloir soulever à nouveau le débat sur le harcèlement dont furent victimes les habitants du quartier des Bas Heurts de Noisy-le-Grand pendant 10 ans, rappelons quelques périodes de la vie publique de ces dernières années.
En réunions publiques sur l’aménagement du quartier des Bas Heurts,
Le 17 juin 2014, l’ex Maire déclarait : « S’il faut utiliser l’artillerie lourde, il y aura des expropriations, il ne faut pas rêver, il ne doit pas y avoir d’ambiguïté,…, la solution terminale doit être globale ».
Le 06 novembre 2014, ce fut diabolique : « Je n’ai pas été élu pour enfiler des perles. Je me suis fait élire à deux reprises en 2008 et 2014 sur ce programme », assène-t-il. « Ça fait 10 ans que je travaille dessus, et nous irons jusqu’au bout. »
Boum, boum……prenez ça dans les gencives !
Des procès en veux- tu, en voilà…
Mais que devraient dire certains élus de la commune qui se sont retrouvés devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, en citation directe, et ensuite devant la Cour d’Appel de Paris pour des écrits ou des propos qui sont restés en travers de la gorge de l’ex édile !
Sans oublier d’autres procès qui ont cheminé dans l’ombre et celui bien évidement du Président de l’ADIHBH-V qui fut victime d’une plainte en « diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public » de la part de Michel PAJON (Député Maire PS). Sept ans de procédure, pour finalement s’entendre dire, après trois Cours d’Appel, deux Cassations et une QPC (Question Prioritaire de Constitutionalité) devant le Conseil Constitutionnel, par les Magistrats de la Cour d’Appel de Versailles en juin 2013: « le message incriminé était tenu par un internaute sur le blog d’une Association de Citoyens de Noisy-le-Grand (ADIHBH-V), dans le cadre d’un débat politique et démocratique autour de la vie de leur Commune. Dès lors, il ne pouvait être considéré que comme une expression du doute de ces derniers sur la compatibilité des différentes fonctions exercées par leur élu (député-maire), par rapport à l’Intérêt Général, et en particulier l’intérêt des personnes les plus démunies. Et donc comme ne dépassant pas les limites de la critique admissible à l’égard d’un homme politique qui devait montrer, dans un tel contexte, une plus grande tolérance, et comme ne constituant donc pas une atteinte à l’honneur et à la considération de Michel PAJON .... ».
Les Juges de Versailles exprimaient très concrètement qu’il n’y avait pas diffamation. Michel PAJON était débouté de sa plainte, Alain CASSE était relaxé sans le moindre euro de « dommage et intérêt » (1), le tribunal ayant jugé qu’il n’avait pas subit de préjudice après sept ans de procédure !!!.....
C’est exact, Alain CASSE est toujours de ce monde, nous l’avons rencontré.
Des propositions d’achat à "vil prix", lors de préemptions !
Dans le cadre de préemptions (négociations "amiables") de la commune, c’est ce que Michel PAJON appelait en réunion publique acheter au « prix du marché » dans des conditions humaines, en se référant aux propositions de France Domaine.
Quelques exemples significatifs, qui infirment ses propos :
1 - 43 chemin des Aulnettes (quartier des Bas Heurts) :
- DIA (Déclaration d'Intention d'Aliéner) vendeur : 650.000 €,
- Prix France Domaine : 625.000 €,
- Prix SOCAREN (Président Michel PAJON) : 480.000 €,
- Jugement du TGI (Tribunal de Grande Instance de Bobigny : 637.000 €,
- Prix confirmé par la Cour d’Appel de Paris
- Achat de l’EPF-IdF : 565.000 €
Comme il s’agit d’une négociation amiable, l’EPF-IdF dit : à ce prix nous n’achetons pas. Fatigué et dépressif, après plusieurs mois de combat, le vendeur lâche l’affaire pour 565.000 € et se retire en Normandie. Perte pour le vendeur : 72.000 €
2 - 24 rue Pierre Brossolette (Quartier des Bas Heurts) :
- DIA vendeur : 830.000 €,
- Prix France Domaine : 830.000 €,
- Prix Commune de Noisy-le-Grand : 500.000 €,
- Jugement du TGI de Bobigny : 863.000 €,
- Achat de la Commune de Noisy-le-Grand : 863.000 €,
3 - 58 rue Pierre Brossolette (Quartier des Bas Heurts) :
- Prix France Domaine : 420.000 €,
- Achat de la SOCAREN (Président Michel PAJON) : 345.000 €,
Alors, spoliation ou pas, nous posons la question ?
Et si nous parlions maintenant de manœuvres déloyales ?
Depuis plusieurs années, l’Association musulmane Fraternité Noiséenne était à la recherche d’une salle de prière afin d'améliorer leurs conditions indignes de prière (prières de rue, dans des locaux inadaptés,...). Ils avaient identifié un local au Champy, fermé depuis plusieurs années et devenu propriété communale depuis 2011. Malgré plusieurs requêtes auprès de Michel PAJON, surtout à l'approche de la fermeture de leur salle de prière dans un foyer en Avril 2015, afin d’obtenir la mise à disposition de ce bien communal, la réponse fut toujours négative.
Toutefois, en juin 2015, après l’invalidation des élections municipales de Noisy-le-Grand par le Conseil d’Etat, et de nouvelles élections se profilant à l’horizon, l’ex Maire sollicite précipitamment le Président de l’Association pour lui proposer cette même salle. Et en même pas 15 jours, ce qui était impossible depuis plusieurs années fut possible. La mise à disposition de ce local communal au Champy était prévue jusqu'à mi-octobre 2015, puisque ultérieurement des projets étaient avancés avec le bailleur i3F.
Par la suite, l'Association serait passée dans un autre local communal de 300 m² aux Richardets. En fait, pour être exact, il s'agissait d'un entrepôt communal de 1.100m² occupé par un entrepreneur qui se serait vu invité à libérer 300m² pour être loués à l'Association. Bien sûr, après des travaux conséquents que la Mairie aurait financés pour pouvoir louer (isolation, eau, chauffage, électricité,...). L'entrepreneur passant de 1.100m² à 800m².
Le coup de pouce clientéliste était génial, mais il semblerait que la mèche ait fait long feu, car le 20 septembre au soir Michel PAJON pour 33 voix, devait quitter le décor.
Depuis, la nouvelle municipalité a demandé à Fraternité Noiséenne si elle souhaitait rester au Champy ou aller au Richardet. Elle a choisit de rester au Champy et a signé cette fois-ci un nouveau bail d’un an avec la Commune, puisqu’il n’y aurait pour le moment pas plus de projet I3F que de "beurre en broche" ! Du coup, pas de travaux aux Richardets et l'entrepreneur Prosper AYOUN de RC Concept garde ses 1.100m².
Michel PAJON cultive sa revanche,
Brigitte MARSIGNY s’attaque aux dossiers chauds,
Deux projets emblématiques de l’ancien Maire vont être enterrés, soit le Port de Plaisance et le Palais des congrès. Nous pourrions en ajouter un troisième en refusant l’acquisition du Bois-Saint-Martin. Brigitte MARSIGNY veut aussi remettre à plat le projet Bas Heurts et abandonner la construction de 1500 logements, pour une urbanisation plus en adéquation avec l’enclavement du quartier, mais aussi la révision du projet Clos d’Ambert et ses 1200 logements.
Enfin, nous attendons beaucoup des audits sur les finances de la ville, car le vrai pouvoir, c’est l’argent. L’argent est déversé par millions d’euros chaque année sur les collectivités (Etat, Région, Départements, Métropole,…).
À cette occasion, si nous en venons aux chiffres, nous aimerions connaître, entre autres, le budget communication de la ville, le budget réservés aux frais de justice et le montant de la kyrielle d’études réalisées par des cabinets spécialisés qui n’aboutiront jamais.
En conclusion, Michel PAJON aurait dû montrer, dans ses 20 ans de gouvernance, une plus grande tolérance et une véritable écoute. Nous espérons que Brigitte MARSIGNY aura une plus grande empathie pour les citoyens de cette ville.
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(1) – Christophe GREBERT, Journaliste, Conseiller municipal Modem et blogueur de PUTEAUX (92) était convoqué devant la Cour d’Appel de Versailles, pour « diffamation », suite à une plainte en Citation directe de Joëlle CECCALDI RAYNAUD, Maire UMP (LR) de PUTEAUX, huit jour après Alain CASSE, pour exactement la même plainte, et devant les trois mêmes Magistrates. Christophe GREBERT fut relaxé et à bénéficié de 5.000 € de « dommages et Intérêts » après trois ans de procédure.