Un amateur de romans policiers, observateur des moeurs politiques d'une certaine cité s'est amusé à chroniquer les épisodes du feuilleton « Coups bas où vous savez», en utilisant les titres de la populaire Série Noire, qui restent d'une criante actualité.
« Du rififi à Paname », oui, mais pas seulement, « ma tête à couper », cela existe aussi dans l'Est parisien.
Rappelez-vous, c'était il y a quelques années. «L'ami des coeurs », « le nouveau Roméo », « la crème des hommes » poussait « la chansonnette » et proposait « la bonne tisane », « un traitement de choc » à notre cité. J'ai « tout pour plaire », « suivez-moi jeune homme », on est « tous des frères », « fais moi confiance » (et hop encore « une mignonne dans le filet »), « vous pigez », avec moi ce sera « la belle vie ». « Qui dit mieux ? » affirma d' «un petit air innocent », « un candidat de choc », « gonflé à bloc », avec «la fringale » du pouvoir et « un sacré culot ».
Bref, un programme « dans du coton »et un peu « faux jeton ».
Alors, « aux urnes les ploucs ! », « suivez le convoi » !
« La divine surprise » ! «La pêche au vif » a payé et « le bluffeur »a gagné « à l'arraché ».
En réalité comme va le démontrer la suite, c'est « une erreur d'aiguillage », il y a « les loups dans la bergerie ». Une « histoire de fou » va commencer. « En toute innocence », les électeurs se sont fait avoir « à quatre pattes dans les Carpates » et n'ont pas vu le « sac à malices ». Après « pétards et flonflons », « il pleut des coups durs » et nous aurons « une tartine de déconfitures » et des « peaux de bananes ».« Le roi des mirmidous » et « la clique » veulent jouer à « pigeon vole », « un jeu de fourbes ».
« Aux armes mégalos ! », notre ville sera « chico, banco, bobo ». «Ni vu, ni connu », « Faut pas avoir honte ! », mon ami, « je te plumerai », tu vas passer « à la casserole ».Tout cela est « strictement confidentiel », mais avec une majorité absolue ce sera « du gâteau ».
Les prix de l'immobilier montent, « la mare aux crocodiles » se remplit, alors, que ne ferait on « pour l'amour de l'or » ? Après « la fournaise » de 2003, « bas les masques », voici venu «le temps des charlatans », qui n'est «pas moral pour des sous ».L'opération « main pleine » commence.
« Le condor », qui a « l'ivresse des dieux » et « un job en or », pense avoir « carte blanche », alors que « la confiance règne ».
« Un été trouble », « un été glacé » arrive.
« Quand la ville dort », « quand rôdent les squales » et alors que le « festin de crabes »a commencé « au son des fifrelins », « à la déloyale »et « stupéfiant » ses électeurs, faisant ainsi preuve de « haute infidélité », « je suis un sournois » leur fait « la prise du boa ».Le « dépeçage en ville » est bien entamé mais continuons à la mettre « en coupe réglée ». «Dormez pigeons », maintenant je veux « la grande arpente des champs d'en bas », alors sous « un coup de chaleur » je demande la création d'une ZAC.
Et oui ma cité tu es « la reine des pommes », tu t'es fait avoir « jusqu'à la gauche » par « la main de velours ». Tu n'as pas vu « les crocs de l'agneau » qui, écoutant « la musique des circonstances », « on est comme on est », veut « question d'heures », faire « la culbute ». « ô dingos, ô châteaux ! ». « Le chercheur d'or dort », mais c'est « la jungle du jonc » et cette zone bien située, c'est « le magot » assuré, « la poule aux oeufs d'or ». « Sacrés lascars » ! L' « arnaq'blues » vous connaissez ?
Mais « le pigeon d'argile », « le cave se rebiffe » et crée une association de défense du quartier. « Touchez pas au grisbi », « alerte ! »
Pendant ce temps, « au rendez-vous des tordus », on joue « chausse trappe à Salan Gap » et on trouve « un mercenaire à tout faire », « un traître sur mesure », pour noyauter l?association et faire un « mic-mac maison ».
Parce que la loi l'y oblige, « l'indégommable », organise une réunion dite de concertation. « Tout feu, tout flamme », il pense en ce moment c'est « le grand sommeil », « la ronflette », il y aura « trois tondus et un pelé », c'est « in ze pocket », on va faire « un coup fumant », les mettre « au pied du mur », se faire « un colis d'oseille ».S'il y a « un tout seul » qui me pose des questions, pense t-il, je lui répondrai « au pifomètre » « trop petit mon ami », lui en faisant voir « de toutes les couleurs ».
Le jour venu, « un mardi gris », chez « le pigeon du faubourg », il n'y a pas « de quoi se marrer » et on se dit « t'endors pas », « ce soir on sort ! »
« Charmante soirée » en effet. « Tout le monde sont là ».
Fini « le coup tordu » pense « le rapace », « l'homme qui rit jaune ». On se fait « un sang d'encre », «un petit coup de vinaigre », on craint les « débordements », qu'ils nous tombent dessus « à bras raccourcis », alors « tu viens Shérif » et finalement « la chose est dans le sac ». « Les innocents aux mains sales » entrent précédés de « trois gorilles ». Puis « le diable est ses pompes » expliquent leur projet d'expropriation à « la hache ». Dans la salle on sent bien qu'il y a « entourloupe dans l'azimut » et c'est le « tohu-bohu ».
« L'embrumé » de service, « un homme à vendre » aimant « les petites coupures », vocifère « du feu dans les naseaux » : « à la trappe, les nababs » qui ont un pavillon !
Dans la salle, « survoltage ». « Attention, freins puissants ». Alors chez « les congelés », on la joue « au sentiment », comme dans un « télé-mélo », ce projet bien sûr, c'est « dans l'intérêt des familles » et on voudrait voler « dans les plumes » de « l'indésirable » qui répond « et ta soeur ! » ou d' «un homme à rectifier » qui interrogeant sur le financement du projet dit vous avez du « fric en vrac » ? On l'envoie alors « sur les roses », « n'y mettez pas votre nez !»
Avec cette opposition, « tête de lard » n'a pas « un poil de sec», est assis sur « un bouquet de chardons » et répond par « cent mètres de silence » aux questions qu'il n'aurait pas fallu poser. Visiblement il y a « le feu quelque part », il a « le poil roussi » et visiblement un « passage à vide ». Alors « on liquide », « tout le monde descend » et pour se consoler, « on fait la bombe ». Ce soir, c'est pas nous qui payons, c'est « fantasia chez les ploucs », allez c'est « la tournée du patron », on va s'envoyer « un coup de raide » qu'on a pas oublié de faire mettre « à tenir au frais ».
Chez les pigeons, « les déboussolés », qui sortent, allez « défoulons-nous », « tous des vendus », « alerte au dingue ! », « tous à l'égout », puis finalement, « ne nous énervons pas », allons faire « dodo », la nuit porte conseil !
Chez « les requins et les coquins », on n'est pas à quelques « fredaines » près?
Lors d'une des régulières « java des guignols », une habitante du quartier, « Miss Shumway » jette un sort » au « poids lourd » : « Barjot !», « on se tape la tête », « arrêtez le cinoche », « on n'est pas des chiens », « t'as pas honte ! », il y a « de quoi se détruire ».
Surtout « touche pas à ma cible » pense l'autre qui va appliquer « la loi du flingue ». « Lâchez les chiens », elle devient alors « la femme à abattre » et comme on ne peut lui « couper cabèche » ce sera « adios, Chiquita ! » tu n'es plus des nôtres. « Garces de femmes ».
La loi prévoit une enquête préalable à la création de la ZAC ; simple formalité pense t-on : comme on va gagner, pour fêter ça, on fera « la corrida chez le prophète », « une bacchanale au cabanon ».
Chez les pigeons, c'est « le deuxième souffle » et le jour venu, malgré quelques « voix détournées » et « une grêle de coups fourrés » , on est bien là. « Il n'y a pas d'heure pour les braves » et « plus on est de fous? ». Alors vas y pigeon à l'urbanisme, « vide ton sac », mets les « points noirs sur blancs », « les monte-en-l'air sont là », « soyez donc honnêtes ! », c'est une « arnaque à l'hectare », assez « des cliques et des cloaques », merde au « marchand de sommeil » et à son projet ?
Résultat ? « en crevant le plafond » de non , le projet semble avoir « du plomb dans l'aile » et à priori « les carottes sont cuites ».
Chez « les congelés », « colère noire », « panique à bord », « retour de manivelle » car là on est « en prise directe » avec le peuple. Un vrai « casse-tête ». Finalement sur ce résultat, on fera « l'omerta », car « pas question de me doubler » pense « le sourdingue ». « C'est le bouquet », « tu manques pas d'air ! » lui crient « les écorchés » dont fait partie « l'excommuniée » (alias « la bergère en colère »).
Et la démocratie ? « T'es pas timbré ! » va y avoir « de la casse à Caracas ».
Démocratie ! « Adieu ma jolie ! » en réalité pour « les congelés », « le corbillard de madame » est avancé. Eh oui, « le respect se perd », « tout fout le camp ».
Pour la communication ? c'est « le verrou » . Pas une ligne dans « le journal d'une sauterelle », même après la deuxième « boum bidon » (réunion de concertation, ndlr).
Et toujours « la pierre qui brûle » et « les voraces », « les inconnus dans la ville ».
Chez les pigeons, « l'indic », « le compagnon indésirable » a commencé depuis longtemps « la sape » : c'est perdu, le maire, c'est « Goliath et cie », mais vous savez, avec lui c'est « donnant-donnant « (surtout pour moi pense t-il) et « au finish » vous vendrez. « Gare à l'intox », « tu nous empoisonnes », « du balai » lui répondent les pigeons. Néanmoins « cinq nazes » l'ont écouté et comme lui fini par mettre « la clef sous le tapis » pour filer « dare-dare ». Il a eu raison, il a échappé à une « parasitectomie ».
« Le dératé » poursuit ses projets : « le port de la magouille » s'esquisse, mais d'abord « on liquide » les abords du château et « les derniers mutins ». Malgré le « barouf dans les docks » et une tentative de dialogue avec lui, il joue « l'introuvable » et se planque chez lui « rue du croche-pied » car il n'est pas « boulevard des branques » où on le trouve habituellement.
« Le pigeon récalcitrant » qui lui avait dit « si jamais tu m'entubes », pour l'expropriation, « je t'attends au tournant », l'a emporté largement en justice.
Alors l'autre fait « la soupe à la grimace » et pour l'extérieur notre ville devient « le bled aux méchants ».
Dans le quartier menacé, « qu'est ce qu'on déguste », on est « sous pression ». Pour l'autre, « faut que ça craque », « les indécollables », on les sortira de chez eux « à la schlague » si nécessaire.
Il se dit ah « darling dollar » tu sens si bon, « tiens bon la rampe » et « ne change pas de disque ». « A toi de donner » contribuable, « 1275 âmes » c'est pas assez, il m'en faut au moins 75 000 pour satisfaire mon ego. 75 000 pourquoi faire ? demande le pigeon et là « les tours du silence ». On est sur « la pente savonneuse » quand « au temps des cerises », « un trio sans espoir » mené par « le persécuteur » va enchaîner « forfaits » et « fausses notes ». Des démolitions partielles, « la grande vacherie », le quartier, c'est « un brin d'apocalypse » et on vit « la peur au ventre », « voleuse de santé ». L'été s'écoule et les pillards passent : « pas de vacances pour les perdreaux », « frissons garantis ».
Hélas pour eux « les ravageurs », aussi appelés dans certaines contrées « faisans et malfaisants » ont bâclé le travail et n'ont pas fait « la chasse aux rats ». Ils préfèrent « la chasse aux sorcières ». La justice pouvant les sanctionner, ils mettent « les bouchées doubles » pour détruire ce qui reste debout. « Arrêtez le massacre » ;
Ils savent bien maintenant que pour avoir le reste du quartier il va falloir faire « un accro dans le bas de laine ». Hélas, à proximité du quartier, certaines victimes de la « mission passe-passe » semblent devoir être payées « avec un élastique ». N'y aurait il « rien dans le coffre » ? « Ceinture », « Comment s'en dépêtrer » ? « Crédit est mort » ! Ah si « le triumvirat » pouvait dévaliser « une si jolie petite banque », mais c'est pas possible, alors on fait « le cinéma de papa », on se tourne vers « les sauveurs suprêmes » (que l'on critique fréquemment), pour faire « la pêche aux avaros ».
Par ailleurs au château, « la mèche brûle », « y a du tirage » surtout depuis un certain « mémoire à l'encre rouge ». Comment alors éviter « le plongeon dans le bourbier » ?
Nous les pigeons, ce qu'on sait c'est que « more is less » (plus c'est moins), car plus d'impôts, c'est moins de pouvoir d'achat, plus de béton, c'est moins de qualité de vie. De plus « le dinosaure », on jase sur « ta mauvaise conduite ». « Ne vois tu rien venir ? » «Va te rhabiller », on ne fêtera pas nos « noces d'or ».
Nous vivons « les derniers jours du loup ». « Toutes les roses sont mortelles ».
Pour nous fini « le grand gâchis », « faut qu'ça change », qu'il y ait une « tornade chez les flambeurs » et puis surtout « la chute de Pégase ».
Alors « grisbi or not grisbi » ?
Furax des Bas Heurts