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La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (1)

Publié le par ADIHBH-V

CONCERTATION


ET


AMÉNAGEMENT TERRITORIAL


« LE CAS DE

LA ZAC DES BAS-HEURTS »


Partie 1
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La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (1)

Avant-propos


Mémoire rédigé par Lucas QUENUM dans le cadre de sa première année de MASTER 1- Génie Urbain, à l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne (77), et réalisé au sein de l’Aménageur SPL-SOCAREN à Noisy-le-Grand, avec pour Tuteur d’Entreprise Laurent FORET, Directeur de cet Établissement.


La Concertation, une clé qui a permis de déverrouiller la ZAC des Bas-Heurts


‘’La concertation est un moyen de fabriquer le projet ensemble, en commun, le plus souvent sous la direction d’un chef d’orchestre. Elle prend en compte les points de vue et les propositions des habitants.


L’institution, en pratiquant la concertation, ne cherche pas à valider une solution, ou à en faire la critique. Elle propose d’engager un dialogue avec la population en amont de la réflexion et du projet, afin d’écouter et de prendre éventuellement en compte les avis exprimés dans la conception même du projet.


La concertation est une interaction entre le porteur de projet et un public. La concertation porte sur un projet plus ouvert que la consultation : le projet est conçu dans ses finalités et ses objectifs.
Le public concerné prend part au débat avec les autres parties prenantes pour construire une solution partagée. Le porteur du projet est censé tenir compte des disponibilités et motivations de chacun pour organiser la phase de concertation.


Les contenus recueillis peuvent être des remarques, points de vue, priorités, reformulation, recommandations, éléments qui permettront au porteur de projet de privilégier ou nuancer une décision, après restitution auprès des publics concernés’’ (1).


Le cas de la ZAC des Bas-Heurts à Noisy-le-Grand est un cas d’école de démocratie participative qui permet d’observer la transition de l’échec de la ZAC du Clos aux Biches vers la ZAC des Bas-Heurts en raison de l’absence de réelle concertation qui engendrera 11 longues années d’oppositions juridiques entre l’ADIHBH-V et l’équipe du Député-Maire, le Socialiste Michel PAJON, pour finalement en arriver à la sanction des urnes lors des élections municipales de 2004-2015 qui a conduit à l’avènement d’un nouveau Maire : Brigitte MARSIGNY (LR).


À compter de cette date, ce fut l’ouverture de la boîte noire de la production urbaine aux habitants du quartier des Bas-Heurts afin d’entamer une démarche d’aménagement territorial de l’Ouest Noiséen négocié lors d’une réelle concertation entre des Professionnels (Avocats, Architectes, Urbanistes, Étudiants en Architecture, Professeurs d’Ecole d’Architecture…), les citoyens, les élus, l’Aménageur SPL SOCAREN et des Partis politiques de Noisy-le-Grand (PCF, UDI, LR, Noisy Solidaire à Gauche Vraiment, …).


Jadis, échec de l’Association Foncière Urbaine Autorisé
(AFUA) de l’Espérance : 1991-1997.


Le secteur des Bas-Heurts fait l’objet d’opérations d’aménagement depuis de nombreuses années, notamment du fait de sa proximité avec le Pôle Tertiaire du Mont- d’Est. En l’espèce, Françoise RICHARD (RPR), Maire de Noisy-le-Grand entre Mai 1984 et Septembre 1993, lors d’une révision de Plan d’Occupation des Sols en 1990 a proposé de modifier le PLU afin de permettre un développement pavillonnaire urbain sans expropriation.

C’est dans ce contexte, qu’en 1991 et notamment à l’initiative de la Mairie que l’AFUA de l’Espérance fut créée, sur un périmètre restreint des Bas-Heurts de 3,6 ha afin de remembrer et de redonner une autonomie à certaines parcelles trop étroites ou enclavées de ce foncier pour préserver le patrimoine des propriétés.


Pourtant, suite à l’absence d’accord entre les propriétaires concernant la répartition des charges, la mise en œuvre du remembrement n’était plus envisageable.


Aussi, le 02 avril 1997, au cours d’une Assemblée générale extraordinaire, l’AFUA de l’Espérance fut dissoute, notamment à cause de l’abstention de la nouvelle équipe municipale conduite par Michel PAJON. Position équivalente à un vote pour la dissolution de l’Association selon les règles fixées par le Préfet de Seine-Saint-Denis.


Ainsi, bien que cette initiative d’AFUA soit issue d’une démarche plus que participative, car plaçant les propriétaires au centre du projet urbain en tant que décideur, la première opération participative d’aménagement sur le quartier des Bas-Heurts fut un échec. (NDLR : Dans cette conception, l’intérêt général ne résulte jamais de la somme des intérêts particuliers).


À suivre


Partie 2 : La ZAC du Clos-aux-Biches : Contestation, Recours Juridiques et Avis défavorables,
Partie 3 : La production urbaine ouverte aux habitants par la concertation de la ZAC des Bas-Heurts


Contribution bibliographique :


(1)    Christian MARION, Directeur du Service Urbanisme à Noisy-le-Grand : 2015-2018. Participation citoyenne au projet urbain – Édition L’Harmattan. Christian MARION Architecte-Urbaniste et Enseignant a pu observer le mode de fabrication de la ville en France, mais aussi à Rome, Boston, Kuala Lumpur et Jérusalem.

(2)    Lucas QUENUM, Master 1 Génie Urbain, à l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne. Mémoire de stage à la SOCAREN.

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Histoire du quartier des Bas-Heurts à Noisy-le-Grand

Publié le par ADIHBH-V

REVISITONS L’HISTOIRE

DU QUARTIER

DES BAS-HEURTS

À NOISY-LE-GRAND

Histoire du quartier des Bas-Heurts à Noisy-le-Grand
Démolitions sur la ZAC des Bas-Heurts - Octobre 2020

Démolitions sur la ZAC des Bas-Heurts - Octobre 2020

En décembre 2004, la municipalité de Noisy-le-Grand sous l’égide du Socialiste Michel PAJON décide de créer la ZAC du Clos aux Biches ayant pour but de pratiquer la « tabula rasa » de 75 pavillons pour édifier 1500 logements collectifs.

En septembre 2004, une grande partie des habitants des Bas-Heurts se constitue en Association de défense (l’ADIHBH-V) pour s’élever contre la destruction de leur quartier. Avec la contribution d’un groupe de 14 étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette (l’ENSAPLV) et de deux Professeurs, ils se mobilisent contre ce projet de nouveau quartier qui menace notamment la suppression du tissu pavillonnaire des Bas-Heurts à l’Ouest de la Commune.

Le travail conjoint de l’ADIHBH-V et des étudiants permet de rendre plus intelligible la situation du quartier auprès de la Commission d’Enquête Publique (DUP) Préfectorale de Janvier - Février qui, en avril 2007, délivre « un avis défavorable unanime » à la DUP. En 2010 le Tribunal administratif de Cergy Pontoise et la Cour d’Appel de Versailles confirment cet avis.

Mais un malheur n’arrivant jamais seul, pour la municipalité en place, en 2010, ce même Tribunal Administratif annule le PLU de Noisy-le-Grand voté en Juillet 2007.

Michel PAJON et toute sa clique étant désavoués et n’ayant plus l’autorité pour agir, un coup d’arrêt est donné au premier projet d’aménagement des Bas-Heurts.

En 2014, un nouveau projet de ZAC des Bas-Heurts / Clos aux Biches est mis sur la table par la Mairie de Noisy-le-Grand avec l’arrivée d’un nouveau Directeur de l’Urbanisme.

Ce nouveau projet, tout en s’inspirant de certains des grands principes du projet étudiants de l’ENSAPLV de 2007, pose toujours le même problème de fond : celui de s’implanter dans un site sans en considérer ni le parcellaire, ni les typologies existantes, ni les habitants.

De plus, il génère de brutales ruptures d’échelles entre les tissus pavillonnaires existants et de grands collectifs culminant à R+9 ou R+10, perturbant l’équilibre morphologique du quartier, après en avoir expulsé les habitants.

L’ADIHBH-V ne désarme pas, et en novembre 2014, elle décide de faire appel à l’équipe d’Architecture et d’Urbanisme d’ASPHALT, quatre anciens étudiants de l’ENSAPLV.

Une équipe novatrice qui défend la manière de faire de la ville raisonnée et progressive, prenant le temps de s’ancrer dans un territoire et de tisser des liens avec les composantes et ses acteurs.

En fait, la demande de l’ADIHBH-V consistait à ce que ce nouveau projet préserve scrupuleusement les maisons encore habitées sur le site et atteigne une constructibilité totale de 900 logements maximum, densité plus appropriée au site déjà enclavé.

Chemin faisant, l’élection municipale de mars 2014 pointe son nez. Sujet sensible devenant un point essentiel de campagne électorale, le projet tant décrié de ZAC du Clos aux Biches par la plupart des candidats interrogés par l’ADIHBH-V fragilise encore plus la réélection du Socialiste Michel PAJON, monarque depuis 20 ans sur la Ville. En fait, droite et gauche prônent un urbanisme apaisé, condamnent les démolitions systématiques et la politique du bétonnage, promettant de stopper tout ce qu’il est encore possible de stopper.

Finalement, après diverses péripéties, la candidate Les Républicains (LR) Brigitte MARSIGNY remporte cette élection municipale de Noisy-le-Grand avec un écart entre les deux candidats de seulement 33 voix. En Juillet 2016, Les magistrats du Conseil d’Etat, plus haute instance administrative du pays, ont suivi les conclusions du rapporteur et renvoient définitivement le Socialiste Michel PAJON à ses chères études. Brigitte MARSIGNY occupe le poste de Maire de Noisy-le-Grand en toute légalité depuis le 20 septembre 2015.

Ainsi, le soleil étant au zénith sur les Bas-Heurts, Brigitte MARSIGNY s’inscrit dans la mouvance d’une densité contrôlée s’installant dans un tissu existant. Elle choisit de conserver l’Agence DEVILLERS & ASSOCIES comme maîtrise d’œuvre et propose de relancer le projet sur de nouvelles bases. L’objectif est cette fois de se baser sur les conclusions du travail conjoint effectué entre l’Agence ASPHALT et l’Association ADIHBH-V.

Pour affirmer cette volonté de travail collectif et apaisé, Brigitte MARSIGNY et l’Aménageur SOCAREN décident d’organiser en amont de véritables séances de concertation pour établir avec les habitants les grands principes du futur projet. Ils choisissent pour cela de faire appel à ASPHALT- Architecture et Urbanisme, dans la continuité de l’action réalisée avec l’Association des habitants.

Ce travail, réalisé entre Janvier et Mars 2017, se répartit donc en un certain nombre de rencontres, rassemblant à chaque fois élus, représentants de l’Aménageur SOCAREN, Agence DEVILLERS & ASSOCIES, (Urbaniste et Coordinateur) de la future ZAC des Bas-Heurts, et animées par les Architectes de l’Agence ASPHALT au travers d’une réunion d’introduction et deux séances de travail. Ces séances sont fructueuses car les habitants peuvent s’exprimer et prendre part à l’élaboration du projet par le biais de différentes thématiques, soit : voiries, espaces publics et mobilité, typologies et formes urbaines. Le résultat de ces réunions est la rédaction d’un cahier des prescriptions qui fut communiqué ultérieurement à l’équipe de Maîtrise d’œuvre qui s’est engagée à en tenir compte dans la conception du projet final.

Le 19 Avril 2017, marque le point final d’un différend de plus de 13 ans, lors d’une réunion publique organisée par la Commune réunissant toutes les composantes du projet et les Noiséens et dont la plaisanterie aura couté plus de 10 millions d’euros à la Commune. Signe d’une bonne gestion !!!.... À cette occasion, l’Agence DEVILLERS & ASSOCIES dévoile l’esquisse du schéma global d’aménagement projeté pour le quartier des Bas-Heurts. Ce plan, susceptible d’évolution en fonction de l’aboutissement des négociations foncières amiables, remporte l’adhésion des habitants et de l’ADIHBH-V qui y voient le début d’un renouveau pour le quartier et qui auront le plaisir d’y résider.

Aménagement de la ZAC des Bas-Heurts - Projet Passage des Aulnettes – Lot M4

Aménagement de la ZAC des Bas-Heurts - Projet Passage des Aulnettes – Lot M4

Aménagement de la ZAC des Bas-Heurts - Projet Coulée verte – Côté Est – Lot M1

Aménagement de la ZAC des Bas-Heurts - Projet Coulée verte – Côté Est – Lot M1

Mémoire ASPHALT

Les Bas-Heurts 2004-2017

Les habitants à la conquête du projet urbain

Cliquer ci-dessous

Les habitants à la conquête du projet urbain

 

L’ADIHBH-V exprime toute sa gratitude aux membres fondateurs de l’Agence ASPHALT : Camille QUANCARD, FANNY RITTER VON MARX, Patrick D’ANDLAU et QUENTIN SEBILLE pour nous avoir autorisé à publier ce Mémoire qui fut pour eux l’occasion de se forger des convictions qui sont aujourd’hui au centre de leurs préoccupations professionnelles.

Évidemment, nous en profitons aussi pour rendre hommage encore une fois au groupe des 14 étudiants de l’ENSAPLV 2007 et leurs Professeurs Jean HARARI et Gérald GRIBET que nous n’oublions pas.

Modification du périmètre des quartiers à Noisy-le-Grand

Publié le par ADIHBH-V

MODIFICATION

DU PÉRIMÈTRE DES QUARTIERS

Modification du périmètre des quartiers à Noisy-le-Grand

Dans le cadre de la mise en place de son nouveau mandat, Madame Brigitte MARSIGNY a confié à plusieurs Adjoints une délégation de quartier sur la base de six quartiers, à savoir :

  • Le quartier Centre,
  • Le quartier Ouest,
  • Le quartier Nord-Ouest (regroupant les secteurs La Varenne et Bas-Heurts),
  • Le quartier Nord (regroupant les secteurs Rive Charmante et Rive de Marne),
  • Le quartier Est,
  • Le quartier Sud,

Ainsi, cette nouvelle organisation conduit à une nouvelle définition des périmètres de quelques quartiers de la façon suivante :

  • Le quartier Ouest, délimité à l’Ouest par la rue des Aulnettes. Au Nord par la rue des Bas-Heurts, l’avenue de Neuilly (RN 75) et la rue Jean Richepin. A l’Est par le boulevard du Mont d’Est, l’allée du Clos Gagneur, la rue du Docteur Sureau et l’avenue du Pavé Neuf. Au Sud, par la rue Graham Bell et la rue de l’Université.
  • Le quartier Nord-Ouest (nouveau quartier) délimité au Sud par la rue des Bas-Heurts. A l’Est par la route de Neuilly (RN 75), à l’Ouest et au Nord par la frontière Communale avec Bry-sur-Marne.
  • Le quartier Nord, délimité au Sud par les boulevards Souchet et Paul Pambrun. A l’Ouest par la route de Neuilly. A l’Est par l’allée des Belles Vues. Au Nord par la Marne.

Les délégations d’Adjoints au Maire pour ces quartiers sont :

  • Joëlle HELENON : Déléguée aux Solidarités, à l’Emploi et à l’Insertion, à la Jeunesse et aux Séniors et au quartier OUEST,
  • Pierre BORNAND : Délégué aux Sports et au nouveau quartier NORD-OUEST (La Varenne, Bas-Heurts, Epinettes),
  • Bellina LEON : Déléguée à la Santé et au Handicap et au quartier NORD.

Nous pouvons remarquer que Joëlle HELENON, numéro deux du Conseil municipal dispose d’une très grosse délégation. Dans ce cadre, dès le mois de juin écoulé, elle avait également souhaité poursuivre son implication dans l’aménagement de la ZAC des Bas-Heurts, ce qui avait été validé par Madame le Maire et satisfaisait pleinement l’ADIHBH-V. Aujourd’hui, il nous semblerait que cette décision fut remise en cause, au bénéfice de Pierre BORNAND ?

Ceci étant, l’ADIHBH-V tient à exprimer à Joëlle HELENON sa plus profonde gratitude pour tout son travail efficace réalisé sur les Bas-Heurts depuis 2015, étant toujours à l’écoute des habitants pour porter nos revendications auprès des Services de la Commune afin de les faire se mouvoir. Ce qui demande une grande pugnacité et ne fut pas toujours une mince affaire (Diagnostic en marchand, Dépôts sauvages, nettoyage et sécurisation des friches, éclairage défaillant, City stade, Police municipale, etc,…).

Aujourd’hui Pierre BORNAND se trouve en pleine responsabilité de délégation sur les Bas-Heurts et nous lui avons transmis quelques dossiers qui ne trouvent pas de solutions malgré les nombreuses revendications de notre Association, à savoir :

  • Rue de Verdun, un chantier BTP avec le Maitre d’ouvrage qui n’affiche plus son Permis de construire (PC). Ainsi, ne connaissant pas le numéro du PC, l’ADIHBH-V est dans l’impossibilité de consulter ce dossier en Mairie. Aussi, nous rappelons à Pierre BORNAND que l’affichage du Permis de Construire est défini par l’article R424-15 du code de l’urbanisme et répond à l’obligation du bénéficiaire du Permis de Construire d’afficher l’autorisation sur le terrain concerné par la décision, en limite de propriété, et visible de la rue. Par ailleurs, le PC doit rester afficher pendant toute la durée du Chantier et rester lisible.
  • Rue Pierre Brossolette, une Entreprise Commerciale Automobile entrepose tous les weekends depuis des mois et des mois ses conteneurs de déchets après collecte sur l’espace public.. Sans connaître précisément les Arrêtés municipaux qui régissent la gestion des ordures sur la Commune, déposer des poubelles sur le trottoir est un acte formellement interdit dans toutes les communes de France.

En l’espèce, en cas de non-respect de cette réglementation, le contrevenant s’expose à des sanctions, sauf à Noisy-le-Grand !

Affaires à suivre ; l’ADIHBH-V compte beaucoup sur l’habileté politique de Pierre BORNAND pour solutionner ces dysfonctionnements qui perdurent depuis des mois.

Nous vous tiendrons informés.

Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Publié le par ADIHBH-V

UNE BOULANGERIE-PÂTISSERIE


S’INSTALLE


SUR MAILLE-HORIZON-NORD
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Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts
Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Maxime et Baptiste SOHIER viennent d’ouvrir le 09 novembre écoulé leur première Boulangerie-Pâtisserie au pied du Parc Louis Antoine de BOUGAINVILLE sur le quartier de Maille-Horizon-Nord, en bordure des Bas-Heurts, à Noisy-le-Grand.


Lors d’une reconversion Maxime et Baptiste sont revenus à leur premier amour en effectuant un cursus de formation de trois ans à l’École de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris et se sont perfectionnés dans l’Établissement de Bruno CORMERAIS à Bussy-Saint-Georges (membre du Jury de l’émission de télé sur M6 : Meilleur boulanger de France).


Sous le label « Campaillette » (marque propre des Grands Moulins de Paris), la Maison SOHIER propose des produits boulangers et pâtissiers entièrement fait maison sur place, élaborés avec des farines des Grands Moulins de Paris, et des blés rigoureusement sélectionnés récoltés sur le Bassin Parisien.

Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Ainsi, au travers d’une proximité et d’une convivialité évidente que nous avons pu vérifier, les consommateurs de l’Ouest Noiséen vont découvrir une gamme de produits variés, gourmands et de grande qualité afin de satisfaire les goûts des clients les plus exigeants. À savoir : Pains croustillants traditionnels, viennoiseries au pur beurre AOP confectionnées par un Tourier (*) de la Maison SOHIER, restauration rapide (sandwichs au poulet, quiches, pizzas, croque-monsieur) et pâtisseries allant jusqu’au gâteaux de fêtes (nous recommandons, entre autres, la « Tarte au Citron meringuée »).

Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts
Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Dès que les beaux jours vont arriver, la Commune de Noisy-le-Grand a autorisé l’aménagement d’une terrasse juste en face du Parc de BOUGAINVILLE pour un Petit déjeuner et de la Restauration rapide sur place. Une excellente initiative, un lieu reposant et splendide….


Contact


Maison SOHIER, 13 rue des Bas-Heurts – 93160 Noisy-le-Grand – 01 43 05 31 10
Ouvert pour le moment 7/7 jours. Prochainement 6/7 jours
7h – 19h30


Et demain sur le secteur ?


Une Pharmacie ouvrira ses portes au 1er trimestre 2021 au pied de l’immeuble Nexity, à l’angle de l’avenue Montaigne, rue des Bas Heurts. Par ailleurs, une Superette devrait voir le jour dans quelques mois, les négociations se poursuivent actuellement.


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(*) Le Tourier : L’ouvrier Tourier, dont la spécialité a tendance à disparaitre est spécialisé dans la fabrication de viennoiseries et de tout produit à base de pâte feuilletée. Un Tourier est un artiste du laminoir, la machine servant à faire des tours à la pâte feuilletée dont il tient son appellation. Un bon tourier (tourière) se reconnait à sa maîtrise de l’engin, qui ne doit jamais s’arrêter.  Le feuilletage devient aérien, goûte le beurre et fond en bouche.

Alain Cassé
Président de l’ADIHBH-V

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Grand Paris Express à la gare de Noisy-Champs

Publié le par ADIHBH-V

LES PREMIERS RAILS SOUDÉS


 DU GRAND PARIS EXPRESS


 À LA GARE DE NOISY-CHAMPS
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Grand Paris Express à la gare de Noisy-Champs

Les sept premiers kilomètres de la double voie de la ligne 15 sud du Grand Paris Express sont en train d’être posés à partir de la gare de Noisy-Champs (Seine-et-Marne), à deux pas de la Cité Descartes. C’est le Groupement CORAL [contraction de COLAS RAIL (70%) et d’ALSTOM (30%)], qui effectue ces travaux aussi spectaculaires que symboliques. Un marché de 155 millions d’euros, pour une durée de 69 mois.


Depuis février 2020, les équipes de CORAL ont posé 1 800 m de rails et traverses sur quatre voies dans l’arrière-gare de Noisy-Champs, ainsi que les communications croisées permettant les retournements des métros dans l’arrière-gare. En novembre, ces équipes de pose de voies poursuivront leur activité à Champigny (Val-de-Marne) sur la voie de raccordement entre la ligne 15 sud et le futur centre d’exploitation et maintenance. Sur le site de Noisy-Champs, elles laisseront la place aux travaux d’installation de la caténaire rigide, puis aux travaux d’équipements linéaires du tunnel (colonnes sèches, chemins de câble, etc.).


Cette étape marque donc le début du basculement des travaux de génie civil matérialisés par le creusement des tunnels et la construction des gares vers l’installation des équipements des tunnels. Après le dévoilement du matériel roulant des lignes 15, 16 et 17 début octobre, le démarrage des travaux de voie ferrée concrétise chaque jour un peu plus l’émergence de ce nouveau métro.


Pour mémoire, les travaux de génie civil de l’arrière-gare de Noisy-Champs ont été réalisés par LEON GROSSE. Les parois moulées ont été effectuées de janvier à septembre 2017. Le creusement de l’ouvrage et la construction des dalles se sont déroulés de juin 2017 à mai 2019. Le chantier a été mis à disposition du groupement CORAL en septembre 2019 pour permettre le début des travaux relatifs aux systèmes de transports au début de l’année 2020.


6000 personnes travaillent sur le chantier en suivant un protocole sanitaire strict. La productivité est près de 100% et devrait se poursuivre lors des prochaines semaines.

 

Grand Paris Express à la gare de Noisy-Champs

Les lignes 15, 16 et 17 sont équipées de rails composés d’un alliage ferreux. Le rail est acheminé sur site sous forme de « barres élémentaires » de 18 m de long. Ces barres sont soudées entre elles par Aluminothermie dans le tunnel pour former un long rail soudé, qui permet l’atteinte d’une vitesse importante de 110 km/h pour le Grand Paris Express. Les traverses qui supportent le rail sont spécifiquement conçues pour ce futur métro. Elles reposent sur un tapis résilient dont la fonction anti-vibratile permet d’atténuer les bruits et vibrations causés par le passage des trains.


Principe du soudage Aluminothermique


Le principe de ce procédé consiste à couler, dans un moule en matériaux réfractaires entourant le joint du rail à souder, un mélange d’acier en fusion. Ce mélange en fusion est obtenu par la réaction exothermique suivante: Fe2O3 + 2 Al → 2 Fe + Al2O3.


Après allumage, cette réaction fortement exothermique porte la charge liquide à 2800°C. Liquéfiée, cette ci peut alors être coulée par gravité dans le joint moulé. La température obtenue étant supérieure à la température de fusion des aciers composant les rails de 1480°, l’aluminothermie permet la fusion entre les métaux au droit du joint à souder.
Après un temps de refroidissement suffisant, on procède au démoulage, puis au tranchage du métal excédentaire. Un meulage de dégrossissage puis de finition sur la bande de roulement termine l’opération.

Illustration, cliquer ici :

https://www.youtube.com/watch?v=NJebTKH5nyE

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Contribution bibliographique :
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Le MONITEUR.fr, Nathalie MOUTARDE le 30/10/2020,
-  
 www.lejournaldugrandparis.fr, le 29/10/2020.

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