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L'immobilier de bureaux menacé ?

Publié le par ADIHBH-V

LE TÉLÉTRAVAIL PRÉCIPITE

L’IMMOBILIER DE BUREAUX

DANS LA DÉPRESSION.
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Aux Docks de Saint-Ouen, dans un vaste quartier d’affaire de 180.000 m², désormais desservi par deux lignes de métro, près de 40 % des mètres carrés de bureaux disponibles sont à louer. Un chiffre énorme qui dit bien les difficultés que traverse l’immobilier tertiaire en Île-de-France.

Les entreprises, qui ont pourtant longtemps été friandes de ces quartiers 100 % bureaux hors de Paris, car deux à trois fois moins chers que ceux de la capitale, les boudent désormais.
La crise sanitaire est passée par là. Elle a complètement rebattu les cartes du marché du bureau. Avec la généralisation du télétravail, et le recours au flex office, organisation sans bureau fixe car l’on compte moins de places que de salariés, les grandes sociétés ont drastiquement réduit leur demande en mètres carrés.
«Les entreprises réduisent massivement les surfaces. Il y a 4,5 millions de mètres carrés de bureaux disponibles immédiatement en Île-de-France», explique le Directeur de l’agence bureaux d’Île-de-France chez  Jones Lang La Salle (JLL).


La tendance est à la centralité. Les entreprises préfèrent prendre des bureaux plus petits, mais situés dans Paris intra-muros.
«C’est un mouvement de fond, toutes les grandes entreprises réduisent leurs besoins quand elles déménagent, mentionne le Président de la Société de gestion immobilière Remake AM. Elles prennent des surfaces au moins 30 % inférieures à ce qu’elles louaient avant.»

Transformation

Les quartiers d’affaires périphériques, qui ont vu de nouvelles offres de bureaux sortir de terre ces derniers mois, en font les frais.
«Les zones 100 % bureaux n’attirent plus. Les locataires veulent avoir accès à un centre-ville pour pouvoir faire leurs courses. Et les chefs d’entreprise, qui veulent aujourd’hui faire revenir les salariés dans leurs locaux, sont sensibles à ces demandes», indique le fondateur de La Place de l’immobilier, une start-up de datas immobilières. Conséquence, l’offre disponible grossit à vue d’œil.
«Le taux de vacances sur l’Île-de-France atteint 8 %, ce qui commence à faire beaucoup.
Surtout, ce taux cache de très fortes disparités, avec 2 % dans le quartier central des affaires de Paris, ce qui est vraiment très faible, mais 20 % sur l’ensemble de la première couronne au Nord.»
Car le problème n’est pas cantonné à Saint-Ouen. En périphérie de Paris, à Saint-Denis, Clichy, Courbevoie, La Défense, Montrouge, Malakoff, l’offre de bureaux neufs est abondante, et ces villes souffrent de la même façon
Les détenteurs de ces immeubles qui se retrouvent avec des milliers de mètres carrés à louer n’hésitent pas à faire des ponts d’or aux locataires pour qu’ils reviennent.
«À La Défense, on voit entre trois et quatre mois de franchise par année d’engagement. C’est très important», indique le Directeur de l’immobilier pour la Société de gestion Corum .
Sans que cela soit pour l’instant couronné de succès. Il faut désormais 18 mois au minimum pour retrouver un locataire, quand il en fallait 6 avant la Covid.

Attirer des entreprises

En dépit des difficultés, «pour l’instant, nous essayons de commercialiser la plupart de ces surfaces en bureaux», explique-t-on chez JLL.

Mais il est possible de faire un certain nombre de choses pour attirer des entreprises, à savoir : découper le bâtiment en plus petites surfaces de location, transformer des surfaces de bureaux en parties communes pour offrir plus de services et être plus en phase avec les demandes des utilisateurs. Ainsi les loyers sont compétitifs, et en échange d’un loyer pas cher, je pense que les entreprises sont prêtes à y aller.»

Les besoins des entreprises et leur façon d’occuper des mètres carrés peuvent aussi évoluer. «On n’est pas au bout de l’histoire. Les tendances se contredisent en très peu de temps. On passe du tout télétravail à l’idée qu’il faut faire revenir les collaborateurs au travail. Mais les centres d’affaires, quand ils sont bien desservis en transport, ont leur carte à jouer», indique le Directeur exécutif bureaux Île-de-France chez le broker CBRE.

Pour autant, tous les immeubles de bureaux de la périphérie parisienne ne parviendront pas à trouver des locataires. «Dans un deuxième temps, un investisseur peut envisager une transformation», reconnaît JLL.

Transformation,  un mot qui a longtemps fait peur, car les bureaux présentent bien des avantages, c’est à dire rentabilité souvent élevée, facilité de gestion avec seulement quelques locataires, valeur rapidement très importante, ce qui est pratique pour des fonds qui disposent de sommes conséquentes à investir. Alors qu’une transformation, c’est un parcours d’obstacles sur le plan administratif, technique et parfois un coût plus élevé qu’une construction neuve précise le Vrai Journal de Noisy-le-Grand.

Adapter des bureaux en logements

Surtout quand il s’agit d’adapter des bureaux en logements. Cette opération semblant d’autant plus naturelle que la demande de logements est aujourd’hui importante en France, et plus particulièrement dans les zones denses.

«Il y a des localisations encore bien desservies par les transports, pas trop loin des centres économiques et qui peuvent accueillir du résidentiel, détaille le  Directeur de Covivio, par exemple à Rueil-Malmaison, Charenton-le-Pont ou Val-de-Fontenay, où nous allons sans doute voir des transformations.».

Mais le logement présente plusieurs difficultés. D’abord technique, car la profondeur d’un immeuble de bureaux est généralement d’une vingtaine de mètres, contre une douzaine de mètres pour du logement.

Ce qui pose des problèmes de lumière naturelle pour certaines pièces.

De plus, les élus locaux, qui accordent le Permis de construire, sont souvent réticents à l’arrivée de nombreux nouveaux habitants car cela nécessite des investissements importants en infrastructures (crèches, écoles, équipements sportifs…).

Conséquence: «Il n’y a pas que le logement classique, les acteurs de l’immobilier  regardent beaucoup le logement opéré pour les étudiants, les seniors ou en coliving, mais également l’hôtellerie ou d’autres activités.» Exemple ; un immeuble de bureaux de 6500 m2 vient ainsi d’être transformé en campus et loué intégralement à l’Ecole de commerce Audencia, au pied de la nouvelle station de la ligne 14 à Saint-Ouen, pour 500 étudiants.

À Noisy-le-Grand, une telle opération a également vu le jour. 
Ici, sur une surface totale de 31 000m2, ECLA Paris Noisy-le-Grand a réhabilité les anciens locaux du Siège social de Groupama. Elle compte aujourd'hui 708 logements au total, plus de 2 400 m2 d'espaces communs, et propose des hébergements en coliving privatifs ou partagés pour des courts, moyens et longs séjours, depuis le 24 novembre 2022.

Et Noisy-le-Grand dans cette mouvance ?
 

À notre connaissance, il existe deux programmes de rénovation de bureaux en logements en partenariat avec la filiale d’Action Logement In’li. Soit :
 
- 1 Av Montaigne, le ‘Central 4’ :
                        - 57 logements
                        - 4215 m² d’habitations
                        - 659 m² de commerces.
 
- 3 rue de la Closerie :
                        - 39 logements locatifs intermédiaires (LLI),
                        - 55 logements Foyers en Co-living,
                        - 14 logements sociaux,
                        - 6259 m² d’habitations,
                        - 200 m² de bureaux,
                        - 199 m² de commerces.

 
Aujourd’hui Noisy-le-Grand freine la forte adaptation  de bureaux en logements car la Commune souhaite conserver une attractivité forte en bureaux pour relancer la dynamique économique de la Ville. Aussi, est elle en cours de création de bureaux neufs.
 

Face à l’interrogation du Vrai Journal de Noisy-le-Grand, la Commune argumente en mentionnant que de nombreuses entreprises, dont des Grands comptes occupent des bureaux vétustes et recherchent de nouveaux locaux plus modernes et plus économes.
Pour des raisons sociales elles recherchent à Noisy-le-Grand ou aux alentours.

Ainsi, si la Commune ne veut pas voir ces Entreprises partir, il faut leur proposer de nouvelles solutions.
Cette politique peut s’entendre et se comprendre….
 
Ultérieurement, le sujet de la réhabilitation des bureaux vétustes reviendra d’actualité, conformément au Décret tertiaire de 2022 porté par le Ministre Bruno Le Maire.
Ce décret fixe une obligation principale de réduction de la consommation énergétique des bâtiments existants à usage tertiaire avec un objectif d’au moins 40 % d’ici à 2030, 50 % en 2040 et 60 % en 2050.
À ce moment là, il faudra bien encore muter quelques anciens bureaux en logements à Noisy-le-Grand.

Équilibre économique

Une transformation pas si facile, car les contraintes d’un campus sont bien différentes de celles d’un immeuble de bureaux. Le futur passera sans doute souvent par la mixité des usages.

Jusqu’à 6000 ou 7000 m2, il est possible d’envisager une conversion avec un seul usage. Mais c’est beaucoup plus difficile quand les surfaces sont de 30.000 ou 40.000 m2. «Il est possible de conserver une part de bureaux, pour ce qui est jugé absorbable par le marché aujourd’hui, explique-t-on chez JLL. Pour le reste, il faut trouver des usages pertinents sur le reste des surfaces.»

Dernière difficulté, et pas des moindres, trouver un équilibre économique pour le projet. C’est un exercice délicat. 

C’est encore plus complexe, évidemment, avec des usages mixtes où chaque activité sera valorisée d’une manière différente, et auprès d’acteurs distincts.

Dans le logement, il peut ainsi y avoir des appartements à la vente, des logements sociaux ou des résidences gérées. Mais il va falloir trouver des locataires pour la partie bureaux, pour les commerces ou les services, comme des salles de sport.

Dans cette équation économique, les pouvoirs publics locaux peuvent apporter une aide. «L’équilibre est plus facile à atteindre en ajoutant quelques étages, ce qui est rendu possible par la loi Elan, ou en transformant des parkings en surface constructible», explique encore un dirigeant de Covivio.

Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand mentionne que dans ce dernier cas d’espèce, si l’on supprime les parkings où vont stationner les résidents ? Sur la voie publique, comme toujours ?  Ce ne serait pas une solution satisfaisante !!!….

Ce mouvement de transformation ne va pas s’arrêter immédiatement.
«Demain, se ne sont pas des immeubles, mais des projets d’immeubles qu’il va falloir transformer. Sur toutes les gares du Grand Paris, il y avait beaucoup de projets de bureaux. Je pense qu’il va falloir les faire évoluer vers autre chose.»

Certains commencent également à regarder les évolutions possibles pour les tours de La Défense, si le taux de vacances reste durablement élevé.

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Contribution bibliographique :
-       Le FIGARO, Jorges CARASSO et Emmanuel EGLOFF, le 20 /07/2023

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In’li : In’li est la filiale du Groupe Action Logement dédiée au logement intermédiaire. Société née en octobre 2017 de la fusion de quatre entités du groupe : OGIF, RRP, SOCALOG et Immobilière ACL-PME. Le patrimoine d'In'li compte plus de 50 000 logements répartis dans les différentes communes franciliennes des zones tendues, faisant d’In’li le leader du logement intermédiaire en Île-de-France.
Coliving : Il s'agit d'un grand bâtiment où chaque occupant dispose d'un espace privatif individuel et d'un espace collectif. Un endroit pour vivre et travailler. Pour la partie individuelle (ou privée), chaque locataire dispose d'une chambre, d'un studio ou d'un petit appartement.

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Un programme immobilier d'agrandissement à Noisy-le-Grand soulève de vives réactions

Publié le par ADIHBH-V

 

LE PROJET D’EXTENSION

DE LA RÉSIDENCE VILOGIA

SOULÈVE LA COLÈRE

DES HABITANTS

ET DES RIVERAINS

 

En lieu et place d’une réhabilitation, le bailleur social privé Vilogia a fait un projet d’extension de la résidence ARGONNES au 26-28 de la rue du 26 août 1944, à Noisy-le-Grand, soulevant l’incompréhension et l’indignation des habitants et des riverains.

 

 

Le bailleur social de droit privé, Vilogia, souhaite étendre la résidence pour construire 18 nouveaux logements, qui s’ajouteront aux 85 existants.

Six blocs de 15 mètres de hauteur environ (cinq niveaux en R+3+attique), dont quatre s’avançant sur la promenade longeant la rue du 26 août 1944, sont prévus.

 

Certains craignent de se retrouver face à un mur.

« Pour certains locataires, c’est une perte d’ensoleillement, d’autres vont perdre une partie de leurs fenêtres, d’autres leurs jardins… Pour les voisins, c’est aussi une perte d’ensoleillement et une sur-densification du quartier au delà du raisonnable avec, en outre, un taux de 0,5 (moitié moins de places de parking que de logements) pour le stationnement des véhicules »

La plupart des habitants ont découvert, le 23 mai dernier, ce nouveau permis de construire pour l’extension de la résidence.

Les gens ne comprennent pas, car un premier permis avait été annulé et la mairie les aurait assuré que ce projet ne se ferait pas, d’après deux membres du collectif rencontrés.

 

« Les espaces verts vont être supprimés.

 

Un arbre centenaire sera abattu.

 

À l’heure du réchauffement climatique où on parle re-végétaliser ….»

 

Le collectif s’insurge aussi contre les méthodes de VILOGIA car à aucun moment ils n’ont disent ils été consultés ou informés d’une extension.

 

Dans le premier permis de construire, le collectif met au jour une fausse déclaration altimétrique, qui contraint le bailleur à le retirer.

 

Après l’affichage du second permis de construire, le collectif d’habitants a été manifester, lors du conseil municipal du 9 juin, et a obtenu un rendez-vous avec Pascal LAGUILLY, adjoint au maire chargé de l’urbanisme pour une médiation afin de faire annuler le projet.

 

« La ville n’est pas en manque de logement sociaux et respecte parfaitement la législation » nous a affirmé un riverain. 

 

Pour justifier son projet, VILOGIA signale que « plus de 100 000 ménages sont en attente pour le seul département de Seine-Saint Denis ».

 

De son côté, la mairie ne s’est pas opposée à la deuxième demande de permis de construire de car il est réglementaire par rapport au PLU (plan Local d’Urbanisme) mais a demandé à VILOGIA de “dédensifier” le projet et aurait proposé de réfléchir à un projet alternatif dans le cadre d’un autre programme immobilier pour qu’il retire son permis de construire.

Ce mardi 18 juillet, d'après le collectif d'habitants, VILOGIA serait toujours en attente d'une proposition de la mairie.

 

Les habitant veulent le retrait pur et simple du projet et uniquement la réhabilitation  nécessaire de l’existant promise.

 

Riverains des pavillons et locataires de la résidence ont donc décidé, dans un premier temps de faire un recours gracieux (Cliquer ici), déposé le 10 juillet, auprès de Madame le maire.

Avant de passer éventuellement à une action judiciaire en contentieux.

 

Parallèlement, une pétition manuscrite, a circulé dans le quartier ainsi qu’une pétition en ligne : Cliquer Ici

 

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Crise dans la construction de bâtiments neufs

Publié le par ADIHBH-V

L’ACTIVITÉ DÉGRINGOLE

DANS LA CONSTRUCTION

DES BÂTIMENTS NEUFS.
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Après avoir marqué le pas pendant la période Covid du fait des aides publiques, les défaillances d’entreprises dans le secteur du bâtiment sont reparties à la hausse.

En 2023, elles devraient revenir à leur rythme d’avant la pandémie, a indiqué mardi la Fédération Française du Bâtiment (FFB), qui craint la suppression de 135.000 emplois d’ici 2025 sur un total actuel de 1,73 million d’actifs.

On constate une accélération mortifère des défaillances d’entreprises, ces quelques derniers mois, surtout dans les travaux publics et la promotion immobilière », a indiqué le Président de la FFB.

L’organisme, déjà peu optimiste dernièrement, a récemment revu à la hausse le nombre d’emplois détruits après que le gouvernement a annoncé la fin progressive du dispositif Pinel de soutien à la construction neuve et le resserrement du prêt à taux zéro pour l’accession à la propriété.

Il faut dire que le logement neuf s’enfonce depuis plusieurs mois dans une crise profonde.

Les ventes aux particuliers ont chuté de 40 % au premier trimestre sur un an, à 111 189 unités, selon la Fédération des Promoteurs Immobiliers (FPI). Un niveau historiquement bas.

La chute est particulièrement brutale (- 52 % au premier trimestre sur un an) pour les ventes aux investisseurs particuliers en dispositif fiscal Pinel ou en location libre. Or le public qui achetait de l’immobilier pour payer moins d’impôts a longtemps été un des moteurs du secteur.

De surcroît, les ventes en bloc aux investisseurs institutionnels, notamment aux bailleurs HLM, reculent encore de 8 %, après s’être déjà effondrées l’an passé. Ces transactions deviennent anecdotiques. Il faut dire qu’a Noisy-le-Grand, Brigitte MARSIGNY n’a jamais été une adepte de cette stratégie.

Le logement neuf inquiète les professionnels

Plus largement, le logement neuf où l’activité dégringole, inquiète les professionnels. Une tendance que n’arrivent pas à compenser les travaux d’amélioration et d’entretien, qui profitent de l’accroissement des chantiers de rénovation énergétique. À cela s’ajoutent l’envolée du coût des crédits, la hausse des prix des matériaux et de l’énergie et la multiplication des normes environnementales.

Dans ce contexte, un retour des défaillances n’est pas très surprenant. À la sortie de la crise Covid, certains économistes avaient mis en garde contre la prolifération d’entreprises zombies, ayant pour cause  des structures artificiellement maintenues en vie grâce aux subsides de l’État pendant la pandémie.

Les promoteurs multiplient les remises et les coups de pouces

Jusqu’à 80.000 euros de remise pour un appartement de standing à Boulogne-Billancourt (92) chez BNP Immobilier, 54.000 euros d’aides à l’achat pour un bien à Aubervilliers (93) chez les Nouveaux Constructeurs, 40.000 euros pour les programmes vendus par Coffim, 27.000 euros pour Nexity, toujours en région parisienne.

Les promoteurs à qui il reste des logements sur les bras sortent le grand jeu pour se débarrasser de leurs invendus. Ces offres s’affichent en 4 × 3 dans le métro afin d’attirer l’œil du chaland, faute de clients dans les bulles de ventes. C’est du jamais vu.

Les vendeurs d’immobiliers neufs proposent régulièrement d’offrir les frais de notaire, une cuisine, ou 2000 euros par pièce, pour ne pas payer des sommes aussi élevées.

Quitte à être inventif et à proposer autre chose que des remises, le promoteur Cogedim prend ainsi en charge jusqu’à 600 euros de mensualité de crédit par mois pendant quatre ans. Cela peut représenter jusqu’à 30 % de la mensualité. C’est un vrai gain en pouvoir d’achat, qui peut mettre le pied à l’étrier à certains ménages », explique-t-on chez Cogedim. Dans la même veine, Nexity propose désormais jusqu’à 1500 euros par mois pendant 18 mois.

Résultat, les promoteurs doivent désormais se battre pour vendre, quitte à rogner sur leurs marges. Et ce alors même que celles-ci sont attaquées de partout ; le coût des matériaux, le financement, etc… L’essentiel semble aujourd’hui de rendre solvables les clients fragilisés par la crise du pouvoir d’achat.

Nombreux désistements

Il n’est pas sûr que ces efforts suffisent. La baisse des prix, la prise en charge des frais de notaire ou l’allégement des mensualités se heurtent quoi qu’il arrive au mur du crédit.

La hausse du coût d’un emprunt immobilier, passé pour les taux à 20 ans de 1 % à près de 3,8 % aujourd’hui, mine la capacité d’achat des ménages.

D’autant que, dans le même temps, les prix du neuf sont encore en hausse (+ 4,1 % au niveau national sur un an).

Facteur aggravant, les banques ont fermé les vannes. La production de nouveaux crédits neuf et ancien confondus a chuté de 38,2 % fin mai 2023, en glissement annuel.

Le résultat des premières opérations de promotion ne porte pas à l’optimisme. En février, certains promoteurs ont proposé des rabais de 40.000, 60.000 euros. Il y a eu un effet d’aubaine avec des appels et des réservations. Mais il a été suivi très vite de désistements, faute de crédit. Au final, ces offres ont coûté beaucoup d’argent en frais marketing, car faire de la publicité revient cher, sans obtenir le résultat escompté, dans la plupart des cas..

Faillites en cascade


 

Inexorablement, malgré les efforts des promoteurs, les annulations de réservations s’envolent. On est à plus de 60 % d’annulation en Île-de-France, rappelle le Directeur du laboratoire de l’immobilier. Un niveau jamais vu. C’est paradoxal, car il y a une crise de la demande, liée au crédit, alors que les clients souhaitent plus que jamais acheter.

Lorsque les réservations n’atteignent pas les 50 %, le programme de construction doit être abandonné. Un scénario auquel se préparent de nombreux promoteurs.

Cette situation, si elle se prolonge, risque de mettre certains professionnels à terre. C’est déjà le cas pour certains : pas moins de 696 entreprises de construction et 111 Promoteurs immobiliers ont fait faillite ou ont été placés en redressement judiciaire sur la période allant d’avril 2022 à mai 2023, selon le Cabinet de conseil spécialisé Altares.

À court terme, CDC Habitat et Action logement vont être mis à contribution pour acheter aux promoteurs 50.000 logements (17.000 pour le premier et 30.000 pour le second). De quoi leur offrir un bol d’air. Mais les négociations s’annoncent ardues. Les prix d’achat proposés sont bas, raconte un promoteur. Ce n’est pas un cadeau. On parle de prix inférieurs de 15 % à 25 % à ceux proposés au grand public. À ce tarif-là, les rabais offerts en ce moment aux particuliers, lorsqu’ils peuvent être financés, sont peut-être une solution moins coûteuse.

Quel impact pour Noisy-le-Grand ?

Il est vraisemblable que Noisy-le-Grand ne devrait pas échapper à ce phénomène Déjà nous constatons des chantiers qui tardent à démarrer sur la ZAC des Bas-Heurts, alors que les Permis de construire sont affichés depuis plusieurs mois.

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Contribution bibliographique :
-       Le FIGARO du 04 /07/2023, Thomas ENGRAND
-       Le FIGARO du 07/07/2023, Jorge CARASSO

 

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Les enjeux du Bois Louis LUMIÈRE

Publié le par ADIHBH-V

LE BOIS LOUIS LUMIÈRE

TOUJOURS EN SURSIS

 

Pour sensibiliser la population et faire découvrir ce lieu méconnu des noiséens, le collectif de défense du bois Louis LUMIÈRE organise une visite ce samedi 8 juillet.

Vous pouvez aussi relire notre article du 25 janvier 2023 en cliquant ici

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Encore une innovation sur le quartier des Bas-Heurts !

Publié le par ADIHBH-V

UN HABITAT PARTICIPATIF

AUX BAS-HEURTS

Après avoir repris les propositions de l'ADIHBH-V, sur la base des travaux commandés au cabinet ASPHALT par l'association, pour le cahier des charges de la ZAC des Bats-Heurts, la Municipalité innove encore.

Après la planification "en dentelle" des futurs aménagements, respectant les habitats existants et les habitants du quartier (concertations avant et pendant les choix des projets des différents lots concernés), en rupture avec les pratiques antérieures, la Municipalité innove encore en testant sur un lot "l'Habitat Participatif".

Ce type de formule permet à un groupe de futurs habitants de participer à la conception et au mode de fonctionnement de leur habitat. Aussi bien pour la partie privée dans la conception que pour la gestion des espaces collectifs.
Il peut être, par exemple, envisagé des salles communes, une buanderie partagée ou autres réalisations....

Tout cela, en lien avec un organisme, le CpaCps (cliquer ici), qui accompagne les futurs acquéreurs ou acquéreuses dans la réalisation de ce projet innovant et le Conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement du département ( cliquer ici c a.u.e. 93).

La gestion foncière sera assurée par coopimmo (cliquer ici)

Pour accéder à la brochure, cliquer Ici

Les appartements seront vendus sous le régime du Bail Réel et Solidaire (BRS) (ou cliquez là).

Voir aussi notre article du 21 janvier 2021 en cliquant Ici

Les prochains rendez vous pour se renseigner :

Samedi 10 juin à partir de 14H30

À la fête du quartier de La Varenne

Samedi 17 juin à partir de 14H30

Au festival "Regard neuf 3" au Pavé Neuf

Jeudi 29 juin à 19H30

Réunion publique à l'Hôtel de Ville

Stand de la SOCAREN à la Fête du Champy samedi 3 juin

Note de l'ADIHBH-V

Le partage, ça s'apprend !

Pour notre part, le combat mené pendant toutes ces années pour rester dans notre quartier et nos maisons a permis de souder tous les habitants des Bas-Heurts dans une entraide intergénérationnelle qui perdure.

Mais, pour ce projet,  il s'agit maintenant d'arriver à construire volontairement à plusieurs un projet de vie. Non pas commun dans son intégralité, chacun(e) gardant son indépendance chez soi, mais de bien vivre ensemble.

D'où une sélection des dossiers pour les postulant(e)s, après avoir discuté avec eux et sondé leur adhésion à un tel projet.

C'est pourquoi il faut bien réfléchir et se faire accompagner dans sa démarche et sa réflexion.

C'est aussi pourquoi la ville a fait appel à l'organisme CpaCps pour accompagner les candidat(e)s à l'accession à la propriété.

Il faut placer l'humain au centre du projet pour que celui-ci dure dans le temps et soit parfaitement intégré, voire moteur pour le quartier.

Il faut que les personnes se côtoient en amont, une fois leur admissibilité acquise, pour mieux se connaître et forger un projet commun : Priorités, objectifs et points de convergences

Chaque futur habitant doit s'investir sur la durée pour que le projet aboutisse tout en sachant qu'une fois installé(e)s, il va falloir s'organiser pour le quotidien dans les espaces partagés.

C'est une expérience d'avenir qui mérite d'être soigneusement réfléchie.

Pour aller plus loin...

- Magazine "Les 4 saisons" N° 256 de septembre - octobre 2022 Excellent reportage de Stéphane PERRAUD

- Les clés de l'habitat participatif d'Audrey GICQUEL édition Yves MICHEL

- Petit manuel de l'habitat participatif de Samuel LANOË, édition du Commun

Ainsi que les sites internet :

habitatparticipatif-france.fr

habitatetpartage.fr

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