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Article paru dans "Valeurs actuelles"

Publié le par adihbhv

Article de VALEURS ACTUELLES
du 1er septembre 2006
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Pavillons bas à Noisy le Grand
 
Quand partout ailleurs on détruit les tours, le maire PS de Noisy le Grand (Seine Saint Denis) veut raser des maisons pour bâtir des immeubles !
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"La Seine Saint Denis n'avait pas besoin de ça. A Noisy le Grand, ville de 62 000 habitants, le maire, Michel Pajon (PS), veut construire 1500 nouveaux logements collectifs. Problème: la zone concernée, les Bas-Heurts, est déjà occupée par 70 pavillons. " Ce projet concentrerait sur 9,3 hectares, soit moins de 1% du territoire, quasiment 10% de Noiséens en plus", tempête Alain Cassé, président de l'ADIHBH-V (Association de défense des habitants des Bas-Heurts-La Varenne). Celui-ci dénonce " la politique du bulldozer d'un maire qui agit sous la pression des promoteurs immobiliers". Le quartier qui doit être réaménagé est situé à proximité d'un centre commercial et à quelques centaines de mètres de deux gares RER, et bénéficie d'une grande tranquillité.
 
Les propriétaires sont engagés dans un bras de fer avec la municipalité depuis 2004. " La zone a été classée en périmètre d'étude en 2001, mais ce n'est que trois ans plus tard que le maire nous a dévoilé ses projets", déclare Dominique De Coster. Habitante des Bas Heurts, elle a été élue sur la liste de Michel Pajon lors des élections municipales de 2001, et exclue du groupe PS du conseil municipal pour s'être opposée aux expropriations. Elle siège désormais sans étiquette et dénonce " le manque de concertation de Michel Pajon et la terreur qu'il fait régner sur ses troupes"
 
Le 16 décembre 2004, lors du vote sur la restructuration du quartier, les 27 élus socialistes ont voté "pour", tandis que tous les autres groupes (PCF, Verts, UMP, UDF), minoritaires avec 18 voix, se sont opposés. Après le recours de l'ADIHBH-V, un second vote a été effectué le 10 mars 2005 car la Socaren, aménageur municipal dont Michel Pajon est le PDG, avait été désignée sans publicité ni appel d'offre. Cette société d'économie mixte a été une nouvelle fois retenue. " Une autre procédure est en cours auprès du tribunal administratif de Cergy Pontoise pour excès de pouvoir, indique Alain Cassé." Mais le jugement n'est pas suspensif et devrait être connu en 2007". En attendant, les habitants des Bas Heurts font circuler une pétition (quelques 7000 signatures à ce jour), alimentent un blog et ont distribué 25 000 exemplaires d'un tract indiquant les noms des conseillers municipaux qui ont voté la destruction de leurs maisons. De plus, ils ont confié à des étudiants en architecture de l'école de Paris La Villette le soin de préparer un contre projet.
 
La prochaine étape doit avoir lieu en septembre avec l'ouverture d'une enquête publique par le préfet. " Je serais surpris qu'il désapprouve mon projet, affirme Michel Pajon. Comme le dit le gouvernement, la construction de logements est nécessaire". Pourtant, la ville propose déjà de l'habitat collectif et dépasse le seuil des 20% de HLM. Mais, pour le maire, qui n'avait pas inscrit la restructuration des Bas Heurts dans son programme, " le quartier a beau être charmant, il est irréel et ne respire pas l'idéal. Situé à douze kilomètres de Paris et proche des transports en commun, il a une autre vocation que d'accueillir des pavillons" La ZAC dénommée le Clos aux Biches, doit héberger 30% de logements sociaux, 40% en accession avec prêts à taux zéro et 30% en accession libre. Pour mettre toutes les chances de son côté, la municipalité s'est déjà portée acquéreur de dix neufs maisons et a commencé en juin leur démolition. Si le rapport du rapport du commissaire enquêteur est positif, la procédure d'expropriation débutera. Sous l'impulsion de Michel Pajon, d'autres zones dans la ville abriteront prochainement des logements collectifs. Celui que ses détracteurs surnomment le "roi soleil" espère que sa commune comptera rapidement 75 000 habitants."
 
                                                                                                Yann Buanec

Censure municipale

Publié le par adihbhv

 

Jean-Marc Morere, élu municipal d'opposition vient une nouvelle fois de se faire supprimer sa tribune dans le journal municipal de ce mois de septembre 2006 au motif … "tribune gravement mensongère et, qui plus est, diffamatoire"…

Nous réafirmons le caractère apolitique de notre association mais considérant les manquements graves à la démocratie dans notre ville, nous publions ci-dessous le contenu de cette tribune censurée comme nous le faisons pour toutes les sensibilités politiques (voir article "pourquoi ce blog").

Sans doute que notre maire n'a pas supporté l'appel à la mobilisation pour l'enquête publique sur les Bas-Heurts !



Noisy Demain
 
"La trêve estivale aurait pu nous laisser espérer un répit dans la démolition de nos quartiers par le Maire.
Premier visé : les Bas Heurts où, pour intimider et effrayer  les habitants qui résistent courageusement au projet ( 1800 logements sur 8 hectares : même ratio que la Butte Verte où l’on peut apprécier la taille des petits collectifs !)  de densification calamiteuse de M. Pajon,  ce dernier détruit partiellement les maisons sans se soucier ni de l’hygiène ni des risques pour les enfants et les riverains.
J’ai d’ailleurs personnellement alerté Monsieur le Sous-préfet qui m’a informé être très attentif à cette situation et avoir saisi le Maire de Noisy le Grand.
 
A l’heure où tous les urbanistes et sociologues ont pris conscience que la densification de l’espace urbain était une des causes premières des problèmes des banlieues, à Noisy, il en va tout autrement et l’on pourrait penser que ce sont les références des cours du soir des années 70 de certains  économistes locaux qui édictent la politique menée…
 
Le moindre espace vert de notre ville est traqué  pour y édifier de nouvelles constructions dont la hauteur ne cesse d’augmenter Conseil Municipal après Conseil Municipal …
 
Nous ne voulons pas d’une ville de 100 000 habitants même si le Maire n’en n’annonce que 80 000 dans son PLU pour ne pas effrayer l’électeur !
 
Mais les Noiséens se souviendront qu’en 2001 M.Pajon ne parlait pas non plus de toutes ces personnes âgées du centre ville qu’il allait mettre à la rue, pas plus que des 1800 logements pour la Varenne ! 
 
Nous voulons que la priorité soit la préservation du cadre de vies des Noiséens pas celui des agents immobiliers !
 
Alors venez nombreux vous exprimer lors de l’enquête publique aux Bas heurts.
 
Bonne rentrée à Tous"
 
Jean Marc Morere
Président des Elus UMP
 
 

 
(Précision de l'ADIHB-H-V : Il est à noter que le PLU ne prévoit officiellement "que" 75 000 habitants sur Noisy et 1500 habitants sur 9,3 ha à la Varenne, ce qui est de toutes façons très considérable ).

Article du "Nouvel Obs"

Publié le par adihbhv

 

 
 
 
Article du NOUVEL OBSERVATEUR
Paris Ile de France
6 au 12 juillet 2006
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Big bang à Noisy le Grand
 
 
Voici un maire qui cumule les casquettes, et pas qu'un peu. Michel Pajon, édile PS de Noisy le Grand (93), est à la fois président de la commission d'appel d'offres et président d'une société d'économie mixte, la Socaren. Et c'est cette même société qui a été désignée pour aménager un quartier de la ville. Ca fait beaucoup. Mais c'est le projet lui-même qui fait des vagues à Noisy.
 
Votée au printemps 2005, la Zac du Clos aux Biches prévoit la construction de 1500 logements, avec moult équipements publics, en lieu et place d'un paisible quartier de 67 pavillons qui encerclent d'anciens et vastes jardins maraîchers. L'idée? Loger les 1500 demandeurs de logements de la ville, et densifier un quartier situé à proximité du futur lycée international de l'est parisien et de deux stations RER. Et……raser les 67 pavillons et autres bâtiments construits des années 40 aux années 2000, qui vont du Sam Suffit à la maison contemporaine, peuplés de retraités et de familles qui soignent avec dévotion leurs jardins, par ici les nénuphars, petits ponts, lions de pierre et plantes grimpantes.
 
Dix neuf maisons ont déjà été rachetées par la ville ou la Sem, et leur destruction a commencé le 16 juin, à moitié seulement. On casse le toit, on défonce les murs, et puis le bulldozer rentre au garage. Les habitants vivent mal d'avoir sous les yeux des ruines façon 39-45. " C'est pour éviter le squat. La destruction totale aura lieu quant le projet sera bouclé" explique-t-on à la mairie. Une association d'habitants et des étudiants en architecture de l'école de Paris-La Villette préparent de leur côté un contre projet qui préserverait les pavillons tout en rendant possible la construction d'environ 1000 logements. Cette proposition alternative sera présentée lors de l'enquête publique, à la rentrée.
 
                                                                        Emmanuelle Walter.

Lettre au Préfet du 6/07/2006

Publié le par adihbhv



CARTON ROUGE A MICHEL PAJON

"HALTE AUX HARCELEMENTS".
EXCLUSION DE SON TERRAIN DE JEU

 Après l'Armée en novembre 2005 pour libérer Noisy le Grand, c'est maintenant aux bulldozers que Michel PAJON (PS) fait appel pour détruire les Bas Heurts. Vous me direz entre un Char d'assaut ou un bulldozer, c'est toujours un "bidule" à chenilles. Notre homme a de la suite dans les idées, peut être a-t-il effectué son service militaire dans un régiment du train ?

Ceci étant, en tant que Président de l'ADIHBH-V je juge la situation préoccupante, tant au niveau de la salubrité publique que de la moralité. Les méthodes utilisées par l'édile sont détestables et contestables, et c'est la raison pour laquelle j'ai voulu alerter Monsieur le Préfet de Seine Saint Denis, dans un courrier en date du 6 juillet dernier (voir ci après)
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Noisy le Grand le 06 juillet 2006.


Monsieur le Préfet

Dans le cadre du projet de ZAC du Clos aux Biches, de Noisy le Grand, la SOCAREN , (Société d'Economie Mixte), dont Monsieur M. PAJON est le PDG, a débuté le vendredi 16 juin 2006 la démolition des pavillons dont elle avait acquis la propriété à l'amiable. Cette démolition a débuté par un pavillon situé au 6, passage des Aulnettes, alors que notre Association organisait sa Fête des Cerises le samedi 17 juin, dans ce même passage des Aulnettes. Manifestement, ce n'est pas un hasard !!!...

Après discussion avec le responsable des travaux de la SOCAREN , ce dernier nous a bien confirmé devant témoins, qu'il avait des instructions pour commencer les démolitions à cet endroit précis. Nous lui avons fait remarquer qu'il avait 19 autres possibilités sur le secteur.

La démolition uniquement du 1er étage de ce pavillon s'est poursuivie toute la journée du vendredi 16 juin. (voir photo planche: 1). Le bulldozer et les gravats restant sur place tout le week-end , offrant un spectacle de désolation aux 1100 participants de la Fête des Cerises, et altérant fortement le moral des résidents du passage des Aulnettes (voir photo planche:1). La encore, ce n'est pas un hasard !!!...Ceci étant, dans la nuit du mercredi 21 juin, vers 22 heures, le bulldozer a quitté le chantier, se déplaçant dans les rues sans aucune protection des chenilles, comme peuvent l'attester les traces des chenilles sur le bitume, détruisant notre passage privé et générant du tapage nocturne. Depuis, la démolition de ce pavillon fut stoppée, les gravats sont stockés à l'arrière (voir photos planches:2). A ce jour, les travaux se poursuivent au 41, avenue Montaigne, 11 et 11 bis rue des Aulnettes, en pratiquant toujours des démolitions partielles, ce qui, manifestement correspond à une stratégie délibérée de déstabilisation de tout le quartier des Bas Heurts (voir photos planche:3).

Aussi, sur ce point, l'ADIHBH-V entend vous préciser que cette méthodologie de destruction partielle est totalement en contradiction avec le Règlement Sanitaire Départemental du Département de la Seine Saint Denis ( Arrêté préfectoral du 24 décembre 1980), qui précise dans son article 40 ( voir annexe) :" ( La suppression définitive d'un bâtiment doit être précédée d'une opération de dératisation. La démolition une fois commencée doit être poursuivie sans interruption jusqu'au niveau du sol. ……)" Aujourd'hui, sur le Clos aux Biches, l'opération de dératisation ne fut pas effectuée avant démolition, et nous considérons que les conditions d'hygiènes publiques ne sont pas respectées, alors que nous sommes à proximité du groupe scolaire de la Varenne , du 5ieme collège et d'un lycée.

Par ailleurs, devant les agissements répétés de Monsieur M. PAJON, Maire expropriant  et PDG de la SOCAREN , l'ADIHBH-V affirme que les résidents des Bas Heurts sont aujourd'hui victimes du harcèlement moral de Monsieur M. PAJON. Ce harcèlement moral et pervers depuis octobre 2004 a pris plusieurs formes, et s'intensifie depuis quelques semaines avant l'Enquête Publique, et devant l'opiniâtreté du système de défense collectif de l'ADIHBH-V,  à savoir : 
  - refus de prendre en considération les observations des habitants des Bas Heurts, au moment de la Concertation , alors qu'il y avait 92% d'opposition au projet de ZAC,
 
- courriers de M. PAJON, PDG de la SOCAREN , à certaines personnes âgées des Bas Heurts, pour les inciter à vendre à l'amiable, en octobre 2005 (voir annexe),
 
- relances téléphoniques de la société JVD mandatée par la SOCAREN , aux personnes âgées, pour les inciter fortement à vendre à l'amiable,
 
-sarcasmes répétés et humiliation en réunions publiques, comme par exemple le  samedi 24 juin 2006, ou Monsieur M. PAJON  précise encore une fois lors d'une réunion sur le PLU, salle Gérard Philippe, qu'il détruira les Bas Heurts sans aucun état d'âme,
 
-conditions de démolitions partielles dégradantes des pavillons pour les habitants du quartier, et dépourvues de sens logique dans la conduite d'un chantier de démolition, comme  a pu nous le confirmer le Chef de Chantier,
 - brimades des personnes âgées qui refusent de vendre à l'amiable, en démolissant partiellement un pavillon voisin, comme par exemple pour Madame XXXXX , au XX de l'avenue Montaigne.

Ce harcèlement moral de Monsieur M. PAJON qui se manifeste sous différentes formes a tout simplement pour but de nuire, voire de détruire les résidents, et de les éliminer en dehors des Bas Heurts plus facilement en leur infligeant une souffrance intense. C'est un harcèlement stratégique utilisé dans une logique de promotion immobilière sur la Ville et de profit.

Cet harcèlement moral a déjà eu des effets sur la santé des habitants en provoquant des symptômes de stress: nervosité, irritabilité, anxiété, trouble du sommeil, hypertension artérielle, etc…..A ce jour, c'est trois crises cardiaques, dont un décès.

Dans le contexte, l'ADIHBH-V n'ignore pas que la loi introduit maintenant la répression du harcèlement moral dans le Code pénal (article 222-33-2)-( loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002) et se réserve  l'opportunité de faire valoir ses droits, afin que ce comportement soit dénoncé et sanctionné.

Devant ce désastre, et compte tenu de votre autorité, nous vous serions reconnaissant de bien vouloir intervenir auprès de Monsieur le Maire afin que ce dernier respecte les prérogatives réglementaires et les résidents des Bas Heurts qui sont aussi des habitants de Noisy le Grand.

Vous remerciant de l'intérêt que vous voudrez bien porter à notre demande, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en notre respectueuse considération.


Pour l'Association
Alain Cassé
Président de l'ADIHBH-V

 

 

 

 

 

 

 

 

Une démolition inutile !

Publié le par adihbhv














Une maison neuve démolie par les bulldozers de Monsieur Pajon

Quand ?... Le 16 juin, veille de la Fête des Cerises.
Où ?... Passage des Aulnettes, lieu de la Fête des Cerises.
Pourquoi ?... Pour rien : l'enquête publique n'a pas encore eu lieu, la construction de la ZAC dépend de la décision du Préfet.

A l'heure où l'Île-de-France manque de logements, ce spacieux pavillon récemment acquis par la municipalité aurait pu accueillir une famille !

Que d'argent gâché !!!