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La fête des cerises

Publié le par adihbhv

Notre action nécessite beaucoup de communications et de rencontres, c'est la raison pour laquelle, après le succès de l'année dernière avec 800 visiteurs, nous organisons pour la deuxième année consécutive,

le 17 juin 2006, la deuxième Fête des Cerises, à partir de 15 h, passage des Aulnettes.

 A cette occasion, nous organiserons différents jeux pour enfants et adultes, une loterie, une mini brocante et autres,…..Aussi, nous faisons appel à votre générosité et à votre soutien afin d'obtenir: des lots (peut être de vos employeurs ?...) des objets pour la mini brocante (de bon goût et en bon état) des pâtisseries (clafoutis, cakes, autres desserts aux cerises) En effet, qui n'a pas chez soi un petit quelque chose en double resté dans son emballage, pensant qu'il pourra toujours servir !!!...qui ne souhaite pas exprimer ses talents culinaires.

Dépôt possible au siége de l'association, 8, rue Pierre Brossolette, le soir après 18 h.

Montrons qu'il fait bon vivre dans le quartier des Bas Heurts-la Varenne.
Merci de votre soutien.

 

Conseil municipal du 27-04-2006

Publié le par adihbhv

CONSEIL MUNICIPAL DU 27 AVRIL 2006

Projet de modification et d'extension des capacités de traitement des eaux de l'usine d'épuration de Marne Aval, implantée à Noisy le Grand (93)

Le Conseil municipal procède à l'examen du dossier relatif au projet de modification et d'extension de l'usine d'épuration du Syndicat Intercommunal pour l'Assainissement de l'Agglomération Parisienne (SIAAP). Cette station est dimensionnée pour traiter un débit moyen de 30 000 m3 d'eaux usées provenant de communes de la Seine-Saint-Denis et de la Seine et Marne, rassemblant quelques 125 000 habitants. Le SIAAP a élaboré un projet de modification et d'extension de cette station d'épuration, prévoyant le traitement des eaux usées de 354 000 habitants, soit une capacité moyenne de 75 000 m3/jour par temps sec et de 125 000 m3/jour lors de fortes pluies. Ce projet comprend également la construction de deux nouveaux fours destinés à l'incinération des boues résiduelles.Il a pour conséquence de doubler la quantité des eaux usées traitées, ainsi que le volume des boues.

Dans ce cadre, le Conseil Municipal doit émettre un avis sur ce projet d'extension des capacités de traitement de l'usine de Marne Aval.


Déclaration de M. Etienne DOUSSAIN. (P.C.F)

Trop de traitement médiatique des eaux usées tue le traitement médiatique des eaux usées ! Un conseil municipal extraordinaire, rien que pour le projet d’usine de traitement des eaux usées, mazette, on se prend à rêver en croyant qu’il pourrait en être de même pour la ZAC des Bas Heurts ! On en rêve d’autant plus qu’après une large campagne d’opinion organisée directement par la ville, tract à domicile, article dans Noisy Magazine appelant à manifester auprès du commissaire enquêteur l’opposition de chaque noiséen à ce funeste projet de modernisation de cette usine, on pourrait croire que les 6 000 pétitionnaires refusant le projet de ZAC vont bientôt être entendus, qu’un conseil municipal extraordinaire prochain les informera qu’un avis majoritaire, voire unanime, se dessine contre ce projet d’urbanisation dans sa forme actuelle. Mais non, nous ne rêvons pas… Hélas, deux poids et deux mesures selon le sujet, cela devient une règle politique à Noisy. Quand la majorité municipale est contre la modernisation de l’usine de traitement des eaux, elle organise, encourage, sollicite la protestation des Noiséens ; quand la même majorité est pour un projet d’urbanisme rejeté par un très grand nombre de citoyens, elle s’assoit sur leur protestation !

Mais revenons au traitement des eaux usées …
J’ai appris que, lors de la réunion publique qui s’est tenue récemment à laquelle je ne pouvais participer, Monsieur le Député – Maire avait rappelé qu’un vœu unanime avait été voté contre la modernisation de la dite usine lors d’un conseil municipal précédent. Il m’apparaît opportun de nuancer cette affirmation en ce qui nous concerne. En effet, à la lumière des informations recueillies ultérieurement, donc après ce vote, la question de cette modernisation doit être, me semble-t-il, abordée dans des termes plus prudents que le seul refus catégorique et outrancier comme en témoigne l’intervention de M. le Maire lors de cette réunion publique en présence des représentants du SIAAP, du commissaire enquêteur et de ses collaborateurs, intervention qui a choqué par la violence de la diatribe. En ce qui me concerne, nous sommes préoccupés, aujourd’hui, par plusieurs aspects de cette modernisation.

- Sur le premier aspect : Le caractère indispensable de cette modernisation n’a été pas explicitement indiqué à la population alors que le four actuel est obsolète, polluant et ne peut fonctionner qu’avec une dérogation exceptionnelle de Monsieur le Préfet à la mesure de la nécessité actuelle du traitement des eaux usées, y compris celles de Noisy. Dérogation qui entraîne, aujourd’hui, des travaux de mise aux normes avant l’été et qui laisse perplexe pour le débat de ce soir sur la pollution future éventuelle ! Nous n’avons pas entendu à ce sujet d’appel à la prudence de la part de la ville, comme nous n’avons pas vu de pétition demandant la fermeture immédiate du site.

- Sur le second : La croissance de la population de Noisy le Grand, depuis vingt ans, témoigne amplement que notre ville prend une part significative dans le besoin de moderniser les installations actuelles. Passer de 35 000 à 60 000 habitants, avouons que cela nous rend un peu co-responsable de l’augmentation du volume d’eaux usées à traiter ! Par exemple, l’achèvement de la ZAC du Clos Saint Vincent avec ses plus de 8000 habitants, cela créée des obligations nouvelles. Alors, vous pensez bien que les autres projets d’urbanisme, même contestés, en particulier dans le secteur géographique de l’usine, qui prévoit l’arrivée de 5 à 6000 habitants nouveaux, cela relativise la question de l’augmentation de la capacité de l’usine Marne Aval. Ne peuvent être omis d’autres projets de densification urbaine qui révèlent que Noisy le Grand ne peut pas évacuer sa part de responsabilité dans la problématique du traitement des eaux usées.

- Sur le troisième aspect : Concernant la modernisation proprement dite, nous notons que celle-ci participe d’une décision plus large, sous l’égide du SIAAP, de réaliser une série d’équipements, novateurs sur le plan technologique, pour le traitement des eaux usées de l’agglomération parisienne, ses équipements nouveaux devant prendre en compte les réponses indispensables pour les prochaines générations d’habitants de cette région. A priori, la nécessité de cet effort de la collectivité parisienne, par le biais du SIAAP, n’a pas été contestée, à notre connaissance, par l’ensemble des élus qui siègent dans cette instance, quelles qu’en soient leurs nuances politiques, par ailleurs. A ce titre, notre ville est dans l’obligation de relativiser son point de vue, à la fois, en raison de sa propre croissance et, à la fois, en raison de l’intérêt général que revêt cette opération, y compris malgré l’absence connue de taxe professionnelle. Si le fait d’avoir sur son territoire une usine de traitement des eaux, depuis de nombreuses années, rend notre commune nécessairement plus attentive, cela ne lui donne en aucun cas un avis prépondérant. Si tel était le cas, comment ne pas tenir le même raisonnement pour la création d’un lycée international dont le rayonnement n’a pas que le seul périmètre de notre ville. Ce peut être vrai pour d’autres installations indispensables au bien public, à moins, si nous poussons l’outrance plus loin, de vouloir produire sa propre électricité, d’interdire le passage des rames de RER, et de refuser les subventions régionales, départementales, par exemple. Hors de Cloche Merle, point de salut !

- Un quatrième aspect : Sur le processus de traitement préconisé, mon approche est nuancée, j’en profite d’ailleurs pour saluer le travail de réflexion de l’ADIHR et de l’UFC sur le sujet. En effet, nous ne doutons pas du sérieux de l’étude commandée par le SIAAP sur les solutions souhaitables. Nous restons dubitatifs par contre, même si nous ne doutons pas de son sérieux, devant l’avis de l’expert missionné par la ville tel que résumé dans la note de présentation, ses travaux et conclusions ne nous ayant pas été communiqués, malgré une brève information des présidents de groupe de la majorité, ce mardi. Toutefois, il apparaît important que la dimension écologique du traitement des eaux usées soit plus poussée, notamment sur le plan de la réutilisation des boues traitées. Il est évident que l’impact d’une telle solution doit être vérifié, en particulier, sur son aspect économique. Si le brûlage des boues résiduelles, en soi, n’apparaît pas comme une hérésie technique, sous réserve d’un respect rigoureux d’un principe de précaution élémentaire pour la santé publique et d’une technologie performante et moderne, la question de la transformation et de la réutilisation à des fins écologiques, épandage, fertilisant, ne peut être évacuée. Il y a là, peut-être, dans une logique de service public dont l’intérêt général n’échappera à personne, une piste à ne pas négliger pour le bien être des générations futures, l’argument de la rentabilité économique immédiate devant être relativisé en raison des contraintes futures d’énergie auxquelles nous serons confrontés. Le site de Noisy le Grand, dans ce cadre là, pourrait participer d’un objectif de création de solutions pilotes, alliant technologie avancée, création d’emplois qualifiés, qualité environnementale, et, pourquoi pas, réactivation du transport fluvial, sous réserve, là encore, que le principe de précaution prévale et que l’on ne s’expose pas à des risques de pollution fluviale en cas d’avarie, un autre mode de transport, la route, étant à bannir. Reste toutefois à vérifier, dans cette hypothèse, l’accord des professionnels de l’agriculture, des habitants du monde rural et la faisabilité du transport sur site après acheminement par voie fluviale, ce qui en soi n’est pas du plus simple à organiser sans une autre pollution, routière en l’occurrence, refusée en ville mais qui serait tolérable en milieu rural par miracle ! Si cette hypothèse peut paraître séduisante, sa mise en œuvre n’est pas des plus aisées et ne règle pas les difficultés immédiates, actuelles qui demanderont des solutions intermédiaires dans l’intérêt général. Ce qui signifie implicitement que le processus du brûlage actuel et sa modernisation ne peuvent être rejetés en bloc. Les citadins que nous sommes n’ont ni le privilège ni le droit de décider seuls d’envoyer ailleurs leurs déchets sans que cela ne puisse se discuter avec …ceux d’ailleurs. C’est un minimum.

- Sur un cinquième aspect, je voudrais m’arrêter sur une des remarques de la note qui nous est soumise ce soir, le PPRI. Crier au loup parce que l’Etat, via le Préfet, autoriserait une mesure dérogatoire pour l’usine de traitement des eaux usées de 354 000 habitants d’Ile de France alors que le projet des Rives Charmantes serait, lui, soumis aux règles actuelles de droit commun, ne me paraît pas responsable. L’usine de traitement des eaux usées est là, et depuis des dizaines d’années. Son emprise est connue de tous, ville, services de l’Etat, citoyens. Que sa modernisation entraîne une mesure dérogatoire en raison d’un intérêt général évident ne me choque pas, sous réserve que les préconisations du PPRI soient prises en compte pour la bonne réalisation de cette opération. Que les projets de port, d’habitat dans le secteur de la Rive Charmante … réalisation possible mais non avérée, soient soumis à la nouvelle réglementation lors leurs mises en œuvre futures ne me choque pas non plus et, me semble-t-il, ne présente pas le même intérêt pour la population d’Ile de France, dont fait partie celle de Noisy le Grand à ma connaissance. J’y vois, là encore, un argument Cloche Merle qui ne me satisfait pas. Principe de précaution, sans aucun doute mais l’idée selon laquelle « eux, ils ont le droit et pas moi » me paraît entraîner de la confusion sur l’importance des enjeux. Je suis désolé mais pour moi traiter les eaux usées de l’Ile de France est plus important que le futur port de Noisy le Grand !

- Enfin, pour conclure par un sixième aspect, je crois bon de dire que je ne considère pas que les conditions de l’enquête publique aient été satisfaisantes, non pas par défaillance du commissaire enquêteur, mais en raison du parti pris évident d’une grande partie des élus de la ville. La campagne de dramatisation qui a été menée de façon systématique, sans que cette dernière soit en mesure de révéler l’avis du plus grand nombre des habitants de notre ville, n’a pas été et n’est pas de nature à créer les conditions d’un débat serein sur les enjeux collectifs de la question qui est posée aux Noiséens, mais aussi aux autres habitants de ce secteur géographique. Je suis effaré de devoir constater que quelques dizaines d’habitants, de bonne foi, se déclarent opposés à cette modernisation en ignorant, par ailleurs, que le four actuel n’est plus aux normes requises et qu’il pollue réellement, le SIAAP étant obligé de le moderniser dès maintenant. Je ne peux m’empêcher de penser qu’une partie de cette campagne pourrait avoir d’autres motifs que la seule modernisation de l’usine de traitement des eaux de Noisy le grand et je le regrette. Je constate, d’ailleurs, que deux autres communes par la voix de leur Maire, et pas les moindres puisque directement concernés, Champigny pour le rejet des eaux après traitement et Bry pour sa proximité avec l’usine, ont émis un avis favorable sur cette opération de modernisation.

En conséquence, les élus communistes s’abstiendront lors du vote de cet avis, le cas échéant. Abstention parce que nous considérons que le processus de modernisation qui nous est proposé doit aller plus loin, et, qu’à défaut nous ne nous opposons pas à la solution préconisée sous réserve des précautions d’usage indispensables pour la santé publique ; Et abstention, enfin, parce que nous ne partageons pas le sens de la campagne menée contre cette opération de modernisation nécessaire, que cette campagne paraît disproportionnée eu égard aux enjeux et que nous aurions aimé que l’avis des noiséens soient requis avec la même ferveur pour d’autres projets noiséo-noiséens. 



Déclaration de Madame Sylvie DUFFRENE (Les Verts). en attente

Déclaration de Monsieur J Marc MORERE (UMP) en attente

Déclaration de Madame Marylise MARTINS (UDF) en attente

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Chronique n°8 / avril 2006

Publié le par adihbhv

Chronique d’une ZAC annoncée

N°8- AVRIL 2006  

  

 

LE MOT DU PRESIDENT

 

 

 

A PROPOS D'UNE NOUVELLE FORME DE VIOLENCE. PARLONS EN A NOISY LE GRAND, M. LE MAIRE 

 

 

Ces derniers mois, les médias se sont montrés généreux en reportages sur la violence urbaine des  jeunes dans la rue. Mais pour être exhaustif, il faudrait aussi mentionner la violence dans les établissements scolaires, la violence conjugale, la violence dans les médias, la violence professionnelle, la violence dans les stades, etc,.....Toutes ces violences "hard" sont illégitimes et condamnables.

 Or, il semblerait que l'arbre de cette violence, cacherait la forêt d'une nouvelle violence "soft" et légitime. C'est la violence de la préemption et de l'expropriation de nos biens au nom de l'intérêt général. Intérêt général qui peut être complètement préfabriqué et artificiel, comme  actuellement sur la ZAC du Clos aux Biches. La rationalité technique de la crise du logements social érigée en système politique, et posée comme fondement de la Loi SRU du 13 décembre 2000 et de la pratique juridique a supprimé tout système de garantie de nos droits individuels, et transformé la loi et la pratique juridique en instrument de domination, d'harcèlement moral et d'oppression impitoyable des citoyens, au service de ceux qui détiennent les principaux leviers des commandes économiques et politiques de la ville.

 Noisy-le-Grand, est exemplaire dans ce domaine. Jamais, le processus de dissociation du droit et de la morale n'a été poussé aussi loin par M PAJON dans sa deuxième mandature, alors  qu'il prétend dans sa propagande électorale vouloir faire une ville juste et solidaire !!!... Quelle infamie, voici deux exemples :

 Ø                   En juin 2005, pour agrandir la Mairie, M. PAJON expulsait  "manu militari" deux familles de l'Ilot Mairie et plusieurs personnes âgées de plus de 85 ans. Sans la moindre humanité, le Maire leur envoyait les huissiers et assignait ces résidents au tribunal le 22 juin dernier, alors qu'elles demandaient seulement un délai supplémentaire pour se reloger !!!... Aujourd'hui que constatons nous: 

- pas de budget pour l'extension de la Mairie,

- un parking payant à la place des pavillons détruits,

- un bureau de vente privé du promoteur de la ville, les "Nouveaux Constructeurs".

 Ø                   Sur le quartier des Bas Heurts, en dépit des 92% de Noiséens qui se sont opposés au projet de la ZAC dite du "Clos aux Biches", M. PAJON continue sur sa lancée et a fait voter au conseil municipal de 30 mars dernier le dossier de Déclaration d'Utilité Publique (DUP). Si ce projet aboutissait se sont 60 familles qui seraient violemment expropriées en toute légalité, dont plus de 20 familles comprises entre 70 et 92 ans, pour construire 1500 logements collectifs. Au nom de l'Intérêt Public, la Loi SRU est le "bras armé" des Maires bâtisseurs, experts en immobiliers et pour qui l'urbanisme serait devenu un Violon d'Ingre. Elle autoriserait la reconstruction de la Ville sur la Ville, alors que Noisy-le-Grand bénéficie actuellement de 25% de logements sociaux.

 Voilà des familles de gentils retraités qui ont travaillé toutes leur vie, qui sont devenus primo accédantes à un certain moment, après avoir pratiqué ce que nous appelons maintenant "l'ascenseur social". De bons parents qui ont élevé et éduqué leurs enfants, qui ont maintenant peut-être décohabité loin de Noisy-le-Grand, pour bénéficier d'un  emploi. Et alors, ou est le drame ! Des parents citoyens qui n'ont pas tué, qui n'ont pas volé et qui ont tout simplement payé leurs impôts. Des familles qui ont éventuellement aussi été meurtries par les accidents de la vie (chômage, séparations, divorces, maladie, suicides, décès, ….)

Des familles à qui M. PAJON, en tant que PDG de la SOCAREN, a adressé il y a quelques mois un courrier, pour les inciter à vendre rapidement leur résidence à l'amiable. Des familles qui sont harcelées moralement   par une assistante qui pratique le télé-achat, pour la Société mandaté par la SOCAREN, chargée du rachat de nos maisons.

Des familles fragilisées par déjà 3 crises cardiaques, dont un décès, en quelques mois sur les Bas Heurts.

Enfin, posons nous la question de savoir si cette violence de l'expropriation à Noisy-leGrand allait satisfaire la demande sociale du logement? Malheureusement, la lecture du 11ème rapport de la fondation de l'ABBE PIERRE, sur le mal logement nous en dissuade radicalement. Alors, à qui profite cette violence psychologique qui se développe en toute impunité ? La réponse se trouverait dans le journal Les Echos du 27 mars dernier. Immobilier: à qui profite la flambée des prix ? à savoir :

 

 

            - des bénéfices record pour les promoteurs,

            - un outil de conquête pour les banques,

            - l'Etat et les villes qui touchent le jackpot,

            - des notaires qui voient les cailles rôties, tomber du ciel.

Voilà les ingrédients majeurs qui alimentent la politique immobilière de M. PAJON, il ne faut pas se leurrer et croire son discours officiel qui assure que tout est fait pour notre bonheur. Dans ces programmes immobiliers, M. le Maire souhaite accueillir de nouveaux Parisiens et pour cela il trouverait normal de chasser les habitants des Bas Heurts d'aujourd'hui, c'est plus juste! c'est plus solidaire!  mais c'est surtout des électeurs pour demain. Pour cela, M. le Maire ne reculera devant aucun sacrifice, il présentera ses programmes immobiliers dans Noisy-Mag comme par exemple dans le n°114, pour le Carré Renaissance. Il positionnera le bureau de vente sur un terrain municipal, (pour le Clos aux Biches, il sera en entrée de ville, place de La Varenne). Ainsi, même si pour une fois la démarche n'est pas juridiquement bordée, la ville est sûre d'atteindre sa cible, au moment du premier coup de pioche, 80% des réservations sont déjà faites.

Finalement, cet harcèlement moral que  fait subir M. PAJON aux habitants des Bas Heurts, et aux expropriés de Noisy-le-Grand depuis plusieurs mois, est que la conséquence d'un modèle de violence économique qui règne sur la ville, mais dont sa promotion immobilière favorise l'extension sans hésiter à piétiner des Noiséens, et à utiliser toutes les subtilités pour assouvir sa soif de pouvoir, sous l'égide d'une démocratie représentative arrogante et largement délégitimée aujourd'hui. Cette violence morale sans moralité que l'on voudrait nous imposer quotidiennement aux Bas Heurts, aurait le droit pour elle. Elle est froide, invisible et jamais assez médiatique; pas de casseurs, pas de voitures en feu, pas de police, seulement pour nous quelques huissiers en costume cravate.

Cependant si dans notre vie la violence est partout, cette nouvelle violence de l'exaspération et de l'injustice est bien réelle. Elle laissera des marques au fer rouge, les plaies ne se refermeront jamais.

Heureusement, cette injustice  produit aussi la violence du refus sur les Bas Heurts et sur Noisy-le-Grand en général.

 

 

 Heureusement, cette violence du refus sera nécessaire pour  manifester et défendre nos intérêts dans quelques semaines.

L'actualité nationale nous le montre quotidiennement. Nous en reparlerons…..

 

 

 

 

 

                                                                                   Alain Cassé

                                                                                    Président de l'ADIHBH-V

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 MARS 2006-04-09

Déclaration d'Utilité Publique pour l'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches

 

 

  

Dans sa séance du 30 mars dernier, le conseil municipal a approuvé le dossier de Déclaration d'Utilité Publique, le dossier d'enquête parcellaire, la demande à M. le Préfet de Seine Saint Denis de l'ouverture d'une enquête publique préalable à la DUP et d'une enquête parcellaire.

En effet, dans la mesure où la ZAC envisagée nécessite des expropriations, ce projet du Clos aux Biches est soumis à enquête préalable à la Déclaration d'Utilité Publique (DUP).

Le bénéficiaire de la DUP, sera la SOCAREN.

L'aménagement de la ZAC nécessitera la mise en compatibilité du POS valant PLU de Noisy le Grand.

L'enquête publique a pour but d'informer le public et de recueillir ses appréciations, suggestions et contre propositions afin de permettre à l'autorité compétente de disposer de tous les éléments nécessaires à son information. Conjointement, se déroulera l'enquête parcellaire dont l'objet est la détermination précise des terrains nécessaires à l'exécution des travaux et l'établissement de l'identité des propriétaires et ayants droit.

Ce sera le moment ou jamais de manifester encore une fois notre désaccord sur ce projet pharaonique et de faire valoir notre contre proposition. Nous devrons mettre Noisy-le-Grand en effervescence.

A l'expiration du délai d'enquête les registres seront signés par le Maire puis transmis dans les 24 heures au Commissaire Enquêteur. Ce dernier entendra toute personne qui lui paraîtra utile de consulter. Il transmettra ensuite au Préfet de Seine Saint Denis le dossier de l'enquête avec le rapport et ses conclusions motivées dans un délai d'un mois à compter de la date de clôture. Ces conclusions motivées devront préciser si elles sont favorables ou non au projet. Ce rapport du Commissaire restera à la disposition du public pendant un an, à la mairie.

Au terme des procédures d'enquête préalable à la DUP et au vu du dossier correspondant, dans l'affirmative, un arrêté préfectoral prononcera l'utilité publique des travaux d'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches, dans un délai de 6 mois à compter de la date de clôture de l'enquête publique.

 

 

 

LE CONTRE PROJET DE L'ADIHBH-V, SUR LA

 ZAC DU CLOS AUX BICHES

Afin d'être constructif, depuis plusieurs mois notre Association consulte la profession des architectes urbanistes, s'informe, participe à des conférences et visite des salons spécialisés. En d'autres termes, participe à la politique de la ville, afin de réfléchir à ce que pourrait être sur les Bas-Heurts une densité acceptée, négociée, nécessairement maîtrisée et donc désirée par les habitants.

 

A ce jour, nous pouvons affirmer que, compte tenu du gigantisme de ce projet de 1500 logements collectifs, de la violence d'éventuelles expropriations et destructions des propriétés, du harcèlement moral  que subit la population des Bas Heurts, nos interlocuteurs sont unanimes à reconnaître que ce concept d'urbanisation du Clos aux Biches n'est plus aujourd'hui d'actualité. En effet, la méthode proposée à Noisy-le-Grand est bien connue, c'est celle de la "table rase" dont les spécialistes savent, qu'il s'agisse des anciennes ZUP ou des ZAC actuelles, qu'elle échoue systématiquement à terme, à vouloir reconstituer un tissu urbain, là où elle l'a violemment supprimé, pour laisser place  à un environnement aseptisé du type " ville nouvelle", loin de l'âme d'un quartier mixte, aéré et agréable à vivre.

 

Aujourd'hui les habitants des Bas Heurts veulent accompagner le développement programmé des Mailles Horizons, tout en valorisant leur quartier, en respectant son caractère et son identité particulière afin de maintenir sa qualité de vie. Une urbanisation douce sur les parcelles dont la ville possède la maîtrise foncière (25% aujourd'hui), comme le prévoyait initialement le Plan Local de L'Habitat (PLH),  adopté en Conseil Municipal le 17 juin 1999, est essentielle pour promouvoir un développement solidaire et équilibré.

Autant d'interpellations pour les élus et les promoteurs de Noisy-le-Grand dans le cadre de son P.L.U. Aujourd'hui, Noisy-le-Grand ne peut se soustraire à cette réflexion, c'est trop important !

Dans cet esprit, notre Association travaille actuellement sur un contre projet alternatif à l'urbanisation du Clos aux Biches, avec les compétences d'une Ecole Nationale d'Architecture Parisienne, et un groupe de 12 étudiants et étudiantes très motivés qui ont horreur de l'injustice, et qui sont bien décidés à mettre tout leur savoir faire au service de notre cause. Une jeunesse peut être parfois impétueuse mais une très belle jeunesse. Ces étudiants sont  déjà présents sur les Bas Heurts depuis plusieurs semaines, ils ont participé au conseil municipal du 30 mars pour prendre la température. Vous les rencontrerez, réservez leur le meilleur accueil, ils font la fierté des  2 Professeurs Architectes qui encadrent leur projet, merci à eux.

Ainsi, la compétence professionnelle de jeunes architectes se trouve sollicitée, afin de rechercher des réponses plus efficaces au service de notre cadre de vie. Cette initiative  se veut l'alternative à la banalité, mais fera aussi l'éloge de la diversité sur Noisy le Grand.

                                                                                                                                                                                                                                          AC              

 

 

DERNIERES MINUTES

  Ø       Le vendredi 6 avril dernier, nous avons déposé en Préfecture de Seine Saint Denis et sur le bureau de Monsieur PIRAUX, Sous Préfet du Raincy, 6525 signatures de Noiséens et de Bryards limitrophes  qui s'opposent aux expropriations des Bas Heurts-La Varenne et de Noisy le Grand en général.

 Ø       Le Conseil d'Administration de l'ADIHBH-V a décidé d'organiser cette année une nouvelle Fête des cerises, sur les Bas Heurts, le samedi 17 juin prochain, afin de bien montrer aux Noiséens qu'il existe une réelle solidarité intergénérationnelle dans ce quartier, et une excellente qualité de vie, quoiqu'en dise notre premier magistrat urbaniste. Réserver cette journée, acheter le soleil car cette année nous abandonnerons les frites, nous vendrons des glaces !!!....

   COTISATION 2006

 Notre Assemblée Générale du 1er octobre 2005 a fixé nos cotisations : membre actif Bas Heurts : 90 €, membre bienfaiteur : 50 €, donateurs : à votre bon cœur.

 

conseil municipal du 30 mars 2006

Publié le par adihbhv

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 MARS 2006

 

 

 

 

Déclaration d'Utilité Publique pour l'aménagement de la ZAC du Clos aux Biches

 

 

 

 

____

 

 

 

 

 

Déclaration de Madame Dominique DE COSTER

 (Non inscrite)

 

 

 

 

 

 

En dépit des 92% de Noiséens qui se sont prononcés contre ce projet de ZAC, vou

continuez à avancer, sourds à la détresse des habitants. Vous avancez très vite. Sans doute parce que vous avez un train à prendre en 2007 ou 2008.

 J’ai étudié ce dossier de ZAC avec attention. On y donne beaucoup de chiffres : des statistiques, des surfaces, des mètres carrés, des euros mais on ne dit pas grand chose sur les habitants du quartier les Bas Heurts - La Varenne qui risquent d’être expropriés.

 Moi, j’aimerais bien vous parler de ces  gens parce qu’ils existent, même si on les oublie. Le plus terrible, ce sont les personnes âgées. Il y en a plusieurs qui sont veufs ou veuves et leur maison est remplie de souvenirs, auxquelles elles sont très attachées. Et d’un coup de bulldozer, vous allez tout anéantir.

 N’importe quel psy pourrait vous le dire : quand on oblige une personne âgée à déménager, ça fait des dégâts considérables. Je ne sais pas si vous avez pris des nouvelles des personnes que vous avez expropriées au centre ville à toute vitesse, en leur envoyant les huissiers pour au final ne rien construire dans l’immédiat : elles vont très mal, notamment pour trois d’entre elles.

 Dans le quartier Les Bas Heurts - La Varenne, vous souhaitez démolir les maisons mais vous allez aussi détruire par la même occasion tout un tissu social qui s’est créé avec les années. Dans ce quartier, les gens se connaissent et il existe une solidarité intergénérationnelle, ce qui est de plus en plus rare en banlieue parisienne. Je ne sais pas si vous vous rendez compte du mal que vous allez faire et de la souffrance que vous causez aux habitants du quartier.

 Aujourd’hui, il y a plusieurs personnes qui sont tellement angoissées qu’elles tombent malades. Il y a eu notamment trois infarctus dont un décès. Quant aux personnes qui sont moins vulnérables et à celles qui vivent aux alentours de ce quartier, elles sont révoltées et bien décidées à se battre parce que tout le monde s’accorde à dire qu’on aurait pu faire autrement. On aurait pu construire pour répondre aux besoins de logements, sur les nombreux terrains vierges sans tout démolir.

 Mais ce que les gens n’ont pas encore vu, c’est le projet que vous nous présentez ce soir. Ca fait peur ….…Les logements que vous souhaitez construire, ce sont tout bonnement des barres, des barres horizontales. Même s’il y a un peu de verdure derrière les habitations, cette ZAC par sa densité et son architecture va être une cité fermée sur elle-même. Je plains les gens qui vont vivre dans les trois bâtiments accolés les uns aux autres en triangle et dans la banane. Cette banane me fait d’ailleurs penser à celle de Gennevilliers, dans le quartier du Luth.

 Je ne serai plus là si ce projet se réalise,  mais je me demande avec inquiétude à ce que nous allons laisser aux générations futures.

 En tout cas, sur le plan humain, cette ZAC sera un beau gâchis et bien sûr je voterai  contre ce dossier.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Avertissement

Publié le par adihbhv

AVERTISSEMENT

 

 

 

 

 

Nous venons d'apprendre qu'une personne utilise nos tracts à en tête de l'ADIHBH-V, pour modifier le contenu du texte et rédiger des propos diffamatoires vis-à-vis de Madame DOUILLARD, propriétaire de l'Agence immobilière de l'Ancienne Mairie. Notre Association tient à manifester sa totale désapprobation sur cette façon de procéder.

 

 

Aussi, dès le lundi 03 avril 2006, nous avons déposé une plainte contre X au Commissariat de Police, pour "usurpation d'identité" .

 

 

 

 

 

                                                                  Alain Cassé

 

 

                                                                  Président de l'ADIHBH-V