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Censure municipale

Publié le par adihbhv

 

Jean-Marc Morere, élu municipal d'opposition vient une nouvelle fois de se faire supprimer sa tribune dans le journal municipal de ce mois de septembre 2006 au motif … "tribune gravement mensongère et, qui plus est, diffamatoire"…

Nous réafirmons le caractère apolitique de notre association mais considérant les manquements graves à la démocratie dans notre ville, nous publions ci-dessous le contenu de cette tribune censurée comme nous le faisons pour toutes les sensibilités politiques (voir article "pourquoi ce blog").

Sans doute que notre maire n'a pas supporté l'appel à la mobilisation pour l'enquête publique sur les Bas-Heurts !



Noisy Demain
 
"La trêve estivale aurait pu nous laisser espérer un répit dans la démolition de nos quartiers par le Maire.
Premier visé : les Bas Heurts où, pour intimider et effrayer  les habitants qui résistent courageusement au projet ( 1800 logements sur 8 hectares : même ratio que la Butte Verte où l’on peut apprécier la taille des petits collectifs !)  de densification calamiteuse de M. Pajon,  ce dernier détruit partiellement les maisons sans se soucier ni de l’hygiène ni des risques pour les enfants et les riverains.
J’ai d’ailleurs personnellement alerté Monsieur le Sous-préfet qui m’a informé être très attentif à cette situation et avoir saisi le Maire de Noisy le Grand.
 
A l’heure où tous les urbanistes et sociologues ont pris conscience que la densification de l’espace urbain était une des causes premières des problèmes des banlieues, à Noisy, il en va tout autrement et l’on pourrait penser que ce sont les références des cours du soir des années 70 de certains  économistes locaux qui édictent la politique menée…
 
Le moindre espace vert de notre ville est traqué  pour y édifier de nouvelles constructions dont la hauteur ne cesse d’augmenter Conseil Municipal après Conseil Municipal …
 
Nous ne voulons pas d’une ville de 100 000 habitants même si le Maire n’en n’annonce que 80 000 dans son PLU pour ne pas effrayer l’électeur !
 
Mais les Noiséens se souviendront qu’en 2001 M.Pajon ne parlait pas non plus de toutes ces personnes âgées du centre ville qu’il allait mettre à la rue, pas plus que des 1800 logements pour la Varenne ! 
 
Nous voulons que la priorité soit la préservation du cadre de vies des Noiséens pas celui des agents immobiliers !
 
Alors venez nombreux vous exprimer lors de l’enquête publique aux Bas heurts.
 
Bonne rentrée à Tous"
 
Jean Marc Morere
Président des Elus UMP
 
 

 
(Précision de l'ADIHB-H-V : Il est à noter que le PLU ne prévoit officiellement "que" 75 000 habitants sur Noisy et 1500 habitants sur 9,3 ha à la Varenne, ce qui est de toutes façons très considérable ).

Article du "Nouvel Obs"

Publié le par adihbhv

 

 
 
 
Article du NOUVEL OBSERVATEUR
Paris Ile de France
6 au 12 juillet 2006
____
 
Big bang à Noisy le Grand
 
 
Voici un maire qui cumule les casquettes, et pas qu'un peu. Michel Pajon, édile PS de Noisy le Grand (93), est à la fois président de la commission d'appel d'offres et président d'une société d'économie mixte, la Socaren. Et c'est cette même société qui a été désignée pour aménager un quartier de la ville. Ca fait beaucoup. Mais c'est le projet lui-même qui fait des vagues à Noisy.
 
Votée au printemps 2005, la Zac du Clos aux Biches prévoit la construction de 1500 logements, avec moult équipements publics, en lieu et place d'un paisible quartier de 67 pavillons qui encerclent d'anciens et vastes jardins maraîchers. L'idée? Loger les 1500 demandeurs de logements de la ville, et densifier un quartier situé à proximité du futur lycée international de l'est parisien et de deux stations RER. Et……raser les 67 pavillons et autres bâtiments construits des années 40 aux années 2000, qui vont du Sam Suffit à la maison contemporaine, peuplés de retraités et de familles qui soignent avec dévotion leurs jardins, par ici les nénuphars, petits ponts, lions de pierre et plantes grimpantes.
 
Dix neuf maisons ont déjà été rachetées par la ville ou la Sem, et leur destruction a commencé le 16 juin, à moitié seulement. On casse le toit, on défonce les murs, et puis le bulldozer rentre au garage. Les habitants vivent mal d'avoir sous les yeux des ruines façon 39-45. " C'est pour éviter le squat. La destruction totale aura lieu quant le projet sera bouclé" explique-t-on à la mairie. Une association d'habitants et des étudiants en architecture de l'école de Paris-La Villette préparent de leur côté un contre projet qui préserverait les pavillons tout en rendant possible la construction d'environ 1000 logements. Cette proposition alternative sera présentée lors de l'enquête publique, à la rentrée.
 
                                                                        Emmanuelle Walter.

Lettre au Préfet du 6/07/2006

Publié le par adihbhv



CARTON ROUGE A MICHEL PAJON

"HALTE AUX HARCELEMENTS".
EXCLUSION DE SON TERRAIN DE JEU

 Après l'Armée en novembre 2005 pour libérer Noisy le Grand, c'est maintenant aux bulldozers que Michel PAJON (PS) fait appel pour détruire les Bas Heurts. Vous me direz entre un Char d'assaut ou un bulldozer, c'est toujours un "bidule" à chenilles. Notre homme a de la suite dans les idées, peut être a-t-il effectué son service militaire dans un régiment du train ?

Ceci étant, en tant que Président de l'ADIHBH-V je juge la situation préoccupante, tant au niveau de la salubrité publique que de la moralité. Les méthodes utilisées par l'édile sont détestables et contestables, et c'est la raison pour laquelle j'ai voulu alerter Monsieur le Préfet de Seine Saint Denis, dans un courrier en date du 6 juillet dernier (voir ci après)
                                                           _______


Noisy le Grand le 06 juillet 2006.


Monsieur le Préfet

Dans le cadre du projet de ZAC du Clos aux Biches, de Noisy le Grand, la SOCAREN , (Société d'Economie Mixte), dont Monsieur M. PAJON est le PDG, a débuté le vendredi 16 juin 2006 la démolition des pavillons dont elle avait acquis la propriété à l'amiable. Cette démolition a débuté par un pavillon situé au 6, passage des Aulnettes, alors que notre Association organisait sa Fête des Cerises le samedi 17 juin, dans ce même passage des Aulnettes. Manifestement, ce n'est pas un hasard !!!...

Après discussion avec le responsable des travaux de la SOCAREN , ce dernier nous a bien confirmé devant témoins, qu'il avait des instructions pour commencer les démolitions à cet endroit précis. Nous lui avons fait remarquer qu'il avait 19 autres possibilités sur le secteur.

La démolition uniquement du 1er étage de ce pavillon s'est poursuivie toute la journée du vendredi 16 juin. (voir photo planche: 1). Le bulldozer et les gravats restant sur place tout le week-end , offrant un spectacle de désolation aux 1100 participants de la Fête des Cerises, et altérant fortement le moral des résidents du passage des Aulnettes (voir photo planche:1). La encore, ce n'est pas un hasard !!!...Ceci étant, dans la nuit du mercredi 21 juin, vers 22 heures, le bulldozer a quitté le chantier, se déplaçant dans les rues sans aucune protection des chenilles, comme peuvent l'attester les traces des chenilles sur le bitume, détruisant notre passage privé et générant du tapage nocturne. Depuis, la démolition de ce pavillon fut stoppée, les gravats sont stockés à l'arrière (voir photos planches:2). A ce jour, les travaux se poursuivent au 41, avenue Montaigne, 11 et 11 bis rue des Aulnettes, en pratiquant toujours des démolitions partielles, ce qui, manifestement correspond à une stratégie délibérée de déstabilisation de tout le quartier des Bas Heurts (voir photos planche:3).

Aussi, sur ce point, l'ADIHBH-V entend vous préciser que cette méthodologie de destruction partielle est totalement en contradiction avec le Règlement Sanitaire Départemental du Département de la Seine Saint Denis ( Arrêté préfectoral du 24 décembre 1980), qui précise dans son article 40 ( voir annexe) :" ( La suppression définitive d'un bâtiment doit être précédée d'une opération de dératisation. La démolition une fois commencée doit être poursuivie sans interruption jusqu'au niveau du sol. ……)" Aujourd'hui, sur le Clos aux Biches, l'opération de dératisation ne fut pas effectuée avant démolition, et nous considérons que les conditions d'hygiènes publiques ne sont pas respectées, alors que nous sommes à proximité du groupe scolaire de la Varenne , du 5ieme collège et d'un lycée.

Par ailleurs, devant les agissements répétés de Monsieur M. PAJON, Maire expropriant  et PDG de la SOCAREN , l'ADIHBH-V affirme que les résidents des Bas Heurts sont aujourd'hui victimes du harcèlement moral de Monsieur M. PAJON. Ce harcèlement moral et pervers depuis octobre 2004 a pris plusieurs formes, et s'intensifie depuis quelques semaines avant l'Enquête Publique, et devant l'opiniâtreté du système de défense collectif de l'ADIHBH-V,  à savoir : 
  - refus de prendre en considération les observations des habitants des Bas Heurts, au moment de la Concertation , alors qu'il y avait 92% d'opposition au projet de ZAC,
 
- courriers de M. PAJON, PDG de la SOCAREN , à certaines personnes âgées des Bas Heurts, pour les inciter à vendre à l'amiable, en octobre 2005 (voir annexe),
 
- relances téléphoniques de la société JVD mandatée par la SOCAREN , aux personnes âgées, pour les inciter fortement à vendre à l'amiable,
 
-sarcasmes répétés et humiliation en réunions publiques, comme par exemple le  samedi 24 juin 2006, ou Monsieur M. PAJON  précise encore une fois lors d'une réunion sur le PLU, salle Gérard Philippe, qu'il détruira les Bas Heurts sans aucun état d'âme,
 
-conditions de démolitions partielles dégradantes des pavillons pour les habitants du quartier, et dépourvues de sens logique dans la conduite d'un chantier de démolition, comme  a pu nous le confirmer le Chef de Chantier,
 - brimades des personnes âgées qui refusent de vendre à l'amiable, en démolissant partiellement un pavillon voisin, comme par exemple pour Madame XXXXX , au XX de l'avenue Montaigne.

Ce harcèlement moral de Monsieur M. PAJON qui se manifeste sous différentes formes a tout simplement pour but de nuire, voire de détruire les résidents, et de les éliminer en dehors des Bas Heurts plus facilement en leur infligeant une souffrance intense. C'est un harcèlement stratégique utilisé dans une logique de promotion immobilière sur la Ville et de profit.

Cet harcèlement moral a déjà eu des effets sur la santé des habitants en provoquant des symptômes de stress: nervosité, irritabilité, anxiété, trouble du sommeil, hypertension artérielle, etc…..A ce jour, c'est trois crises cardiaques, dont un décès.

Dans le contexte, l'ADIHBH-V n'ignore pas que la loi introduit maintenant la répression du harcèlement moral dans le Code pénal (article 222-33-2)-( loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002) et se réserve  l'opportunité de faire valoir ses droits, afin que ce comportement soit dénoncé et sanctionné.

Devant ce désastre, et compte tenu de votre autorité, nous vous serions reconnaissant de bien vouloir intervenir auprès de Monsieur le Maire afin que ce dernier respecte les prérogatives réglementaires et les résidents des Bas Heurts qui sont aussi des habitants de Noisy le Grand.

Vous remerciant de l'intérêt que vous voudrez bien porter à notre demande, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en notre respectueuse considération.


Pour l'Association
Alain Cassé
Président de l'ADIHBH-V

 

 

 

 

 

 

 

 

Une démolition inutile !

Publié le par adihbhv














Une maison neuve démolie par les bulldozers de Monsieur Pajon

Quand ?... Le 16 juin, veille de la Fête des Cerises.
Où ?... Passage des Aulnettes, lieu de la Fête des Cerises.
Pourquoi ?... Pour rien : l'enquête publique n'a pas encore eu lieu, la construction de la ZAC dépend de la décision du Préfet.

A l'heure où l'Île-de-France manque de logements, ce spacieux pavillon récemment acquis par la municipalité aurait pu accueillir une famille !

Que d'argent gâché !!!

Des programmes immobiliers à deux vitesses.

Publié le par adihbhv

photo non contractuelle

A NOISY LE GRAND : DES PROGRAMMES IMMOBILIERS A DEUX VITESSES.
(Et si c’était « les copains et les autres » ?)
_____

BOUYGUES IMMOBILIER : AH NON !

Le 15 décembre 2005, le Maire de Noisy le Grand fait voter en Conseil Municipal un nouveau Périmètre d'Etudes sur le quartier de La Varenne.
Monsieur le Maire souligne que la définition d'un Périmètre d'Etudes sur le secteur n'a pas pour objet de permettre la réalisation future d'une opération publique d'aménagement urbain (comprenez pendant cette mandature !), mais de maîtriser l'évolution de ce quartier de manière à éviter des constructions anarchiques et hétérogènes.
 
En fait, l'instauration de ce Périmètre d'Etudes devrait constituer un moyen d'éviter une évolution incohérente de ce quartier, et poursuivre les objectifs définis ci-après, entre autres :

 

            - garantir un renouvellement urbain maîtrisé,

 

            - favoriser la réalisation de programmes de logements diversifiés intégrant une proportion adaptée de logements locatifs sociaux ou privés,

 

            - préserver un équilibre harmonieux entre différentes formes d'habitats,

 

            - etc,….

Enfin, le Maire souligne que cet outil permettra à la commune d'opposer un sursis à statuer à toutes demandes concernant des travaux de construction ou installation de nature à compromettre ces objectifs.

Voilà pour le procès verbal officiel et policé. Toutefois, lors de cette séance le discours argumentaire fut plus édifiant. En fait, nous apprenions qu'il s'agissait d'un promoteur immobilier qui achetait par ci par là, rue des Ormes et rue Carnot quelques parcelles de terrain à qui voulait bien vendre. Et voilà que maintenant, possédant 4500 m² de foncier, l'intrus se permettait de déposer un permis de construire en décembre 2005 pour réaliser un immeuble qui, vous vous imaginez l'imposture, ferait de l'ombre aux pavillons voisins.

Aussi, l'ADIHBH-V, grand amateur d'histoires Pajonesques a enquêté encore une fois sur cette sombre histoire. En fait, il s'agissait de la société BOUYGUES IMMOBILIER, qui voulait construire  un immeuble R+3, de 100 logements, dont 40% en accession par le 1% patronal, ce qui est aussi, lorsque vous êtes salarié d'une entreprise, une façon bien sympathique d'obtenir un logement. Par ailleurs, nous apprenions aussi que ce projet n'était pas tombé du ciel par enchantement, et que la société BOUYGUES IMMOBILIER était en contact et avait présenté son projet à la Mairie dés juillet 2005. Depuis, elle a même amendé son projet afin de passer sous les fourches caudines de Monsieur le Maire, avec 25% de logements sociaux et 25% à taux zéro. Cependant, depuis plusieurs mois, ce dernier est aux abonnés absents et ne manifeste aucun empressement à recevoir ce promoteur et accorder le fameux permis de construire, alors que les prix de vente des logements étaient en moyenne inférieurs de 20%, à ceux des NOUVEAUX CONSTRUCTEURS sur le programme du Carré Renaissance, en centre ville.  Bizarrement, maintenant les demandes de logements ne sont plus une priorité à Noisy le Grand. Comprendra qui pourra !...

Néanmoins, depuis février 2006, pour ces propriétaires qui avaient signé des promesses de vente avec BOUYGUES, les préemptions urbaines de Monsieur le Maire tombent comme à Gravelotte. ( le 02/02/06 : 8 rue du Buisson; le 08/03/06: 11 et 11bis rue Carnot; le 22/03/06: 15bis rue des Ormes, etc…).Pour ces braves personnes qui sont coupables d'avoir offensé le premier magistrat de la ville en ayant une relation suspecte avec le diable, la sanction fut immédiate, puisque les prix proposés par la Mairie sont aujourd'hui inférieurs de 50%, voir plus, par rapport à  ceux de BOUYGUES IMMOBILIER, n'en déplaise au Comité de Rédaction du Bulletin d'Information du Parti Socialiste diffusé sur Noisy au Printemps 2006. Ce dernier stigmatise l'UMP en mentionnant qu'il affirme des mensonges en annonçant une dévalorisation de 50% du patrimoine immobilier des habitants du quartier, suite à la mise en place du Périmètre d'Etudes. Et bien, nous y sommes, Monsieur le Secrétaire de Rédaction, et ce n'est pas bien de raconter des "carabistouilles", même si nous savons tous que dans l'enseignement, nous pouvons raconter n'importe quoi, à condition de le dire avec de la conviction.

MONTOIT IMMOBILIER : MAIS OUI !

Où cela devient encore plus cocasse, c'est lorsque nous apprenons que la société MONTOIT IMMOBILIER, bien connue sur Noisy le Grand, va construire un programme de standing de 97 logements, rue de la Haute Maison et rue du Maréchal Juin. (PC 9305105 C 0069, en date du 31 mars 2006). D'un coté, c'est du R+6+Combles (H=22,4 m) et de l'autre du R+2+Combles (H=10,8m). Mais attention, ici, cela ne fait pas d'ombre chez les voisins. Et pourquoi cela ne fait pas d'ombre chez les voisins ? Tout simplement parce que l'Architecte du projet MONTOIT est Monsieur LEMEUR de Montreuil (93). Il est bien connu, M. LEMEUR, à Noisy le Grand, c'est l'Architecte de la ville sur la ZAC du Clos aux Biches, c'est celui qui confondait le 07 octobre 2004, salle Gérard Philippe, une maison fraîchement ravalée, alors qu'il s'agissait en fait d'une maison Sarde réalisée en 1998 par l'Architecte Claude BACH, Grand Prix de ROME.

Et lui, M. LEMEUR, il semblerait bien maîtriser l'orientation du soleil (!!!), jamais d'ombre chez les voisins. Nous avons consulté les propriétaires du 8 quater, rue de la Haute Maison, mais, a priori, ils ne sembleraient pas convaincu par les capacités astronomiques de l'apprenti astrologue. Nous nous demandons bien pourquoi ?

Bien évidemment, lorsque une Noiséenne à la recherche d'un logement social a posé la question de savoir si elle pouvait trouver un logement social pour sa fille de 30 ans qui voulait décohabiter, et qu'elle était, elle même en instance de séparation de son concubin, elle s'est entendue répondre que ce programme n'était pas encore commercialisé, mais que ce serait de toute façon des logements de standing et non du social. Circulez, il n'y a rien à voir chez MONTOIT, Noiséens, Noiséenes soyez raisonnables, ne confondez pas avec la ZAC du Clos aux Biches.


ET ENCORE D’AUTRES : POURQUOI PAS !


En plein Périmètre d'Etudes de la Varenne, Monsieur le Maire souligne vouloir opposer un sursis à statuer à toutes demandes concernant des travaux de construction de nature à compromettre ces (ses) objectifs. C'est aussi favoriser la réalisation de programmes de logements diversifiés intégrant une proportion adaptée de logements locatifs sociaux ou privés.

Mais seulement voilà la réalité du discours :

Ø      SARL du 18 Maréchal Foch, Le Perreux (94). Gérant : M. Pietrogiovanna Pascal, également gérant de l'Agence Immobilière du VIADUC, à Noisy le Grand.

            - Au 18, Boulevard du Maréchal Foch

            - PC : 9305105C0099 du 10 avril 2006

            - Programme de 30 logements,

            - R+2+Combles

            - Logements sociaux : 000 %

Ø      IMMOPRIM, Alfortville (94)

      - Au 31, Boulevard du Maréchal Foch

            - PC : 9305105C0096 du 15 février 2006,

            - Programme de 11 logements,

            -Logements sociaux : 000 %

Ø       PLOTON, Noisy le Grand

      -Au 59, rue Pierre Brossolette

      -PC : 9305104C0061 du 23 juillet 2004

      -Programme de 7 ou 8 logements

      - R+3, (H=12m)

      - Logement sociaux : 000 %

Voilà comment dans Noisy le Grand, vous modifiez le % de logements sociaux en modifiant les ratios, en favorisant la construction de programmes privés sans logements sociaux. Ainsi, le % décroît, ce qui vous permet ensuite d'imposer des logements sociaux sur d'autres programmes dits " municipaux" de votre choix, qui vous arrangent préférentiellement, pour relever le quota.

C'est une urbanisation sélective, méprisante et détestable pour les logements sociaux, et les citoyens de Noisy le Grand.

Pour les Noiséens qui seraient encore sceptiques sur la démonstration et qui ne seraient pas encore convaincus sur l'urbanisation partisane de Michel PAJON, il vous suffira de consulter le document n° 2 relatif à la 2ème phase bidon de la concertation, que nous venons de trouver dans nos boîtes aux lettres, le 16 juin. Page 24 : dans" les quartiers Ouest," dont la Varenne, nous lisons :

        -….permettre des programmes de logements sociaux grâce à des opérations d'aménagement…..

        - L'îlot situé entre le boulevard du Maréchal Foch et la rue Pierre Brossolette sera restructurée.

       - Plusieurs programmes de logements intégrant au moins 50% d'habitats sociaux sont envisagés… ... CQFD… !

Allez, Messieurs les promoteurs de MONTOIT IMMOBILIERS, de la SARL du 18, Boulevard Foch, et de PLOTON, il n'y a aucun risque pour vos projets, Michel PAJON ne les référence pas dans les logements sociaux à construire. Vous, c'est du privé, du profit et du standing !

Et pourquoi, Noiséens (!!!)... Posez vous la question. Nous, nous n'aurions pas encore la réponse, si ce n'est que Michel Pajon clame en réunion publique, que face à un promoteur privé, il est totalement démuni (???).

Sauf que, aux dernières nouvelles, BOUYGUES IMMOBILIER ne serait pas encore un promoteur nationalisé !...

                                                                                                        Alain Cassé

Président de l'ADIHBH-V