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290 articles avec lettre de l'adihbh-v

La ZAC des Bas-Heurts , un cas d'école ! (partie 3)

Publié le par ADIHBH-V

LA ZAC DES BAS-HEURTS
Partie 3 – Fin
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La ZAC des Bas-Heurts , un cas d'école ! (partie 3)

La boîte noire de la production urbaine ouverte aux habitants de la ZAC des Bas-Heurts par la concertation !


Présentation et objectif


La ZAC des Bas-Heurs est l’opération d’aménagement qui fait suite à la défunte ZAC du Clos aux Biches de Michel PAJON. Elle opère sur le même secteur mais ses objectifs sont tout autres, puisque initiée par deux équipes municipales différentes.


Cette ZAC couvre une superficie de 9,3 ha et son périmètre est délimité par :
-    La rue Pierre Brossolette au Nord,
-    La rue des Bas-Heurts au Sud,
-    La rue des Aulnettes à l’Ouest,
-    La RN 75 à l’Est.


La nouvelle Gouvernance de Brigitte MARSIGNY (LR) a fixé de nouveaux objectifs, soit :
¬    Définir le périmètre d’intervention en concertation avec les habitants en tenant compte du seul foncier maîtrisé et/ou maîtrisable dans le cadre de négociations amiables,
¬    Mettre en place une démarche de concertation renouvelée mobilisant les différentes parties prenantes, notamment les habitants du quartier, les riverains et les habitants de Noisy-le-Grand, afin de définir un projet partagé,
¬    Développer un quartier résidentiel tenant compte des quartiers pavillonnaires environnants, des habitations préservées sur le secteur et créant une identité harmonieuse alliant l’histoire du quartier et l’accueil des nouveaux habitants,
¬    Aménager un quartier en lien avec le nouveau quartier de Maille -Horizon -Nord en prolongeant notamment son jardin public.


La Maîtrise d’Ouvrage de cette ZAC est composée de la Ville de Noisy-le-Grand, de l’Etablissement Public Territorial T9 (EPT) Grand Paris Grand Est et l’Aménageur SOCAREN (Société Publique Locale de la Ville de Noisy-le-Grand).

La Conception du projet est assurée par l’Equipe DEVILLERS et ASSOCIES/HYL/ATM/OGI/ENR/COSIL.

La ZAC des Bas-Heurts consiste en un projet de construction de 900 logements maximum (57.000  m² de SDP) livrés de 2022 à 2026. La construction d’une résidence Sénior ; la réalisation de 700 m² SPD d’Equipement Public et 1.000 m² d’Activités, de Commerces et de Services. Ce programme de construction est réparti sur 7 lots.

À ce jour, les lots M1 et M4 sont déjà attribués, les travaux débutent. Le Jury des lots M2 devrait se dérouler le 15 janvier prochain.


Les étapes de la concertation,


Le 16 décembre 2016, la Commune de Noisy-le-Grand vote une nouvelle délibération qui précise les modalités de la concertation, à savoir :
¬    La tenue d’un atelier permettant d’établir un diagnostic, d’appréhender et partager les enjeux et objectifs du projet,
¬    La tenue d’un ou plusieurs ateliers sous forme de tables rondes autour des thèmes des formes urbaines, de la diversité de l’habitat, de la définition des espaces publics, de leurs usages, de la voirie et des déplacements,
¬    La tenue d’une réunion publique présentant la synthèse des réflexions issues des ateliers précédents,
¬    La publication d’articles et d’informations dans le magazine Noisy mag et sur le site internet de la ville.


Afin d’animer cette concertation, la Ville de Noisy-le-Grand et la SOCAREN ont fait appel au Cabinet d’Architecture ASPHALT. Le choix de l’Agence ASPHALT n’est pas un hasard.

Bien qu’il y a eu une consultation mettant en concurrence plusieurs entreprises dont l’Agence ASPHALT, cette dernière avait déjà élaboré, en collaboration avec l’ADIHBH-V, un « projet d’inflexion » à la ZAC du Clos aux Biches de 2015. Ainsi, le choix de cette Agence par la nouvelle équipe municipale permettait non seulement d’avoir un animateur qui connaissait les enjeux urbains du territoire et l’histoire de l’opération d’aménagement, mais surtout, de montrer aux habitants et à l’Association ADIHBH-V qu’elle était prête à travailler de concert avec eux et qu’elle portait un intérêt particulier à leur « projet d’inflexion ».


Première phase de la concertation,

La ZAC des Bas-Heurts , un cas d'école ! (partie 3)

Cette première phase de concertation s’est organisée autour de trois ateliers du 21 janvier au 1er février 2017.


Le 1er atelier s’est décomposé en deux temps. Le premier temps était dédié à présenter la démarche de concertation, échanger autour des attentes de chacun vis-à-vis de la démarche et d’évoquer les grandes orientations avec mises en perspective des enjeux du projet d’aménagement du quartier des Bas-Heurts dans le contexte de la Métropole du Grand Paris. Le deuxième temps était une balade urbaine afin d’échanger et de réagir in situ à propos des enjeux de l’opération d’aménagement des Bas-Heurts.


Le 2ème atelier s’est tenu le 23 janvier 2017, autour des thématiques liées aux Voiries, Espaces publics et Mobilités. Les participants ont été regroupés en table ronde pour travailler sur des fonds de plan du quartier afin de faire des propositions concrètes. Ils étaient accompagnés par la présence de la Maitrise d’Ouvrage afin d’apporter uniquement une expertise technique.


Le 3ème atelier s’est déroulé le 1er février 2017 autour de la thématique typologique et formes urbaines. Cet atelier table ronde a permis aux participants de faire des propositions après s’être saisis des notions de typologie de logements, de densité, de rapport des futures constructions avec les constructions existantes.


Le 19 avril 2017, une réunion publique est venue clôturer la phase de concertation préalable à la création de la ZAC des Bas-Heurts ayant conduit à la définition de nouveaux éléments de composition du projet urbain. Cette réunion a notamment permis de faire une restitution des enseignements des trois ateliers, de présenter les grandes orientations du projet ; une esquisse et un phasage.


Deuxième phase de concertation,

La ZAC des Bas-Heurts , un cas d'école ! (partie 3)

Dans le cadre d’une deuxième phase de concertation, d’avril à juin 2018 et préalablement à l’approbation du Dossier de réalisation de la ZAC par le Conseil municipal, deux ateliers ont à nouveau été organisés.


Cette phase était conduite par la Maîtrise d’Ouvrage et la Maîtrise d’Oeuvre urbaine afin de rentrer dans les détails du projet avec les habitants afin d’élaborer les prescriptions architecturales, urbaines, paysagères et environnementales qui seront applicables à l’échelle de la ZAC et des Îlots. Deux ateliers ont suivi. Le premier portait sur le Cahier des Prescriptions Architecturales, Urbaines, Paysagères et Environnementales (CPAUPE) tel qu’envisagé par l’équipe de Maîtrise d’œuvre urbaine. Le deuxième atelier portait sur trois des sept Fiches de lots.


En juin 2018, cette seconde phase de concertation a été clôturée par une nouvelle réunion publique, présidée par Brigitte MARSIGNY, Maire de Noisy-le-Grand. La Maîtrise d’œuvre des Espaces publics a présenté l’avancement des études sur les Espaces publics, ainsi que les principales prescriptions et les contributions des habitants au cours des deux ateliers.


Cette deuxième phase de concertation fut particulièrement remarquable de par la transparence mise en place par la Maîtrise d’œuvre sur les aspects techniques d’une opération d’aménagement. En effet, en plaçant le CPAUPE et les Fiches de lot au centre d’ateliers « tables rondes », la municipalité a levé le voile sur l’un des aspects de la mise en œuvre d’une opération d’aménagement et permet aux habitants d’apporter leurs idées, remarques et opinions sur des documents contraignants pour les futurs opérateurs de la ZAC des Bas-Heurts.


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Contribution bibliographique :  Lucas QUENUM, Master 1 Génie Urbain, à l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne. Mémoire de stage à la SOCAREN.

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Ouverture du Bois Saint-Martin au public

Publié le par ADIHBH-V

ACQUISITION

DU BOIS SAINT-MARTIN,

FIN DE LA PARTIE.


2004 - 2020
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Ouverture du Bois Saint-Martin au public

La Région Île de France et la Commune de Noisy-le-Grand viennent de faire l'acquisition du bois Saint-Martin pour l'ouvrir au public. Ce sont plus de 280 hectares d'espaces de nature exceptionnelle à cheval entre la Seine-Saint-Denis, la Seine-et-Marne et le Val-de-Marne qui seront accessibles aux Franciliens. Le Bois Saint-Martin est pour le moment fermé aux visiteurs mais des visites guidées se tiendront à partir du premier week-end des vacances de Noël 2020.


2004 : Retour aux sources !


Une situation ubuesque : le Lycée International dans le Bois-Saint-Martin ?


Empêcher toute urbanisation, entendions-nous en 2004 .... Mais pourtant, lors de la première Enquête Publique du 19 avril au 02 juin 2004, si nous avons bonne mémoire, flottait déjà une forte odeur d’implantation du Lycée International à l’intérieur du Bois-Saint-Martin.


Nous en retrouvons toujours quelques effluves dans les archives du PARISIEN, sous la plume de Marie Pierre Bologna. À Noisy-le-Grand, la question avait même été posée en Réunion Publique, salle Gérard Philippe, le 26 mai 2004.


Pour autant, que cette idée fut burlesque, des initiés nous ont rapporté que l’ACTEP, à la demande de Michel Pajon, avait réalisé plusieurs mois avant l’Enquête Publique de 2004, un Baptême de l’Air en hélicoptère au dessus du Bois Saint Martin,  n’ayant pu obtenir du Baron PETIET l’autorisation d’effectuer lui-même une randonnée pédestre sur le site. Quel était le but de ce meeting aérien ? Nous pouvons facilement le deviner. Quoi qu’il en soit, l’ACTEP n’a pas donné suite à la proposition fantaisiste du Maire de Noisy-le-Grand, de positionner le Lycée International dans le Bois Saint Martin. Nous connaissons la  suite, le Lycée International à Noisy-le-Grand, oui, mais sur Maille-Horizon-Nord.


Coup de sifflet final, fin de la partie !...


Depuis le temps qu'on en parle, cette fois, ça y est ! Après les seize années d'âpres négociations avec la famille propriétaire des lieux, la Région Île-de-France et la ville de Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) viennent officiellement d'acquérir 282 hectares, soit la quasi-totalité de ce poumon vert de l'Est parisien qui suscitait bien des convoitises.


Le bois se situe en effet à la frontière de la Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et de la Seine-et-Marne, au pied du RER E, station Les Yvris-Noisy-le-Grand. La population avoisinante représente 115 000 Franciliens, précise la Présidente de la Région Valérie PECRESSE, qui évoque un lieu magique de promenade  en devenir.


La visite inaugurale s’est déroulée le jeudi 17 décembre 2020 en présence de Valérie PECRESSE, Présidente de la Région Ile de France, Brigitte MARSIGNY, Maire de Noisy-le-Grand, Didier DOUSSET et Jacques-Alain BENISTI respectivement Maires du Plessis-Trévise et de Villiers-sur-Marne, ainsi que d’autres personnalités de la Région Île de France.

L'ouverture plus large au public ne se fera pas avant le printemps et de manière progressive, selon la Présidente de la Région, le temps que l'Agence des Espaces Verts (AEV), devenue gestionnaire du bois, ne contrôle l'état des boisements et sécurise les cheminements piétons, c'est-à-dire les grandes allées cavalières.

Quant aux bâtiments se trouvant dans le bois, des longères et une écurie, ils sont désormais propriétés de la ville de Noisy-le-Grand. L'idée, serait d'utiliser ce bâti pour faire un centre équestre, un musée… "On va réfléchir à ce que l’on peut faire", explique  Brigitte MARSIGNY (LR). "Tout ça sans pour autant empiéter sur la faune et la flore. Toute la partie protégée par un Arrêté de protection du biotope ne sera pas ouverte au public".


Le bois a été si préservé qu'il héberge une biodiversité exceptionnelle. On y croise des renardeaux qui n'ont jamais vu d'homme, ils batifolent, ils s'approchent un peu, décrit Christelle Pluvinet, animatrice nature à l'Association Renard de Roissy-en-Brie. Parmi les animaux qui vivent dans le bois Saint-Martin on trouve : chevreuils, sangliers, renards et aussi le cortège des amphibiens : tritons, crapauds, grenouilles, salamandres, ainsi que les chiroptères, c'est-à-dire toute la famille des chauves-souris. Sans compter les papillons, les orthoptères et les libellules.


"Cette ouverture n'est pas une mauvaise chose en soi, on ne veut pas noircir le tableau", poursuit l'animatrice. "Mais on ne vous cache pas qu'on est inquiet pour les milieux fragiles, c'est-à-dire la grande prairie et les tourbières. La prairie, c'est une aire de pique-nique idéale et les tourbières… Moi aussi, j'ai un toutou! Les chiens vont y plonger. Ces espaces seront en théorie fermés au public. Mais pour l'instant, nous ignorons comment les parties interdites vont être clôturées et comment les flux de population vont être limités. En conséquence, après cette bonne nouvelle, il reste encore beaucoup de questions à résoudre" .


La Région a déboursé 13,5 millions d'euros pour racheter le bois Saint-Martin, qui s'inscrit dans son Plan vert, et Noisy-le-Grand 2,6 millions d'euros. La ville est encore en négociations avec une branche de la famille propriétaire pour acquérir le dernier bâtiment restant.


Les forêts couvrent un quart du territoire francilien

L’Agence régionale des espaces verts (AEV) gère 39 forêts, soit 10 000 hectares, ce qui en fait le deuxième propriétaire public d’espaces boisés en Île-de-France après l’État. "En 2017, la région s’est dotée d’un Plan vert, visant à rendre 600 hectares d’espaces verts aux Franciliens ", précise Valérie PECRESSE.


Premier propriétaire public en Ile-de-France, l’Office National des Forêts (ONF) gère 50 forêts domaniales, soit 72 500 hectares. Certaines abritent des joyaux du patrimoine culturel comme les châteaux de Fontainebleau (Seine-et-Marne) et Versailles (Yvelines).


Selon l’ONF, 24 % de la superficie de la Région Ile de France est constituée de forêts mais 70 % d’entre elles sont des propriétés privées.


Pour suivre la saga du Bois Saint Martin, cliquer sur les liens ci dessous :
 


•    Questions sur le Bois Saint-Martin – 12 novembre 2006,
•    
Nouvelle Enquête Publique sur le Bois Saint-Martin – 27 juin 2009,
•    
Avis défavorable à la DUP du Bois Saint-Martin – 23 octobre 2009,
•    
Michel PAJON et le Bois-Saint-Martin – 27 novembre 2009,
•    
Tristesse sur le Bois Saint-Martin – 15 août 2010,
•    
Le Bois Saint-Martin, la vérité en cas d’amnésie – 1er mai 2012,
•    
Justice : Le soleil brille encore sur le Bois Saint-Martin – 23 février 2014,
•    
Noisy-le-Grand casse sa tirelire pour acquérir le Bois Saint-Martin – 13 juillet 2019.

 

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Contribution bibliographique : Le PARISIEN 93, le 13 décembre 2020, Elsa MARNETTE

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La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (2)

Publié le par ADIHBH-V

LA ZAC DU CLOS AUX BICHES


16 Juillet 2004


Partie 2
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La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (2)

Suite à l’échec de l’AFUA et dans l’optique de poursuivre l’aménagement du territoire en tant que Commune du secteur 1 de la Ville Nouvelle de Marne-la-Vallée, en juillet 2004, la Municipalité envisage de créer une ZAC dans le quartier des Bas-Heurts, sur une emprise de 9,3 ha composés de friches, de jardins et d’un tissu pavillonnaire résidentiel historique typique de la banlieue Francilienne.

Cette opération sur le quartier des Bas-Heurts avait notamment pour but de faire le lien entre les quartiers des Bords de Marne et le quartier d’affaire du Mont d’Est. Cette ZAC devait faire « table rase » du quartier existant pour développer 1500 logements collectifs et des équipements publics (Groupe scolaire, Crèche, Maison pour tous,). Ainsi, la ZAC dénommée à l’époque ZAC du Clos aux Biches est créée le 16 décembre 2004.


Suite à la création de cette ZAC, l’ADIHBH-V, créée en Septembre 2004 à partir de la nature de ce projet (Préemption-Expropriation-Densification-démolitions du bâti existant,) et par manque de concertation avec les habitants, dépose un Recours contentieux en « Excès de Pouvoir » devant le Tribunal Administratif de Cergy Pontoise.

En 2008, ce dernier prend la décision d’annuler la création de la ZAC du Clos aux Biches en justifiant cette décision par des insuffisances de l’Étude d’Impact. La Municipalité saisira la Cour d’Appel de Versailles mais, en 2010, cette dernière confirme l’annulation de la création de cette ZAC. C’est le début de la descente aux enfers de Michel PAJON (PS).


Après les élections municipales des 23 et 30 mars 2014, la municipalité envisage à nouveau de créer une ZAC sur le même secteur des Bas-Heurts avec toujours les mêmes objectifs destructifs. Sous l’impulsion d’un nouveau Directeur de l’Urbanisme, bien que la phase de pseudo concertation ira à son terme le 06 Novembre 2014, cette ZAC ne verra jamais le jour suite à l’annulation le 17 Juin 2015 des élections municipales de 2014 par décision du Conseil d’Etat. Le 20 Septembre 2015, un nouveau Maire en la personne de Brigitte MARSIGNY (LR) est élu ; ainsi la défunte ZAC du Clos aux Biches est définitivement enterrée. Michel PAJON flageole….

Instrumentalisation de la concertation du Clos aux Biches


Le 06 novembre 2014, malgré le coup de semonce de la Cour d’Appel de Versailles, l’ADIHBH-V constate que la Gouvernance de Michel PAJON reste toujours sur son schéma d’une simple « démocratie consultative ». Elle n’a pas encore fait l’apprentissage d’un nouveau logiciel d’une vraie « démocratie participative ». Aussi, les habitants des Bas-Heurts constatent que les informations délivrées lors de cette réunion vont encore une fois permettre aux « décideurs municipaux » de légitimer leurs prises de décisions, mais surement pas de produire une réflexion collective entre les Pouvoirs publics et les habitants.


Pour mémoire, rappelons qu’en 2007, la Commission d’Enquête Publique Préfectorale en charge d’évaluer la demande de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) pour l’aménagement de la ZAC du Clos aux Biches émet un « Avis défavorable à l’unanimité » à cause, entres autres, d’une absence réelle de concertation avec les Noiséens et les Bryards. (6 semaines d’Enquête, 3 Enquêteurs, 36 registres annotés lors de la consultation, 6000 pétitions).


Le recours à terme, à l’expropriation,

traduit l’absence d’une réelle concertation,


Les méthodes d’acquisitions foncières (préemption) et ultérieurement éventuellement (expropriation) utilisées dans le cadre de la ZAC du Clos aux Biches ont marqué les habitants. Au point d’arriver à cette réflexion : ‘’ l’habitant n’est pas propriétaire de son terrain’’, c’est la ville.

Pour l’ADIHBH-V, le fait que des expropriations pouvaient avoir lieu pour acquérir toutes les parcelles était un non-sens. Cette position est d’autant plus vraie que la Commission d’Enquête Publique Préfectorale a remis en cause l’Utilité Publique dans ses conclusions au Préfet.


2007- Premier contre-projet de l’ADIHBH-V et des Etudiants de l’ENSAPLV (1)

 

Une logique d’aménagement : Bas-Heurts + Clos Montfort+ Parc


Au-delà des motifs de contestation des habitants expliqués précédemment, la critique faite au projet municipal est d’envisager la « tabula rasa » du quartier des Bas-Heurts pour faire des immeubles de 10 étages, alors qu’au Sud de ce quartier se trouve la vaste friche du Clos Montfort sur lequel la Mairie ambitionne d’édifier que des bureaux alors que le marché des bureaux est en berne. Pour l’ADIHBH-V, mixer sur le Clos Monfort la programmation de logements, de commerces et de bureaux permettrait de réduire d’autant la densification du secteur des Bas-Heurts.


Cette volonté de l’ADIHBH-V fut matérialisé par les Etudiants de l’ENSAPLV qui, dans le cadre de leur dernière année d’étude en architecture (1) ont, avec l’ADIHBH-V réfléchi, pensé et développé un projet d’aménagement alternatif afin de faire valoir une autre approche du territoire qui prend en compte le bâti existant. Projet structurant qui associe le territoire du quartier d’affaire du Mont d’Est avec des hauteurs de bâti décroissante du Mont d’Est jusqu’au quartier des Bas-Heurts.


Le 03 février 2007, ce projet est présenté à Noisy-le-Grand lors d’une conférence publique en présence des habitants de la Commune, des Partis politiques et d’autres Associations. Le Maire Michel PAJON, son Directeur de l’Urbanisme Serge EPINARD  et d’autres membres de sa garde rapprochée sont invités mais ne se présentent pas à la conférence!

Une absence injustifiée à postériori qui peut s’assimiler à une offense à l’intelligence collective d’une Association Noiséenne dérangeante. Néanmoins, il est évident qu’à cette occasion, ce Projet Alternatif a marqué des points auprès de la Commission d’Enquête qui a pu mieux saisir les enjeux de la situation du secteur des Bas-Heurts.


2014- deuxième projet d’inflexion de l’ADIHBH-V et du Collectif Architecture et Urbanisme (2)

La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (2)

Projet définitif de la ZAC des Bas-Heurts


En 2014, Michel PAJON relance la ZAC du Clos aux Biches aux cotés de l’Agence de l’Architecte-Urbaniste Christian DEVILLERS. Ce projet donne en partie raison à l’initiative du « Projet alternatif » de l’ENSAPLV de 2007 car il s’inscrit dans la continuité du projet Maille-Horizon-Nord (MHN) situé sur la friche du Clos Montfort, dont l’aménagement a déjà débuté et présente un programme mixte : logements, bureaux, par cet équipement public. Cependant, la volonté de faire table rase du bâti existant sur le quartier des Bas-Heurts et de développer des immeubles R+10 est toujours d’actualité.


Ainsi, l’ADIHBH-V fait appel au Collectif Architecture et Urbanisme (2) afin d’élaborer un « Projet alternatif » garantissant les aspects positifs du projet de Christian DEVILLERS et les maisons encore habitées sur le site, devant atteindre une densification totale de 900 logements maximum, tout en assurant la continuité architecturale du projet de Maille-Horizon-Nord (MHN). En l’espèce, poursuivre le développement sur les flancs de la promenade végétalisée d’immeubles dans une continuité décroissante en termes de hauteur avec les immeubles de MHN et limiter à R+6.


Ce « Projet alternatif » symbolise l’envie de trouver des compromis et d’établir un véritable processus de concertation avec le projet municipal. Néanmoins, cette initiative ne semble pas réciproque étant donné une nouvelle fois l’absence du Maire Michel PAJON et de son Adjoint chargé de l’Urbanisme lors d’une nouvelle conférence publique le 25 Juin 2015, alors qu’ils avaient été invités. Intolérant un jour, intolérant toujours.

Conférence du 25 Juin 2015

Contribution bibliographique : Lucas QUENUM, Mémoire de fin de première année de MASTER 1 en Génie Civil à l’Université Gustave EIFFEL de Champs-sur-Marne (77). Stage réalisé à la SOCAREN avec Laurent FORET pour Tuteur d’Entreprise.
(1)    ENSAPLV : En 2007, le Président de l’ADIHBH-V fut invité par le Professeur Jean HARARI, en tant que membre du Jury pour la soutenance du Diplôme d’Architecte de ces 14 Etudiants.
(2)    COLLECTIF ARCHITECTURE et URBANISME composé dès 2015 de quatre anciens Etudiants de l’ENSAPLV : Patrick d’ANDLAU, Camille QUANCARD, Fanny RITTER VON MARX et Quentin SEBILLE. Ultérieurement, cette structure est devenu l’Agence ASPHALT- Architecture et Urbanisme.

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La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (1)

Publié le par ADIHBH-V

CONCERTATION


ET


AMÉNAGEMENT TERRITORIAL


« LE CAS DE

LA ZAC DES BAS-HEURTS »


Partie 1
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La ZAC des Bas-Heurts est devenu un cas d'école ! (1)

Avant-propos


Mémoire rédigé par Lucas QUENUM dans le cadre de sa première année de MASTER 1- Génie Urbain, à l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne (77), et réalisé au sein de l’Aménageur SPL-SOCAREN à Noisy-le-Grand, avec pour Tuteur d’Entreprise Laurent FORET, Directeur de cet Établissement.


La Concertation, une clé qui a permis de déverrouiller la ZAC des Bas-Heurts


‘’La concertation est un moyen de fabriquer le projet ensemble, en commun, le plus souvent sous la direction d’un chef d’orchestre. Elle prend en compte les points de vue et les propositions des habitants.


L’institution, en pratiquant la concertation, ne cherche pas à valider une solution, ou à en faire la critique. Elle propose d’engager un dialogue avec la population en amont de la réflexion et du projet, afin d’écouter et de prendre éventuellement en compte les avis exprimés dans la conception même du projet.


La concertation est une interaction entre le porteur de projet et un public. La concertation porte sur un projet plus ouvert que la consultation : le projet est conçu dans ses finalités et ses objectifs.
Le public concerné prend part au débat avec les autres parties prenantes pour construire une solution partagée. Le porteur du projet est censé tenir compte des disponibilités et motivations de chacun pour organiser la phase de concertation.


Les contenus recueillis peuvent être des remarques, points de vue, priorités, reformulation, recommandations, éléments qui permettront au porteur de projet de privilégier ou nuancer une décision, après restitution auprès des publics concernés’’ (1).


Le cas de la ZAC des Bas-Heurts à Noisy-le-Grand est un cas d’école de démocratie participative qui permet d’observer la transition de l’échec de la ZAC du Clos aux Biches vers la ZAC des Bas-Heurts en raison de l’absence de réelle concertation qui engendrera 11 longues années d’oppositions juridiques entre l’ADIHBH-V et l’équipe du Député-Maire, le Socialiste Michel PAJON, pour finalement en arriver à la sanction des urnes lors des élections municipales de 2004-2015 qui a conduit à l’avènement d’un nouveau Maire : Brigitte MARSIGNY (LR).


À compter de cette date, ce fut l’ouverture de la boîte noire de la production urbaine aux habitants du quartier des Bas-Heurts afin d’entamer une démarche d’aménagement territorial de l’Ouest Noiséen négocié lors d’une réelle concertation entre des Professionnels (Avocats, Architectes, Urbanistes, Étudiants en Architecture, Professeurs d’Ecole d’Architecture…), les citoyens, les élus, l’Aménageur SPL SOCAREN et des Partis politiques de Noisy-le-Grand (PCF, UDI, LR, Noisy Solidaire à Gauche Vraiment, …).


Jadis, échec de l’Association Foncière Urbaine Autorisé
(AFUA) de l’Espérance : 1991-1997.


Le secteur des Bas-Heurts fait l’objet d’opérations d’aménagement depuis de nombreuses années, notamment du fait de sa proximité avec le Pôle Tertiaire du Mont- d’Est. En l’espèce, Françoise RICHARD (RPR), Maire de Noisy-le-Grand entre Mai 1984 et Septembre 1993, lors d’une révision de Plan d’Occupation des Sols en 1990 a proposé de modifier le PLU afin de permettre un développement pavillonnaire urbain sans expropriation.

C’est dans ce contexte, qu’en 1991 et notamment à l’initiative de la Mairie que l’AFUA de l’Espérance fut créée, sur un périmètre restreint des Bas-Heurts de 3,6 ha afin de remembrer et de redonner une autonomie à certaines parcelles trop étroites ou enclavées de ce foncier pour préserver le patrimoine des propriétés.


Pourtant, suite à l’absence d’accord entre les propriétaires concernant la répartition des charges, la mise en œuvre du remembrement n’était plus envisageable.


Aussi, le 02 avril 1997, au cours d’une Assemblée générale extraordinaire, l’AFUA de l’Espérance fut dissoute, notamment à cause de l’abstention de la nouvelle équipe municipale conduite par Michel PAJON. Position équivalente à un vote pour la dissolution de l’Association selon les règles fixées par le Préfet de Seine-Saint-Denis.


Ainsi, bien que cette initiative d’AFUA soit issue d’une démarche plus que participative, car plaçant les propriétaires au centre du projet urbain en tant que décideur, la première opération participative d’aménagement sur le quartier des Bas-Heurts fut un échec. (NDLR : Dans cette conception, l’intérêt général ne résulte jamais de la somme des intérêts particuliers).


À suivre


Partie 2 : La ZAC du Clos-aux-Biches : Contestation, Recours Juridiques et Avis défavorables,
Partie 3 : La production urbaine ouverte aux habitants par la concertation de la ZAC des Bas-Heurts


Contribution bibliographique :


(1)    Christian MARION, Directeur du Service Urbanisme à Noisy-le-Grand : 2015-2018. Participation citoyenne au projet urbain – Édition L’Harmattan. Christian MARION Architecte-Urbaniste et Enseignant a pu observer le mode de fabrication de la ville en France, mais aussi à Rome, Boston, Kuala Lumpur et Jérusalem.

(2)    Lucas QUENUM, Master 1 Génie Urbain, à l’Université Gustave Eiffel de Champs-sur-Marne. Mémoire de stage à la SOCAREN.

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Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Publié le par ADIHBH-V

UNE BOULANGERIE-PÂTISSERIE


S’INSTALLE


SUR MAILLE-HORIZON-NORD
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Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts
Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Maxime et Baptiste SOHIER viennent d’ouvrir le 09 novembre écoulé leur première Boulangerie-Pâtisserie au pied du Parc Louis Antoine de BOUGAINVILLE sur le quartier de Maille-Horizon-Nord, en bordure des Bas-Heurts, à Noisy-le-Grand.


Lors d’une reconversion Maxime et Baptiste sont revenus à leur premier amour en effectuant un cursus de formation de trois ans à l’École de Boulangerie et de Pâtisserie de Paris et se sont perfectionnés dans l’Établissement de Bruno CORMERAIS à Bussy-Saint-Georges (membre du Jury de l’émission de télé sur M6 : Meilleur boulanger de France).


Sous le label « Campaillette » (marque propre des Grands Moulins de Paris), la Maison SOHIER propose des produits boulangers et pâtissiers entièrement fait maison sur place, élaborés avec des farines des Grands Moulins de Paris, et des blés rigoureusement sélectionnés récoltés sur le Bassin Parisien.

Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Ainsi, au travers d’une proximité et d’une convivialité évidente que nous avons pu vérifier, les consommateurs de l’Ouest Noiséen vont découvrir une gamme de produits variés, gourmands et de grande qualité afin de satisfaire les goûts des clients les plus exigeants. À savoir : Pains croustillants traditionnels, viennoiseries au pur beurre AOP confectionnées par un Tourier (*) de la Maison SOHIER, restauration rapide (sandwichs au poulet, quiches, pizzas, croque-monsieur) et pâtisseries allant jusqu’au gâteaux de fêtes (nous recommandons, entre autres, la « Tarte au Citron meringuée »).

Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts
Une boulangerie- pâtisserie s'installe en bordure des Bas-Heurts

Dès que les beaux jours vont arriver, la Commune de Noisy-le-Grand a autorisé l’aménagement d’une terrasse juste en face du Parc de BOUGAINVILLE pour un Petit déjeuner et de la Restauration rapide sur place. Une excellente initiative, un lieu reposant et splendide….


Contact


Maison SOHIER, 13 rue des Bas-Heurts – 93160 Noisy-le-Grand – 01 43 05 31 10
Ouvert pour le moment 7/7 jours. Prochainement 6/7 jours
7h – 19h30


Et demain sur le secteur ?


Une Pharmacie ouvrira ses portes au 1er trimestre 2021 au pied de l’immeuble Nexity, à l’angle de l’avenue Montaigne, rue des Bas Heurts. Par ailleurs, une Superette devrait voir le jour dans quelques mois, les négociations se poursuivent actuellement.


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(*) Le Tourier : L’ouvrier Tourier, dont la spécialité a tendance à disparaitre est spécialisé dans la fabrication de viennoiseries et de tout produit à base de pâte feuilletée. Un Tourier est un artiste du laminoir, la machine servant à faire des tours à la pâte feuilletée dont il tient son appellation. Un bon tourier (tourière) se reconnait à sa maîtrise de l’engin, qui ne doit jamais s’arrêter.  Le feuilletage devient aérien, goûte le beurre et fond en bouche.

Alain Cassé
Président de l’ADIHBH-V

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