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124 articles avec divers

Nouvel élan pour la conversion de bureaux vacants en logements !

Publié le par ADIHBH-V

LA CONVERSION DE BUREAUX

EN LOGEMENTS

VA PRENDRE DE L’ENVERGURE !

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La transformation de bureaux en logements a tout d’une Arlésienne, dans le monde de l’immobilier.

Le thème revient régulièrement sur le devant de la scène… pour déboucher sur pas grand-chose. Selon la Ville de Paris, près de 600.000m² de bureaux ont été convertis dans la capitale depuis 2001, permettant la création de 400 à 500 logements chaque année. Ce qui représente une goutte d’eau par rapport au nombre total de logements parisiens (1,4 million) et aux surfaces de bureaux (16,9 millions de m2).

Néanmoins, la donne est peut-être en train de changer, à cause de la pandémie et de l’essor du télétravail qu’elle a provoqué. «Il y a un changement structurel, qui va profondément modifier le marché des bureaux», estime le président de Novaxia. L’Institut de l’Épargne Immobilière et Foncière (IEIF) a publié en début d’année une étude qui donne le vertige. L’organisme a étudié deux scénarios: l’un où les tendances en matière de télétravail en cours avant le Covid s’accélèrent, et un autre où il y a une rupture à la hausse.

Conclusion: il pourrait y avoir entre 3,3 millions et 6 millions de m2 en trop dans les bureaux en Île-de-France. De quoi provoquer une apocalypse dans le secteur. Et une recherche de débouchés nouveaux.

Le logement coche de nombreuses cases pour être une des solutions à ce trop-plein de bureaux. D’abord, la pénurie d’habitations menace. Car alors que les ménages, toujours nombreux, ont toujours autant besoin de se loger, l’année 2020 a été mauvaise en matière de construction de logements neufs. Et 2021 ne s’annonce pas meilleure.

Construire du neuf sur de l’existant en transformant des bureaux présente en outre l’avantage de répondre aux objectifs gouvernementaux d’aller vers aucune artificialisation des sols. Dernier atout : les investisseurs s’intéressent à nouveau fortement au logement. Novaxia a levé 50 millions d’euros pour son nouveau fonds en quelques jours. BNP Paribas prépare une opération de grande ampleur sur le sujet.

Des contraintes administratives !

Pour autant, le développement à grande échelle du télétravail ne va pas conduire immédiatement à la révolution urbaine. Les freins à la transformation de bureaux en logements demeurent, même s’ils se sont atténués.

Le premier tient aux propriétaires. La valeur des logements est bien inférieure à celle des bureaux, même en crise. Tout changement d’affectation conduit donc à une réduction drastique de la valeur des actifs dans les comptes du propriétaire. Cela étant, plus le surplus de bureaux s’installera dans le temps, plus certains se résoudront à une transformation.

D’aucuns ont déjà sauté le pas. «En Île-de-France, il y a 1 million de m2 de bureaux vides depuis plus de quatre ans. Certains ont décidé de les céder avant que les bureaux vides ne deviennent trop nombreux. Ce qui explique que notre réservoir de projets atteigne 1 milliard d’euros, soit une multiplication par trois entre les périodes pré- et post-Covid.»

Autre difficulté, la transformation de bureaux en logements n’est pas chose aisée sur le plan technique et peut aller jusqu’à une refonte complète du bâtiment. Mais le pire vient des contraintes administratives : obtenir les autorisations pour changer l’usage d’un immeuble est une opération complexe qui demande du temps. «C’est l’horreur», juge un dirigeant, même s’il reconnaît également que «la loi Elan en 2018 a amélioré les choses». Ce texte a notamment octroyé un bonus de constructibilité (possibilité d’agrandissement par rapport à l’usage précédent) et enlevé certaines contraintes techniques relatives aux bâtiments neufs.

Désormais, les autorités poussent aujourd’hui à une accélération du mouvement. Le ministère du Logement a ainsi signé une charte avec dix grands acteurs (dont Bouygues, Vinci, Icade, Gecina ou Emerige) qui s’engagent à transformer 500.000 m2 de bureaux vides en logements d’ici à 2022. La mairie de Paris a également lancé un appel à projet sur ce thème.

Une des solutions qui se dessine est une reconversion des bureaux en site «multi-usages»: aux logements s’ajoutent des commerces, des hôtels, etc.

Les pouvoirs publics poussent en ce sens. Ainsi, le promoteur Emerige transforme actuellement l’immense bâtiment Morland, dans le 4e arrondissement parisien. Les 44.000m2 de bureaux vont tomber à 9000m2, et le bâtiment comprendra des logements, mais aussi une auberge de jeunesse, un hôtel de luxe, des commerces. Une petite révolution alors que la France a souvent ces immeubles à un seul usage.

Et Noisy-le-Grand dans cette affaire ?

Le CENTRAL

Noisy-le-Grand se meurt depuis plus d’une décennie, la dernière opération de bureaux située dans la zone du Mont d’Est, portée par le promoteur « Les Nouveaux Constructeurs » d’Olivier MITTERRAND remonte à Juin 2004, soit plus de 17 ans. Autre point noir sur le Mont d’Est, 50.000 m² de bureaux de seconde main sont vides et obsolètes.

Par ailleurs, dans le cadre du projet de  restructuration de « l’Esplanade de la Commune de Paris », la présence des logements de « Noisy résidence » sur la dalle est un dossier épineux qui traîne depuis des années. En fait, il s’agit d’un bâtiment dont la majeure partie des appartements se trouve entre les mains de marchands de sommeils. C’est un cauchemar pour les municipalités successives !

Ainsi, dans un premier temps, Brigitte MARSIGNY envisageait de reloger ces habitants sur le futur site Louis Lumière, mais il semblerait que cette initiative ait fait long feu.

Alors pourquoi pas, dans le cadre d’une opération de conversion expérimentale reconvertir un immeuble de bureaux de seconde main vide en logements ?

Mais attention, le choix de l’emplacement doit se faire en concertation avec les habitants de la zone. Ce choix doit être judicieux afin d’apaiser ce quartier. À titre d’exemple, nous voyons dès à présent que la localisation alternative des bureaux du CENTRAL ne serait pas opportune….

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Contribution bibliographique: https://www.lefigaro.fr/ Emmanuel Egloff, le 16 juin 2021.

 

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Port du masque obligatoire en Seine Saint Denis pour certaines circonstances

Publié le par ADIHBH-V

PORT DU MASQUE

OBLIGATOIRE

EN SEINE-SAINT-DENIS !
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Obligation du port du masque en Seine-Saint-Denis en vue de ralentir la propagation du virus COVID 19


Consulter l’Arrêté préfectoral du 02 juin 2021
Cliquer ici :

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Une nouvelle desserte de transport en commun arrivera à Noisy le Grand

Publié le par ADIHBH-V

LE PROJET DE BUS ALTIVAL

ARRIVERA

À NOISY-LE-GRAND
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Le projet de transport ALTIVAL, prévu pour 2022, facilitera la circulation des lignes de bus entre Ormesson et Noisy-le-Grand. Il traversera les communes de Chennevières, Champigny, Villiers et Bry. Il permettra de rejoindre rapidement les pôles de transport tels que la future gare de Bry-Villiers-Champigny.


La lettre de Christian FAVIER, Président du Conseil départemental du Val-de-Marne

Créteil le : 10 mai 2021

Madame, Monsieur,

Fin 2025, la station de métro « Bry-Villiers-Champigny » de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express devrait ouvrir au public. Située aux abords de l’actuel magasin Bricorama, cette gare sera en correspondance avec le RER E quelques années plus tard.

Pour vous permettre d’y accéder, une liaison va être réalisée baptisée ALTIVAL. Elle reliera Noisy-le-Grand-Mont d’Est à Chennevières-sur-Marne fin 2025. Elle est conçue pour améliorer considérablement le réseau de bus existant grâce à une voie dédiée, mais aussi les déplacements non-polluants comme la marche et le vélo en créant des liaisons rapides entre votre quartier, le métro et le RER.

Après une concertation en 2016 puis l’enquête publique en 2019, le projet ALTIVAL connaît une évolution positive. Afin de tenir compte des avis exprimés lors de l’enquête, pris en compte par le département dans sa déclaration de projet du 10 février 2021, la voie dédiée aux Bus sera complétée d’une coulée verte et de voies cyclistes entre le Parc départemental du Plateau et la route départementale 4 à Chennevières-sur-Marne. Ces aménagements paysagers seront réalisés le long de la voie dédiée aux Bus, en lieu et place d’un projet autoroutier de l’Etat abandonné depuis.

Pour accompagner l’arrivée des 250 emplois du site de maintenance du métro et le développement économique aux abords du Centre commercial E Leclerc, le boulevard Jacques-Chirac sera prolongé, entre la rue Alexandre-Fourny et la rue Bernau à Champigny-sur-Marne.

Cette évolution du projet ALTIVAL conserve intact les bénéfices attendus pour le réseau du Bus du secteur. Elle sera par ailleurs soumise à votre avis lors d’une nouvelle enquête publique qui interviendra fin 2021-début 2022. Le Département adoptera le dossier support de cette enquête le 8 mai prochain. Ces délais habituels pour ce type de grands projets, permettent au Département de poursuivre les études en concertation avec toutes les parties prenantes.

Parallèlement, de nouvelles mesures de protection environnementale seront mises en œuvre. En effet, le Parc du Plateau à Champigny-sur-Marne a été classé « Espace Naturel Sensible » par le Département le 12 avril dernier. Ce Parc a vocation à s’étendre à l’Est afin de le relier directement à la future coulée verte et à la voie dédiée aux Bus.

Le Département engagera les travaux d’ALTIVAL dans environ 18 mois. Ce démarrage vise à garantir sa mise en service en même temps que la ligne 15 du métro, afin que le plus grand nombre puisse y accéder.

Soucieux de vous tenir informé de ces évolutions importantes pour votre cadre de vie, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, mes salutation respectueuses.

Christian FAVIER


Le tracé du projet ALTIVAL
 

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L'École Louis Lumière de retour à Noisy-le-Grand ?

Publié le par ADIHBH-V

L’ÉCOLE NATIONALE

SUPÉRIEURE LOUIS LUMIÈRE

REVIENDRA-T-ELLE

À NOISY-LE-GRAND ?
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Louis Lumière à Saint-Denis


La Ville de Noisy-le-Grand souhaiterait que l’École Nationale Supérieure Louis-Lumière actuellement en recherche d’un nouveau site soit implantée sur une parcelle aujourd’hui inoccupée et dénommée Maille-Horizon-Sud, située à la lisière de Bry-sur-Marne.

Cette implantation a été proposée par les Villes de Bry-sur-Marne, Villiers-sur-Marne et Noisy-le-Grand, dans un courrier (voir ci-après) adressé le 06 mai dernier à la Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi qu’à la Ministre de la Culture.

Lire le courrier du 06 mai 2021

Cliquer ici

La situation aujourd’hui

L'École Nationale Supérieure Louis-Lumière (ou ENS Louis-Lumière) est une École de cinéma, de photographie et de son française, fondée en 1926 et installée depuis 2012 à la Cité du cinéma à Saint-Denis.

Elle est historiquement la deuxième École de cinéma au monde après la VGIK (Moscou, Russie) et la plus ancienne des six Écoles de l'enseignement supérieur public français où sont enseignés les métiers du cinéma
Historique

Créée en 1926 sous l'impulsion de personnalités comme Louis Lumière ou Léon Gaumont, initialement sous le nom d'«École technique de photographie et de cinéma » (ETPC) puis devenue l' «École Nationale de Photographie et Cinématographie » (ENPC).

Cette École professionnelle de grande renommée fut installée au 85, rue de Vaugirard à Paris pour sa première rentrée des élèves en octobre 1927, jusqu'en 1973, d'où son surnom de « Vaugirard ». En 1967 il est prévu que l'École s'installe à Saint-Germain-en-Laye, finalement elle ira s'installer rue Rollin, dans le 5e arrondissement jusqu'en 1989.

L'École a occupé de 1989 à juillet 2012 un ensemble de 8 000 m2 situé à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), au sein d'un dispositif Économique et Universitaire qui comprenait entre autres, l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée et l'Institut National de l'Audiovisuel (INA).

Louis Lumière à Noisy-le-Grand en 2012.

L’École Louis Lumière de Noisy-le-Grand :

de la prison au quartier de Ville

L'ancienne École de cinéma Louis Lumière, à Noisy-le-Grand, a bien failli connaître un autre destin. Finalement, ce n'est pas une prison mais un quartier qui y verra le jour. Le terrain de 3,8 hectares accueillera le projet dessiné par BNP Paribas Immobilier, avec les architectes Reichen & Robert ainsi que Brenac & Gonzales & Associés, dans le cadre de l'appel à projets numéro 2 « Inventons la Métropole du Grand Paris ».

Ce nouveau morceau de Ville comportera, au centre, un plan d'eau et des espaces verts. L'École, construite en 1988, et vide depuis son transfert en 2012 à la Cité du Cinéma de Luc Besson, à Saint-Denis, sera conservée. Réhabilité, avec des façades végétalisées, le bâtiment deviendra « Le Révélateur », un espace de 6.500 mètres carrés composé d'un tiers lieu avec un café cantine, un incubateur pour les start-ups, un atelier de réparation et un mur d'escalade.

Le futur aménagement du site Louis Lumière à Noisy-le-Grand (projet non définitif).

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Conseil Municipal du 6 mai 2021: Joëlle HÉLÉNON, la tête haute, revendique son engagement

Publié le par ADIHBH-V

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JOËLLE HÉLÉNON À L’HONNEUR :

LA TÊTE HAUTE,

ELLE DÉCLAME SON ALLOCUTION

LORS DU CONSEIL MUNICIPAL

DU 06 MAI 2021.
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Conseil Municipal du 6 mai 2021: Joëlle HÉLÉNON, la tête haute, revendique son engagement

Par arrêté en date du 12 avril 2021 ; Brigitte MARSIGNY a décidé de retirer sa délégation de fonction et de signature à Joëlle HÉLÉNON. Le Conseil municipal du 06 mai, sauf la Preuse Marème FALL, suit la décision de l’Édile comme un seul homme [vraisemblablement au nom de la solidarité vis-à-vis de Joëlle HÉLÉNON (sic)].


Avant le vote, Joëlle HÉLÉNON fait une déclaration publique reproduite intégralement ci-après, fière de ses valeurs et de ces actions menées humblement auprès des Noiséens, quitte le Conseil municipal la tête haute.


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Madame le Maire,
Chers Collègues,
Chers Noiséens,


Ce jour comptera dans mon apprentissage citoyen et dans mon parcours de femme. Je veux qu’il compte aussi pour les habitants de Noisy que nous représentons et qui fondent mon engagement.

Si je me suis engagée à vos côtés Madame le Maire, c’est parce que j’étais convaincue des valeurs de justice que vous portiez, de dépassement de soi au bénéfice des Noiséens, de sagesse et finesse politiques nécessaires à gagner des combats utiles pour notre Ville.

Et puis… il y a eu le 13 mars 2021.     

Ce jour-là, 4 enfants de notre ville ont été arbitrairement arrêtés par des policiers. Ils ont essuyé des insultes racistes, des coups, des menaces de viol avec une matraque, des humiliations.      Et ils ont été enfermés sans juste motif.      Les familles de ces enfants m’ont appelé, paniquées par l’arrestation. Elles avaient raison, leurs enfants n’avaient rien fait. Je m’y suis rendue et ai demandé l’application du droit par des policiers qui se sont placés en dehors de l’état de droit.

Suite à mon intervention, votre premier communiqué sur les réseaux sociaux a focalisé les débats sur ma personne plutôt que sur cet incident.

Pourquoi m’avoir ainsi livrée aux chiens ? Ma personne ne compte pas, j’ai agi pour ces enfants. Et je suis intimement convaincue, Madame le Maire, que vous le reconnaissez. Le lynchage, l’acharnement dont je fais l’objet n’est toutefois pas comparable à la douleur et au désarroi de ces 4 familles respectueuses d’un quartier dont vous disiez, Madame le Maire, aimer. Qui se préoccupe aujourd’hui de ces familles et de leurs enfants ? Pas vous, Madame le Maire. Vous ne les avez jamais reçues, et ce, en dépit de leur demande.

Nous nous serions tous grandis à dénoncer collectivement la violence de cette situation et de ces 3 ou 4 policiers.     
Que le préfet vous soutienne ou non, ce n’est pas mon souci. Ça ne rendra pas le statut de citoyen que ces policiers ont confisqué à ces 4 enfants.

En tant que citoyenne et élue de la République, je ne peux tolérer que quelques individus souillent l’institution policière. Mais frapper un enfant est un délit, proférer des injures raciales (même contre une élue) est un délit et mener des gardes à vue que l’on sait arbitraires est un délit.  
Cependant, parler de violences policières reviendrait à légitimer cette violence. Ce qui n’est pas le cas ! Les policiers municipaux et nationaux sur notre Ville sont, dans leur grande majorité, de bons professionnels.
Plus que jamais, notre police doit être respectée. Et pour que la police soit respectée, elle ne doit souffrir d’aucun préjugé permanent d’abus et de violence.

Oui à cette « reconquête républicaine » voulue par l’État ! Oui à une police engagée dans la sécurisation, la tranquillité publique, la lutte contre les trafics ! Oui à une police respectueuse des droits de chaque Noiséen, quel que soit sa couleur de peau, son âge, son niveau social, son quartier ! Non à ces policiers qui frappent, qui violentent aveuglément !

J’irai jusqu’au bout de ce qui est devenu aujourd’hui un combat et je resterai jusqu’au bout aux côtés des familles et pour Noisy.  

Je reste convaincue de n’avoir commis aucune erreur, aucun manquement, en me déplaçant ce 13 mars au sein de ce commissariat.      Élu d’astreinte, Adjoint au Maire du quartier Ouest, je fus en soutien de ces familles qui le demandèrent, comme j’ai été en soutien de noiséennes victimes de violences conjugales pour qu’elles portent plainte.

Je reste convaincue d’avoir fait respecter la loi quand je demande - quand j’insiste - pour la venue d’un médecin pour ce jeune sorti de garde à vue avec un hématome à la tête. Vous avez banalisé, Madame le Maire, ainsi que votre 1er adjoint, ce visage et ce cou, rouges de la morsure de la botte de ce policier sur la tête de ce jeune.     Moi, je m’y refuse.

Aujourd’hui, des plaintes ont été déposées. Une enquête a été ouverte par Loïc Pageot, procureur adjoint près le Tribunal de Bobigny. Une enquête dont on sait qu’elle a débuté depuis ce lundi.

J’irai également jusqu’au bout pour faire la lumière sur ce courrier du Préfet de Seine-Saint-Denis. Ce courrier sur lequel, Madame le Maire, vous vous fondez pour le retrait de mes délégations. J’ai même envie de dire, derrière lequel vous vous réfugiez pour prendre une telle décision.

Ce courrier, à plus d’un titre, interroge. Des éléments de fond tels que la diffamation, la subornation de témoins. Mais aussi, des éléments de forme avec, notamment, une signature dont l’expertise d’un expert graphologue près la Cour d’appel de Paris, atteste que Georges-François LECLERC n’est pas l’auteur de la signature figurant sur ce courrier.

J’ai donc déposé une plainte contre x pour faux et usage de faux. Celle-ci a été adressée au dit Préfet. Je tiens à souligner, Madame le Maire, ne point vous accuser d’une quelconque falsification.

J’ai pris connaissance du tweet du Préfet, qui confirme être l’auteur et le signataire de ce courrier. Si le sujet n’était si grave, cela en serait risible. C’est ubuesque ! C’est affligeant ! C’est pitoyable !

Tirer au clair ce point est justement la raison du dépôt de plainte.

Il y a désormais une vraie cassure.

J’exècre cette vieille et sale politique qui nous amène à des débats, comme celui-ci, totalement déconnectés du quotidien des noiséens.

J’exècre cette vieille et sale politique qui oublie l’intérêt général, qui foule aux pieds l’intérêt de la Cité.

J’exècre cette vieille et sale politique qui conduit à taire l’infamie connue pour le confort d’un fauteuil en soie et la satiété de petits privilèges.

J’ai profondément honte de tels agissements, indignes de la confiance que les noiséens ont placé en notre équipe.

Je souhaite terminer cette prise de parole par quelques mots pour remercier :

-    Marinette MALGAT. Tu fus la première à m’appeler pour connaître les faits. Merci. Cela aurait dû être l’attitude de tous les membres de cette équipe. Et non une pétition, des calomnies.
-    Pascal LAGUILLY Tu fus mon « compagnon de route » sur plusieurs dossiers « Habitat » au sein du quartier dont j’avais la délégation. Merci.
-    Dayan DOUCOURE. J’ai beaucoup milité pour que tu rejoignes cette équipe, contre l’avis de plusieurs. Je te souhaite bonne chance.
-    Mes derniers mots seront pour toi, Mareme FALL. Tu es une femme extraordinaire, dotée d’une vraie intelligence de vie. Beaucoup te raillent, te sous-estiment. Ils sont tort. Ne change surtout pas !

Ce soir, je reste la tête haute. Je reste fière de mes valeurs et de ces actions menées, très humblement, pour les noiséens, et en toute loyauté, vis-à-vis de vous, Madame le Maire.

Ma conscience n’est entachée en rien. Je laisse chacun avec le poids de la sienne !

Déclarations de certains élus réalisées lors de ce Conseil

Fichier audio du point N°3 du Conseil Municipal

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