Une ville d'eau (1)
NOISY-LE-GRAND, UNE
VILLE D’EAU !
(première partie)
L’eau tient une place importante dans l’histoire de Noisy-le-Grand. Jusqu’au début du XXe siècle, avant l’avènement des bétonneurs, le caractère paisible du village rural offrait un cachet pittoresque apprécié des promeneurs, des guincheurs (la Pergola, le chat Pêcheur, le Tourbillon,…), des pêcheurs, des canotiers et des baigneurs.
De nombreuses sources cheminaient sous le sol de la commune. La plupart d’entre elles étaient drainées par des voûtes souterraines permettant entre autres d’alimenter de nombreuses fontaines et bassins, comme ceux du Parc de l’ancien Château de Villeflix. Pour preuve cette grotte-sanctuaire (le nymphée) dédiée aux nymphes, construite sur ce même domaine entre le XVII et le XVIII siècle.
Ces dernières décennies, les lotissements successifs ont effacé la présence de l’eau. Depuis 1965, la construction du RER A, puis de l’autoroute A4, a détourné les sources qui s’écoulaient du Sud vers le Nord, du Plateau vers la Marne. Petit à petit, ces sources se sont taries, les rus et ruisseaux ont été canalisés, les bassins, les fontaines et les cascades ont été détruits.
Afin de recréer le lien entre la ville et la Marne et de se rafraîchir la mémoire, depuis 2005, la commune organise un retour aux sources avec diverses manifestations populaires, telles que les « Festiv’eau » et les « Fontaines en scène ».
Cette année, les 10, 11 et 12 juin, l’avenue Aristide Briand a accueilli les 4e éditions de « Fontaine en scène ». Sur plusieurs centaines de mètres, une cinquantaine de fontaines ont égayé les berges du cours d’eau qui relie symboliquement l’Espace Michel Simon à la Marne. Ci-après, l’illustration de l’œuvre réalisée spécialement par un artiste, pour cette manifestation Noiséenne.
Aux Bas Heurts, l’ADIHBH-V prépare déjà son exposition artistique humoristique 2012 dédiée à « l’Eau coulante » Aussi, nous avons déniché un jeune artiste, apprenti plombier, qui nous a présenté la première ébauche de son projet. L’aspect artisanal de ce chef d’œuvre, qui se veut économe en période de crise, puisque façonné dans des matériaux nobles de récupération (céramique, laiton chromé, thermoplastique,…). Très réaliste, il contribuera aussi, grâce à la « virtuosité de la main », à réhabiliter le travail manuel. Enfin, soucieux de l’environnement, l’eau coulante qui fera chanter cette pièce d’art, sera réutilisée en circuit fermé, à l’aide d’une roue à aubes actionnée par les spectateurs, sur un cyclopède ; machine humaine pédalante.
À suivre….., puisque des anecdotes récentes à la saveur inattendue de l’eau de Noisy-le-Grand, inonderont encore l’actualité de nos deux prochains billets….
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PS : Cet article a été révisé le 12 mai 2019, suite à un avertissement de la fondation BETTENCOURT SCHUELLER .
Voir nos billets:
du 05/05/2019
La notion et l'expression de l'excellence du travail manuel devraient elles être l'apanage de la fondation BETTENCOURT SCHUELLER (1) ?
et du 09/05/2019
La fondation BETTENCOURT SCHUELLER veut interdire à l'ADIHBH-V d'utiliser des expressions du langage courant (2)