Enquête Publique sur le SDRIF

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SCHEMA DIRECTEUR DE LA REGION ILE DE France (S.D.R.I.F).
A vous la parole sur ce projet !
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Du 15 octobre au 8 décembre 2007, les Franciliens et Franciliennes peuvent donner leur avis sur le futur visage de la région Ile-de-France en 2030, lors de l'Enquête Publique sur le SDRIF.
 
Qu'est-ce-que le S.D.R.I.F ?
 
Le Schéma directeur de la région Ile-de-France est un document d'urbanisme dont le contenu est défini par le code de l'urbanisme. Il est également un document d'aménagement régional qui vise à organiser le territoire d'ici à 2030 de façon harmonieuse, durable et solidaire. A partir de là, les "orientations" élaborées au fil du projet devront être ultérieurement respectées par les documents d'urbanisme élaborés par les intercommunalités ou par les communes pour permettre sa mise en œuvre.
 
Les défis et objectifs du Sdrif, sont:
 
Face à un avenir incertain, le Sdrif veut relever trois défis majeurs :
 
-      favoriser l'égalité sociale et territoriale,
-      anticiper les mutations climatiques et énergétiques,
-       développer le dynamisme et la région.
 
Il veut atteindre cinq objectifs fondamentaux :
 
-       offrir un logement à tous les Franciliens; c'est-à-dire construire 60 000 logements par an pendant 25 ans, et viser une répartition plus équilibrée et efficace des logements sociaux,
-       doter la métropole d'équipements et de services de qualité,
-       valoriser les ressources naturelles et l'environnement,
-       stimuler l'emploi et l'activité économique,
-       promouvoir une nouvelle politique des transports avec une réelle priorité aux transports en commun.
 
Pour toute information, consultez  www.iledefrance.fr/sdrif-enquetepublique.
 
A Noisy le Grand, un Commissaire Enquêteur se tiendra à votre disposition le samedi 17 novembre 2007, de 9h à 12h.
 
 
Quelques observations de l’ADIHBH-V :
 
1-     L’urbanisation du secteur 4 de Marne la Vallée est loin d’être terminée, et pourtant le RER A et l’autoroute A4 sont déjà saturés depuis des années. Une étude de la Direction Départementale de l’Equipement de Seine et Marne, datant de 2002 indiquait : « Un réseau autoroutier en limite de saturation en 2007. 2015 : le scénario de l’inacceptable ». Mais pour autant, dans ce Sdrif, la quasi-totalité des grands projets routiers et autoroutiers sont rejetés sans proposer une véritable alternative de déplacement en transport en commun, pour la grande couronne.
 
2-     Si l’objectif global de construction de 60 000 logements/an, fixé avec les services de l’Etat , correspond bien aux besoins du territoire francilien, c’est encore la Seine Saint Denis et 40% de logements sociaux qui devrait payer la plus grosse contribution avec 8 800 logements/an. Pour cela ce Sdrif annonce qu’un effort supplémentaire de construction sera demandé aux territoires qui disposent d’un potentiel urbain bien desservi en transport en commun (mesuré à travers le potentiel foncier en densification, en mutation ou en extension situé à moins de 1000 m d’une gare ferroviaire ou d’une station de métro et à moins de 500 m d’un transport en commun). Ces territoires sont les secteurs d’implantation privilégiés du logement. A quant unrééquilibrage Est / Ouest ?Habitants de Noisy le Grand, avec 3 gares RER sur le secteur, ne voyez-vous rien venir à l’horizon???..Sous la gouvernance de Michel Pajon, le risque est grand de voir d’autres Bas Heurts !
 
3-     Et nous pourrions aussi parler du marché des bureaux de l’Est Parisien, qui est complètement atone…..
 
En conclusion, le Sdrif concerne notre avenir et celui de nos enfants. Participez à l’Enquête Publique, grâce à vos avis, ce projet aura toutes les chances d’être remis à plat en janvier 2008. Rédigez votre contribution et adressez là à Monsieur le Président de la Commission d’Enquête, Conseil Régional d’Ile de France, 35 boulevard des Invalides, 75007 Paris. 
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Publié dans noisy-les-bas-heurts

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F
Lorsque nous examinons la carte de destination générale des différentes parties  qui correspondent  à des secteurs de densification préférentielle sur Noisy le Grand , nous comptons un peu plus de 7 emplacements. C'est à terme 175 ha de densification envisageable, soit 13% de la superficie de la ville.Si ce schéma est mis en place tel quel, Michel Pajon aura du mal à respecter ses engagements de 75 000 habitants, et les politiques d'opposition ne se battrons plus pour savoir si à l'horizon 2015 la ville fera 75 ou 100 000 habitants. Aujourd'hui, sur les 9,3 ha du Clos aux Biches, Michel Pajon souhaiterait construire 1500 logements. Sur la ZAD du Clos d'Ambert il construira sur 6 ha ,1200 logements. Alors, demain sur 175 ha et avec la bénédiction du SDRIF, nous vous laissons faire le calcul !!!!....Attention danger...
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E
Tout en partageant l'idée selon laquelle l'étalement urbain doit être modéré, et en affirmant mon attachement à une augmentation raisonnée de l'urbanisation de Noisy le Grand, notamment autour des gares, je considère néanmoins que la densification prônée par le SDRIF n'est envisageable que sur des terrains actuellement non construits, en friche ou sur des terrains construits avec un bâti de mauvaise qualité.Pour cette raison, il est souhaitable que le SDRIF précise de façon plus claire les caractéristiques des terrains où une densification pourrait être envisagée et définise également la notion de "TERRAIN MUTABLE", ceci afin d'obtenir que la densification ne se fasse pas au détriment de la diversité de l'habitat, mais bien dans la préservation des zones d'habitats individuels, quand ces zones sont des quartiers pavillonnaires ancien,mais de bonne qualité.Ceci permettrait de contenir les velléités de certains Maires qui souhaiteraient pratiquer, comme à Noisy le Grand par exemple sur le Clos aux Biches, une polique de la "table rase", avec des argumentaires complétement préfabriquées et rocambolesques.D'ailleurs, la Commission d'Enquête n'a pas été abusée.
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L
Comme le mentionnait déjà très justement la Commission d'Enquête lors des Enquêtes Publiques sur le Clos aux Biches, aujourd'hui Ile-de-France Environnement, précise: "que se lancer dans des opérations d'urbanisation et de densification annoncées sans que les transports collectifs prévus en accompagnement se réalisent, ne ferait encore que dégrader davantage la qualité de vie des Franciliens et provoquer de leur part des réactions hostiles aux politiques qui auraient pris ces décisions".Par ailleurs, nous pouvons exprimer notre scepticisme sur la possibilité pour la Région de financer et de faire réaliser tous les nouveaux  projets de transports collectifs, d'autant plus qu'il faudra en même temps, et en priorité, améliorer les transports existants. Sujet bien connu dans l'Est Parisien avec l'Autoroute A4 et le RER A.Enfin, il faut aussi préciser que le coût réel des projets des transports collectifs inscrits au 12 ieme plan (2000-2006) va coûter deux fois plus que prévu. Ainsi, le financement du contrat de projets du 13ieme plan (2007-2013)  est déjà consacré aux 2/3 à l'achevement des projets du 12ieme plan. Vous comprendrez que nous avons de beaux jours devant nous. Francilien de l'Est Parisien, compte tenu aussi de l'augmentation du prix du pétrole, préparer vos vélos, et faites une réserve de pneus et de chambres à air, avant la pénurie qui, inmanquablement sera causée par les Chinois !!!...
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V
Je n'ose même pas imaginer l'état du RER A si le projet du clos au Biches venait à avoir lieu.Sur les 4500 nouveaux habitants avec disons un tiers qui prennent le RER A + les nombreux autres projets à Noisy + les nombreux autres projets dans les villes nouvelles de Marne La Vallée cela va devenir encore plus invivable. Le RER A est déjà en état de sur-sur-saturation.Le problème c'est que l'on peut avoir les meilleurs arguments, avoir la population avec nous, faire des concessions et touche finale être en concordance avec le shema directeur de la région; cela ne sert à rien si il n'y a pas un maire à l'écoute et pragmatique en face.Encore une fois : quel dommage !
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J
Pour faire suite au commentaire précédent, vous constaterez qu'Ile- de-France Environement est d'accord avec la nécessité  de densifier en zone centrale les secteurs desservis par les transports collectifs, à condition qu'ils ne soient pas saturés aux heures de pointes, la où la présence d'importants terrains mutables (friches industrielles ou terrains libérés par l'Etat) offre la possibilité de le faire. Manifestement, le "Clos aux Biches" ne correspond à aucun de ces deux critères et de plus la ligne A du RER est complètement saturée, aux heures de pointes.Par contre, IDFE est opposé à ce qu'une densification systématique et aveugle s'attaque à des quartiers pavillonnaires de qualité, voire de valeur patrimoniale situés pour des raisons historiques aux environs des gares.De tels quartiers,....................,ne peuvent évoluer autrement que par des opérations globales de Démolition-Reconstruction auxquelles s'opposeraient à juste titre les habitants en place. C'est bien tout le combat de l'ADIHBH-V contre la violente politique de la "table rase" de M Pajon, qui montre, encore une fois, que l'Association est dans le vrai.Enfin, IDFE apprécie que le guide de lecture précise que ces secteurs de densification préférentielle "ne doivent pas faire nécéssairement l'objet d'une densification sur l'intégalité de l'espace concerné, mais uniquement sur les parties mutables qu'ils comprennent". Effectivement M Pajon, à ce jour la SOCAREN posséde environ 30% du foncier; c'est largement suffisant pour une urbanisation controlée et intelligente, avec l'accord des habitants. Initialement en 2004, même le terrain de la défunte AFUA était une opportunité.Depuis plusieurs mois, ces observations pleines de bon sens ont été présentées par l'ADIHBH-V , ADIHR et Madame DUFFRENE à Mireille FERRI, vice Présidente VERTE du Conseil Régional, et cheville ouvrière du SDRIF.
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A
Au chapitre "DENSIFICATION", Ile de France Environnement (IDFE) est d'accord avec la nécessité de:1- Construire plus dense dans les zones à urbaniser. Toutefois cela ne doit pas se faire au détriment de la diversité de l'habitat. Il doit subsister une proportion suffisante d'habitat individuel, mais utilisant des formes urbaines adaptées à la densité, soit: des maisons de ville, des lotissements denses de maisons pas forcément alignées, mitoyennes d'un coté ou des deux et construites sur de petits terrains (250 à 400 m²). En ce qui concerne les secteurs  préférentiels d'urbanisation, on indique une densité minimale de 35 logements/ha à l'échelle du quartier. Ce taux est compatible avec le maintien d'une part notable d'habitat individuel plus dense, bien sûr, que ce que l'on rencontre  fréquement dans les lotissements actuels.Vous constaterez que ceci correspond parfaitements aux suggestions de l'ADIHBH-V et des Etudiants de l'ENSAPL, lors des Enquêtes Publiques. NON M Pajon, la barre péri métrique de 22 m de haut, c'est une Cité, ce n'est pas de la diversité de l'habitat et de la mixité, vous êtes à coté du bon sens Monsieur !!!
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A
Chers amis internautes, sachez que vous avez la possibilité d'obtenir une première impression générale, sur le projet de SDRIF, en consulant l'avis élaboré par "Ile de France Environnement" le 11 octobre 2007, sur le site: www.idfe.org ,rubrique Actualités.Certaines remarques sont d'actualité aux Bas Heurts, et justifient encore notre combat.
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