Joëlle Hélénon, la riposte
JOËLLE HÉLÉNON
LANCE SA RIPOSTE OFFENSIVE,
ET CONTRE- ATTAQUE
POUR FAUX
ET USAGE DE FAUX
En préambule, un rappel succinct des événements. Le samedi 13 mars 2021, une patrouille de Police de la Compagnie de Sécurisation et d’Intervention de Seine-Saint-Denis intervient au cœur des Espaces d’Abraxas, quartier populaire de Noisy-le-Grand pour un contrôle d’identité. L’affaire tourne mal, et 5 jeunes du quartier sont placés en garde à vue au Commissariat de la Ville.
Joëlle HÉLÉNON, 2ème Adjointe de Brigitte MARSIGNY déléguée aux solidarités, à l’emploi, à la jeunesse et d’astreinte en Mairie ce samedi 13 mars se transporte au Commissariat pour informer les mères de familles de la situation et s’assurer que l’intervention de la Police soit comprise.
Rien d’anormal à cela, puisque Joëlle HÉLÉNON est connue sur Noisy-le-Grand pour être une mère de famille humble, discrète et avoir des rapports de confiance avec les forces de Polices Municipales ou Nationales. Sans oublier son rôle d’accompagnement des femmes victimes de violence. De plus, elle est Adjointe au Maire du quartier OUEST, et donc sur ses terres aux Espaces d’Abraxas !
Dans la soirée, vers 21h30, un adolescent est libéré et présente des hématomes au visage. Joëlle HELENON, présente sur place, demande aux Agents que les secours soient immédiatement appelés. Face aux refus des forces de l’ordre, elle insistera de manière véhémente en haussant la voix et subira des insultes racistes à cette occasion, pour enfin obtenir l’intervention des Pompiers qui décideront de conduire le jeune à l’hôpital Saint-Camille pour des examens plus poussés.
Les quatre familles des enfants interpellés ont porté plainte contre X pour délits d’injures, violences volontaires et abus d’autorité. Joëlle HELENON a également déposé une première plainte le 24 avril auprès du Procureur de la République pour injure raciste. D’autres suivront ultérieurement….
Le Préfet, le Maire et le Conseil municipal s’emballent…
Georges-Francois LECLERC, Préfet de Seine-Saint-Denis a adressé un courrier très ferme à Madame le Maire en date du 08 avril 2021 dans lequel il condamne une tentative d’immixtion de Joëlle HÉLÉNON dans le travail de la Police tout en s’illustrant par un comportement indigne de sa fonction.
Suite à cela, Brigitte MARSIGNY, par arrêté municipal n°21/40 lui retire toutes ses délégations de fonctions le lundi 12 avril écoulé en évoquant son « manque de discernement » et son « comportement inadapté » lors de son intervention au Commissariat le 13 mars dernier.
Le Conseil municipal se déchaîne sur cette affaire et 20 Conseillers municipaux de sa propre majorité pétitionnent pour condamner Joëlle HÉLÉNON en parlant d’une erreur de jugement.
Le jeudi 06 mai écoulé, lors d’un Conseil municipal houleux, semé d’invectives injurieuses et indignes, le Conseil municipal de la majorité vote « comme un seul homme » (sauf Marème FALL qui vote contre et donc conserve tout son honneur), la fin des fonctions d’Adjointe de Joëlle HÉLÉNON. Sur Facebook Live de nombreux Noiséens ont pu suivre ce spectacle désolant qui s’apparentait davantage à un « combat de rue, plutôt qu’à un débat au sein d’une instance démocratique.
Mais voilà, la mariée était trop belle, y aurait-il une irrégularité ?...
Ce fameux courrier du Préfet de Seine-Saint-Denis en date du 08 avril 2021 que le Président de l’ADIHBH-V a pu consulter, sans être un Expert, soulève quelques intrigues sur l’authenticité de la signature de Georges-Francois LECLERC. Bien évidemment, un questionnement qui n’a pas échappé à Joëlle HÉLÉNON.
Aussi, il lui était tout à fait légitime de s’interroger sur le fait que le Préfet en soit le véritable auteur. Afin de lever toute ambiguïté cette dernière a fait réaliser une expertise du document par une Graphologue, Experte en écriture et documents, près de la Cour d’Appel de Paris.
Dans son rapport du 25 avril, les conclusions de l’Experte sont formelles. Accrochez vous bien, ça va "bringuebaler"… « Les nombreuses discordances sont rencontrées entre 153 signatures de courriers ou d’arrêtés authentiques de Monsieur Georges-Francois LECLERC et la signature de Georges-Francois LECLERC du 08 avril 2021, prouvent qu’il n’en est pas l’auteur. Monsieur Georges-Francois LECLERC n’est pas l’auteur de la signature du courrier du 08 avril 2021 »
Par ailleurs, l’Experte Graphologue mentionne que ne figure pas sur le document l’en-tête « République Française » et s’étonne aussi de l’utilisation d’une police de caractère différente des autres courriers de comparaison.
À ce moment-là, le Conseil de Joëlle HELENON adressait un courrier au Préfet par voie postale, dans lequel il lui faisait part de ses doutes quant à l’authenticité du courrier du 08 avril 2021 et lui demandait de confirmer le contenu de celui-ci. Jusqu’au 06 mai dans la matinée, la Préfecture de Seine-Saint-Denis n’avait pas réagi.
Extrait de la plainte contre X, En haut, la signature en question du courrier du 08 avril En colonne, 10 signatures authentiques de Georges-François LECLERC, sur 153 présentées
Armée de ce baril de poudre, le mardi 27 avril 2021, sur les conseils de son Avocat, Joëlle HÉLÉNON allume la mèche et dépose une plainte constitutive des délits de FAUX et USAGE de FAUX, réprimés par l’Article 441-1 du Code pénal.
Un délit gravissime !
Selon cet Article 441-1, le délit de faux est constitué par le fait d'altérer la vérité pour faire du tort à quelqu'un en établissant un document de nature à prouver un droit ou un fait pouvant entraîner des effets juridiques. Le document peut être un support écrit ou tout autre document créé avec les technologies numériques. L'altération de la vérité peut être constituée par la falsification d'un document authentique ou par le fait de rédiger sur un document des mentions inexactes. Enfin, le préjudice peut être matériel ou moral.
Selon le Code pénal, ce délit est passible de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende. Les peines sont plus sévères si le faussaire présente un faux document administratif ou s'il fait partie d'un service public.
Bizarrement, juste avant le Conseil municipal le Préfet de Seine-Saint-Denis sort enfin de sa léthargie !
Finalement Georges-François LECLERC réagit dans l’après-midi du 06 mai à travers un tweet : Je confirme être l’auteur et le signataire de la lettre destinée à Madame Brigitte MARSIGNY, Maire de Noisy-le-Grand ».
Ainsi, nous pénétrons dans un monde ubuesque qui dépasse tout entendement, car la puissance du pouvoir nous fait tourner en bourrique ! Soi-disant que nous serions en présence d’une VRAIE-FAUSSE signature ? Extravagant et grotesque…Il nous semble évident que le Procureur de la République de Bobigny doit maintenant rapidement éliminer toute ambivalence de ce fait saugrenu en mandatant une contre-expertise.
Cette affaire ne fait que débuter, et puisque nous sommes dans un cas d'école de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et la justice, il nous semble raisonnable que le Procureur poursuive son instruction sans entrave. Mais c’est effrayant. Nous déplorons que Noisy-le-Grand soit encore une Ville maudite depuis mars 1983 ; Il est vrai qu’on n’en est plus à une inconséquence près !