L'Habitat participatif et le Bail Réel Solidaire: Deux innovations sur la ZAC des Bas-Heurts
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Ce type de formule permet à un groupe de futurs habitants de participer à la conception et au mode de fonctionnement de leur habitat. Aussi bien pour la partie privée dans la conception que pour la gestion des espaces collectifs.
Il peut être, par exemple, envisagé des salles communes, une buanderie partagée ou autres réalisations....
Lire notre 1er article en date du 1er article du 3 juin 2023 en cliquant Ici
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Pour l'intégralité des détails mis à jour, cliquez Ici
Ce projet s'inscrit dans un programme avec des logements qui seront vendus à des prix 30% inférieurs à ceux du marché grâce au dispositif du Bail Réel et Solidaire « BRS ».
Lire notre 2ème article en date du 12 septembre 2023 en cliquant Ici
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Une structure d'accompagnement des détenus vers la sortie à Noisy-le-Grand
UNE STRUCTURE
D’ACCOMPAGNEMENT
VERS LA SORTIE DES DÉTENUS,
À NOISY-LE-GRAND.
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Illustration : Agence Champenois Architectes
Une « Structure d'Accompagnement vers la Sortie » (SAS) comporte un régime essentiellement orienté vers la réinsertion sociale et la préparation à la sortie des personnes condamnées.
Les personnes condamnées faisant l'objet d'une mesure de semi-liberté sont détenues soit dans des centres de semi-liberté ou des quartiers de semi-liberté, soit dans des Structures d'Accompagnement vers la Sortie.
Les personnes condamnées faisant l'objet d'une mesure de placement à l'extérieur dans les conditions fixées par les dispositions de l'article D. 136 du Code de Procédure Pénale, peuvent également être détenues dans ces établissements.
Les « Structures d’Accompagnement à la Sortie » (SAS) prévoient d’offrir aux personnes détenues (personnes condamnées dont le reliquat de peine leur restant à exécuter est inférieur à deux ans) les plus en difficulté un accompagnement soutenu vers la sortie.
Sur les 25 structures programmées, cinq sont aujourd’hui en activité.
Si elles répondent toutes à la même philosophie générale, des différences de fonctionnement peuvent s’observer d’un lieu à l’autre. Et déjà, quelques écueils apparaissent.
Ce dispositif pénitentiaire imaginé par Christiane TAUBIRA , Ministre de la justice de 2012 à 2016 , puis repris par Nicole BELLOUBET en 2018 lorsqu’elle présente son « plan prisons », annonce la création de « Structures d’Accompagnement vers la Sortie ».
Elle prévoit pour ce faire d’ouvrir 2000 nouvelles places dans des bâtiments construits ad hoc, et de reconvertir 500 places d’actuels quartiers de détention.
Début 2022, seules quatre de ces SAS avaient ouvert leurs portes : à Marseille (13), Poitiers (86), Longuenesse (62) et Bordeaux (33).
Depuis la fin du troisième trimestre 2024, une dernière structure a été construite sur le Campus Universitaire DESCARTES à Noisy-le-Grand (93), en limite de Champs-sur-Marne.
120 détenus de la prison de Villepinte ont pu rejoindre cette structure.
Ainsi, la Maire (LR) de Noisy-le-Grand Brigitte MARSIGNY a dû accueillir cette SAS contrainte et forcée, mentionnant dans le PARISIEN du 19 Mai 2022 : « c’est le Club Med de MARRAKECH ». Avant tout destinées aux personnes sans projet de sortie et éloignées des structures d’insertion, la SAS vise à les autonomiser et à préparer leur réinsertion par le biais d’un accompagnement pluridisciplinaire soutenu.
L’obtention de permissions de sortir y est en théorie facilitée, dans l’optique de renforcer les liens entre le dedans et le dehors. La doctrine fixant ces principes a été finalisée en décembre 2021, plusieurs mois, voire années, après l’ouverture des premières SAS.
En attendant, chaque structure a élaboré ses propres principes. Si la philosophie reste globalement la même d’un lieu à l’autre, des différences s’observent néanmoins entre les SAS, tant sur la sélection des personnes détenues que sur le régime des permissions de sortir.
Le repérage et l’orientation de ces profils compliqués incombe à l’Administration pénitentiaire.
Cette dernière cible volontairement les personnes ayant pu manifester des problèmes de comportement en détention, présentant des facteurs de risque de réitération et nécessitant un accompagnement renforcé et soutenu.
Dans une SAS, on trouve des gens moins investis, moins volontaires, des gens qui ont des incidents en détention, qui passent souvent sous le radar des courtes peines, qui ne demandent jamais d’aménagement et qui ne voient jamais leur Conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation.
L’emplacement géographique des SAS est un enjeu de taille.
C’était en effet une des promesses des SAS, décrites en 2018 comme des immeubles qui s’insèrent parfaitement dans une architecture urbaine.
Cependant, force est de constater que certaines d’entre elles, qu’elles soient ouvertes ou en cours de rénovation restent pour la plupart excentrés des villes.
Ainsi, l’emplacement peut poser des difficultés, surtout pour un public pour qui la mobilité peut être un problème pointe un magistrat.
En effet, si certaines démarches administratives peuvent être faites dans n’importe quelle ville, les recherches de logement, de formation, de soins, sont quant à elles censées être réalisées dans le futur bassin de vie de la personne.
Située à dix minutes à pied de la Gare RER de NOISY-CHAMPS, la SAS de Noisy-le-Grand est très accessible.
Consulter l’Article du MONITEUR « Établissement pénitentiaire. Desserrer la vie en rose » n° 6343 – Février 2025
Cliquer ici
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Contribution bibliographique : Le MONITEUR n° 6343 du 18 février 2025, page 38
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Des nouvelles du Grand Paris Express
GRAND PARIS EXPRESS :
L’OUVERTURE DE LA LIGNE 15 SUD
DÉCALÉE DE DÉCEMBRE 2025
À L’ÉTÉ 2026
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Gare de Noisy - Champs
L'ouverture du tronçon Sud de la ligne 15 du Grand Paris Express, initialement prévue en décembre 2025, va être décalée à l'été 2026 en raison de retards pris dans la conduite des essais, a indiqué ce jeudi la Société des Grands Projets (SGP). Le coût de cette ligne de 33 km, qui s'étendra de Pont de Sèvres à Noisy-Champs au travers de 22 communes des Hauts-de-Seine, du Val-de-Marne et de la Seine-Saint-Denis, reste en revanche inchangé, à 8 milliards d'euros, selon la SGP.
Il faut rappeler l’extrême complexité du Grand Paris Express, qui tient d’abord à sa taille, a insisté le Président de la SGP, Jean-François Monteils.
Les lignes 15, 16, 17 et 18 formeront 200 km d’un réseau entièrement neuf de métros automatiques d’ici 2031, composé de 68 nouvelles gares réparties dans toute l’Île-de-France, le tout pour 36,1 milliards d’euros, contre une estimation à 22 milliards en 2010.
La ligne 15 Sud, dont le chantier a démarré en mars 2015, est probablement la plus lourde en termes de défis techniques et de coûts, a souligné le Président de la SGP.
De multiples reports.
Son ouverture a été décalée à de multiples reprises.
D’abord attendue pour 2020, l’inauguration a une première fois été repoussée à 2023 avant qu’Édouard Philippe, Premier ministre en 2018, ne fixe la date à 2024. Le Covid et l’interruption des chantiers ont ensuite rajouté un an au calendrier.
La réalisation des essais pour s’assurer de la fiabilité et de la sécurité de ce métro automatique, qui roulera à 110 km/h par endroits, a cette fois-ci engendré du retard. Nous sommes rentrés dans cette phase d’essai relativement récemment, en septembre 2024, au lieu de juillet a indiqué Jean-François Monteils.
Les équipes ont alors découvert des bugs inattendus, "des difficultés qu’on n’avait pas tout à fait anticipé, a-t-il complété", sans rentrer dans les détails. Il a aussi souligné le défi technique du projet et son caractère inédit. Ainsi, les premiers tests sur la ligne 15 Sud ont laissé apparaître des ajustements nécessaires à réaliser sur le logiciel…
Valérie PÉCRESSE s’est dite indignée par l’ampleur des nouveaux retards !!!...
L’annonce de cet énième retard a immédiatement fait réagir la Présidente de la Région et d’Île-de-France Mobilités (IDFM), qui s’est dite choquée de l’ampleur des nouveaux retards annoncés par la SGP pour la livraison de la ligne 15 Sud et de ses conséquences en cascade sur la livraison des autres lignes 16 et 17.
« C’est une très mauvaise nouvelle pour les centaines de milliers d’habitants et travailleurs de la petite couronne qui l’attendent depuis plus de quinze ans», a-t-elle estimé, avant d’annoncer la création d’une mission de contrôle et coordination technique État/Île-de-France Mobilités, de la Société des Grands Projets, avec l’objectif de réduire ces nouveaux retards au maximum.
Par ailleurs, la SGP s’est alors entourée de deux Experts du transport ferroviaire, pour faire un état des lieux objectif de la situation. Ainsi, selon IDFM, ces derniers pointaient des retards bien plus considérables qu’attendus sur la ligne 15 Sud, liés notamment à des retards pris dans les travaux de génie civil ainsi qu’à des défauts de coordination et d’intégration des différentes étapes et contrats industriels.
À ce jour, quel est le calendrier du Grand Paris Express ?
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La mise en route du Grand Paris Express va s’étaler jusqu’à 2031
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Contribution bibliographique :
- Le FIGARO, avec AFP, 21 Janvier 2025
- Communiqué de presse de la Société des Grands Projets, 18 Février 2025
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