Le bois Saint-Martin : une nouvelle enquête publique

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ENQUÊTE PUBLIQUE
 
SUR LE BOIS SAINT-MARTIN
 
 
 
 
   
 

   

Photos Françoise Thuin : intérieur du bois Saint-Martin 

 


D'une surface de 277 ha, le bois Saint-Martin est situé sur les communes de Noisy -le-Grand (93), Villiers sur Marne (94) et Le Plessis Trévise (94). Localisé à 15 km de Paris, cette propriété privée occupe l'extrémité sud-est du département de la Seine-Saint-Denis et empiète à la marge sur le département du Val-de-Marne. Insérée dans le tissu urbain très dense, elle forme avec le bois de Célie et le Parc de la Malnoue un des  massifs boisés des plus importants de la petite couronne.

Ce bois présente un grand intérêt de par sa grande biodiversité ; 294 espèces végétales y ont été observées, dont une espèce protégée à l'échelon régional et 8 espèces déterminantes. La faune est particulièrement riche et diversifiée. Ses nombreuses mares accueillent quatre espèces de Tritons, dont le « Triton crêté ». La vieille chênaie est favorable à plusieurs espèces d'oiseaux et insectes absents des forêts artificialisées. Par ailleurs, une population importante de chevreuils occupe le site et les traces de sangliers attestent de leur présence et de la communication possible avec les massifs d'Arminvilliers et de Notre-Dame.

De ce fait, le bois Saint-Martin constitue l'élément majeur de la ceinture verte régionale qu'il importe de préserver et de développer.

Un arrêté de biotope dit du « Bois Saint Martin » a été signé en 2006, par le Préfet de Seine Saint Denis (voir l'intégralité de l'Arrêté Préfectoral de biotope n° 2006-3713 du 29/09/2006), concernant, en particulier une partie du secteur des 67 ha que souhaiterait acquérir la Mairie. Ainsi, deux secteurs avaient été identifiés en fonction de leurs degrés de vulnérabilité. Une zone « A » d'environ 67 ha, où la fréquentation y est interdite en dehors des propriétaires et des personnes chargées du suivi écologique. Une zone « B » concernant les boisements anciens et le réseau de mares forestières. Ici, la fréquentation y est encadrée afin de limiter les dérangements de l'avifaune et d'éviter la dégradation des habitants batraciens.

Toutes constructions sont interdites sur ces deux zones.

 

 

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L'ENQUÊTE PUBLIQUE

 

Cette nouvelle Enquête Publique fait suite à l'échec de la précédente en 2004, grâce à la mobilisation massive des habitants et des Associations de défense. Aujourd'hui, elle a encore une fois pour objet l'acquisition du Bois Saint-Martin par la Région Ile-de-France et la ville de Noisy-le-Grand.

Elle est ouverte du 17 juin au 17 juillet prochain. Durant cette période, les observations du public seront consignées sur des registres à la Direction de l'Urbanisme, rue Emile Cossonneau à Noisy-le-Grand, et à la Mairie de Villiers-sur-Marne. Le Commissaire Enquêteur recevra en personne les observations du public aux jours et heures suivants, soit :
 

NOISY-LE-GRAND :

-       le mercredi 17 juin, de 09 h à 12h

-       le mardi 30 juin, de 09 h à 12h

-       le vendredi 17 juillet, de 14h à 17h

 

VILLIERS-SUR-MARNE :

-       le mercredi 17 juin, de 14h à 17h

-       le mardi 30 juin, de 14h à 17h

-       le vendredi 17 juillet de 9h à 12h

 

Venez nombreux avant le 17 juillet 2009,
notifier par écrit vos remarques et observations
sur les registres d'Enquête Publique.

 

 

Commentaires de Mesdames F Thuin et G Labate

« UNE VERITE QUI DERANGE »

 

Après  que nous nous soyons rendues dans les locaux de l'urbanisme, nous avons pu consulter les documents relatifs à la nouvelle enquête publique en vue de l'acquisition par la ville et la Région Ile-de-France du bois Saint-Martin.

Contrairement au dossier présenté lors de la précédente DUP, celui-ci est vraiment plus respectueux du facteur environnement. Les grandes lignes de l'arrêté de biotope sont citées sans que l'arrêté préfectoral ne soit annexé, c'est dommage !  Par contre nous avons pu constater qu'un plan, qui n'est pas celui de l'arrêté, figure au dossier, il paraît conforme.
 

On peut lire par exemple :

-  Permettre une ouverture mesurée au public des espaces boisés compatiblesavec les articles de l'arrêté préfectoral N° 2006-3713 du 29/09/2006 instituant la protection du biotope du bois Saint Martin.

-  ... La bande boisement d'environ 100 à 200m bordant le bois. Ce secteur bois sera destiné à la  libre promenade et le cas échéant à la pratique du sport de type : parcours santé  / découverte nature.

-  Observation à distance de la prairie, zone A, et de ses pratiques traditionnelles de fauche et d'entretien. 


Pour autant, et sans vouloir polémiquer, nous avons du mal à comprendre le découpage de la prairie, nous ne comprenons pas non plus pourquoi deux entités différentes pour acquérir ce bois, pourquoi 67 ha achetés par la ville, alors que la Région pourrait acquérir et gérer la totalité des espaces verts.

Cela ne changerait rien à l'ouverture d'une partie du bois Saint Martin au public.

Bien sûr il y a ce qu'on appelle, dans le dossier : le bâti, sur les parcelles cadastrées section B N°5 et 6  les ruines de 2 constructions, ou parcelle cadastrée section B N° 14 et 15 deux constructions de 1800 - 2 niveaux en meulière et tuiles, ou encore parcelle cadastrée section B N° 23 et 24 deux constructions de 1820 deux niveaux en meulière et tuiles.

Il faut savoir que l'Agence des Espaces Verts (AEV) de la Région Ile-de-France n'a pas vocation à acheter du bâti. 

Le bâti est un élément, la partie prairie, qui est en zone A, en est un autre.  

Quelques dispositions nous choquent dans ce dossier d'enquête :

-       L'AEV confiera la gestion du bois et de la prairie centrale à un prestataire extérieur

-       Les zones du bois accessibles au public seront desservies en voiture uniquement depuis le secteur des bâtiments qui fera office d'accueil du public et d'orientation. Les accès à ces zones s'effectueront sur les voies carrossables existantes de manière compatible avec l'arrêté de protection biotope. Ils seront destinés au public fréquentant le bois et les activités de découverte de la nature, au personnel d'entretien des bois et de la prairie...

-       Un grand parc en aérien de stationnement de plus de 150 places existant à proximité de la gare du RER et des Yvris, peu fréquenté le week end et durant les périodes de congés accueillera l'essentiel des visiteurs motorisés. 

Le Député Maire de Villiers-sur-Marne semble voir les choses autrement. Il aurait annoncé, lors d'une réunion dans sa commune, un parking à l'intérieur du bois sur 3 ou 4 ha. A raison de 25m² par emplacement, faites le calcul, On avoisinerait les 1000 / 1200 emplacements. 

Il faut demander des explications sur ces points au Commissaire enquêteur, car actuellement, l'accès aux propriétés se fait par le Plessis Trévise et à ce jour la traversée du bois, en voiture particulière, des Yvris jusqu'aux propriétés est interdite, sauf dispositions inscrites à l'arrêté de biotope. 

Sur l'appréciation sommaire des dépenses :

Mis à part les frais d'acquisition des terrains - 4 000 000€ pour la partie souhaitée par la ville et 3 600 000€ pour la partie qui serait acquise par le Région, rien n'est dit sur l'entretien, qui, si nos souvenirs sont bons, avoisinerait les 2000€ l'hectare par an. Rien n'est dit non plus sur l'aménagement des propriétés actuelles qui sont de véritables habitations, de très belle qualité, pour ce que nous avons pu constater et qui ne sont pas disposées à recevoir du public en l'état. La partie bois, qui serait accessible au public doit être adaptée. Tout ceci ayant un coût, non dérisoire, il serait judicieux  d'en faire une évaluation, même sommaire.

Pour notre part :

Difficile donc de donner un avis favorable, sans réserve, (sauf si l'AEV par le biais de la Région Ile de France se porte acquéreur de la totalité de ce que représente le zonage A et B de l'arrêté de biotope)

Ceci ne change rien à l'ouverture d'une partie du bois Saint Martin au public tant souhaitée, si l'on en croit toutes les pétitions qui circulent sur la ville.  

Ceci garantirait sa protection et sa pérennité.

L'ouverture d'une grande partie du bois Saint-Martin est possible, elle doit être pédagogique et encadrée.

Toutes ces espèces protégées, recensées par des professionnels de l'environnement, ne sont pas arrivées là par hasard. 

Si elles sont protégées, pour certaines au niveau européen, c'est bien qu'elles sont en voie de disparition.

Or, dans ce bois elles sont « at  HOME »même si c'est « UNE VERITE QUI DERANGE ».
 



Commentaires de Monsieur Etienne Doussain

« Noisy Solidaire »

 

Lorsque l'on consulte le site Web de la ville, on peut trouver depuis quelques jours une page qui informe de l'ouverture de la nouvelle enquête publique concernant l'acquisition du Bois Saint Martin par la Région Ile de France et la ville de Noisy le Grand. C'est en toute transparence que nous relayons cette information pour cette enquête qui durera du 17 juin au 17 juillet prochain.

On se rappellera utilement que cette nouvelle enquête fait suite à l'échec de la précédente et qu'entre temps un arrêté de protection du biotope a été pris par le Préfet de la Seine Saint Denis concernant, en particulier une partie du secteur des 67 hectares qu'envisage d'acquérir la mairie.

Nous n'ignorons pas, en outre, que les négociations ont été bon train entre la Région Ile de France et la ville de Noisy le Grand pour parvenir à un compromis acceptable pour les parties.

L'est-il pour autant ?

Nous n'ignorerons pas, non plus, qu'entre temps, échaudés sans doute par le résultat de l'enquête précédente, une association bien nommée "les amis du bois Saint Martin" a été créée par des noiséens sans aucun doute plus avisés que d'autres... si l'on en juge par le soutien dont cette dernière bénéficie en mairie. Mais, comme dirait l'autre, c'est de bonne guerre ! Ah bon, parce qu'il y a la guerre pour le Bois Saint Martin ?

Qu'il s'agisse des fêtes organisées en l'honneur du Bois Saint Martin pour lesquelles la ville n'a pas fait mystère de son soutien ou qu'il s'agisse de la dernière publication de cette association distribuée en ce moment par des militants dévoués dont des élus, semble-t-il, l'on voit bien que la cause de l'acquisition du Bois Saint Martin mobilise beaucoup ces derniers temps.

C'est tant mieux car finalement une association qui se bouge et qui se sent soutenue, c'est peut-être la démonstration concrète qu'il est possible d'en faire de même pour d'autres...

Du moins, on pourrait en rêver !

A moins que, à moins que .... à moins qu'une association comme celle là soit plus importante que d'autres. Et nous, pauvres benêts, qui ne comprennent toujours pas qu'une association plus utile qu'une autre, c'est une association qui sert les projets municipaux avant tout, ceux de la majorité au moins !

Mais foin de la critique facile ! Ce n'est pas parce que l'on voit un conseiller municipal distribuer dans sa propre boite à lettre, la mienne en l'occurrence, le prospectus de l'association du Bois Saint Martin qu'il faut y voir malice. Gardons loin de nous de mauvaises arrières pensées ...

Venons en plutôt à l'essentiel, le fameux Bois Saint Martin !  Le Conseil Régional d'Ile de France, via son agence des espaces verts, veut acquérir ce bois et le sanctuariser pour le sauvegarder à la fois pour les générations futures, pour préserver sa biodiversité et à la fois pour le rendre accessible au public ? Jusqu'à là, nous sommes pour...

La ville en veut un bout au prétexte que l'ensemble de ce bois se situe à plus de 90 % sur son territoire et pour y mener ses propres activités ? Nous émettons des doutes...

Pourquoi ? Mais simplement parce que même si un accord semble avoir été passé entre ville et région pour la gestion future de cet espace remarquable, nous pensons que la Région Ile de France a vocation a géré en totalité ce dernier sans interférence, tout en respectant la volonté des noiséens et ... des franciliens de pouvoir en profiter.

Qu'aurions nous dit pour la Haute Ile si le département  de la Seine Saint Denis avait décidé d'en "saucissonner" la gestion et l'utilisation ? Personne de Noisy à Neuilly sur Marne en passant par Gournay ne l'aurait accepté.

Et pour le bois Saint Martin, sous prétexte d'annonce électorale de longue date et de lobbying intense, il devrait en être autrement ?  

Pas question. Tout d'abord parce que "chacun son métier" et parce que ce patrimoine, même si les noiséens doivent, bien entendu, pouvoir en bénéficier (on ne le répétera jamais assez), dépasse le seul cadre de notre ville.  Il est d'intérêt régional tout comme la Haute Ille l'est d'un point de vue départemental à ce jour.

On va nous dire "mais vous voulez priver les habitants de notre ville de ce qu'il doit leur appartenir". Avouez que par ces temps de développement durable et d'urgence écologique, la ficelle sera un peu grosse.

On ne peut d'un côté nous expliquer le bien fondé d'une protection du patrimoine et dans le même temps, tenter de convaincre les noiséens que cet espace est le leur sans dire clairement que les enjeux de sa protection, à la fois, les dépassent et, à la fois, qu'ils sont primordiaux pour l'avenir de leur propres enfants, et que pour tout cela, il vaut mieux qu'un seul opérateur soit aux manettes et assume la responsabilité !

Et de ce point de vue, nous le répétons, "chacun son métier". L'agence des espaces verts de la Région a une compétence que la ville n'aura jamais et il n'est pas utile de mettre en œuvre une construction juridico-administrative grosse par avance de conflits d'intérêts, en particulier selon les aléas des majorités électorales locales ou territoriales.
D'autant plus, quand notre royal président à tous et toutes en remet une couche à propos d'une réforme des institutions régionales et départementales !

Le bois Saint Martin doit être "sanctuariser" sous le couvert de la Région Ile de France en totalité. Dans le même temps, il doit être ouvert au public et, cela, sans aucune ambiguïté mais protéger et gérer par une seule entité.

C'est ce que nous dirons  et ce que nous vous invitons à dire au commissaire enquêteur avant le 17 juillet prochain. Non pas pour faire échec à la ville mais simplement par cohérence et par volonté que soit mise en oeuvre un cadre écologique pérenne dans de bonnes conditions sans interférence entre deux collectivités territoriales pour lesquelles les enjeux et les raisons ne sont pas de même nature.

Et que l'on ne nous dise pas que l'on joue contre notre camp ! Depuis 1995, l'absence de mise en valeur du terrain de la Grotte en bords de Marne démontre à lui seul que la ville a de quoi faire, notamment pour les petits noiséens. Chacun conviendra que Noisy Plage pendant 10 jours par an, c'est bien mais on doit pouvoir faire mieux en matière de protection de patrimoine!

Alors, désolé pour ce propos confus et alambiqué comme le pensent déjà sans doute des amis qui nous veulent du bien dans cette ville, mais pour nous, l'intérêt du Bois Saint Martin dépasse les contours de la ville de Noisy le Grand. Ce serait tout à son honneur de le dire.
 

 Site : http://www.on-a-le-droit-de-voir-rouge.org/
 
 

Commentaires Alain Cassé

 

Très succinctement mes observations qui seront mentionnées dans les registres :

 

1-Oui à une ouverture mesurée au public des espaces boisés compatibles, en totale conformité avec les articles de biotope (arrêté préfectoral n° 2006-3713 du 29/09/2006) Aucune modification de l'arrêté de biotope ne devra être tolérée ultérieurement,


2-Protection totale de l'intégralité des espaces du bois sous l'autorité de l'Agence des Espaces Verts (AEV),


3-Pas de parking de stationnement à l'intérieur du bois Saint Martin, comme ce fut annoncé lors de la Réunion Publique de Villiers sur Marne ;


4-Acquisition de l'intégralité du bois (277 ha), par la Région Ile-de-France. Ainsi, dans le futur, les velléités municipales de Noisy-le-Grand seront sous contrôle,


5-La partie prairie qui est en zone A  est la plus fragile et  ne doit en aucun cas être transformée en quoi que ce soit. 


6-La circulation en voiture à l'intérieur du bois doit être strictement réservée aux seules personnes habilitée par l'arrêté de biotope.


7- Comment se fait-il que la ville du Plessis Trévise ne soit pas concernée par l'Enquête Publique ?


 

Commentaires de Madame Michelle Claveau

« Unir Pour Réussir-UPR »

 

Le bois Saint Martin de nouveau sur la sellette, grâce au Maire de Noisy-le-Grand soutenu par ses Amis du bois Saint-Martin, et ce, malgré le classement en biotope en 2006.


En 2005, Michel Pajon lorgnait déjà sur les 106 ha de ce bois, pour y installer des animations et des loisirs, laissant les autres 142 ha à la Région Ile de France. Découpage dangereux pour l'équilibre des écosystèmes en interrelation dans toutes les parties de ce bois et dans ses prolongements à Malnoue et jusqu'à Emerainville.

Les intervenants dans les commissions d'étude d'un arrêté de classement l'ont bien démontré et le préfet a pris cet arrêté de biotope suite à leurs conclusions.

Tout le monde aurait du être satisfait, mais... pas notre Maire !


Profitant du changement dans les élus du département et de la ville, il repart au feu, soutenu par ses amis qui font croire à qui veut bien l'entendre que cet arrêté empêcherait le public d'aller dans ce bois... Erreur manifeste, facilement contredite lorsque nous lisons cet arrêté...

 

(voir la suite de l'article sur le site : http://www.upr-noisy-le-grand.over-blog.com/)

 

______

 

 

 

 

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L
... / ...<br />  <br /> 4 – Sur les projets après acquisition<br />  Depuis quelques jours, quelques opposants aux projets tente de déstabiliser l’enquête publique, en diffusant des informations mensongères, qui ont pour seul but de créer des craintes fortes. Ces méthodes sont indigne d’un vrai débat publique et démocratique.<br />  Comment croire qu’un projet de parking géant peut être construit dans l’enceinte du bois Saint-Martin alors que les différents verrous existants empêche toute construction à l’intérieur de son périmètre ?<br />  Est-ce crédible de penser que des projets immobiliers sont dans les intentions du Député-Maire Michel Pajon, alors que c’est lui qui a mis en place le classement en zone inconstructible en 1995, afin d’empêcher les projets de l’époque portés par les propriétaires et une société immobilière nationalement connue ?<br />  Faut-il écouter les craintes de certains riverains du bois qui ont peur de se retrouver avec des « voyous » qui viendraient se droguer sous leur fenêtre et qui « pourraient transmettre le SIDA à nos enfants » alors que seule la région sera capable d’assurer la sécurité dans le bois en rénovant les clôtures dégradées ou inexistantes par endroit, et qui délèguera plusieurs gardes forestiers pour assurer la sécurité du bois durant ses heures d’ouvertures ?<br />  Et que penser des tentatives de déstabilisation de certaines associations, prétextant des manipulations dans le dossier de présentation ou dans les méthodes mise en œuvre, alors que ces mêmes associations ont toujours afficher une hostilité politique à la municipalité de Noisy-le-Grand, et que leurs arguments ne prennent pas en compte la défense de la faune et de la flore ou d’autres arguments louables ?<br />  Faut-il prêter l’oreille aux rumeurs de déforestation par l’AEV hors contrôle de l’ONF, alors que l’AEV donner délégation à cet organisme national pour la gestion du boisement ?<br />  Est-il crédible d’entendre que la Ville de Noisy-le-Grand ne pourra pas assumer la gestion du lieu car elle est surendettée, alors que la municipalité qui a réduit des trois-quarts de la dette est passées du statut de la 6° ville la plus endettée de France au statut de Capital économique de l’est parisien ?<br />  Les seules idées soulevées, soumises à un futur projet qui devront être étudiées par l’AEV et les différents partenaires, sont des activités liées à la découverte de la nature ou a des activités pédagogiques liées aux spécificités du bois comme une Maison de la Nature.<br />   <br /> 5 – Sur la faune et la flore et sa préservation<br /> L’enquête prend pleinement en compte l’arrêté de biotope, il est donc impossible de croire à une menace sur le milieu. Les zones classées (A et B) seront pleinement respectées. Mais Il apparaît clairement que les espèces cités dans l’arrêté sont présentes dans différents espaces de notre région et sur le territoire nationale. La plupart de ces espaces sont d’ailleurs ouverts au public, et donc il est évident que la protection de ces espèces est possible malgré la présence humaine dans leur environnement.<br /> Ces espèces protégées mais pas menacées continueront de vivre tranquillement par la préservation de certaines zones qui seront sanctuarisées. <br /> Pour exemple, la Lobélie brûlante, qui est la seule espèce citées qui, d’après les recensements actuels, ne soit pas présente dans d’autres lieux en Seine-Saint-Denis, se développe fortement en forêt de Rambouillet, pourtant ouverte au public.<br /> La protection de la nature n’est pas incompatible avec la découverte de cette nature par le public, si le bois Saint-Martin est correctement entretenu et suffisamment sécurisé ce qui n’est pas le cas actuellement.<br />  <br /> Mais toute ces polémiques ne peuvent que laisser craindre un projet de menaces pour le bois Saint-Martin.<br /> Démasquons-les, dénonçons les, et agissons avec la Région pour sauver et protéger cet espace naturel remarquable.<br /> Ecrivez votre avis soit directement sur les cahiers de l’enquête publique au service urbanisme de la ville de Noisy-le-Grand ou de Villiers-sur-Marne, ou écrivez un courrier de soutien à :<br />  <br /> Monsieur Yves Egal Commissaire enquêteur Enquête publique Bois Saint-Martin Hôtel de Ville BP 49 93161 NOISY-LE-GRAND Cedex<br />  
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<br /> Le commentaire de cette association avait été tronqué car trop long pour être publié en totalité, ceci est donc la suite du commentaire précédent.<br /> <br /> <br />
C
En lisant attentivement la page du site internet de la ville consacrée à l'enquête publique Bois Saint-Martin, il est navrant de constater l'insuffisance d'un tel message :"[...] protéger des activités de chasse et de coupe d'arbres à des fins commerciales[...]"Il est vrai que nous sommes tous des citadins mais pour beaucoup d'entre-nous nos racines ont encore la mémoire de la terre de la province. C'est un exercice difficile d'expliquer la nécessité de la chasse et celle de couper les arbres avant qu'ils ne meurent de vieillesse ou de maladie mettant en danger les plus jeunes. Mais ce n'est que du pur bon sens :1) la chasse : les chevreuils, sangliers, animaux les plus fréquents en forêt, n'ont pas de prédateurs. Leur prolifération entraîne l'"abroutissement" accéléré des jeunes arbres et par conséquent le renouvellement de la forêt. Il faut donc veiller à l'équilibre "cynégétique", soit le potentiel chassable pour que la chaîne écologique ne soit pas rompue. Après, que l'on aime ou pas la chasse, c'est un autre sujet.2) les coupes d'arbres : même chose : pour que le jeune arbre puisse pousser en bénéficiant de la lumière et d'un sol favorable, il faut couper les arbres arrivés à maturité. Voyez l'exemple de la réserve intégrale de Fontainebleau : les jeunes arbres les plus robustes arrivent à se frayer une place mais au final, il sont tordus, abîmés par des attaques de champignons (manque de lumière), etc... Et ce ne sont pas les essences (ou espèces) d'arbres les plus remarquables par leur bois et leur port qui s'en sortent le mieux.Les coupes d'arbres à des fins commerciales n'existent pas ! Mais pour la raison ci-dessus, la régénération de la forêt est au prix de l'abattage d'arbres mûrs ; or dans une forêt, il y a des centaines d'arbres mûrs. Et il y a des menuisiers qui font des merveilles avec le bois des arbres. Et ceux qui apprécient et vivent pleinement le "développement durable" chérissent ces meubles, ces chaises, conçus avec le savoir faire de l'artisan.Il n'y a plus depuis longtemps de forêt "primaire" mais il n'y a que des forêts dites "jardinées" par les forestiers depuis des siècles pour que celle-ci remplisse ses fonctions économiques, sociales et environnementales.CQFD.
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M
On ne peut que saluer la volonté de l'ADHIVBH d'offrir une tribune libre ! Bravo !Maintenant,  l'Association des Amis du Bois Saint-Martin, étayé certes, ne peut se prévaloir d'une quelconque vérité : il suffit de se promener au Plessis-Trevise ou à Villiers pour rapidement comprendre que l'urbanisation de ces villes a fait une place honorable aux habitants en offrant un réel confort visuel par un rapport équilibré et harmonieux des habitations, des espaces verts et de la voirie. Oui il apparaît illogique que ce bois soit divisé (et quelle curieuse division : un bout sur Villiers reviendrait au Conseil régional, une grande encoche à Noisy-le-Grand : la région Ile de France serait-elle incapable d'offrir aux riverains de ce bois ce que veut Noisy-le-Grand ? Non, un seul propriétaire, un seul gestionnaire expert.Oui il est justifié que ceux qui se prononce contre cette acquisition soient prudents : en matière de respect de l'environnement, les nuisances sonores de Noisy-Plage et autres festivités sont une catastrophe pour cet ilôt de verdure encore préservé (pour combien de temps ?...) qu'est le parc de Villeflix. Il ne faudra pas s'étonner de l'invasion d'insectes xylophages et autres puisque le repos, la période de reproduction et la survie des oiseaux qui nichent dans les arbres ne sont pas respectés. Il est très regrettable qu'une association ait fait remonter une pétition en ne disant pas tout à ceux qui l'ont signée en toute confiance. Il suffit d'aller en lire les déclarations pour s'apercevoir qu'il y a quelque chose qui ne colle pas...M. le Maire ne détient pas la vérité en matière de protection de l'environnement et l'ouverture d'une enquête publique pour la deuxième fois (la première ayant été retoquée par le Commissaire enquêteur) remettant en cause de nouveau l'unité de ce massif n'est pas pour nous rassurer sur les bonnes intentions annoncées.
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L
On nous a récemment signalé que les commentaires que vous diffusez impliquent notre association, nous tenons à préciser certains points importants concernant l'enquête en cours et notre positionnement. Nous sommes sûr que dans un souci de transparence, vous voudrez bien diffusez notre message.<br /> 1 – Sur le projet<br /> Le projet d’acquisition par la Région Ile-de-France et la Ville de Noisy-le-Grand est d’intérêt public et permettra d’assurer la préservation durable du Bois Saint-Martin. En effet, une fois acquis par le Conseil régional et la Ville, la gestion écologique de ce bois privé de 285 hectares, situé pour l’essentiel sur le territoire de Noisy-le-Grand, sera confiée à l’Agence des espaces verts d’Ile-de-France (AEV). Comme l’AEV gère déjà avec succès près de 15000 hectares d’espaces verts et de forêts dans la Région Ile-de-France, son expertise en la matière est une garantie.<br /> L’Agence des Espaces Verts de la Région Ile-de-France n’ayant pas vocation à acheter du bâti, la Ville de Noisy-le-Grand sera acquéreur du bâti et d’une partie du terrain environnant (67 Ha). Il ne faut pas confondre acquisition et gestion, puisque, sans distinction, l’ensemble du bois sera sous la responsabilité de l’AEV.<br /> Ce projet, respectueux de l’arrêté de biotope datant de 2006, vise à rendre accessible une partie de ce site à tous les Franciliens. De part sa proximité immédiate de la gare des Yvris desservie par le RER E, le bois Saint-Martin sera un des seuls sites forestiers accessible par les transports en commun et constitue une opportunité exceptionnelle pour tous les amoureux de la nature.<br /> Si ce projet aboutit, les associations liées à l’environnement et à la défense de la faune et de la flore pourront organiser, dans certaines parties du bois, des animations de sensibilisation aux thématiques environnementales. Elles contribueront ainsi à faire des promeneurs et des visiteurs de ce lieu des acteurs éclairés et impliqués de la protection du Bois Saint-Martin, et au delà de la faune et de la flore qui le compose.<br /> 2 – Sur l’historique du projet<br /> Le district de la Région parisienne a décidé de créer un périmètre régional d’intervention foncière de 285 ha sur le bois St Martin dès 1973 (19 décembre).<br /> Depuis, la Région confirme sa décision de continuité de cette politique, comme celle de conforter la garantie par la collectivité de la protection du bois St Martin à l’égard de toute modification du zonage ou de changement d’affectation du sol.<br /> Des demandes d’urbanisation du bois St Martin ont été évitées, autant par le SDRIF, que le classement en Espace Naturel Sensible à la demande de Noisy-le-Grand en 1995.<br /> L’existence d’un Plan Simple de Gestion ne met pas le bois Saint-Martin à l’abri d’une exploitation « minière » des bois présents, en dépit de l’arrêté de biotope récemment pris. Cet arrêté n’est qu’un bien fragile rempart en cas d’exécution d’une telle coupe par les propriétaires actuels ; ce d’autant que des signes de mauvaise gestion se manifestent, tant sur les peuplements forestiers actuels (vieillissements, échec de plantations), que sur les mares et confirment ces craintes comme un risque et un danger probable et imminent.<br /> Le manque d’entretien des clôtures, visible par endroit, voire leur absence, ne peut pas permettre de réguler la circulation sauvage dans les zones concernées. Seule la propriété par une collectivité, confortée par l’arrêté de biotope existant est la garantie réelle de préservation de cet espace naturel remarquable.<br /> 3 – Sur les propriétaires et Le Plessis-Trévise<br /> Si la déclaration d’utilité publique aboutie, l’acquisition pourra être faite auprès des propriétaires actuels. Il est d’ailleurs à noter qu’une partie des propriétaires souhaitent vendre et que seuls une faible partie des héritiers souhaitent le garder.<br /> Il y a quelques années, le principal propriétaire du bois Saint-Martin via une haute personnalité politique, demandait la possibilité d’urbaniser autour de la gare des Yvris une surface de 4 ha environ, quitte à donner le reste du bois sans indemnisation et sans se préoccuper de biotope.<br /> Mais ces mêmes héritiers ont récemment fait une demande de rattachement à la commune du Plessis-Trévise, demande rejeter par le Préfet. Cette énième tentative de se soustraire à la volonté de la municipalité de Noisy-le-Grand qui souhaite depuis la première heure préserver cet espace, est une preuve de plus de l’habileté des propriétaires représentés par des conseils juridiques particulièrement motivés.<br /> N’oublions pas que le désenclavement du Plessis-Trévise par rapport à la gare des Yvris est évoqué et envisagé, avec un schéma touchant le bois Saint Martin, par cette commune il ya peu de temps encore. Le problème de créer une liaison directe entre le Plessis-Trévise et la gare RER des Yvris est un autre projet susceptible de menacer l’intégrité du bois Saint-Martin, projet soutenu par les communes du Plessis-Trévise, de Pontault-Combault et d’Emerainville, est éviter de peu.<br /> Par ailleurs, nous sommes en droit de nous interroger sur le devenir des 4,6 ha du bois Saint-Martin appartenant au territoire du Plessis-Trévise puisqu’ils ne sont pas protégés ni par le zonage A ni le zonage B de l’arrêté de biotope. Ne seront-ils pas urbanisés s’ils n’étaient pas un jour protégés par le SDRIF ?<br /> Et qu’en serait-il si tout le bois venait à relever du territoire du Plessis-Trévise, n’y aurait-il pas là une belle réserve foncière de haut de gamme ?<br /> Rappelons également que depuis 2002, la commune du Plessis-Trévise ne respecte pas ses engagements vis-à-vis de l’AEV, ce qui conduit à des difficultés d’entretien du Bois du Plessis Saint-Antoine. Très récemment, le 17 juin 2009, le Sénateur-maire du Plessis-Trévise confirme sa demande d’achat sur cette zone pour satisfaire les besoins d’urbanisation qu’il conduit.<br /> Ainsi, pourquoi ces besoins ne toucheraient-ils pas d’autres espaces actuellement protégés par le SDRIF, dont la réserve d’espaces ouverts présente sur le Bois Saint-Martin.<br /> 4 – Sur les projets après acquisition<br /> Depuis quelques jours, quelques opposants aux projets tente de déstabiliser l’enquête publique, en diffusant des informations mensongères, qui ont pour seul but de créer des craintes fortes. Ces méthodes sont indigne d’un vrai débat publique et démocratique.<br /> Comment croire qu’un projet de parking géant peut être construit dans l’enceinte du bois Saint-Martin alors que les différents verrous existants empêche toute construction à l’intérieur de son périmètre ?<br /> Est-ce crédible de penser que des projets immobiliers sont dans les intentions du Député-Maire Michel Pajon, alors que c’est lui qui a mis en place le classement en zone inconstructible en 1995, afin d’empêcher les projets de l’époque portés par les propriétaires et une société immobilière nationalement connue ?<br /> Faut-il écouter les craintes de certains riverains du bois qui ont peur de se retrouver avec des « voyous » qui viendraient se droguer sous leur fenêtre et qui « pourraient transmettre le SIDA à nos enfants » alors que seule la région sera capable d’assurer la sécurité dans le bois en rénovant les clôtures d&eac
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A
« Et maintenant c’est l’Union Fédérale des Consommateurs (UFC)-Que choisir qui donne sa position sur l’Enquête Publique du Bois saint Martin.Preuves à l’appui, vous constaterez qu’ils mettent sérieusement en doute la confiance que l’on peut accorder à la Municipalité et à l’Agence des Espaces Verts d’Ile de France (AEV) !!! N’oublions jamais, que Mme Marguerite CORNEC, Conseillère Régionale, et Adjointe au Maire, est Vice Présidente de l’AEV.Donc, tout le monde se tiendrait  par la barbichette dans cette affaire là !» Pour accéder aux documents, cliquer sur :   1 -Courrier UFC-Que Choisir du 07 juillet 2009   2 -Lettre de Michel Pajon à la CADA,du 27 mars 2007   3 -Plan de modif du biotope, par AEV et Noisy le Grand, septembre 2006)
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N
L’Amicale du « Bois Saint Martin » du Plessis Trévise »<br /> communique sur le blog du Vrai Journal de Noisy le Grand:<br /> voir Communiqué de Presse n°2
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C
Bien que tout à fait louable, les écrits de Claude-Marie Vadrot n'auront que peu de chance d'être entendus. Pourquoi ? Parce qu'il faut changer de registre et prendre le mal à la racine : l'éducation, l'éducation, l'éducation et encore l'éducation. On ne peut gagner la cause de la biodiversité et bien d'autres causes (obésité des enfants par ex.) que si l'éducation à la responsabilité personnelle est prodiguée à la racine. Tous les enfants s'intéressent à l'infiniment petit si dans leurs programmes scolaires, la place nécessaire lui est donnée et si les apprenants sont eux-mêmes bénéficiaires d'une formation solide et convaincus de la noblesse de leur action.Les municipalités ont aussi une grande part de responsabilité : construire des logements empilables sans prévoir de larges espaces verts publics, sans sorties "sur le terrain" régulières pour répondre à une logique absurde qui voudrait nous faire avaler coûte que coûte qu'il faut construire chaque mètre carré de logements !  Une petite digression à ce sujet : si les fameux logements étaient un peu plus spacieux, plus "vivables", cela éviterait peut-être qu'il faille deux appartements pour une famille éclatée ?
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A
Claude-Marie Vadrot nous dit : « La biodiversité, tout le monde s’en fout »<br /> Voir : http://www.mediapart.fr/club/blog/claude-marie-vadrot/030709/la-fin-de-la-biodiversite-tout-le-monde-s-en-fout<br />  
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A
Et toujours de sérieuses informations avant de mettre obligatoirement votre commentaire sur le Registre du Commissaire Enquêteur avant le 17 juillet 2009. Pour cela, veuillez consulter le point de vue d’Etienne Doussain sur le blog : <br /> http://www.on-a-le-droit-de-voir-rouge.org/5-index.html
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D
Sur ce blog, vous parlez du conseil qui s'est déroulé lundi soir au Plessis, mais vous ommetez de dire qu'elles ont été les commentaires des personnes contre l'ouverture du bois.Outre les inquiétudes des vrais defenseurs que je pense sincéres, nous avons eu droit au: "Elle prefere que ses enfants meurent du sida" " je n'ai pas envie d'entendre du tam tam (racisme?) sous mes fenêtres" " je n'ai pas envie de voir des gens en bob se promenner" " vous devriez etre internée" "vous êtes nulle" " vous êtes une folle vous ne devriez pas avoir d'enfants".....Voilà un extrait de ce que j'ai pu entendre (pendant et aprés ce conseil) puisque que tout cela m'etait destiné!Je doute vraiment que sur ce blog vous défendiez de telles valeurs qui sont pour moi abjectes.Mon tort à leurs yeux? ne pas voter en tant qu'élue de l'opposition la délibération proposée (dire non d'un bloc) mais préférée une ouverture SI elle est mesurée, pédagogique, et respectueuse de l'environnement.Dans la salle ce soir là, combien de personnes défendaient l'interêt individuel sur l'interêt collectif ?Mathilde Durouchez Berrard
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A
Toujours des informations, consulter le Blog de Sylvie DUFFRENE qui, le 18 janvier 2008, titre : « On reparle du Bois Saint Martin ».  Sylvie DUFFRENE apportait un rectificatif ! http://www.sylvieduffrene.fr/2008/01/14/ou-l%E2%80%99on-reparle-du-bois-saint-martin/<br />  
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J
Je confirme, j'étais présent, au début une belle leçon d’histoire naturelle. J’ai retenu aussi que le bois était bien entretenu par les propriétaires existants contrairement à ce que j’ai pu lire et entendre.<br /> Arrive le débat et effectivement dés la deuxième intervention bof. <br /> Quelle image de celle de Noisy le Grand. On se serait cru dans une ZEP avec des règlements de compte, J'exagère un peu mais pas quand cela vient de la part d'élus qui veulent données des leçons de démocratie!. En tout cas le conférencier n’a pas tourné le dos a l’assemblé, c’est vrai ce n’était pas un conseil municipal. C’était tout simplement de l’histoire naturelle axé sur l’environnement de notre commune. Si j'étais présent c'était tout simplement pour me faire ma propre opinion.<br />  Avec un peu de recul on aurait cru avoir à faire à une meute à l'abois et en voie de disparition, Il va falloir bientôt envisager pour eux un biotope ! Quand certains on apprit qu’ils étaient entre autre des élus de NG, !!!! Martine ne va plus rien comprendre c’est comme dans C’Nord. Et là Monsieur Cassé on ne peut pas vous accuser, vous n’avez pas pris la parole….<br />  
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L
UNE BIEN TRISTE REUNION D'INFORMATION <br /> Ce soir, à 19h, Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand était encore présent au Plessis Trévise pour une réunion d’information sur la Faune et la Flore du Bois Saint-Martin. Réunion organisée avec l’Association Environnementale « Le R.E.N.A.R.D » de Roissy-en-Brie (77).<br /> Une centaine d’auditeurs étaient présents, dont toute une tribu du Conseil Municipal de la ville de Noisy-le-Grand, 1er Adjoint en tête, accompagné de ses fidèles admirateurs.<br /> Tout l’exposé de Monsieur ROY s’est bien déroulé. Nous avons même appris que la ville de Noisy-le-Grand avait demandé une modification du Biotope que le Tribunal Administratif avait rejetée en janvier 2008. Une  demande d’annulation est en cours, mais n’est pas encore jugée à ce jour.<br /> Tout a dérapé au moment des questions. Là, le Maire Adjoint noiséen chargé du quartier du Centre, a vertement porté à plusieurs reprises la contradiction au conférencier. Personnellement je n’avais jamais entendu parler cet élu de Noisy-le-Grand lors d’un Conseil Municipal de sa ville. Mais en cette occasion, l’homme donnait de la voix. A l’opposé de la salle, une élue socialiste du Plessis-Trévise n’était pas en reste.<br /> Je commençais à bien saisir le pourquoi de la présence de toute cette compagnie Noiséenne. Finalement, comme je le présageais, la réunion fut pourrie, et dans la plus totale confusion interrompue avec l’arrivée de la Police Municipale. Bravo Noisy, objectif atteint ! Du travail de professionnel, triste et lamentable…..<br /> Dans ces conditions, comment peut-on faire confiance à la Municipalité de Noisy-le-Grand lorsqu’elle dit dans l’Enquête Publique qu’elle ne changera rien aux protections du Bois Saint Martin !!!<br /> Et à Noisy-le-Grand, nous n’aurons pas de Réunion Publique ? Soit disant qu’il faut demander au Commissaire Enquêteur, alors demandons, et vite !
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L
<br /> « Lundi 29 juin, à 19h, se déroulait à la Mairie du Plessis Trévise,un Conseil Municipal extraordinaire relatif à l’Enquête Publique du Bois Saint-Martin (cliquer ici pour lire la note de synthèse)<br /> Le Vrai Journal de Noisy était présent.<br /> Monsieur Michel MIERSMAN, 1er Adjoint de Noisy-le-Grand, se trouvait également dans l’assistance, et a pu prendre la parole en fin de séance pour affirmer sa position, puisque Monsieur JJ JEGOU, Maire du Plessis-Trévise (Modem), a pour habitude de donner la parole aux Citoyens à chaque fin de Conseil.<br /> Pour la petite histoire, le public qui a voulu fustiger Monsieur MIERSMAN lors de sa prise de parole s’est fait vertement reprendre par le Maire, en disant que ce n’était pas une façon d’accueillir un collègue d’une Municipalité voisine. Nous avons apprécié, car nous ne sommes pas habitués à tant de délicatesse à Noisy-le-Grand !!! »<br />
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C
Il est important de rappeler que la loi, par l’interface du Code forestier, édicte les obligations en matière de gestion forestière, car, quelle que soit l'issue de l'enquête publique, le bois Saint-Martin relève du régime forestier, même divisé. <br />  <br /> En effet, les bois et forêts susceptibles d'aménagement, d'exploitation régulière ou de reconstitution et les terrains à boiser (conversion de terrains en nature de pâturage) appartenant notamment aux régions, aux départements, aux communes, sur lesquels ces collectivités ont des droits de propriété indivis  relèvent du régime forestier. De même, les bois, forêts et terrains à boiser, propriété d'un groupement forestier lorsque plus de la moitié de la surface des terrains que celui-ci possède lui a été apportée par des personnes morales. (Code forestier, art. L111-1) relèvent du régime forestier.<br />  <br /> La mise en œuvre du régime forestier est confiée par la loi à l’Office national des forêts. Il s’agit d’une mission de service public.  A ce titre, l’Office fournit un ensemble de prestations pour assurer la gestion et la mise en valeur des forêts, compte tenu de leur vocation multifonctionnelle, économique, sociale, environnementale. <br />  <br /> Il assure ainsi au profit des communes propriétaires : <br /> - la surveillance des forêts (prévention et constatation des infractions portant atteinte à la propriété forestière et au milieu naturel, surveillance phytosanitaire et des autres risques naturels) ; <br /> - l’instruction des affaires foncières (application-distraction du régime forestier, défrichement, servitudes, concessions…) ; <br /> -des missions garantissant la gestion durable des forêts (élaboration de l’aménagement, état d’assiette des coupes, martelage et délivrance ou commercialisation des coupes, surveillance des exploitations, propositions du programme annuel des travaux d’entretien courant et des travaux d’investissement dans le cadre de la mise en œuvre de l’aménagement, contrôle de la conformité de l’exécution des travaux). <br />  <br /> L’Agence des espaces verts est le représentant de la propriété forestière non domaniale (Etat) relevant du régime forestier de la Région Ile-de-France. Elle a la capacité d’acquérir pour le compte de la région Ile de France le Bois Saint-Martin.  Mais c’est l’opérateur historique ONF qui  met en œuvre le régime forestier, d’où le partenariat avec l’AEV.<br />  
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C
Peut-être serait-il intéressant que le spécialiste de l'environnement se penche sur le bilan de l'empreinte carbone de la ville si tant est qu’elle l’ait fait réaliser. Il pourrait en effet s'agir d'une acquisition compensatrice de forêt nécessaire pour stocker le carbone. Ceci pouvant expliquer le dépeçage annoncé du bois...<br />  <br /> Définition de Carbon Trust Foot Print (2008) : Total des émissions de gaz à effet de serre causé directement et indirectement par un [individu, événement, organisation, produit] exprimé en eCO2.
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L
Une réunion d'information est prévue à la demande de l'association "AVENIR DU BOIS SAINT MARTIN" et présentée par l'association "R.E.N.A.R.D." MERCREDI 31 JUIN à 19 H 30 à l'ESPACE PAUL VALERY - 72, Avenue Ardouin - 94420 Le Plessis-Trévise (01 45 94 38 92).Venez nombreux pour :1 - Echanger nos points de vue et défendre le bois Saint-Martin,2 - Solliciter un report de la date limite de l'enquête fixée au 17 juillet (période de vacances estivales),3 - Demander plus de démocratie et exiger que les villes opposées au projet soient associées à cette enquête publique.Les générations à venir ont besoin de VOUS.Natalia LE CRON
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A
Il n’est jamais inutile de relire les chroniques rédigéespar nos amis(es) de l’ADIHR, relatives aux Bois Saint Martin.En ces périodes de chaleur, Cela permettra de se rafraichir la mémoire.Voir :mars 2006mai 2007
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A
 <br /> Nous publions pour information l’avis de l’Enquête Publique préalable à la DUP du Bois Saint Martin, à Noisy le Grand et Villiers sur Marne de juillet 2004<br />  <br /> AVIS DU COMMISSAIRE ENQUETEUR EN JUILLET 2004 !<br />  <br /> En conclusion de cette enquête, en l’état actuel du dossier, suite à l’examen des nombreuses observations présentées, après les informations reçues au cours de la réunion publique dont le compte rendu est également annexé au rapport précité, et après avoir longuement étudié les avantages et les inconvénients du projet, j’estime, pour les raisons détaillées émises ci-dessus et notamment :<br />  <br /> -          l’intérêt général de l’acquisition du Bois Saint Martin qui me semble évident,<br /> -          les inconvénients d’ordre social qui résultent de ce projet envers les propriétaires et occupants des maisons,<br /> -          les inconvénients d’ordre écologique qui résultent de ce projet envers la protection de la faune, de la flore et du paysage de ce site rare et riche en biodiversité,<br /> -          la conformité au SDRIF qui limite les équipements sportifs et ludiques en zone verte,<br />  <br /> je donne UN AVIS FAVORABLE à l’Enquête Publique préalable à la déclaration d’Utilité Publique en vue de l’acquisition de la propriété du Bois Saint Martin, sise sur le territoire des communes de Noisy le Grand et de Villiers sur Marne pour la création d’une réserve foncière.<br />  <br /> AUX CONDITIONS FORMELLES :<br />  <br /> 1-       Que ce soit la Région Ile de France par l’intermédiaire de l’Agence des Espaces Verts, qui rachète l’ensemble des terrains non construits,<br /> 2-       Qu’on laisse aux propriétaires et au personnel vivant sur le domaine sur une forme à définir avec eux, soit la propriété ou soit la jouissance (pour y finir leur vie), de leurs maisons de famille ou de leur logement avec les terrains attenants,<br /> 3-       Que le domaine reste fermé avec une ouverture au public contrôlée et pédagogique, en accord avec la préservation du cadre historique, du paysage et du biotope (faune et flore) pour que ce domaine reste préservé dans l’intérêt de tous dans le présent et pour l’avenir<br />  <br /> EN SOUHAITANT :<br />  <br /> qu’une Commission soit mise en place pour gérer avec l’Agence des Espaces Verts, et les différents intervenants (service de l’Etat, des Conseils Départementaux, Communes limitrophes, Associations de quartiers, Ecologistes et toutes personnes compétentes pour une meilleurs préservation et utilisation du Bois Saint Martin dans l’Intérêt Général.<br />  <br /> Laurent FRANCHETTE
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L
Bois Saint Martin> LE CRON Natalia> Tout comme vous nous sommes scandalisés par l'attitude irresponsable du maire de Noisy-le-Grand qui remet en cause les éco-systèmes par la remise en cause de  l'arrêté de biotope.L'enquête publique sert d'alibi pour à exproprier (encore et encore) des propriétaires qui n'ont que pour unique volonté la préservation de cet espace naturel. La famille PETIET, actuellement propriétarie, gère bien son patrimoine forestier et souhaite développer une fondation destinée à faire connaître cette richesse tout en protégeant cette biodiversité abritée par le bois Saint Martin.Les Maire de Villiers solidaire avec celui de Noisy-le-Grand aurait des intérêts (non pas politiques, puisque l'un est de gauche et l'autre de droite) mais purement financiers par la crétion future d'une intercommunalité avec des subventions financières pour la ville de Villiers.Cette affaire de gros sous a d'ailleurs été confirmée lors de la réunion de quartier du bois Gaumont où le maire de Villiers a été "malmené" par les opposants à ce projet.Il a quand même avoué qu'il prévoyait d'agrandir le parking de la gare des Yvris et de créer ainsi quelques 3000 places pour l'accès au bois.Comment le Maire de Noisy va t-il financer cette acquisition et cet aménagement losque l'on sait que la gestion de la ville n'est pas des mieux portante, à en croire la cour des comptes.La rentabilisation de cet espace se fera donc au détriment de la protection de la faune et de la flore : un centre équestre, un accro-branches et bien d'autres projets tels que l'aménagement des bâtiments existants et les infrastructures nécessaires à l'accueil du public.La défense de notre patrimoine naturel, au regard des investissements ambitieux de la ville de Noisy-le-Grand, n'est pas important car lorsqu'on confond un triton avec un scarabée, c'est très révélateur de son état d'esprit ... Le maire de villiers signe un chèque en blanc à la commune de Noisy car ses intérêts sont avant tout financiers. A l'heure du développement durable où des questions existentielles sont posées sur le devenir de notre planète, nous assistons aujourd'hui encore à un scandale écologique sans commune mesure.On nous parle de clôturer les Zones protégées : - la zone A où le public serait totalement interdit. Pourtant comment expliquer qu'elle serait morcelée en deux parties (une pour Noisy et l'autre pour la région). Qu'est-ce qui motive cet investissement de la part d'une commune qui n'aurait rien à en tirer financièrment !- La zone B où le public serait accueilli et encadré par des visites guidées.- La zone d'habitation qui deviendrait le centre d'accueil pour les activités de loisirs. Quant au reste du domaine (aux maximum 200 m de profondeur) serait ouvert au public.Ne soyons pas naïfs !L'arrêté Biotoque ne se justifie que par la diversité des protections végétales et animales.Avec l'accès au public, ces espèces disparaîtront et l'arrêté de protection, déjà contesté, disparaîtra avec.La ville de Noisy pourra ainsi, à moyen terme, continuer d'urbaniser cet espace en toute légalité.> > Dites non à ce projet !Allez signer le registre dans les services techniques des villes à l'origine de l'enquête publique (Villiers ou Noisy).Venez assister à un Conseil Municipal extraordinaire organisé, à l'initiative de l'association "AVENIR DU BOIS SAINT MARTIN", à l'Hôtel de ville du Plessis lundi 29 juin à 19 h 00 qui va délibérer contre ce projet.Une réunion publique est prévue mercredi 1er juillet 2009 à l'Espace Paul Valéry (EPV) salle N°4 à 19h3O animée par l'association R.E.N.A.R.D. qui développera les arguments contre ce projet.> Nous vous espérons nombreux pour réagir.> > Natalia LE CRON
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A
Franck, nous ne savons pas encore aujourd’hui si Le Vrai Journal de Noisy le Grand, donnera sont avis sur cette Enquête Publique.  Ce qui est certain, et vous le comprenez bien, toutes les Enquêtes sur Noisy le Grand présentent un grand intérêt et méritent toutes une attention bien particulière!!!<br /> Actuellement, nous travaillons donc avec un « Spécialiste de l’Environnement » sur ce dossier, afin d’approfondir l’analyse et éclairer le Commissaire Enquêteur sur l’opacité de quelques petites subtilités bien de chez nous.<br /> Après avoir bien agités, si des choses intéressantes remontent en surface, compter sur nous pour vous informer avant la fin de l’Enquête Publique.
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P
Bjr,<br /> Votre blog a au moins le mérite d'être complet sur le sujet ...<br /> Merci.
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C
Merci à Françoise Thuin d'éclairer notre lanterne et au Vrai journal de Noisy-le-Grand de nous permettre de juger de l'opportunité ou non d'une telle mesure.Bref rappel sur la procédure d’arrêté de biotope qui a été instaurée par le décret n°77-1295 du 25 novembre 1977 - pris en application de la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976, intégrée au livre IV du Code de l’Environnement. I l découle de l'idée qu'on ne peut efficacement protéger les espèces que si l'on protège également leur milieu :  - préserver les biotopes (ou lieux de vie de la faune et avifaune) tels que les marais, mares, haies, landes, dunes,… nécessaires à la survie des espèces protégées- protéger les milieux à l’encontre des activités pouvant porter atteintes à l’équilibre biologique (écobuage ou brûlage en surface d’une parcelle en herbe) , destruction des talus, activités humaines bruyantes, …. L’arrêté de biotope se traduit par un nombre restreint d'interdictions destinées à permettre le maintien des habitats des espèces. Les contrevenants s’exposent à une verbalisation. Exemple : la fréquentation des rochers de Fontainebleau est un cas d’école en matière de dégradations environnementales et de problème liés à une surfréquentation humaine : beaucoup de - soi disants - amateurs de nature y grimpent mais laissent sur place des détritus non biodégradables, toxiques pour le sol, les plantes et les animaux, aussi petits soient-ils. Son effet sur l'urbanisme : l'effet du classement suit le territoire concerné en quelque main qu'il passe. Mais ce classement ne constitue pas une servitude d'utilité publique reportée en tant que telle au plan local d’urbanisme. Pour être opposables aux demandes d'utilisation du sol (permis de construire…), les dispositions de l'arrêté de protection de biotope doivent être reprises dans le Plan local d’Urbanisme.  La richesse naturaliste du Bois Saint-Martin à conduit le Préfet de la Seine-Saint-Denis à prendre l'arrêté de biotope n° 2006-3713, le 29 septembre 2006.  Mais pour quelle « obscure » raison la mairie veut elle à tout prix acquérir les 278 ha de ce bois ? alors qu la solution la plus raisonnable est de confier à un seul gestionnaire spécialiste de l’environnement, soit l’Agence des espaces verts ou l’ONF, pour garantir dans son intégralité la gestion forestière, la surveillance des milieux naturels et les aménagements nécessaires pour l’accueil des promeneurs, noiséens et autres ainsi que les actions pédagogiques d’éducation à l’environnement.  A-t-il été prévu une compensation de la perte de biodiversité générée par la division du bois et la destination de l’espace prévu ? (voir les recommandations faites par le rapport Chevassus d’avril 2009)http://www.strategie.gouv.fr/IMG/pdf/04Rapport_biodiversite_28avril2009_.pdf,Il semble que non. Quelle sera la pertinence du rapport du Commissaire enquêteur ? Compte-tenu des dates et des horaires d’ouverture,  tous n’auront pas la capacité de venir s’exprimer sur le sujet, en tout cas pas à ceux qui ont des horaires de travail (la majorité) exactement calqués - ou plutôt l’inverse - sur ceux du commissaire-enquêteur. Il faudra donc de gros efforts pour se libérer de ses horaires de travail pour remplir son rôle de citoyen. Maintenant, nous devons aux générations futures de leur laisser des espaces naturels intacts. Tout faire pour éviter de laisser des sols piétinés et dégradés où les espèces ne repoussent pas avant des années. Eviter aussi de laisser des espaces désertés par les insectes pollinisateurs - dont les précieuses abeilles- ou les oiseaux chassés par le bruit entraînant la prolifération d’insectes xylophages nuisibles pour les arbres. Les problèmes écologiques surgissent notamment, outre le changement climatique, lors d’une rupture dans la chaîne écologique. Et ne pas oublier les détritus auxquels des poubelles seules ne remédieront pas.  "Soyez bons avec la terre : elle ne vous a pas été donnée par vos parents, elle vous est prêtée par vos enfants. Nous n'héritons pas la Terre de nos parents, nous l'empruntons de nos enfants."
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F
Merci au vrai journal de nous présenter ces differentes visions du bois saint martin.Peut être manque t il juste un point de vue de l'association et / ou de la mairie.J'imagine bien que les relations tendues ne facilitent pas ce genre de choses.Mais encore Merci au vrai journal de nous apporter une vision complementaire !!!
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P
Le bois Saint Martin jouxte le Bois de Célie. Notre Association de Sauvegarde du Fort de Villiers s'intéresse fortement au Bois Saint Martin car:Les Bulles de résistances du Fort de Villiers existent dans le bois de Célie.<br /> Comme en forêt de Sénart, il y a des tranchées, des boyaux de communications, des emplacements de batteries de campagne (période 14/18). Nous avons déjà fait le point GPS de ces sites et enquêtons sur le bois Saint Martin. Cela est un long travail d'archives et de réseaux des Fortifications... le tout lié au fort de Villiers.<br /> Nous restons vigilants et nous devons tous nous mobiliser pour que des sites uniques et préservés depuis de nombreuses années (comme le fort de Villiers où le bois Saint Martin), ne deviennent pas des boulevards piétonniers pour les inconscients du patrimoine végétal et animalier.
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J
Les photos de Francoise Thuin, sont magnifiques et valorisent le Bois Saint Martin. Manifestement, avec l’accord du propriétaire elle a eu l’occasion, accompagné par le Garde Forestier, de visiter et pénétrer dans le Bois.<br /> L’Association amie du Maire, elle, se contente de tourner autour, comme les mouches. C’est  un vilain péché la jalousie !!!
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A
Pour information, un Conseil Municipal extraordinaire est organisé à la Mairie du Plessis Trévise (77), lundi soir 29 juin, à 19 h, relatif à l’Enquête Publique sur le Bois Saint Martin. Venez nombreux, il va y avoir des exposés intéressants
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