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La gare du métro Bry-Villiers-Champigny du Grand Paris menacée ?

Publié le par ADIHBH-V

BRY-VILLIERS-CHAMPIGNY :


LA GARE D’INTERCONNEXION


 DU "SUPERMÉTRO"


SERA EN RETARD !
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Cabinet d’Architectes RICHEZ ASSOCIES

Cabinet d’Architectes RICHEZ ASSOCIES

Jean Pierre SPILBAUER, Maire de Bry-sur-Marne s’insurge !


« Cinq ans de travail pour en arriver là, c’est se foutre du monde ! ». La colère de Jean Pierre SPILBAUER, Maire DVD de Bry-sur-Marne est à la hauteur de l’enjeu. La gare de Bry-Villiers-Champigny (1) qui devait permettre l’interconnexion entre le RER E et la future ligne 15 Sud du Grand Paris Express, affiche trop de retard.

 

La gare du métro Bry-Villiers-Champigny du Grand Paris menacée ?

Déclaration de Gilles Emmanuel DE LA LONDE

au Conseil Départemental du Val-de-Marne le 19 octobre 2015.


La logique d’une interconnexion entre le RER E et la ligne 15 du Grand Paris Express s’est très vite imposée car elle permet de rabattre sur cette nouvelle ligne une partie importante des voyageurs de Seine et Marne et de l’Est Parisien. Cette réalité a été inscrite comme principe dans la loi de 2010 relative au Grand Paris Express, confirmé par le Décret du 24 août 2011 portant approbation du schéma d'ensemble du réseau de transport public du Grand Paris et à nouveau réaffirmé dans le CDT des Boucles de la Marne signé en juin dernier par les 3 Maires de Bry - Villiers – Champigny, le Président du Conseil Départemental du Val-de-Marne Christian Favier et l’Etat.
La Société du Grand Paris (SGP) tant dans la phase concertation que dans les études techniques et architecturales de la nouvelle gare « Bry-Villiers-Champigny » a toujours inclus la création d’un nouvel arrêt sur le RER E à hauteur de cette gare, même si cette interconnexion relève en partie de la SNCF, maître d’œuvre du réseau RER E.
Le département, de son côté, finance les voies bus en site propre ALTIVAL pour que cette double gare ligne 15 – RER E contribue de manière efficace au développement de notre territoire.
Pourtant aujourd’hui cette interconnexion pourrait être remise en cause et l’Etat renoncer à sa parole. En effet, les études de la SNCF sont en retard et depuis un an les élus ne voient aucune avancée sur ce dossier alors que les plans de la gare de la ligne 15 Sud sont déjà dévoilés. Le retard pris par la ligne 15 Sud aurait pu permettre à la SNCF de combler le sien. Il n’en est rien, au contraire, aujourd’hui on nous annonce une mise en service pour 2025.
Enfin, les financements ne sont pas sécurisés, le milliard et demi du budget SGP dévolu aux interconnexions ne prévoit pas la gare du RER E. Le Contrat de Plan Etat-Région actuel non plus, Qu’en sera-t-il du suivant ? La SGP a annoncé vendredi qu’il poursuivrait le financement des prochaines études mais quid des 350 ou 500 millions de réalisations de la gare selon les scenarii ?
La mise en service de la ligne 15 Sud, annoncée initialement pour 2018, frôle à ce jour 4 ans de retard. Remettre en cause la livraison simultanée de l’interconnexion avec le RER E et la gare Bry-Villiers-Champigny serait un bien mauvais signe dans le cadre du rééquilibrage de l’Est Parisien et surtout pénaliserait de très nombreux Val-de-Marnais et Seine-et-Marnais qui se retrouveraient les seuls à ne pas bénéficier d’un accès direct à la nouvelle ligne 15 Sud.
Pareille expérience dans le passé a démontré qu’un retard peut se transformer en suppression. Ce n’est pas imaginable ! À la suite de l’intervention du Député-Maire de Villiers-sur-Marne, Jacques-Alain BÉNISTI, à l’Assemblée Nationale mercredi dernier, la Ministre Madame Ségolène Royal est restée très vague sur le financement et l’avenir de cette interconnexion. Les annonces du Comité interministériel sur le Grand Paris du 15 octobre dernier sont également insuffisantes sur ce sujet.
Nos inquiétudes restent donc légitimes et, à cet effet, les élus concernés ont demandé un rendez-vous en urgence au Premier Ministre.

 

La gare du métro Bry-Villiers-Champigny du Grand Paris menacée ?

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(1) - La gare de Bry-Villiers-Champigny assure la correspondance entre la ligne 15 et la ligne E du RER, et dessert un quartier à développer, aux confins des trois communes. La gare joue un rôle essentiel dans ce quartier « Marne Europe ». Elle assiéra un îlot majeur, associant logements,  services, palais des congrès, logements familiaux, et installera une séquence urbaine en franchissement des voies ferrées existantes.


Les 20 m de dénivelé entre quais métro, quais RER, et accès urbain franchissant les voies ferrées dotent la gare d’un grand espace de déambulation en jour naturel, plein sud. Cet ample parcours est guidé par une paroi verticale, repliée en plafond, et porteuse du thème du territoire : celui de l’image photographique, inventée par Daguerre, enfant de Bry, et longtemps animée par les fameux studios de l’INA.

- Contribution bibliographique :
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http://www.leparisien.fr, le 13 octobre 2015, Laure Parny
-    
http://94.citoyen.com

- Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand exprime toute sa gratitude à Gilles Emmanuel DE LA LONDE Conseiller Départemental du 94, Maire adjoint de Bry-sur-Marne et adhérent de l’ADIHBH-V pour nous avoir autorisé à publier sa déclaration au Conseil Départemental du 19 octobre 2015.

 

Un homme politique sans égocentrisme n’existe pas !

Publié le par ADIHBH-V

LA  « COURBE DU DEUIL »

APPLIQUEE À LA CLASSE

POLITIQUE ÉGOCENTRIQUE.

Un homme  politique sans égocentrisme n’existe pas !

L’homme politique  use et abuse d’une psychologie de l’égocentrisme, qui est aussi l’une des principales caractéristiques d’une personnalité narcissique, dont nous pouvons trouver les différentes formes contemporaines dans l’ouvrage de Marie- France HIRIGOYEN : Le harcèlement moral (1).


D’où notre question : existe-il un narcissisme politique ? Poser la question est déjà y répondre. Les principales caractéristiques de ces personnages narcissiques sont un sentiment de grandeur, un égocentrisme aigu, et une absence totale d’empathie pour les citoyens d’opposition, bien qu’ils soient avides d’obtenir admiration et approbation pour eux même.


Lorsqu’on les abandonne au moment d’une élection ou qu’on les déçoive, ils peuvent manifester de la colère et un désir de revanche. Ils se retrouvent désemparés, blessés, tout s’écroule. L’importance du traumatisme vient de l’effet de surprise et de leur impréparation à l’échec, conséquence de l’emprise narcissique.


Il ne faut jamais généraliser, mais cette colère est bien souvent un des éléments du deuil. «Faire le deuil » est le processus d’adaptation psychologique d’un individu face au choc qu’il vient de subir, quelle qu’en soit la nature (échec électoral, trahison politique de son adjoint, rébellion des militants de son parti,…) C’est un processus normal et universel. Bien que dans le langage courant, le deuil soit synonyme d’acceptation de la mort, si nous l’appliquons à un homme politique qui vient de subir une défaite électorale, bien entendu l’on ne fait pas allusion ici à la mort physique de l’individu.


Le processus de la courbe de deuil est bien connu des « Managers ». Les grands principes sont applicables aussi bien à notre vie professionnelle, qu’à notre vie personnelle ou encore à la vie d’un élu qui est devenu dans le temps un professionnel de la politique.

Ainsi, nous pourrions assimiler le Maire d’une ville à un « Manager » puisqu’il administre du personnel (agents de la fonction territoriale, vacataires, consultants…), des budgets, la communication, la police municipale, la section locale de son parti politique….


Cette courbe est célèbre pour sa théorisation des différents stades par lesquels passe un homme politique qui se trouve confronté à un certain nombre de déconvenues.

 

Un homme  politique sans égocentrisme n’existe pas !

On retrouve ici une forme sinusoïdale du temps comportant une phase de descente (choc, déni, refus, dépression) puis d’ascension (essai, acception, pardon, quête de renouveau) présente dans beaucoup de métaphores du développement de l’espèce humaine.


La courbe du deuil, comporte six grands mouvements qui peuvent être décomposés comme suit :


1. L’état de choc : C’est la première phase de la descente. C’est le moment précis auquel survient la perte du pouvoir à l’annonce des résultats électoraux à 20h, le soir du vote. Ce moment se caractérise par une forme de choc émotionnel qui précède la prise de conscience de sa réalité : effraction violente, sidération, effondrement …


2. Le déni : Cette étape est d’autant plus fortement ressentie que l’attachement est rompu de façon soudaine et inattendue. Du style : « ça ne peut pas m’arriver à moi ; pas maintenant, non..…c’est impossible, vous vous trompez…il doit y avoir des erreurs ou des magouilles !»


C’est le refus de reconnaître et d’affronter la réalité de la perte de pouvoir : … (« je veux vous dire aussi que le combat n’est pas fini…….., c’est pourquoi j’ai déposé un recours devant le tribunal….. Dans ce contexte, notre score est remarquable et j’en suis fier, n’en déplaise à tous les hypocrites et à tous ceux qui ont la mémoire courte…»).


3. La colère : Rage, dégoût, rancœur, sentiment d’injustice, accusation, transfert de sa propre responsabilité sur autrui. C’est la phase qui suit le déni. Elle se caractérise par une réponse émotionnelle forte (qui peut être exprimée par un tract sur la ville et des courriers incendiaires aux camarades du parti socialiste : « Nul doute que cette trahison laissera des traces dans notre section et que ceux qui en sont à l’origine devront en payer le prix,…………….Ces charognards que j’ai vus à l’œuvre jeudi soir m’inspirent un profond mépris, un écoeurement sans borne et une tristesse infinie »).


4. La peur : Peur pour soi ou peur pour les autres. Ici apparaît le problème de nature concrète : perte des avantages liés à la fonction (voiture, téléphone, tablette, repas, etc..). Perte du réseau d’influence (Préfecture, Consultants, Cabinets conseils, Promoteurs, Architectes, Avocats,…) et bien évidemment perte des indemnités  mensuelles sonnantes et trébuchantes !


5. La dépression : C’est le moment, plus ou moins long, ou le politique  se rend compte que malgré ses "tentatives de maquignonnage",  la réalité s’impose : Oui, j’ai été mauvais ; oui, j’ai mal "managé" mes troupes ; des camarades n’ont rien fait pour cette campagne ; quatre autres traîtres ont joué carrément contre notre camp. Après 20 ans de règne, les noiséens ne veulent plus de moi…

C’est un moment d’abattement, la colère fait place à un sentiment de tristesse.


6. L’acceptation : C’est la première phase du processus de remontée. Elle est suivie de quelques subtiles manipulations  qui permettent d’amorcer une espèce de pardon à soi même et de renoncement à l’illusion de sa toute puissance. Puis vient le pardon aux traîtres, auteurs de son échec électoral.


Le politique vit maintenant dans la sérénité. Ce qui lui arrive en ce moment  a plus de valeur que le passé. Si un nouveau combat électoral se présente, il est capable d’y adhérer et même d’en être le moteur si les hypocrites et les traîtres de jadis veulent bien adhérer à son renouveau, ce qui bien évidemment est loin d’être acquis, compte tenu de la violence des propos.


Toutefois, s’il y a rechute, c’est la fin définitive d’une carrière politique.
Donc, à suivre…


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(1)-Le harcèlement moral – Marie-France HIRIGOYEN –Edition POCKET.
Selon Marie-France HIRIGOYEN, la personnalité narcissique est décrite comme suit :
♣    Le sujet a un sens grandiose de sa propre importance,
♣    Est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir,
♣    Pense être spécial et unique,
♣    Pense que tout lui est dû,
♣    Exploite l’autre dans les relations interpersonnelles,
♣    Manque d’empathie,
♣    Envie souvent les autres,
♣    Fait preuve d’attitudes et de comportement arrogants.


Une personnalité narcissique présente au moins cinq des manifestions énoncées !

 

Michel PAJON personnalise sa rancoeur

Publié le par ADIHBH-V

"LETTRE AUX HYPOCRITES


 DU PARTI SOCIALISTE


ET A TOUS LES OUBLIEUX".
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Michel PAJON personnalise sa rancoeur

Prologue


Le 30 septembre 2015, soit seulement 10 jours après sa déconfiture aux élections partielles de Noisy-le-Grand, Michel PAJON contre-attaquait dans un tract distribué sur la ville et dévoilait ses sentiments au peuple de Noisy-le-Grand. « Au terme d’une campagne d’une rare violence, menée dans un climat délétère et haineux, fondée sur des manœuvres déloyales et des promesses irréalistes et intenables, seules 33  voix nous séparent de la victoire » disait-il !


Le 10 octobre, Michel PAJON publiait une lettre incendiaire adressée cette fois-ci aux « camarades socialistes de la motion A », relative à la tambouille du PS lors d’un vote interne de la section. Vote qui, pour la deuxième fois lui sapait le moral et anéantissait ses illusions après l’échec de son poulain Laurent DUMONT.

Le 16 octobre dernier, certains privilégiés avaient l’honneur de recevoir une troisième missive adressée « aux hypocrites et à tous ceux qui ont la mémoire courte ».

La saga continue, mais rien d’anormal à l’horizon puisque depuis le 20 septembre, un psychologue vous dirait  que Michel PAJON se trouve confronté au processus de la « courbe du deuil », bien connu de tous les  managers qui génèrent dans leur tête un processus de gestion du changement après un échec, soit dans la vie professionnelle soit dans la vie politique (ici les deux sont interactifs puisqu’il est communément admis que pour Michel PAJON, la politique est depuis 20 ans son métier). Ainsi, nous pourrions envisager que l’ex édile se trouve en ce moment dans la phase descendante : le choc, le déni, la colère, la peur et la tristesse. Dans le futur, il se tournera peut être vers le positif : l’acceptation, le pardon, le renouveau et la sérénité.

 

Michel PAJON personnalise sa rancoeur

Michel PAJON précise les 14 arguments qui ont présidé à  son échec !

Nous allons en mentionner quelques uns, et nous apporterons la contradiction du Vrai Journal de Noisy-le-Grand :

MP : 1. Notre Avocat nous ayant affirmé qu’il n’y avait pas une chance sur un million pour que le Conseil d’Etat annule les élections de 2014, nous n’avions pas préparé le terrain pour cette campagne. Personne, en effet, ne pouvait anticiper les manoeuvres de la droite au sein même de cette institution…

LVJN : MP veut-il dire que ses troupes n’ont pas eu le temps d’arpenter les cages d’escaliers du Pavé neuf et du Champy ? C’est faux, elles ont été repérées.

Par ailleurs, nous qui connaissons bien les avocats, nous n’en avons jamais rencontré un seul qui nous ait annoncé une prochaine défaite.
Mais à l’ADIHBH-V, en 11 ans,  nous avons gagné tous nos procès contre la Commune ou l’ex Maire (7 au total). En fait, si Michel PAJON a gagné avec seulement une chance sur un million, c’est un homme chanceux,  nous lui conseillons de tenter sa chance à l’Euromillion.

MP insinuerait-il que Brigitte MARSIGNY, avocate, aurait eu le pouvoir d’influencer les Magistrats du Conseil d’Etat ?
De la part d’un Député de la République, en mettant en cause la justice de son pays, c’est un outrage à cette haute institution !

MP : 2. Le FN n’ayant obtenu que 9,3% des voix au premier tour n’a pu se maintenir au second tour. Avec le FN présent au second tour, nous gagnons de 1200 voix.

LVJN : Visiblement, Michel PAJON aurait des regrets ! Le FN deviendrait-il  la "béquille" de Michel PAJON pour tenter de se faire réélire ?
Vieille technique mitterrandienne des années 80 pour déjà contrer la droite. Ceci dit, lorsque nous savons qu’aux prochaines élections régionales de décembre 2015, le programme de ce parti d’extrême droite prévoit l’abandon du Grand Paris Express, jugé trop cher, nous mesurons la cohérence de la politique de Michel PAJON dans le développement économique de l’Est parisien.

Nous saisissons mieux maintenant pourquoi le FN appelait à voter MP au second tour, sur le marché de Noisy-le-Grand.
Pourquoi également il n’a pas distribué de tracts au premier tour pour contribuer à passer la barre fatidique des 10%, alors qu’il finance un tract au deuxième tour, après avoir été sortie du jeu.
Michel PAJON élu avec les voix du FN, c’est un mauvais rêve…

MP : 3-4. Le Front de Gauche réalise un score de 10,44% au premier tour. Là encore s’il avait obtenu quelques dizaines de voix en moins lors du premier tour, nous l’emportions au second tour avec 1.500 voix d’avance !

LVJN : La encore, après l’analyse précédente de Michel, PAJON sur le FN, il nous administre ici une absence de lucidité politique caractéristique.
Il oublie de dire qu’il a refusé de se positionner sur le « projet d’inflexion » présenté par l’ADIHBH-V. Ce qui n’était pas le cas du Front de Gauche ou de la liste menée par Brigitte MARSIGNY.
Alors pourquoi voulait-il que les Bas Heurts votent pour lui ! Les citoyens des Bas Heurts sont des gens pragmatiques, perspicaces et clairvoyants.

Pire, Michel PAJON aurait bien souhaité qu’au deuxième tour le Front de Gauche aille déglutir la soupe de la sainte alliance, comme EELV et le MRC. Mais sur quel programme,  MP ayant refusé toute alternative ?
Ainsi, le Front de Gauche est resté sur ses valeurs, ce qui l’honore, et il ne reste plus à Michel PAJON que ses yeux pour pleurer afin de digérer le  logo du PCF.

MP : 5. La droite a mené une campagne de voyous, avec des vols massifs de courriers, des pressions sur les électeurs,……..

LVJN : C’est l’histoire de la paille et de la poutre !

MP : 6. Une campagne de droite organisée de l’extérieur, avec de gros moyens et une multitude de militants venus du 75, du 77, du 93 et du 94. Avec à la manœuvre BESCHIZZA, DALLIER, BENISTI et consorts…

 

Michel PAJON personnalise sa rancoeur

LVJN : N’ayant pas vérifié les plaques d’immatriculations des militants, nous ne pouvons confirmer ces affirmations.
Par contre, la présence de Mrs. B. BESCHIZZA et P. DALLIER était des plus souhaitables, puisque ces Messieurs sont les représentant départementaux du parti politique LR (ex UMP). La présence de Pierre Alain BENISTI, Député Maire de Villiers-sur-Marne lors d’une réunion publique, nous a éclairé sur ces relations de voisinage avec Michel PAJON.
Tout particulièrement,  nous fûmes abasourdi d’apprendre que l’ex Maire de Noisy-le-Grand avait refusé de positionner sur sa Commune  une stèle en hommage à Aurélie FOUQUET, Policière municipale de Villiers-sur-Marne, abattue le 20 mai 2010, à 27 ans, à Noisy-le-Grand, suite à un  braquage dans le Val-de-Marne.
Stupéfiant, les Noiséens doivent savoir !

MP : 9. L’impôt sur le revenu et la taxe d’habitation qui arrivent dans les boîtes aux lettres huit jours avant le premier tour

LVJN : Effectivement, nous avons rencontré quelques Noiséens heureux. Avec une augmentation  de la taxe d’habitation de 5%, il y avait de quoi !

MP : 10. La trahison du salafiste Chabchoub et de certains musulmans qu’il a trompés et manœuvrés au profit de ses propres préférences partisanes,

LVJN : Etymologiquement, la désignation du terme  salafiste à l’encontre du Président de l’Association Fraternité musulmane peut être tolérable. Religieusement parlant, salafiste voudrait dire pratiquant "orthodoxe" ou attaché à la pratique originale. Donc , revenir au source d’un Islam d’origine et être "salafiste".

Mais aujourd’hui, dans les médias et chez le commun des mortels, le terme salafiste désigne un ensemble composite de mouvements fondamentalistes, islamistes ou encore djihadistes. En conséquence, ne connaissant pas la signification qu’a voulu donner Michel PAJON, et afin d’éviter toute instrumentalisation, il eût été plus élégant d’utiliser l’expression Imam, Président ou tout simplement Enis CHABCHOUB.

MP : 11. Emmanuel MACRON qui déclare le vendredi 18 septembre, deux jours avant le second tour, que le statut des fonctionnaires n’est plus adapté, amenant un rejet total d’une partie de notre électorat.

LVJN : Comprenons : Ce jeune  banquier d’affaires, social libéral m’a tu(er) !

MP : 12. Pendant toute la campagne, les média faisaient leur une sur l’afflux massif de réfugiés politiques, ce qui a consolidé le noyau dur du Front de Gauche et renforcé les liens entre la droite et l’extrême droite.

LVJN : Sûrement pas à Noisy-le-Grand, puisque Michel PAJON avait annoncé en réunion publique qu’il n’en recevrait aucun. Il avait déjà Noisy Résidence, les Roms et les gens du voyage.

MP : 13.L’abstension a été massive !!!. 34,91% de participation au premier tour, 44,40% au second tour (presque 10% de moins qu’en 2014).

MP : 14. Le PS fait aujourd’hui 26% dans les sondages au niveau national, alors qu’avec les Verts et le MRC nous avons obtenu 46,19% des suffrages !!!

LVJN : Michel PAJON Président, vite !!!...Comme quoi dès que les VERTS de Noisy-le-Grand pratiquent la "politique de l’autruche",  ça marche mieux…..

Dans ce courrier du 16 octobre dernier,  Michel PAJON se gargarise ; «  notre score est remarquable et j’en suis fier, n’en déplaise à tous les hypocrites et à tous ceux qui ont la mémoire courte………….Mais puisque nous en sommes à rechercher les causes de cette défaite, je tiens aussi à souligner que certains camarades n’ont clairement fait que le minimum syndical. Que d’autres n’ont rien fait, et que quatre personnes, des traîtres, ont joué carrément contre notre camp !!! »

LVJN : Ben oui, la politique c’est comme le football, parfois certains joueurs marquent contre leur propre camp.

 

Objection votre honneur ! Il existe une 15e intrigue que vous passez volontairement sous silence !

Si nous comprenons bien, c’est la faute des autres, dans cet échec électoral Michel PAJON n’aurait rien à se reprocher ?

Manifestement, l’ex Maire a une haute estime de sa personne, qui l’amène à avoir un comportement un peu trop sûr de lui. Exemple : il était certain d’être réélu, et le claironnait à qui voulait bien l’entendre. Même un SMS circulait, avec 53% des suffrages. Nous connaissons la suite.

Mais finalement dans ce courrier il n’assume pas la responsabilité de ses erreurs.
Il devrait s’inspirer du principe n° 1 du management d’une équipe : quand ça va c’est grâce aux collaborateurs, et quand ça ne va pas, c’est de la responsabilité du manager !

C’est tout simple, non…. ?  Il suffit de  posséder un peu d’humilité !


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A Noisy-le-Grand, la vengeance est un plat qui se mange chaud !

Publié le par ADIHBH-V

LA MEILLEURE DÉFENSE


C’EST L’ATTAQUE,


MICHEL PAJON


PASSE A L’OFFENSIVE


À NOISY-LE-GRAND!
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A Noisy-le-Grand, la vengeance est un plat qui se mange chaud !

Le 20 septembre dernier la candidate Brigitte MARSIGNY a recueilli 46,4% des suffrages, soit 7231 voix et devient la nouvelle édile de Noisy-le-Grand.

Michel PAJON a immédiatement réagi en annonçant son intention de former un nouveau recours invoquant des irrégularités dans les tracts de la liste du Front de Gauche.

Le 30 septembre, soit seulement 10 jours après sa déconfiture, Michel PAJON contre attaque dans un tract distribué sur la ville et ouvre la « machine à claques ».

« Au terme d’une campagne d’une rare violence, menée dans un climat délétère et haineux, fondée sur des manœuvres déloyales et des promesses irréalistes et intenables, seules 33  voix nous séparent de la victoire » tempête-t-il !

Michel PAJON devrait savoir que la politique, ce n’est pas le royaume des bisounours. De violence physique il n’y en pas eu lors de cette campagne électorale, mais la violence psychologique dès qu’elle est transmuée en problème spécifiquement politique et électoraliste semble le seul moyen de se faire entendre dans une démocratie paralysée par la sclérose idéologique des gouvernances et par l’aveuglement d’élus de plus en plus coupés des citoyens qu’ils prétendent servir mais qui ne pensent pas comme eux.

« Chacun connaît mon amour pour notre ville et l’attachement viscéral qui me lie à Noisy et à vous »……… « Travaillant sans relâche pour la rendre plus belle, plus agréable à vivre et pour lui donner la place qui selon moi lui revenait de droit »

Encore heureux qu’en 20 ans de règne, Michel PAJON a fait des choses bien sur la ville, il ne viendrait à personne l’idée de le contester. Mais pour autant, cela lui donnait-il le droit de préempter la ville pour 26 ans et encore plus si Dieu l'avait voulu, en condamnant par avance l’opposition municipale privée des moyens de s’exprimer publiquement, c'est-à-dire politiquement ? N’en déplaise à certains, mais c’est ce type de patrimonialisme qui n’est plus acceptable aujourd’hui.

Dans ce tract, Michel PAJON utilise un raccourci facile et passe partout en parlant de climat délétère et haineux, tout en stigmatisant le Front de Gauche.

Ceci lui permet de faire l’économie d’une véritable analyse politique des causes de son échec électoral. Analyse qui semblerait se dérouler actuellement  au sein de la section du parti socialiste de la ville sous forme de règlements de comptes, puisque nous en retrouvons certaines effluves nauséabondes dans une lettre du 10 octobre dernier de Michel PAJON aux « camarades socialistes de la motion A », suite à un vote du jeudi 08 octobre 2015. Vote qui, pour la deuxième fois lui sapait le moral et anéantissait ses illusions après l’échec de son poulain Laurent DUMONT.

Quelques morceaux choisis pour la postérité: « J’ai vécu jeudi soir une trahison qui m’a fait plus mal encore que notre défaite du 20 septembre dernier à 33 voix près »….. « cette trahison laissera des traces…..,ceux qui en sont à l’origine devront un jour en payer le prix »…….. « Ces charognards que j’ai vus à l’œuvre jeudi… ». Bigre, il ne fait pas dans la dentelle le camarade Michel !

Deux déculottées en 20 jours, vous avouerez que ça peut faire très mal !!!... Une troisième aux prochaines élections législatives de 2017, et c’est la fin de sa carrière politique.

En parlant de rare violence lors de cette campagne électorale, Michel PAJON alimente un sensationnalisme racoleur bon marché, qui lui permet à peu de frais de donner à son électorat  toutes les garanties apparentes d’une victimisation légitime. Et pourtant, selon nous, hormis les traditionnelles invectives de circonstances en campagne électorale, et contrairement au « tract bleu » des dernières élections législatives des 10 et 17 juin 2012, le patrimoine immobilier du candidat ne fut pas dévoilé en 2015. Comme quoi, nouveau candidat, autres mœurs.


Violence verbale d’un jour, violence  toujours,

A Noisy-le-Grand, la vengeance est un plat qui se mange chaud !

Si aujourd’hui Michel PAJON s’insurge contre une rare violence, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Nous sommes nombreux à pouvoir témoigner que ses différentes mandatures furent placées sous le signe d’une "impétuosité" chronique sur la ville. Sans vouloir soulever à nouveau  le débat sur le harcèlement dont furent victimes les habitants du quartier des Bas Heurts de Noisy-le-Grand pendant 10 ans, rappelons quelques périodes de la vie publique de ces dernières années.

 

En réunions publiques sur l’aménagement du quartier des Bas Heurts,


Le 17 juin 2014, l’ex Maire déclarait : « S’il faut utiliser l’artillerie lourde, il y aura des expropriations, il ne faut pas rêver, il ne doit pas y avoir d’ambiguïté,…, la solution terminale doit être globale ».


Le 06 novembre 2014, ce fut diabolique : « Je n’ai pas été élu pour enfiler des perles. Je me suis fait élire à deux reprises en 2008 et 2014 sur ce programme », assène-t-il. « Ça fait 10 ans que je travaille dessus, et nous irons jusqu’au bout. »
Boum, boum……prenez ça dans les gencives !


Des procès en veux- tu, en voilà…


Mais que devraient dire certains élus de la commune qui se sont retrouvés devant le Tribunal de Grande Instance de Bobigny, en citation directe, et ensuite devant la Cour d’Appel de Paris pour des écrits ou des propos qui sont restés en travers de la gorge de l’ex édile !


Sans oublier d’autres procès qui ont cheminé dans l’ombre et celui bien évidement du Président de l’ADIHBH-V qui fut victime d’une plainte en « diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public » de la part de Michel PAJON (Député Maire PS). Sept ans de procédure, pour finalement s’entendre dire, après trois Cours d’Appel, deux Cassations et une QPC (Question Prioritaire de Constitutionalité) devant le Conseil Constitutionnel, par les Magistrats de la Cour d’Appel de Versailles en juin 2013: « le message incriminé était tenu par un internaute sur le blog d’une Association de Citoyens de Noisy-le-Grand (ADIHBH-V), dans le cadre d’un débat politique et démocratique autour de la vie de leur Commune. Dès lors, il ne pouvait être considéré que comme une expression du doute de ces derniers sur la compatibilité des différentes fonctions exercées par leur élu (député-maire), par rapport à l’Intérêt Général, et en particulier l’intérêt des personnes les plus démunies. Et donc comme ne dépassant pas les limites de la critique admissible à l’égard d’un homme politique qui devait montrer, dans un tel contexte, une plus grande tolérance, et comme ne constituant donc pas une atteinte à l’honneur et à la considération de Michel PAJON .... ».


Les Juges de Versailles exprimaient très concrètement qu’il n’y avait pas  diffamation. Michel PAJON était débouté de sa plainte, Alain CASSE était relaxé sans le moindre euro de « dommage et intérêt » (1), le tribunal ayant jugé qu’il n’avait pas subit de préjudice après sept ans de procédure !!!.....

C’est exact, Alain CASSE est toujours de ce monde, nous l’avons rencontré.


Des propositions d’achat  à "vil prix", lors de préemptions !


Dans le cadre de préemptions (négociations "amiables") de la commune, c’est ce que Michel PAJON  appelait en réunion publique acheter au « prix du marché » dans des conditions humaines, en se référant aux propositions de France Domaine.


Quelques exemples significatifs, qui infirment ses propos :


1    -  43 chemin des Aulnettes (quartier des Bas Heurts) :
-    
DIA (Déclaration d'Intention d'Aliéner) vendeur : 650.000 €,
-    Prix
France Domaine : 625.000 €,
-    Prix
SOCAREN (Président Michel PAJON) : 480.000 €,
-    Jugement  du TGI (Tribunal de Grande Instance de Bobigny : 637.000 €,
-    Prix confirmé par la Cour d’Appel de Paris
-    Achat de l’EPF-IdF : 565.000 €
Comme il s’agit d’une négociation amiable, l’EPF-IdF dit : à ce prix nous n’achetons pas. Fatigué et dépressif, après plusieurs mois de combat, le vendeur lâche l’affaire pour 565.000 € et se retire en Normandie. Perte pour le vendeur : 72.000 €


2    - 24 rue Pierre Brossolette (Quartier des Bas Heurts) :
-    DIA vendeur : 830.000 €,
-    Prix France Domaine : 830.000 €,
-    Prix Commune de Noisy-le-Grand : 500.000 €,
-    Jugement du TGI de Bobigny : 863.000 €,
-    Achat de la Commune de Noisy-le-Grand : 863.000 €,


3    -  58 rue Pierre Brossolette (Quartier des Bas Heurts) :
- Prix France Domaine : 420.000 €,
- Achat de la SOCAREN (Président Michel PAJON) : 345.000 €,


Alors, spoliation ou pas, nous posons la question ?


Et si nous parlions maintenant de manœuvres déloyales ?


Depuis plusieurs années, l’Association musulmane Fraternité Noiséenne était à la recherche d’une salle de prière afin d'améliorer leurs conditions indignes de prière (prières de rue, dans des locaux inadaptés,...). Ils avaient identifié un local au Champy, fermé depuis plusieurs années et devenu propriété communale depuis 2011. Malgré plusieurs requêtes auprès de Michel PAJON, surtout à l'approche de la fermeture de leur salle de prière dans un foyer en Avril 2015, afin d’obtenir la mise à disposition de ce bien communal, la réponse fut toujours négative.


Toutefois, en juin 2015, après l’invalidation des élections municipales de Noisy-le-Grand par le Conseil d’Etat, et de nouvelles élections se profilant à l’horizon, l’ex Maire sollicite précipitamment le Président de l’Association pour lui proposer cette même salle. Et en même pas 15 jours, ce qui était impossible depuis plusieurs années fut possible. La mise à disposition de ce local communal au Champy était prévue jusqu'à mi-octobre 2015, puisque ultérieurement des projets étaient avancés avec le bailleur i3F.


Par la suite, l'Association serait passée dans un autre local communal de 300 m² aux Richardets. En fait, pour être exact, il s'agissait d'un entrepôt communal de 1.100m² occupé par un entrepreneur qui se serait vu invité à libérer 300m² pour être loués à l'Association. Bien sûr, après des travaux conséquents que la Mairie aurait financés pour pouvoir  louer (isolation, eau, chauffage, électricité,...). L'entrepreneur passant de 1.100m² à 800m².


Le coup de pouce clientéliste était génial, mais il semblerait que la mèche ait fait long feu, car le 20 septembre au soir Michel PAJON pour 33 voix, devait quitter le décor.

Depuis, la nouvelle municipalité a demandé à Fraternité Noiséenne si elle souhaitait rester au Champy ou aller au Richardet. Elle a choisit de rester au Champy et  a signé cette fois-ci un nouveau bail d’un an avec la Commune, puisqu’il n’y aurait pour le moment pas plus de projet I3F que de "beurre en broche" ! Du coup, pas de travaux aux Richardets et l'entrepreneur Prosper AYOUN de RC Concept garde ses 1.100m².


Michel PAJON cultive sa revanche,
Brigitte MARSIGNY s’attaque aux dossiers chauds,


Deux projets emblématiques de l’ancien Maire vont être enterrés, soit le Port de Plaisance et le Palais des congrès. Nous pourrions en ajouter un troisième en refusant l’acquisition du Bois-Saint-Martin. Brigitte MARSIGNY veut aussi remettre à plat le projet Bas Heurts et abandonner la construction de 1500 logements, pour une urbanisation plus en adéquation avec l’enclavement du quartier, mais aussi la révision du projet Clos d’Ambert et ses 1200 logements.


Enfin, nous attendons beaucoup des audits sur les finances de la ville, car le vrai pouvoir, c’est l’argent. L’argent est déversé par millions d’euros chaque année sur les collectivités (Etat, Région, Départements, Métropole,…).

À cette occasion, si nous en venons aux chiffres, nous aimerions connaître, entre autres, le budget communication de la ville, le budget réservés aux frais de justice et le montant de la kyrielle d’études réalisées par des cabinets spécialisés qui n’aboutiront jamais.


En conclusion, Michel PAJON aurait dû montrer, dans ses 20 ans de gouvernance, une plus grande tolérance et une véritable écoute. Nous espérons que Brigitte MARSIGNY aura une plus grande empathie pour les citoyens de cette ville.


______


(1) – Christophe GREBERT, Journaliste, Conseiller municipal Modem et blogueur de PUTEAUX (92) était convoqué  devant la Cour d’Appel de Versailles, pour « diffamation », suite à une plainte en Citation directe de Joëlle  CECCALDI RAYNAUD, Maire UMP (LR) de PUTEAUX, huit jour après Alain CASSE, pour exactement la même plainte, et devant les trois mêmes Magistrates. Christophe GREBERT fut relaxé et à bénéficié de 5.000 € de « dommages et Intérêts » après trois ans de procédure.

 

 

 

Pourrait-on parler de clientélisme ?

Publié le par ADIHBH-V

RÉSERVE PARLEMENTAIRE :


 LE CLIENTELISME PASSE


DE L’OMBRE À LA LUMIÈRE

Pourrait-on parler de clientélisme ?

Le Député Michel PAJON, battu le 20 septembre dernier lors des élections municipales partielles annonce  tout de go sur son compte facebook: « cette année j’ai décidé d’être encore plus transparent dans l’attribution des fonds dont je dispose dans le cadre de la réserve parlementaire ! »

Noiséennes Noiséens, devriez-vous comprendre qu’avant c’était moins transparent ?

Avouons que cette repentance nous interpelle !. La réserve parlementaire existe depuis l’ordonnance du 02 juin 1959 pour l’Assemblée nationale et 1958 pour le Sénat. Michel PAJON est Parlementaire depuis le 25 février 1996. Donc depuis cette date il a pu distribuer ces subventions d’Etat émanant de nos impôts. En 2014, Michel PAJON a distribué 130.000 € d’argent du contribuable, soit le maximum autorisé.

Sur cette somme, nous retrouvons en 2014, 83.589 € (75.000 € + 8589 €) (1) destinés à la mise en accessibilité de quatre groupes scolaires de la Commune (Conseils municipaux des 12 juin et  19 novembre 2014). Pour le reste il faut aller à la pêche !


Ici quelques précisions s’imposent. La réserve parlementaire est un ensemble de subventions d’État votées et modifiées en lois de finances initiales ou rectificatives. Ce sont, en 2014, 80,2 millions d’euros que les Députés se sont partagés et ont dirigé vers les bonnes œuvres de leur choix.


La réserve se répartit à 54 % vers des travaux aux communes et à 46 % vers des Associations, mais lesquelles ? Dans le meilleur des cas, les thèmes associatifs se répartissent entre la promotion du sport pour le plus grand nombre (8%), le soutien à la démocratisation et à l’éducation artistique et culturelle (8%) et le  développement de la vie associative locale (3%).


Cette description est le côté éthique d’une bonne pratique. Mais voilà, la perversion étant de ce monde, peut aussi conduire au clientélisme. Historiquement, le clientélisme est la pratique qui permet à une personne disposant de richesses d’obtenir, moyennant des avantages financiers, la soumission, l’allégeance d’un ensemble de personnes formant sa « clientèle ».


Par extension, le clientélisme peut aussi désigner l’attitude politique d’une personne ou d’un parti qui cherche à augmenter le nombre de sa « clientèle politique » par l’octroi d’avantages injustifiés en échange d’un soutien futur, lors d’élections notamment.


Bien que le vote se déroule dans un isoloir, ce soutien est la manifestation d’une forme de solidarité, de dépendance, de relation « hiérarchique » ou, tout au moins, d’une « reconnaissance du ventre ». Cette pratique courante, pourrait consister à « acheter » les voix d’électeurs par divers moyens : subventions, obtentions d’emplois, facilités diverses……


Tout naturellement, le risque est grand de voir la pratique du clientélisme tomber dans les perversions de  l’électoralisme qui caractérise de manière péjorative une orientation démagogique de la politique à l’approche d’une élection, où l’on prend soin de flatter l’électorat en fonction du gain électoral escompté et de masquer les aspects désagréables des réalités communales. Plus précisément, cela désigne l’attitude, le discours, les méthodes d’un homme, d’un parti ou d’une autorité politique ayant pour seul objectif de recueillir le maximum de suffrages  ou de remporter une élection.


La réforme de Claude Bartolone.

 

Assemblée Nationale

Assemblée Nationale

Dès son élection à la Présidence de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone a souhaité mettre fin à l’opacité totale de ce dispositif en faisant en sorte que la réserve parlementaire réponde à des règles d’équité et de transparence. C’est ainsi, pour la première fois, qu’a été mis en ligne à la fin du mois de janvier 2014 le tableau retraçant l’utilisation de la réserve parlementaire en 2013. Cette décision a été étendue aux deux assemblées dans la loi relative à la transparence de la vie publique.


L’Assemblée nationale a publié le jeudi 12 février 2014 (2), la distribution par député de la réserve parlementaire pour l’année 2014. Enveloppe autrefois répartie arbitrairement entre certains parlementaires, son fonctionnement est désormais mieux organisé. Et sa publication s’est institutionnalisée.


L’examen du  tableau (3) ci-dessous nous apporte des indications sur les fonds attribués par Michel PAJON en 2014. En cliquant sur chaque ligne nous visualisons  le détail des affectations poste par poste.

Pourrait-on parler de clientélisme ?

La Cour des comptes déplore les dérives clientélistes

de la réserve parlementaire


À ces crédits, que reproche la Cour des comptes, après avoir analysé plus de 60 000 subventions attribuées entre 2006 et 2012 et réalisé un examen approfondi de 550 dossiers ?
Certes, elle salue l’effort récent de transparence à posteriori avec la publication des montants et des destinataires.

Mais elle note que  les Préfets, théoriquement tenus de contrôler, se retranchent derrière la décision d’affectation du Ministre pour ne pas procéder à l’ensemble des contrôles nécessaires avant l’octroi effectif de l’aide.


Simple clientélisme


La Cour des comptes déplore la dérive qui s’est opérée sur l’emploi de ces aides, initialement destinées à soutenir les collectivités en difficultés financières graves à la suite de circonstances anormales. La lecture des subventions accordées en 2013 et 2014 montre qu’une grande partie est consacrée à un saupoudrage au profit d’associations locales, sans plus d’explications qu’au titre du fonctionnement, ce qui relève du plus simple clientélisme.

Ces aides bénéficient en outre, relève la Cour des comptes, à des collectivités au potentiel financier largement supérieur à la moyenne ou disposant de marges fiscales non mobilisées.
Les vérifications de la Cour sur 550 dossiers ont montré que, parmi eux, plus de 40 % ne comportaient pas toutes les pièces justificatives requises, portaient sur des dépenses inéligibles ou auraient dû appeler une instruction plus approfondie des services de l’Etat sur leur conformité,  indique la Cour des comptes, qui s’interroge sur le caractère d’« intérêt général » de bon nombre d’investissements.


Procédure peu efficiente, règles inégalement appliquées, subventions se substituant à des financements qui auraient dû normalement être budgétisés, absence de coordination des différents dispositifs d’aide de l’Etat et, de plus, gestion coûteuse avec un coût plus de deux fois et demie supérieur à celui de la gestion de la dotation d’équipement des territoires ruraux …, le moment est venu de s’interroger sur l’utilité de cette forme d’aide à l’heure où l’Etat est conduit à revoir ses formes d’interventions financières dans les territoires », conclut la Cour des comptes.


Supprimer cette pratique.


Mais aucune règle n’entoure le dispositif, et si les députés favorisent souvent des projets dans leur circonscription, rien ne leur interdit de franchir la ligne jaune…


Malgré la transparence accrue, les critères d’attribution restent flous, prêtant le flanc aux accusations de clientélisme. Pour régler  en partie ce problème, une Députée du Calvados, apparentée ‘Ecologiste’, a choisi depuis son élection en 2012 de confier la répartition à des électeurs de sa circonscription tirés au sort parmi des volontaires, et de « garantir ainsi aux citoyens qu’il ne s’agit pas de clientélisme. »


Il faudrait totalement supprimer cette pratique. Mais comme la réserve n’est pas encadrée par la loi, on ne peut faire un amendement pour proposer sa suppression.


Les assauts répétés de quelques Députés et de la Cour des comptes n’auront pas la peau de la réserve, installée dans les pratiques des parlementaires, qui en font même parfois un argument prés ou post électoral. C’est une vieille ficelle…


______

 

(1)    - Le Vrai Journal de Noisy ne retrouve pas dans le tableau retraçant l’utilisation de la réserve parlementaire 2014, la somme de 8589,00 € attribuée en Conseil municipal le 19 novembre 2014, pour la mise en accessibilité le Groupe Scolaire Van-Gogh !


(2)    - www.assemblee-nationale.fr , rubrique : répartition de la réserve parlementaire


(3)    - http://www2.assemblee-nationale.fr/reserve_parlementaire/plf/2014?idDemandeur=2317&typeTri=dest