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Abstention record à Noisy le grand ! Et pourtant...

Publié le par ADIHBH-V

ABSTENTION RECORD


 À NOISY-LE-GRAND


LE 13 SEPTEMBRE 2015

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Abstention record à Noisy le grand ! Et pourtant...

C’est un très mauvais signal pour la démocratie locale. Avec 65,09% d’abstention à Noisy-le-Grand lors du 1er tour des élections municipales partielles, c’est un record absolu.


Les politologues patentés et analystes divers nous expliqueront le décalage abyssal qui existe entre les préoccupations réelles de l’opinion publique que sont la crise économique, le chômage, le pouvoir d’achat, l’éducation et la scolarité des enfants, les Roms, les Migrants et le traitement politico-médiatique d’une campagne électorale. Toutefois, ces facteurs ne suffisent pas à expliquer l’ampleur et la nature de l’abstention à Noisy-le-Grand.


Il faut aussi noter la perte de confiance des citoyens dans les hommes politiques soit au niveau national, soit au niveau local. A droite et à gauche, la parole politique semble plus dévaluée que jamais. Les français ont renoué avec l’idée que les politiques ne sont pas en mesure de répondre à leur préoccupation, que l’on est en crise depuis les 30 glorieuses, et qu’un vote de plus ne changera rien.


Ajoutez à cela que beaucoup de noiséens ignorent le rôle d’une collectivité difficile à percevoir. Une campagne empêtrée dans des polémiques stériles qui traduisent la médiocrité du débat ; pas de richesse de l’offre politique ; pas d’ambitions. Seule l’inflation verbale aura tenu lieu de débat.


Le Vrai Journal de Noisy a assisté à toutes les réunions politiques du 1er tour de cette campagne. Encore hier soir chez Michel PAJON en présence pourtant de Claude BARTOLONE et Christiane TAUBIRA, deux élus de la République qui ne peuvent s’empêcher de tomber dans le marigot de l’invective. La politique est leur « doudou », leur terrain de jeu, leur ressource financière, mais ce n’est sûrement pas un enjeu électoral pour Noisy-le-Grand.


Il existe donc aujourd’hui une nouvelle façon pour les noiséens de marquer leur mécontentement, c’est l’abstention-sanction. Cette masse de citoyens sous des formes diverses, disparates, confuses est entrée en dissidence en pratiquant la désaffection de l’isoloir. Ces citoyens expriment leur désespoir. Certes à tort ou à raison, mais désespoir tout de même.


Avec ce message de désenchantement à l’encontre des hommes politiques, il y a de quoi alimenter la crainte d’une dépolitisation rampante sapant les fondements de la démocratie. Aussi, si demain les hommes politiques de Noisy-le-Grand veulent convaincre les boudeurs, ils vont devoir très sérieusement méditer sur la désaffection dont ils sont l’objet.

Quelques exemples à Noisy-le-Grand :

Candidat Michel PAJON – PS


En décembre 1991, dans son bulletin d’information local « Le Noiséen Socialiste » (Cliquer sur : L’Arnaque, Editorial de Michel PAJON), le camarade Michel PAJON flagelle Françoise RICHARD au sujet de son urbanisation. Nous pourrions en rire si ce n’était pas triste, soit :

« C’est donc en surdensifiant les constructions dans un quartier et en réduisant les espaces verts que l’on crée une « coulée verte » ? De qui se moque t’on ? »

« Quand on se souvient que F. RICHARD s’est faite élire sur le slogan « Halte au béton » et que l’on regarde le Noisy d’aujourd’hui, on peut se demander si nous n’avons pas tous été collectivement les victimes d’une arnaque ». (Cliquer sur : L’Arnaque, Editorial de Michel PAJON).

Bien vu Michel PAJON, lorsque nous regardons votre urbanisation de Noisy-le-Grand depuis 1995, en route pour les 100 000 habitants, nous constatons que vous avez de la suite dans les idées. Pour nous, l’Anaque est toujours d’actualité !!!...(*). Attention au retour de boomerang le 20 septembre prochain.


Colistière Sylvie DUFFRENE – EELV

Abstention record à Noisy le grand ! Et pourtant...

Sylvie DUFFRENE, encore un symbole de la fiabilité d’une élue politique à Noisy-le-Grand. Le 27 mars 2003, Sylvie DUFFRENE fait une déclaration en Conseil municipal, relative à l’élaboration du premier Plan Local d’Urbanisme (PLU) (Cliquer sur : Déclaration Sylvie DUFFRENE –Pour le Groupe des Verts).


Tel quel dans sa copie : « Les Verts seront particulièrement vigilants sur les conditions d’élaboration de ce PLU et sur son contenu final. Pour nous, le PLU devra permettre de s‘opposer  à une croissance démesurée de la ville, de refuser les constructions massives et concentrées de nouveaux immeubles et de préserver les bords de Marne et les autres espaces naturels ».


Là encore nous connaissons la suite, depuis les élections municipales de 2008, les Verts de Noisy-le-Grand roulent dans la ‘carriole confortable’ de Michel PAJON et avalent des couleuvres. Aujourd’hui, Sylvie DUFFRENE défend particulièrement un Noisy-le-Grand à 100 000 habitants, c’est logique dit-elle en réunion, ce serait même tendanciel.


Ne chercher pas plus loin le dégoût des citoyens en politique, vous en avez ici encore une lamentable illustration en disant tout et son contraire, sur quelques années !
Et la morale bordel !!!!


Enfin, dans ce contexte de trahisons politique et de « cocufiage » de l’électorat, qui mettent à mal les promesses électorales, à cette démocratie de l’abstention, ne rajoutons pas un rejet du civisme.


Dans une démocratie le peuple est souverain, et c’est en votant que le citoyen doit se réapproprier sans cesse le pouvoir.


Le droit de vote, nous osons à peine le rappeler, constitue la démocratie, chaque citoyen en bénéficie, quels que soit son âge, sa situation sociale ou culturelle.
On ne doit pas y renoncer et la laisser tomber en désuétude, quand tant de pays nous l’envient et se battent pour l’obtenir.

 

Abstention record à Noisy le grand ! Et pourtant...

Alain Cassé

 

Président de l'ADIHBH-V

Municipales de Noisy-le-Grand, Michel PAJON vacille

Publié le par ADIHBH-V

COUP DE TONNERRE


À NOISY-LE-GRAND !


Michel PAJON VACILLE


AU 1er TOUR DES MUNICIPALES

 

 

Municipales de Noisy-le-Grand, Michel PAJON vacille

Dimanche soir 13 septembre 2015, la candidate LR, UDI, Modem Brigitte MARSIGNY est arrivée en tête avec 40,38% des votes contre 39,55% pour le candidat PS, MRC, EELV Michel PAJON. 102 voix seulement séparent les candidats, mais la victoire de Brigitte MARSIGNY est à portée de main. Le candidat FN ne peut se maintenir, Sylvie MONNIN de Noisy solidaire sera présente au second tour dimanche prochain, avec 10,44%.

Ce résultat n’a rien de surprenant après 20 ans d’un règne autocrate marqué par une urbanisation outrancière contestée et dont plus personne ne veut.

Pour mémoire, rappelons que Brigitte MARSIGNY et Sylvie MONNIN soutiennent l’action de l’ADIHBH-V dans le cadre de la défense du quartier des Bas Heurts, dit Clos aux Biches depuis septembre 2004 (Cliquer sur Courrier de Brigitte MARSIGNYCourrier de Sylvie MONNIN) ou sur notre dernier article.

Le candidat Michel PAJON n’a pas jugé utile de répondre à notre courrier, et ainsi de se positionner sur le devenir du « projet d’inflexion » du collectif A.U et de l’ADIHBH-V en période électorale. Ce n’est pas courageux, mais cela ne l’empêche pas de proclamer dans sa feuille de choux électorale : une vraie démocratie locale à laquelle tous les noiséens peuvent participer.

 

Municipales de Noisy-le-Grand, Michel PAJON vacille

Mais en fait :

-    Le 26 juin 2013, la Cour d’Appel de VERSAILLES déboute Michel PAJON de   sa plainte en « diffamation publique envers un citoyen chargé d’un mandat public », et relaxait Alain Cassé, Président de l’ADIHBH-V. La procédure a durée sept ans….

-    En novembre 2013, l’ADIHBH-V dépose un dossier relatif au concept « Voisins vigilants » en Préfecture de Seine-Saint-Denis. Le Commissaire de Police de Noisy-le-Grand ne manifeste aucune objection, le Préfet du 93 n’a pas de raison objective pour s’y opposer, mais le Maire de Noisy-le-Grand doit donner son accord. Depuis cette date, il doit s’en occuper, mais rien de nouveau à ce jour.

-    Michel PAJON claironne sur tous les toits en réunion publique, qu’il a été élu en mars 2014, sur un programme électoral 2014 présentant son projet urbain de 1500 logements sur le Clos aux Biches. Faux, c’est une contre vérité. Hormis les 1200 logements du Clos d’Ambert, nous vous mettons au défit, pages 16 et 17,  de trouver la moindre allusion au Clos aux Biches.

-    La dernière mouture du Conseil Consultatif du Quartier Ouest (CCQ Ouest) ne comporte pas de représentant des Bas Heurts. Sur son contingent de 5 membres, Michel PAJON ne désigne pas un membre de l’ADIHBH-V pour que nous puissions contribuer au débat et exprimer  notre point de vue.

-    L’Adjoint au Maire délégué au CCQ Ouest, ne visite jamais les deux fêtes annuelles de l’ADIHBH-V en juin et octobre, malgré nos invitations réitérées, sans excuses, même polies.

-    Le 04 mars 2014, en présence du Directeur de l’Urbanisme, l’ADIHBH-V  propose à Michel Pajon la création d’un « Atelier d’Urbanisme » à Noisy-le-Grand, sur les bases de celui de Perpignan qui existe depuis 20 ans. En réponse, Michel Pajon propose la création d’un « Comité Stratégique de Développement » avec des citoyens impliqués dans la vie du territoire (voir son programme électoral de mars 2014, page 14). Depuis, les projets urbains avancent à grandes enjambées, sans son fameux «Comité Stratégique ». Encore des promesses fantaisistes…

-    Michel PAJON organise des réunions thématiques sur ses différents projets urbains (Clos aux Biches, Bords de Marne, Brossolette-Nord, Centre commercial, etc,…), Ca blablate, ça papote, et parfois sont exprimées de bonnes idées (par différents intervenants), mais nous n’avons jamais de retour et encore moins de compte rendu de ces réunions.
À titre d’exemple lors de la dernière concertation sur le Clos aux Biches de juillet à septembre 2014, l’ADIHBH-V participe aux quatre réunions et rédige onze  contributions adressées par courriers. Aucun retour, le Directeur de l’Urbanisme de l’époque a changé de ‘boutique’, c’est le néant pour le moment.

-    En juin 2014, Michel PAJON relance son projet d’urbicide sur les Bas Heurts, basé sur la table rase du quartier. Le 17 juin 2015, l’ADIHBH-V et le collectif A.U présentent à la Commune, aux Architectes de Christian DEVILLERS  et à la SOCAREN leur « projet d’inflexion » qui ne pratique pas cette table rase du quartier et qui prend aujourd’hui tout son sens, à partir du moment ou il respecte l’humain ! La qualité du travail fourni fut également salué par Laurent Foret, Directeur de la SPL SOCAREN (aménageur de la ville), lors de la présentation de notre « projet d’inflexion ».
Ainsi, la démarche de l’ADIHBH-V est reconnue comme crédible dans le cadre de cette concertation sur l’aménagement la ZAC du Clos aux Biches.

Mais voilà, le Maire Michel PAJON qui jadis a passé une commande contrainte à Christian DEVILLERS sur la base de la table rase et de l’édification de 1500 logements, refuse en tant que candidat, en pleine période électorale, de se prononcer sur le sujet.
C’est ce que Michel PAJON, appelle dans son programme électoral, une vraie DEMOCRATIE LOCALE. Non Monsieur, vous pouvez mieux faire. Attention à l’exclusion,  les électeurs noiséens ont du mal à adhérer et vous mettent le 13 septembre une mauvaise note.


À Noisy-le-Grand nous n’étions pas en DEMOCRATIE LOCALE, nous étions en MONARCHIE ELECTIVE.

 

Municipales de Noisy-le-Grand, Michel PAJON vacille

Élections municipales : Des réponses à nos questions.

Publié le par ADIHBH-V

 

CERTAINS CANDIDATS

RÉPONDENT

À L’INTERPELLATION CITOYENNE

DE L’ADIHBH-V


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À l’approche des nouvelles élections municipales des 13 et 20 septembre 2015 à Noisy-le-Grand, le 31 août dernier l’ADIHBH-V interpellait par courrier les différents candidats afin qu’ils donnent leur vision du « projet d’inflexion » réalisé par le collectif A.U et notre association, relatif à l’aménagement du futur quartier des Bas Heurts, dit du « Clos aux Biches » (Cliquer sur : Courrier aux candidats). En effet, ce sujet étant résolument politique, c’est en pleine connaissance de cause, que les noiséens doivent pouvoir se déterminer dans l’isoloir le jour du vote.


Ci-après quelques réponses (par ordre d'arrivée) :

 

Pour Noisy tout simplement !
Avec Brigitte MARSIGNY.

 

Élections municipales : Des réponses à nos questions.
Élections municipales : Des réponses à nos questions.
Élections municipales : Des réponses à nos questions.
Élections municipales : Des réponses à nos questions.
Élections municipales : Des réponses à nos questions.

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RASSEMBLÉS AVEC Michel PAJON
+ que jamais !


À ce jour, le candidat Michel Pajon n’a pas jugé utile de répondre à notre courrier. Par ailleurs, le lundi 22 juin 2015, lors de la conférence publique de présentation du « projet d’inflexion » de l’ADIHBH-V, Michel Pajon et d’autres ex élus de l’ex majorité étaient cordialement invités. Nous pensions qu’ils avaient toute leur place dans le débat, mais malheureusement ils se sont lamentablement dégonflés, sans la moindre excuse.


Et pourtant, notre « projet d’inflexion » qui ne pratique pas la table rase prend aujourd’hui tout son sens, à partir du moment ou il respecte l’humain !  Il s’articule autour d’un compromis possible avec les initiatives prises par les ex élus de Noisy-le-Grand. Nous insistons sur le fait qu’il est en mesure d’amenuiser les raideurs d’un futur Maire et de créer les conditions favorables à la mise en œuvre rapide d’une opération d’aménagement.


Ainsi, la démarche de l’ADIHBH-V est reconnue comme crédible au regard de la quantité et de la qualité du travail fourni dans le cadre de la concertation sur l’aménagement la ZAC du Clos aux Biches.


Mais manifestement pour le moment, le candidat Michel Pajon tourne toujours le dos à la main tendue de l’ADIHBH-V. Ce candidat ne semblerait pas être un adepte du dialogue avec l’expertise citoyenne. C’est un très mauvais signe en période électorale.

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Noisy Bleu Marine
avec Michel PAULIN


Nous avons déposé notre courrier dans une boite aux lettres de Michel Paulin, mais lui non plus n’a pas répondu à notre sollicitation. Nous ne connaissons pas ce Monsieur, nous n’avons jamais échangé avec lui sur les problèmes d’urbanisme noiséen, nous ne savons même pas s’il connaît le sujet des Bas Heurts !


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Elections municipales 2015 : Questions aux candidats !

Publié le par ADIHBH-V

ELECTIONS MUNICIPALES 2015


DE NOISY-LE-GRAND.


L’ADIHBH-V ECRIT AUX CANDIDATS
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Elections municipales 2015 : Questions aux candidats !

À l’approche des scrutins des 13 et 20 septembre 2015, l’ADIHBH-V vient  d’adresser un courrier aux différents candidats, afin qu’ils se positionnent sur le « projet d’inflexion » réalisé par le collectif A.U et notre association, relatif à l’aménagement du futur quartier des Bas Heurts, dit du « Clos aux Biches ».

Qu’on le veuille ou non, la vision des candidats sur ce projet urbain est profondément politique. C’est donc en pleine connaissance de cause, que les noiséens doivent pouvoir se déterminer dans l’isoloir le jour du vote.

Les réponses seront postées sur le blog http://www.noisy-les-bas-heurts.com le jeudi 10 septembre.

Elections municipales 2015 : Questions aux candidats !

Noisy-le-Grand le : 31 août 2015

Objet : Lettre aux candidats ; élections municipales des 13 et 20 septembre 2015.


Madame, Monsieur,

Comme suite à l’arrêt du Conseil d’Etat du 17 juin dernier invalidant les élections municipales de Noisy le Grand, vous sollicitez les 13 et 20 septembre prochains les suffrages des électeurs et électrices noiséen(ne)s.
 
En tant qu’association représentative d’un quartier de Noisy-le-Grand, l’ADIHBH-V souhaite aujourd’hui connaître votre vision  sur notre « Projet d’inflexion »  relatif à l’aménagement du futur quartier dit du « Clos aux Biches ».

Après divers revers juridiques et « un avis défavorable unanime » à la DUP, un coup d’arrêt du premier projet d’aménagement de la  ZAC du Clos aux Biches est donné en 2007. En juin 2014, un nouveau projet, ayant toujours pour objectif de pratiquer la table rase totale du tissu pavillonnaire des Bas Heurts, est mis sur la table par les élus socialistes et d’EELV.

Ce projet, dessiné cette fois par l’agence de l’Urbaniste Christian Devillers, s’inscrit dans la continuité de Maille Horizon-Nord, situé sur une partie de la friche du Clos-Monfort et un aménagement acceptable a déjà bien débuté.

Aussi, l’ADIHBH-V décide alors de nouveau,  de faire appel à de jeune Architectes d’Etat issus de l’ENSAPLV (le Collectif A.U), pour trouver cette fois encore une alternative crédible, positive et apaisée à cette démarche.

Ce « Projet d’inflexion » a été présenté le 17 juin écoulé à la SPL Socaren, la Direction de l’Urbanisme de la ville et aux Architectes Urbanistes et Paysagistes des agences DEVILLERS et HYS, dans le cadre de la phase de concertation ouverte sur l’aménagement du Clos au Biches.
Le 22 juin, ce projet fut présenté aux noiséens lors d’une conférence publique.

Ce nouveau projet de Christian Devillers, qui doit répondre à une commande contrainte de la Commune, pose cependant toujours le même problème de fond : celui de s’implanter dans un site sans en considérer ni le parcellaire, ni les typologies existantes, ni les habitants qui y résident. Ainsi, le concept de départ, proposé par la municipalité à Christian Devillers est toujours la table rase, après en avoir éjecté les habitants !

Une telle urbanisation de promoteur, si elle voit le jour, conduira à coup sûr à l’émergence d’une enclave urbaine totalement étrangère aux formes antérieures ou environnantes, incapable d’assurer une transition progressive vers des densités plus élevées compatibles avec les formes urbaines et le tissus existant.

Face à ce projet, dont certaines grandes orientations apparaissent comme pertinentes et surtout face au nouveau contexte de Maille Horizon-Nord qu’il faut désormais prendre en compte, le travail du Collectif Architecture et Urbanisme et de l’ADIHBH-V s’est rapidement orienté vers la recherche d’un compromis, plutôt que vers un « contre projet » sur l’ensemble du site ou d’une opposition ferme mais stérile à toute évolution.

Le projet du Collectif A.U et de l’ADIHBH-V que vous pourrez visionner sur le CD de la pièce jointe, se présente donc comme un amendement à celui de Christian Devillers soutenu par les ex élus socialistes et d’EELV de Noisy-le-Grand.

Cette implantation du bâti n’est cependant pas un produit fini. Il présente néanmoins un certain nombre d’avantages qui peuvent servir de base à un consensus fructueux.

Ces avantages sont les suivants :

¬    Préservation des maisons habitées.
¬    Une constructibilité de 100 logts/ha, soit 1.000 logements sur le Clos aux Biches.
¬    Repenser les franges de la rue des Aulnettes et de la rue Pierre Brossolette, en maintenant du R+2, soit une hauteur de 9 m dans la bande de constructibilité principale, afin d’assurer une parfaite transition avec les quartiers pavillonnaires de Bry-sur-Marne et de La Varenne.
¬    Maintien de l’objectif de 30% de logements sociaux.

Cet aménagement urbain implique des choix politiques qui peuvent être lourds de conséquence pour la qualité de vie des futurs  habitants du quartier en particulier, et pour tout l’Ouest noiséen en général.

Selon l’ADIHBH-V, ce « projet d’inflexion » pose aujourd’hui les bases d’un compromis  possible avec les initiatives prises par la collectivité locale. Il est en mesure d’atténuer les tensions et créer les conditions favorables à la mise en œuvre rapide d’une opération d’aménagement ambitieuse qui respecte néanmoins tant les modalités d’occupation existantes du site que les processus de mutation progressive qu’il requiert dans le temps.

En conséquence, ce choix étant profondément politique en période électorale, c’est lors des prochains scrutins municipaux que les citoyens devront pouvoir se déterminer en connaissant parfaitement vos objectifs d’aménagement sur le Clos aux Biches,  si vous arrivez aux affaires.

Enfin, pour répondre à cette question, nous vous proposons une expression libre que nous mettrons en ligne sur le blog http://www.noisy-les-bas-heurts.com le jeudi 10 septembre 2015  au plus tard.

Dans cette attente et vous en remerciant par avance,

Veuillez agréer, Madame, Monsieur, l’assurance de notre considération distinguée.

 

Pour l’Association
Alain Cassé
Président de l’ADIHBH-V

 

Risque de "Bulle immobilière" pour le Grand Paris

Publié le par ADIHBH-V

LE RISQUE

D’UNE BULLE IMMOBILIERE

N’EST PAS À EXCLURE

 DANS LE CADRE

DU GRAND PARIS !
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Risque de "Bulle immobilière" pour le Grand Paris

Faut-il poursuivre la construction de bureaux en Ile-de-France ? Cette question a déjà été examinée par le Vrai Journal de Noisy-le-Grand, dans son billet du 19 décembre 2014. Cliquer sur :  L’Immobilier de bureau au service de l’emploi.

Le 18 août dernier, le journal La Tribune, sous la plume de Mathias Thepot, remettait ce sujet à l’ordre du jour.
Soit : Portées par le projet du GRAND PARIS, plusieurs communes d'Ile-de-France prévoient de construire des immeubles de bureaux. Mais de toute évidence, elles ne pourront pas toutes attirer des entreprises.

Le risque de voir grossir la bulle immobilière dans le secteur tertiaire francilien est réel. La perspective entraînante du GRAND PARIS amène en effet un certain nombre de villes à envisager la construction de bureaux afin d'attirer des entreprises. Autour de la plupart des 72 gares du GRAND PARIS, des projets ambitieux de constructions de bureaux sont ainsi sur les rails. Mais ces communes se livrent à un jeu dangereux.


« Il y aura beaucoup plus de déçus que d'heureux », craint Daniel Bruiller, Maire d'Arcueil (94) qui s'inquiète de « l'illusion du développement métropolitain, selon laquelle il suffirait d'avoir une ligne de métro pour  générer du développement tertiaire ».


Des Contrats de Développement Territoriaux (CDT) qui s'additionnent.


La prétendue cohérence des multiples Contrats de Développement Territoriaux  passés entre l'Etat et les communes qui visent dans l'esprit de la loi, à propager une dynamique aux territoires à fort potentiel économique du GRAND  PARIS, interroge.
Par exemple au Sud de Paris, il est prévu par ce biais « de construire au total 1,3 million de mètres carrés de bureaux entre Boulogne-Billancourt et Vitry-sur-Seine » (note du Vrai Journal : sans compter Noisy-le-Grand et la Cité Descartes à Champs-sur-Marne), notait l'Architecte Urbaniste François Leclercq, lors d'une conférence organisée par l'Atelier International du GRAND PARIS (AIGP) sur la robustesse de l'économie de la Métropole.


Déjà beaucoup de bureaux vacants


Or, déjà, au sein du gigantesque parc de 52,8 millions de mètres carrés de bureaux franciliens, 3,9 millions sont vides, et plus de la moitié sont difficiles à louer. Pis encore, près de 1,2 millions sont vacants depuis plus de trois ans, selon l'Observatoire Régional de l'Immobilier d'Entreprises (ORIE).
Et chaque année, la situation empire. Tous ces bureaux sont obsolètes, mal localisés, ou trop chers.
Ainsi d'évidence, il y a une « inadéquation qui s'affirme entre la programmation qui se met en route politiquement dans le cadre du GRAND PARIS, et la réalité  du marché de l'immobilier de bureaux », constate François Leclercq.
Autour de toutes les gares du GRAND PARIS, « on est en train de créer une bulle incroyable. Et on va s'en apercevoir assez vite », prédit même Pierre Veltz, PDG de l'Etablissement Public Paris-Saclay.


Changement de mode d'utilisation


Cette situation, aussi dangereuse financièrement soit-elle, devrait pourtant pousser les acteurs du GRAND PARIS à repenser les modes d'utilisation des bureaux « qui sont en profond changement », juge Pierre Veltz.
Pour le PDG de Paris Saclay, il faut clairement rediscuter de « la façon dont on produit dans les villes ». Il pense concrètement au télétravail qui, dans certaines zones franciliennes, « est en train d'exploser ».
C'est pourquoi, notamment, il pense que la production en entreprise va en partie se « recentrer autour du parc résidentiel » ; et propose comme piste de réflexion aux promoteurs immobiliers la conception de pièces dédiées au télétravail dans les immeubles de logements.


Prévoir la transformation des bureaux en logements ?


Du reste, si de telles réflexions n'étaient pas menées à bout, il faudra au moins prévoir le recyclage des bureaux en logements, un procédé jusqu’ici très coûteux (Le Vrai Journal : selon l’ORIE, c’est uniquement viable dans PARIS, compte tenu du prix élevé des futurs loyers ; l’investissement serait amortissable. A Noisy-le-Grand, point de salut, seule une démolition des 50.000 m² de bureaux vides serait envisageable).


Avec le développement des nouvelles technologies, il y a fort à parier que les immeubles de bureaux construits aujourd'hui deviendront rapidement obsolètes. Pour François Leclercq, il faut donc dès la conception leur prévoir une seconde vie afin, au moins, de disposer à l'avenir du foncier suffisant pour faire du logement dans une Métropole qui en aura cruellement besoin.


La réflexion de l’ADIHBH-V :


Selon l’ex Maire de Noisy-le-Grand, les finances de la ville sont saines puisque la Commune possède 350 millions de réserve foncière. Peut être, mais faut-il encore pouvoir les réaliser en période de crise économique. La tendance décrite depuis plusieurs mois par l’ORIE, Alain BECHADE Professeur au CNAM et le  Journal La Tribune, relative aux perspectives de l’immobilier de bureau n’incite pas à l’optimisme.


Aussi, il serait raisonnable que les candidats aux prochaines élections municipales des 13 et 20 septembre soient prudents dans leurs promesses électorales qui doivent attirer des entreprises et créer des emplois, car Noisy-le-Grand pourrait très bien se retrouver négativement impacté par la bourrasque de ses illusions.
En effet, dans le cadre du développement économique de notre Commune, nous ne pouvons ignorer que construction de bureaux et création d’emplois sont étroitement liés.
Pour être explicite, si le marché des bureaux est atone, il n’y aura pas de création d’emploi à Noisy-le-Grand.


Par ailleurs, tout aussi contradictoire, l’incidence de la Redevance pour la Création de Bureaux (RCB) qui doit être acquittée  par les promoteurs lors de la construction de bureaux. Taxe d’un montant de 229,52 € à Noisy-le-Grand qui, à l’évidence ne plaide pas en faveur de notre ville puisqu’elle est seulement de 92,94 € en 2015 à Champs-sur-Marne.


Enfin, nous apprenons tout dernièrement dans une « feuille de chou » électorale de Michel PAJON, que le Contrat de Développement Territorial (CDT) entre l’Etat et les Communes de Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne aurait été signé ? Hormis lors de l’Enquête Publique, le "Citoyen Noiséen" n’a jamais eu d’information complémentaire sur le sujet.


S’il y a eu signature, nous vivons un black-out total de la newsletter de la Commune et de la rédaction de Noisy mag. Devrions nous comprendre que Michel PAJON ne manifeste pas une grande appétence pour ce « machin » de CDT ?
C’est vraisemblable, car comment expliquer aux citoyens en période électorale, que je signe un CDT avec Champs-sur-Marne (Seine et Marne) et que je courtise conjointement Bry-sur-Marne (Val de Marne) qui a signé le CDT ‘Boucle de la Marne’ avec Champigny, Villiers et Chennevières-sur-Marne, soit 135.000 habitants,  pour peut être intégrer le territoire de l’ACTEP dans le cadre de la Métropole du Grand Paris ! Il faut être un très bon gymnaste pour réaliser ce grand écart. !


Mais nous savons lire entre les lignes.
Aussi, c’est une vraie question à laquelle nous souhaiterions obtenir une réponse qui ne soit pas simplement de l’enfumage électoral.


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