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Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

Publié le par ADIHBH-V

À NOISY-LE-GRAND

LE QUARTIER D’AFFAIRES

DE MONT D’EST

EN PLEINE SOUFFRANCE
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Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

L’année 2016 sera marquée par la mise en place de la Métropole du Grand Paris. Cette nouvelle entité concentre 75 % du parc de bureaux franciliens (39 millions de m² sur les 52 millions que compte l’Île-de-France) et polarise près de 90 % de la demande placée de bureaux.
Pour y voir plus clair sur ce phénomène, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile-de-France a entrepris un travail de recensement cartographié des quartiers d’affaires implantés dans la Métropole du Grand Paris. Recensement qui se fonde sur la définition de la Commission de Normalisation d’AFNOR «Aménagement durable des Quartiers d’Affaires » (1).

 

Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

Noisy-le-Grand menace de décrocher !
(Lu dans les  ECHOS, le mercredi 02 décembre 2015, au SIMI-MK).


« Mont d’Est, c’est une catastrophe ». Ce constat sans appel vient d’un professionnel de l’immobilier de bureaux. Vieillissant, éloigné de la capitale, ce pôle tertiaire de 350.000 m², situé dans la ville la plus à l’Est de la Seine-Saint-Denis, est à bout de souffle. Les immeubles construits dans les années 1970 datent. L’arrivée en grande pompe d’une annexe du Ministère des Finances remonte à 2006. On trouve bien quelques grands noms : IBM, Groupama, Lavazza…..mais cela fait longtemps qu’aucune implantation significative n’a été annoncée . Beaucoup d’immeubles sont vides. Il y a urgence à rénover l’offre. « Mais les loyers, assez bas, qui attirent au début, ne permettent pas de restructurer. Sans compter les problèmes de sécurité », constate un connaisseur du dossier. Situé à moins de 20 Km, Val-de-Fontenay s’en sort bien mieux.

 

Noisy-le-Grand, premier pôle tertiaire de l’Est parisien ?

Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

Nous pouvions nous en douter depuis quelque années, le Vrai Journal de Noisy-le-Grand l’a souvent dénoncé dans ses billets (cliquer sur : Le risque de bulle immobilière n’est pas à exclure dans le cadre du Grand Paris). Néanmoins, c’était la chansonnette largement diffusée par l’ex Maire de Noisy-le-Grand, Michel PAJON en réunion publique.

En supposant que ce fût vrai un jour, tout dernièrement c’était un mensonge pour tromper les électeurs noiséens. De fins connaisseurs du marché de l’immobilier de bureaux, à l’occasion du SIMI 2015 (salon de l’immobilier d’entreprise), viennent de « remettre  l’église au centre du village ».

Noisy-le-Grand se meurt depuis une décennie, la dernière opération de bureaux située dans la zone du Mont d’Est, portée par le promoteur « Les Nouveaux Constructeurs » d’Olivier MITTERRAND remonte à Juin 2004, soit plus de 10 ans, et développe 25.000 m² de SDP (Surface De Plancher). Sur ces 25.000 m², aujourd’hui 5220 m² de bureaux gris sont en location pour un modeste prix  de 150/200 €/m² et malgré cela ne trouvent pas preneur. Autre point noir jouxtant le COPERNIC, 50.000 m² de bureaux de seconde main sont vides, obsolètes et ne peuvent même pas être restructurés pour créer une nouvelle dynamique. Ils sont donc voués à une démolition prochaine.

Un fiasco…, à qui la faute ?

Les raisons sont profondes, diverses et multiples, mais la méthodologie de développement économique de l’ex Maire Michel PAJON est lourdement responsable de cet échec. Sous sa gouvernance Noisy-le-Grand est tout simplement devenu une « Agence Foncière et Immobilière ». Autant la commune préemptait à tour de bras pour réaliser des réserves foncières, autant elle achetait les Coques commerciales du Centre ville pour implanter de futurs commerces soumis au bon vouloir de l’ex-Maire (commerces qui ne s’implantaient d’ailleurs qu’au compte goutte, compte tenu du prix des loyers et qui, parfois déposaient le bilan).

Par ailleurs, la Commune de Noisy-le-Grand devait se substituer à EPAMARNE pour aménager Maille Horizon Nord en immobilier de bureaux puisque cet aménageur, aux yeux de l’ex édile, n’avait pas le savoir faire nécessaire (pour ne pas dire plus).

Las de cette politique d’opposition stérile qui ne permettait aucun développement économique du secteur 1 de Marne-la-Vallée, l’Etat et EPAMARNE ont cédé l’ensemble de leur patrimoine foncier à la Commune de Noisy-le-Grand en juin 2012, pour 20 M€, et ont ainsi privilégié les secteurs 3 et 4 (Montévrain, Val d’Europe, etc…) du côté de Disneyland.

De fait, sous la baguette magique de l’ex Maire Michel PAJON, Architecte en Chef et Economiste de la Ville, nous allions voir ce que nous allions voir. Et bien à ce jour nous n’avons rien vu ! Pire, puisque pas de bureaux,  pas de création d’emploi ! Depuis 10 ans, Noisy-le-Grand campe sur ses 20.000 emplois et ne décolle pas.

Et pendant ce temps…chemin faisant,

Montreuil développe un gros quartier d’affaire à visage humain, de 420.000 m² et 20.000 emplois avec BNP, Decathlon, Ubisoft ou Urssaf. Un quartier animé, doté de loyers attractifs, bien desservi et dont le taux de vacance est presque nul.

Stade-de-France-Landy-Pleyel, un pôle tertiaire de 35 ha, parti d’une friche industrielle moribonde, et aujourd’hui quasi plein (il reste 2 ha). Nous trouvons Genérali, Arcelor Mittal, SNCF, Siemens, Engie, SFR….
En 13 ans, ce pôle tertiaire s’est imposé sur le marché avec, à terme, 500.000 m² programmés.

Vitry-sur-Seine, à 3 Km de Paris et à proximité d’Orly, développe l’une des plus grandes opérations d’aménagement de France. Pas moins de 300 ha vont être transformés. Sanofi a investi une nouvelle unité de production. À l’horizon 2022 se sera un programme de 300.000 m² de bureaux et 80.000 m² d’activités.

Et demain, le Cluster Descartes, premier pôle de R&D (Recherche et Développement) dédié à la ville durable, avec son potentiel de 840.000 m² à construire, orchestré par  EPAMARNE en tant qu’aménageur. Le Val d’Europe avec plus de 625.000 m² d’activité tertiaires et touristiques et le secteur Bry-Villiers-Champigny, appelé à devenir un nœud d’interconnexion majeur de proximité, renforçant l’attractivité de cette polarité.

Un sérieux challenge à relever

pour la nouvelle municipalité de Noisy-le-Grand!

Pour le moment, la carte des principaux quartiers d’affaires fait ressortir un phénomène bien connu : on dort à l'Est et on travaille à l'Ouest. Pour l’IAU la mise en place de la Métropole du Grand Paris devrait permettre de faire évoluer cette situation. À l'heure actuelle, le développement des bureaux se fait de manière très locale, il n'y a pas de cohérence d'ensemble et les forces du marché poussent toujours aux mêmes endroits. Ainsi, la Métropole du Grand Paris devrait permettre de rééquilibrer l'ensemble autour de pôles pilotes. Noisy Mont d’Est (350 .000 m²) est l’un d’eux, mais la concurrence sera grande dans l’Est parisien avec Rungis (250.000 m2), le Bas Montreuil (400.000 m²), et Val de Fontenay (250.000 m²), pour ne citer que cela.

Toutefois, c’est encore une opportunité pour Noisy-le-Grand, mais ce n’est pas gagné d’avance, il ne faudra pas manquer les occasions en s’appuyant  sur le savoir-faire reconnu de grands acteurs du développement économique qui accompagneront les porteurs de projets, publics ou privés, pour accélérer le développement et la création de valeur.
Et ceci, bien évidemment, sans vouloir jouer les apprentis sorciers comme ces dernières années. Dans le cas contraire, Noisy-le-Grand deviendra tout simplement une ville dortoir de 85.000 voire 100 .000 habitants, synonyme de « mal vivre ».


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(1)- Ce sont des éléments que l’AFNOR a retenus récemment pour mieux distinguer l’offre. Sont ainsi retenus comme quartiers d’affaires, les quartiers dotés d’un parc de bureaux supérieur à 200 000 m² et dont la proportion des bâtiments à usage de bureau (superficie totale ou emprise au sol) est supérieure à 50% de l’ensemble du cadre bâti ou de la superficie totale du terrain.

Que retenir de ce recensement?
•    31 quartiers d’affaires ont été identifiés, totalisant 19 millions de m² de bureaux
•    4/5ème des surfaces offertes dans ces quartiers d’affaires de la métropole sont localisées dans le 92 et le 75
•    le parc de bureaux est localisé pour plus de la moitié dans des tissus urbains mixtes, mêlant logements, bureaux, commerces et équipements… donc hors quartiers d’affaires
•    Top 3 des quartiers d’affaires en m2 : 1- Paris, 2- La Défense, 3- Stade de France/Landy.

Le Grand Paris Express à Noisy le Grand

Publié le par ADIHBH-V

GRAND PARIS EXPRESS :


L’ACTU DES TRAVAUX


À NOISY-LE-GRAND.
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(Agence d’Architectes Urbanistes Jean Marie DUTHILLEUL)

(Agence d’Architectes Urbanistes Jean Marie DUTHILLEUL)

Parmi les seize premières gares à être construites, la gare de Noisy-Champs est emblématique par son envergure: futur pôle multimodal, elle assurera 4 correspondances entre les lignes de métro 15 sud, 16, 11 et la ligne du RER A.


Pour cette conception phare, la Société du Grand Paris a désigné l’Agence d’Architectes-Urbanistes Jean Marie DUTHILLEUL.


La gare de Noisy-Champs voit se croiser les lignes 15 et 16 du "supermétro" et la ligne 11 qui sera prolongée ainsi que le RER A. Les trois quarts des voyageurs vont effectuer des correspondances sans même sortir de la gare, mais il fallait au moins qu’ils voient quelque chose du territoire.


On le réalise en structurant la nature. Le site sera très vert avec beaucoup de nature plantée qui restera préservée. On fait descendre les sols de chaque côté, en extrémité de la ligne 15, afin d’apercevoir une prairie fleurie qui remonte. La gare devrait être emblématique de la façon dont on organisera le relais avec les autres modes de transports, et la fluidité des échanges.

Dans un même volume, on verra l’ensemble des métros et, en haut, on distinguera les bus, les vélos et les piétons. La matière première privilégiée est la nature qui descend sous une structure de béton dont les parois sont traitées comme de la rocaille, dans la tradition de l’architecture pittoresque du 18ème siècle. Le hall sera spectaculaire avec deux hélices de bois, l’une qui part de Champs-sur-Marne, l’autre de Noisy-le-Grand et qui se rejoignent en hauteur.

 

(Localisation de la Gare NOISY-CHAMPS)

(Localisation de la Gare NOISY-CHAMPS)

La gare est exactement à cheval entre les deux communes, Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne qui appartient à Marne la Vallée.

Il y a l’esquisse d’un tout nouveau quartier tout autour de la Cité Descartes, pôle universitaire et de recherche spécialiste de la ville durable. Le projet va véritablement transformer cet endroit en morceau de ville dans la nature.

Ce qui est extraordinaire c’est de rendre simple le sujet compliqué du pôle multimodal et de la correspondance entre tous ces métros. Il faut que cela devienne simple, pas douloureux mais joyeux.


Depuis fin octobre 2015 jusqu’en début d’année 2019, la Société du Grand Paris engage de multiples travaux préparatoires de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express à Champs-sur-Marne, pour dévier les réseaux souterrains situés sous et à proximité de la future gare.

Les premiers travaux concernent le déplacement des réseaux d’électricité et de télécommunication.

(Plan des travaux : novembre 2015- mi janvier 2016)

(Plan des travaux : novembre 2015- mi janvier 2016)

Pour plus d’informations, cliquer sur :
         -    L’ACTU DES TRAVAUX DANS VOTRE QUARTIER
       -    LES PROCHAINES ÉTAPES A NOISY-LE-GRAND


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L'A4 ne serait plus une frontière ?

Publié le par ADIHBH-V

ET SI LE FUTUR QUARTIER

DE LA GARE

DE BRY-VILLIERS-CHAMPIGNY

ENJAMBAIT L’A4

POUR REJOINDRE BRY ?
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L'A4 ne serait plus une frontière ?

Un palais des congrès (1), des bureaux, un hôtel, un millier de logements, un peu d’activité logistique, un groupe scolaire, un gymnase, un jardin métropolitain et la gare « Bry- Villiers-Champigny », qui fera l’interconnexion entre la ligne du RER E et la ligne 15 Sud du Grand  Paris Express, ainsi qu’avec la ligne de bus en site propre Altival, tel est le projet de la ZAC Marne Europe, entériné au Conseil municipal de Villiers-sur-Marne le 12 novembre 2015.


Située en bordure de l’autoroute A4, au niveau du BRICORAMA de Villiers-sur-Marne, ce nouveau quartier de vie, voisin de la ZAC des Boutareines (ZAC de 10 hectares, qui accueille la grande surface de bricolage), s’étendra sur 11,2 hectares sur une partie de l’ancienne Voie de Desserte Orientale (VDO), une friche correspondant à des emprises réservées pour un projet de rocade (A87) dont ce tronçon n’a jamais vu le jour.

Dans sa pointe nord, la ZAC part de la bande de terrain située entre l’A4 et le magasin IKEA et elle s’étend le long de la D10 du côté de Champigny (Boullereaux). Le site est actuellement essentiellement occupé par un golf.


D’ici quelques années, ce quartier sera l’un des mieux connectés de la Métropole, à proximité des autoroutes A4 et A86,  à 22 minutes de l’aéroport d’Orly, 27 minutes de celui du Roissy. "Il permettra de relier Champigny, Bry et Villiers ", insiste Jacques-Alain Bénisti, député-maire LR de Villiers-sur-Marne.


Alors que la ZAC vient tout juste d’être entérinée, le projet a reçu le trophée d’argent de la meilleure stratégie de développement urbain à l’occasion du Sommet Infrastructures, Aménagement du Territoire et Immobilier (SIA) début novembre 2015 tandis que l’atelier Ruelle a gagné le Grand Prix de l’Urbanisme 2015.


Lire la suite de l’article sur : http://94.citoyens.com/2015/et-si-le-futur-quartier-de-gare-de-bry-villiers-champigny-enjambait-la4,19-11-2015.html

 

(1) – Nous comprenons mieux pourquoi le Palais des Congrès de Noisy-le-Grand était injustifié et fut abandonné par la nouvelle municipalité depuis le 20 septembre 2015.

 

 

Le dispositif « Voisins vigilants » sur les Bas Heurts !

Publié le par ADIHBH-V

LE DISPOSITIF

DE PARTICIPATION CITOYENNE

DU QUARTIER DES BAS HEURTS

À NOISY-LE-GRAND
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Le dispositif « Voisins vigilants » sur les Bas Heurts !

Dans la perspective d’améliorer le niveau de sécurité, des actions partenariales ont été développées, notamment en matière de prévention de la délinquance, entre les autorités de l’Etat, les élus locaux et les représentants Associatifs.

Afin de poursuivre ce mouvement et de promouvoir le concept de sécurité partagée, l’ADIHBH-V s’est emparée de ce sujet dès octobre 2013 afin de mettre en œuvre la participation citoyenne « voisins vigilants » sur le quartier des Bas Heurts, dans un cadre qui en définit les limites, garantissant par un suivi et un contrôle réguliers les libertés, les pouvoirs et les attributions de chacun.

Ainsi, un projet de protocole a été établi par notre Association, adopté en Assemblée Générale le samedi 19 octobre 2013 et présenté au Préfet de Seine-Saint-Denis, au Commissaire de Police de Noisy-le-Grand et à Michel PAJON, Maire de la Commune. Ce projet a été rédigé conformément aux dispositifs de :

-    La loi n° 2007-297 du 5 mars 2007, relative à la prévention de la délinquance,
-    La circulaire IOC/J/11/17146/J du 22 juin 2011,
-    Le Code Général de Collectivité Territoriale et notamment l’article L.2211-1,
-    Le Code de procédure pénale, notamment l’article 11.

Dans le secteur des Bas Heurts, où le dispositif de participation citoyenne est supposé être mis en place, il est instauré une solidarité de voisinage visant à adopter un comportement de nature à limiter et mettre en échec les actes de délinquance. À cet égard, afin de faciliter l’échange entre les différents partenaires (élus, forces de sécurité, population), des personnes référentes du dispositif « voisins vigilants » ont été désignées et clairement identifiées auprès des partenaires.

En aucun cas, les « voisins vigilants » ne sauraient se prévaloir de prérogatives administratives ou judiciaires pour mener des actions de contrôle ou procéder à des interventions en cas de constat d’infraction, hors les obligations légales inhérentes à tout citoyen. L’existence de ce dispositif n’exclut pas l’utilisation du 17 et 112 par les témoins ou victimes d’infractions (agression, cambriolage, vol,…).

Ainsi, cette démarche a fait l’objet de plusieurs réunions de mise au point avec le Commissaire de Police de Noisy-le-Grand, de nombreux courriers au Sous préfet du Raincy, au Directeur de Cabinet du Préfet de Seine-Saint-Denis, au Directeur Territorial de la Sécurité de proximité de la Seine-Saint-Denis, voire même au Ministre de l’Intérieur et au Premier Ministre, car cela traînait en longueur.

Depuis le début de l’année 2015, l’ADIHBH-V avait la certitude que le Commissaire de Police ne manifestait aucune objection à cette initiative, pas plus d’ailleurs que le Préfet de Seine-Saint-Denis. En fait, malgré ses discours, cela coinçait vraisemblablement chez l’ex Maire Michel PAJON qui gardait précieusement le dossier sous le coude.

 

Le dispositif « Voisins vigilants » sur les Bas Heurts !

Ceci est tellement vrai que lorsque Michel PAJON disparaît des écrans le 20 septembre 2015 lors des élections municipales partielles, dès le 15 octobre, Philippe GALLI Préfet de Seine-Saint-Denis adresse à Brigitte MARSIGNY le fameux protocole relatif au dispositif de participation citoyenne du quartier des Bas Heurts, pour signature.

Toutefois, conformément à ses promesses électorales, la nouvelle édile travaille activement aujourd’hui au développement de la Police municipale afin d’assurer une présence renforcée dans nos quartiers et répondre aux attentes de sécurité de la population. Ceci étant, l’ADIHBH-V ne voit pas de contre indication avec la mise en place conjointe sur le quartier des Bas Heurts du dispositif de participation citoyenne, il s’agirait même d’une complémentarité.

En effet, cette démarche de solidarité, en cohérence avec les autres dispositifs de prévention, renforcera le contact et les échanges au sein du quartier, puisque ce concept participe autant de la sécurité que du renforcement du lien social entre les habitants. Ainsi, en combattant l’individualisme, en développant l’entraide, le soutien aux personnes vulnérables, cette démarche est résolument citoyenne et génère des solidarités de voisinage.

Le dispositif « Voisins vigilants » sur les Bas Heurts !

Il contribuera donc  à l’accroissement du « sentiment de sécurité ». C’est la raison pour laquelle, après prise de conscience et examen de ce dossier par la nouvelle gouvernance municipale, l’ADIHBH-V souhaite une mise en place très rapide de ce concept « voisins vigilants » sur le quartier des Bas Heurts, à Noisy-le-Grand.

Depuis octobre 2013, nous avons déjà perdu beaucoup trop de temps…..


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Et si les écoquartiers denses et mixtes étaient de la poudre aux yeux ?

Publié le par ADIHBH-V

Précision sur la parution de notre  article:

La parution de notre dernier article du 16 novembre était programmée avant la terrible soirée du vendredi 13 novembre où nous avons tous étés saisis et stupéfaits par la violence des actes barbares commis envers des innocents.

l’ADHIBHV, en tant que blog citoyen, s’associe au deuil national et à la peine des familles et amis des personnes touchées lors de ce drame.

Notre expérience d’association nous a prouvé que la diversité et le respect de l’autre est un gage de richesse et un facteur de progrès.


Nous avons repris, durant cette période de deuil national, car il nous faut continuer à vivre malgré l’horreur des faits.

Ne pas le faire serait laisser gagner les extrémismes qui veulent mettre à bas notre démocratie ...

 

LE FUTUR

DE CES NOUVEAUX QUARTIERS

DENSES, ECOLOGIQUES

ET MIXTES

N’EST PAS AUSSI ROSE

QUE LEURS PROMOTEURS

VOUDRAIENT

NOUS LE FAIRE CROIRE !


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Et si les écoquartiers denses et mixtes étaient de la poudre aux yeux ?

La preuve avec l’exemple des « Temps durables », à Limeil-Brévannes (94).


" La France connaît actuellement, à travers la réalisation des écoquartiers, un véritable engouement pour l’urbanisation, phénomène particulièrement surprenant, étant donné le contexte «anti-béton» des décennies précédentes.

Alors que les associations diverses et variées, se réclamant souvent de la mouvance écologiste, proliféraient dans de nombreuses communes pour dénoncer toutes nouvelles constructions d’envergure, obligeant les élus locaux «bétonneurs» à abandonner leurs différents projets plus ou moins importants, la situation a brusquement changé du tout au tout.

Désormais, une partie des personnes qui dénonçaient auparavant l’urbanisation se mobilisent pour la création d’écoquartiers, voire en proposent même[1].

En conséquence, de nombreux maires bâtisseurs se sont saisis de l’occasion pour ressortir de leurs cartons tous les projets qu’ils n’avaient pu, jusqu’ici, engager.
En effet, les écoquartiers sont considérés comme une sorte de panacée permettant de remédier à tous les maux de l’urbanisation ratée des décennies précédentes (grands ensembles, villes nouvelles et étalement pavillonnaire) à travers l’application du triptyque densité-écologie-mixité.


Leur réalisation repose sur une densité à l’hectare beaucoup plus importante que les grands ensembles, pour se rapprocher de la ville traditionnelle. Ils répondent aux nouvelles normes écologiques, en particulier dans le domaine des économies d’énergie. Enfin, ils respectent l’impératif de la mixité sociale, ce qui signifie qu’ils mélangent habitat de type HLM et en accession à la propriété.

La combinaison de ces trois éléments devrait conduire à la réalisation d’une urbanisation harmonieuse et réconcilier les français avec la ville.


Cependant, ce meilleur des mondes ne cache-t-il pas une réalité beaucoup moins reluisante?

L’étude d’un exemple pertinent va permettre de démontrer que le futur de ces nouveaux quartiers n’apparaît pas forcément aussi rose que leurs promoteurs voudraient nous le faire croire!......"


Laurent CHALARD (1).


Lire la suite de l’article sur http://www.slate.fr/story/107719/ecoquartiers-modeles-urbanisation-limeil-brevannes

 

Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand s’interroge !

 

Et si les écoquartiers denses et mixtes étaient de la poudre aux yeux ?

Laurent CHALARD fait une description épouvantable de l’écoquartier les « Temps durables » de Limeil-Brévannes. Toutefois, il est vraisemblable que le projet urbain initial de Christian DEVILLERS sur la ZAC dite du Clos aux Biches, malgré sa sur-densification de 1.500 logements, 4.000 habitants et les futurs soucis de circulation dans le quartier ne pourrait s’assimiler à cette ZAC apocalyptique de Limeil –Brévannes (94).


Le Géographe présente cet écoquartier des « Temps durables » comme une « forteresse » au milieu de nulle part, entourée de quartiers pavillonnaires, ou encore un territoire vierge, en espérant que cela crée de l’urbanité. Nous retrouvons bien ici des similitudes avec  la ZAC du Clos aux Biches chère à Michel PAJON.


Laurent CHALARD mentionne encore que les pressions exercées par l’Etat (NDLR : de Gauche et de Droite)  pour construire massivement et rapidement  ne peuvent que conduire à la multiplication de l’urbanisation de terrains mal adaptés à l’accueil d’un habitat dense.


Dans ces conditions, la résolution de l’équation : « densité - mixité sociale -peuplement » dans un grand ensemble se révèle être pour les Bailleurs sociaux, les Préfectures ou les Municipalités, un objectif impossible à atteindre.


Si nous abordons maintenant le Programme National de Rénovation Urbaine (PNRU) des grands ensembles des années 1960-1970, le Comité d’Évaluation et de Suivi (CES) de l’ANRU constate dans son rapport du 8 février 2013, l’échec de ses ambitions sociales.

Si les auteurs saluent l’action positive du PNRU sur le cadre de vie des habitants des grands ensembles comme par exemple le Pavé Neuf à Noisy-le-Grand, ils estiment que l’un des grands objectifs de la Loi de Jean Louis BORLOO qui visait à « casser les ghettos » et à favoriser la « mixité sociale, via une diversification de l’habitat », pour en faire un quartier comme les autres, a échoué !


Ce faisant, de même, la « gouvernance de la politique de la ville » qui avait pour objectif de résorber les écarts entre territoires, s’est interdit de reconnaître le fait qu’il y a toujours eu dans les villes des lieux de concentration de ménages pauvres et/ou appartenant aux minorités ethniques. Les grands logements bon marché (en supposant qu’il en existe), se trouvent aujourd’hui dans les grands ensembles HLM. En fait, si ces grands ensembles, anciens ou nouveaux, avec 30% de logements sociaux (au mieux des PLAI, des PLUS, mais plus communément du PLS) accueillent davantage de ménages pauvres et de minorités ethniques, on constate néanmoins que la population adulte à statut socio-économique différent, «dite classe moyenne », en location libre ou en accession à la propriété, déménage rapidement de ces quartiers, pour se reloger en pavillon.

En outre, nous pouvons même faire l’hypothèse que les mécanismes de promotion socio-résidentielle jouent dans cette mobilité.


Ainsi donc, la politique de peuplement de ces nouveaux grands ensembles peut conduire rapidement à une concentration des populations les plus en difficultés qui elles, ne peuvent déménager, au risque de produire de nouveaux ghettos dans dix ou quinze ans.

De plus, selon Yazid SABERG, Président du CES-ANRU, la mise en œuvre du Droit Au Logement Opposable (Loi DALO), a contribué à cette situation puisque les bénéficiaires sont systématiquement relogés dans ces quartiers.

Ce que nos dirigeants politiques de Gauche comme de Droite, ne semblent pas avoir compris.


D’où le « projet d’inflexion » de l’ADIHBH-V relatif au quartier des Bas Heurts à Noisy-le-Grand (93) qui a pour objectif une densification raisonnée, et une diversification de la morphologie urbaine avec de petits collectifs bas, mixtes avec des pavillons de ville.


Si la mixité sociale (socio-économique, ethnique et générationnelle) doit rester un objectif sur le long terme, il faut que la politique urbaine des Communes soit articulée avec les autres aspects de la vie sociale dans les quartiers. C’est ce que Bruno POMARD, Président de l’Association RAID AVENTURE dénomme : « assurer le service après vente ».


Toujours selon le CES, il faudrait accepter l’existence durable de milieux sociaux et de quartiers défavorisés, mais en pariant sur les potentialités des quartiers et les atouts de leurs habitants.

Cela nécessite de prendre en compte l’avis de ces derniers dans une réelle « co-élaboration » des projets et de favoriser le développement des quartiers « de l’intérieur ».

C'est-à-dire, pour le Vrai Journal de Noisy-le-Grand: connaissance du français; connaissances et respect de nos coutumes; connaissance et respect de notre histoire; participation à la vie publique, lutte contre la délinquance juvénile; lutte contre les discriminations; formation professionnelle; accès à l’emploi; réussite éducative; sécurité; civisme; etc…

Dans le cas contraire, comme depuis 30 ans, on continuera à déverser des milliards d’euros pour une efficacité toute relative en ce qui concerne le peuplement et la mixité sociale des grands ensembles, dans le cadre d’un pseudo développement urbain, économique et social durable.


Enfin, pour Xavier LEMOINE, Maire DVD de Montfermeil (93), l’une des villes les plus pauvres d’Ile-de-France : « l’argent apporte une facilité matérielle, mais ce n’est pas lui qui donne une âme sociale aux projets».


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(1) - Laurent CHALARD, est Docteur en Géographie de l’Université Paris IV- Sorbonne depuis 2008, ses travaux portent sur plusieurs thématiques : la géographie urbaine, la géographie de la population et la géographie politique.

Son champ d’étude privilégié est la France, mais il travaille aussi sur d’autres pays européens et du reste du monde. Auteur ou co-auteur d’une soixantaine de publications, son travail a été cité à plusieurs reprises dans la presse nationale : Le Monde, Le Figaro, Les Echos, Le Point, Direct-Matin, Politis, Sciences-Humaines…

Dans le prolongement de ses recherches, il publie aussi des tribunes dans la presse, considérant que, par ses connaissances, un chercheur se doit d’intervenir dans le débat public.

Contribution bibliographique :

-    Le R&N Alsace du 11 juin 2015, Xavier LEMOINE : Ma foi est un guide en politique,
-   Thomas KIRSZBAUM, Sociologue de l’urbain, chercheur, ouvrage collectif : « En finir avec les banlieues ? Le désenchantement de la politique de la ville »,
-    
www.maire-info.com: La rénovation urbaine ne peut pas créer de la mixité sociale.

- L’ADIHBH-V exprime toute sa gratitude à Daphnée LEPORTOIS du site  slate.fr, pour nous avoir autorisé la publication de  l’article de Laurent CHALARD.