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UN CONSEIL CITOYEN À NOISY-LE-GRAND

Publié le par ADIHBH-V

DEVENEZ CONSEILLER CITOYEN

À NOISY-LE-GRAND

UN CONSEIL CITOYEN À NOISY-LE-GRAND

Pour tirer parti des nouvelles dispositions légales dans le cadre de la politique de la ville, la municipalité de Noisy-le-Grand a choisi de mettre en place un nouveau dispositif de démocratie participative : le conseil citoyen.

Qu’est-ce qu’un conseil citoyen ?

Le conseil citoyen est un collectif ouvert à tous et indépendant vis-à-vis des pouvoirs publics, à l’initiative de la Réforme de la politique de la ville, pour faire participer les habitants et notamment les intégrer au nouveau Contrat de Ville (CDV) qui concernera les quartiers du Champy, du Pavé-Neuf et du Palacio. Celui-ci sera complété par un second dispositif lorsque les périmètres de quartiers auront été redéfinis afin de les rendre plus cohérents et homogènes.

Quel est son rôle ?

C’est un lieu de débat et de dialogue, pour participer à la décision, et échanger directement auprès des partenaires institutionnels, des associatifs et des élus. Un moyen de fédérer les initiatives et prendre en compte les avis de chacun sur les thèmes du cadre de vie, de l’animation des quartiers, du développement économique et de l’emploi. Il pourra, par exemple, donner son avis consultatif sur le PLU (Plan Local d’Urbanisme) dont la révision s’engage dès début 2016.  Un « parlement de la ville » qui permet d’associer les habitants et les associations au devenir des quartiers, aux projets et futurs projets municipaux.

Qui le compose ?

Un groupe d'une cinquantaine de personnes composé d’acteurs locaux (commerçant, association etc.) et surtout d’habitants, issus des quartiers prioritaires (Palacio, Pavé-Neuf et Champy) mais ouvert à toute la ville.

Pourquoi devenir candidat ?
•    Pour s’impliquer dans la vie des quartiers et leur transformation.
•    Pour être en contact direct avec l’équipe municipale et l’État.
•    Pour partager des expériences, des idées, des visions et des projets.

UN CONSEIL CITOYEN À NOISY-LE-GRAND
UN CONSEIL CITOYEN À NOISY-LE-GRAND

Ou encore vous pouvez candidater directement en ligne sur :
www.noisylegrand.fr

 

Le Conseil citoyen, à Noisy-le-Grand et ailleurs...

Publié le par ADIHBH-V

LE CONSEIL CITOYEN,

UN NOUVEL OUTIL

DE DEMOCRATIE PARTICIPATIVE

Le Conseil citoyen, à Noisy-le-Grand et ailleurs...

Le rendez-vous manqué de la politique de la ville
 

Faire des habitants les acteurs du changement, telle était l’approche préconisée par Hubert Dubedout dans son rapport de 1983.Cette démarche suscita alors une forte attente des professionnels, des citoyens et des associations. 32 ans plus tard, force est de constater, même si la politique de la ville a constitué un lieu riche d’expérimentations participatives, ce projet reste largement inabouti.
 

Dans un rapport à François LAMY,  Ministre délégué chargé de la ville, rédigé par Marie-Hélène BACQUE et Mohamed MECHMACHE, de Juillet 2013 (1), ces derniers préconisent qu’il faut engager une réforme radicale, mettant les habitants au centre de la politique de la ville et ayant le courage d’accompagner des politiques publiques co-élaborées et qui s’appuient sur des initiatives citoyennes. Il semble évident que le Ministre de la ville en question, s’est inspiré de ce rapport pour rédiger sa loi.


La Loi du 21 février 2014, dite « Loi LAMY »….


Mesure phare du pilier participation de la loi LAMY, les Conseils citoyens sont encore en cours d'installation dans la majorité des quartiers prioritaires (2). Les habitants pourront-ils raccrocher les wagons des contrats de ville, qui seront bientôt signés un peu partout ?...
 

Ci-après, voici un tour d’horizon des questions que se posent les élus pour tenter de se saisir de cet "ovni institutionnel".
 

La loi du 21 février 2014 de « programmation pour la ville et la cohésion urbaine », dite loi LAMY, a introduit plusieurs obligations en la matière, dont celle de mettre en place un Conseil Citoyen dans chaque quartier prioritaire (2). Définis par la loi, le rôle et les modalités de constitution et de fonctionnement de ces comités ont été détaillés par la suite dans un cadre de référence.

A la différence du Conseil Consultatif de Quartier (CCQ) qui n'a qu'un rôle consultatif, l'ambition du « Conseil citoyen » est de permettre aux habitants de participer au processus d'amélioration de leur quartier, dans une logique de co-construction. Il est ainsi prévu que les Conseils citoyens soient associés à l'élaboration, à la mise en œuvre et à l'évaluation des «Contrats de ville» et, qu'à ce titre, ils soient représentés dans toutes les instances de pilotage du Contrat de ville.

 

Le Conseil citoyen, à Noisy-le-Grand et ailleurs...

Le processus d'élaboration des « Contrats de ville » touche à sa fin. Fin novembre 2015, 397 contrats sur 437 étaient signés, selon le Commissariat Général à l'Egalité des Territoires (CGET). Les Conseils Citoyens, en revanche, seraient encore en majorité en cours de constitution. En septembre 2015, selon une projection du CGET, environ 800 Conseils devaient être encore installés, en plus des 380 déjà en place.
Parmi les conseils déjà installés, certains  rarissimes sont signataires du Contrat de ville, au même titre que les collectivités, l'Etat et les autres partenaires. C'est le cas de GAP (05) où des membres du Conseil citoyen participent également à toutes les réunions politiques et techniques du Contrat de ville. Pour la plupart des conseils, on n'en est pas encore là.


Tirage au sort : aucune liste en elle-même n'est suffisante,


Selon la loi, le Conseil citoyen est composé, d'une part, d'habitants tirés au sort dans le respect de la parité entre les femmes et les hommes et, d'autre part, de représentants des associations et acteurs locaux. Et le cadre de référence précise : sans qu’un pourcentage ne soit imposé, le collège habitants doit constituer a minima 50% des membres du Conseil citoyen.
 

Le choix de la liste ou des listes d'habitants pour le tirage au sort a été sans conteste l'une des questions les plus épineuses à résoudre. N'ayant pas obtenu l'autorisation des services fiscaux pour utiliser les listes liées à la taxe d'habitation, des villes se sont finalement rabattues sur les listes électorales. Ceci semble toutefois insatisfaisant, puisqu'elles ne comprennent pas les personnes de nationalité étrangère, ces listes ayant pour seul avantage de capter les jeunes inscrits automatiquement à l'âge de 18 ans. Finalement, le tirage au sort s'effectuera sur la base de listes issues d'un croisement entre les listes électorales et celles de la Caisse d'allocations familiales (CAF).
 

Le CGET admet toutefois que, faute de pouvoir disposer des listes des bailleurs ou d'autres, beaucoup de territoires ont dû se résoudre à utiliser les listes électorales.


Mobiliser les habitants par cercles concentriques


Autre solution qui semble avoir été souvent privilégiée, la constitution de listes de volontaires, établies à l'issue d'actions de communication plus ou moins poussées (tracts dans les boîtes aux lettres, réunions d'information, porte-à-porte, etc.). Parmi les volontaires, une partie des membres du conseil sont alors désignés par tirage au sort.
A GAP, la mobilisation des habitants a été menée par cercles concentriques. Les professionnels (responsables de centre social, équipes de prévention spécialisée, etc.) ont d'abord invité chacun deux ou trois habitants volontaires à participer à une réunion ; puis, ces habitants sont eux-mêmes allés déposer des tracts dans les boîtes aux lettres pour inviter les habitants en leurs noms à la prochaine réunion.


Le défi de la collectivité : aider le Conseil à trouver sa place

sans interférer...


Jusqu'à présent, les communes ont été la plupart du temps obligées de se sur-investir pour lancer cette initiative. Aujourd’hui, les Conseils citoyens ne sont donc pas encore complètement adultes. C'est l'autre défi de taille pour les pouvoirs publics locaux, celui de parvenir à trouver le juste équilibre entre, d'une part, la nécessité d'apporter un appui au conseil pour lui permettre de démarrer et de fonctionner et, d'autre part, l'atteinte du réel objectif de la loi, à savoir l'autonomie, l'indépendance d'un conseil appelé à voler de ses propres ailes…
 

L'installation d'un mode de fonctionnement un peu serein ne va pas de soi, celà prendra du temps. A Mulhouse (68), une « Agence de la participation citoyenne », chargée d'accompagner les habitants, a été mise en place dans le cadre de la démarche « Territoire Hautement Citoyen ». Cette agence, au statut de régie personnalisée rassemble dans son conseil d'administration des élus municipaux, des partenaires institutionnels et associatifs et des représentants des Conseils citoyens. L'équipe municipale est dans ce cadre à disposition, mais ne s'impose pas.
 

L'intervention d'un tiers semble, dans un premier temps, inévitable. Autre exemple, après l'installation des conseils en décembre 2015, la Communauté d’Agglomération de PLAINE COMMUNE (93) proposera une mission d'accompagnement à maîtrise d'ouvrage (AMO) pour fournir un apport en ingénierie et un appui institutionnel et juridique aux conseils.


De l'ingénierie, des locaux, des moyens...


Il s'agira notamment d'aider chacun à opter pour le statut le plus adapté. Un tel accompagnement doit cependant n'être que transitoire, il pourrait être suivi à PLAINE COMMUNE de formations adaptées aux besoins spécifiques des membres du conseil (formation aux techniques d'animation, par exemple).


Outre cet apport en ingénierie et en formation, la question des moyens mis à disposition des conseils se pose. Selon la loi, un lieu et des moyens dédiés doivent être prévus et inscrits dans le Contrat de ville. Selon le nombre de quartiers prioritaires et les facilités mises à la disposition des communes et intercommunalités, ces moyens pourraient être assez différents d'un territoire à l'autre. Un abondement de l'Etat est toutefois prévu dans le cadre du contrat.
 

A GAP, la ville a mis à disposition une salle et l'Etat a alloué au conseil, en 2015, une enveloppe de 5.000 euros ayant servi à financer des équipements informatiques, des actions de communication et la première action du conseil qui concerne l'organisation d'un forum citoyen.


A quoi sert un conseil citoyen ?


Une fois toutes ces questions : périmètre, composition, et moyens… résolues, les Conseils citoyens pourront enfin se concentrer sur l'essentiel, c'est-à-dire  se demander que faire et dans quel but. A GAP, pour être présents partout, ses membres se sont répartis les différentes instances du Contrat de ville, comité de pilotage, réunions techniques sur l'éducation, l'emploi, etc. S'appropriant petit à petit le Contrat de ville, ils pourront bientôt s'en faire l'écho auprès des autres habitants.
Lors du forum citoyen qu'ils ont organisé en octobre 2015, les membres du conseil citoyen ont cherché à se faire connaître et à valoriser les porteurs de projets du Contrat de ville. Ces derniers sollicitent désormais le conseil sur leur projet.
Toute la difficulté pour les membres du conseil, sera de bien clarifier leur positionnement, d'être en appui, de faire le lien, sans pour autant participer eux-mêmes à la mise en œuvre des projets. Pour assurer à la fois de la souplesse et de la continuité, le conseil de Gap a convenu qu'il était possible de démissionner au cours du mandat, mais que la personne devrait alors trouver son remplaçant.
Autre difficulté relative au positionnement : comment faire le lien avec les habitants sans les représenter ? Dans l'esprit du dispositif, les membres des Conseils citoyens sont invités à être, en quelque sorte, des « experts du vécu » de leur quartier, à échanger avec les acteurs institutionnels comme avec les autres habitants, mais à ne parler qu'en leurs noms…


Les conseils citoyens, on les verra à mi-mandat.
 

La simple présence des habitants dans le comité de pilotage du Contrat de ville a déjà démontré des effets. Cela oblige les acteurs locaux à une sorte d'exigence globale, de pédagogie. L'enjeu de la mobilisation du droit commun est très lié à celui des habitants. Les habitants parlent d'école, de logement… Ils ont de fait une vision transversale.
L'équation, complexe, nécessite cependant du travail, des efforts d'adaptation et de l'humilité de la part des habitants comme de celle des élus et des professionnels. Pour que les habitants membres du conseil soient suffisamment motivés pour maintenir leur implication dans la durée, ils doivent pouvoir cerner précisément leur rôle, comprendre comment ils vont pouvoir influencer les pouvoirs publics.
Cet enjeu sera l'un des points à l'ordre du jour du prochain comité de suivi national des Conseils citoyens, qui aura lieu en février 2016 sous la présidence du Ministre de la Ville. Il y sera aussi question de la mise en place de réseaux, de regroupements de type départemental pour favoriser le dialogue et l'échange de pratiques entre les Conseils citoyens eux-mêmes. D'ici là, le CGET aura conduit une nouvelle enquête sur la mise en œuvre des conseils. Avant de mettre en place des indicateurs permanents de suivi, dans le cadre du nouvel observatoire de la politique de la ville, en cours d'installation, les Conseils citoyens, seront évalués à mi-mandat,  il faudra du temps


Et Noisy-le-Grand :
 

Pour tirer parti des nouvelles dispositions légales dans le cadre de la politique de la ville, la Municipalité de Noisy-le-Grand a choisi de mettre en place un nouveau dispositif de démocratie participative : le Conseil Citoyen. Le nouveau contrat de ville concernera les quartiers du Champy, du Pavé neuf et du Palacio. Prioritairement, se sont donc les habitants de ces quartiers prioritaires qui participeront, mais pas seulement !
 

Vous avez jusqu'au 18 janvier 2016 pour candidater grâce au formulaire en ligne. La sélection des candidats au Conseil Citoyen se fera en respectant la plus stricte parité.
 

Plus d’informations sur :
http :// www.noisylegrand.fr/ma-mairie/vie-citoyenne-participation/cc/

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Contribution bibliographique :

Localtis.info, le 09 décembre 2015, Caroline Megglé : Participation des habitants, les Conseils Citoyens changeront-ils la donne ?

(1) Rapport BACQUE-MECHMACHE : Citoyenneté et pouvoir d’agir dans les quartiers populaires. Cliquer sur : http://www.associations-citoyennes.net/?p=3271

(2) A Noisy-le-Grand les quartiers prioritaires sont : Le Champy, le Pavé neuf et le Palacio.

 

Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

Publié le par ADIHBH-V

À NOISY-LE-GRAND

LE QUARTIER D’AFFAIRES

DE MONT D’EST

EN PLEINE SOUFFRANCE
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Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

L’année 2016 sera marquée par la mise en place de la Métropole du Grand Paris. Cette nouvelle entité concentre 75 % du parc de bureaux franciliens (39 millions de m² sur les 52 millions que compte l’Île-de-France) et polarise près de 90 % de la demande placée de bureaux.
Pour y voir plus clair sur ce phénomène, l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) d’Ile-de-France a entrepris un travail de recensement cartographié des quartiers d’affaires implantés dans la Métropole du Grand Paris. Recensement qui se fonde sur la définition de la Commission de Normalisation d’AFNOR «Aménagement durable des Quartiers d’Affaires » (1).

 

Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

Noisy-le-Grand menace de décrocher !
(Lu dans les  ECHOS, le mercredi 02 décembre 2015, au SIMI-MK).


« Mont d’Est, c’est une catastrophe ». Ce constat sans appel vient d’un professionnel de l’immobilier de bureaux. Vieillissant, éloigné de la capitale, ce pôle tertiaire de 350.000 m², situé dans la ville la plus à l’Est de la Seine-Saint-Denis, est à bout de souffle. Les immeubles construits dans les années 1970 datent. L’arrivée en grande pompe d’une annexe du Ministère des Finances remonte à 2006. On trouve bien quelques grands noms : IBM, Groupama, Lavazza…..mais cela fait longtemps qu’aucune implantation significative n’a été annoncée . Beaucoup d’immeubles sont vides. Il y a urgence à rénover l’offre. « Mais les loyers, assez bas, qui attirent au début, ne permettent pas de restructurer. Sans compter les problèmes de sécurité », constate un connaisseur du dossier. Situé à moins de 20 Km, Val-de-Fontenay s’en sort bien mieux.

 

Noisy-le-Grand, premier pôle tertiaire de l’Est parisien ?

Mont d’Est, un quartier d’affaires du Grand Paris à bout de souffle !

Nous pouvions nous en douter depuis quelque années, le Vrai Journal de Noisy-le-Grand l’a souvent dénoncé dans ses billets (cliquer sur : Le risque de bulle immobilière n’est pas à exclure dans le cadre du Grand Paris). Néanmoins, c’était la chansonnette largement diffusée par l’ex Maire de Noisy-le-Grand, Michel PAJON en réunion publique.

En supposant que ce fût vrai un jour, tout dernièrement c’était un mensonge pour tromper les électeurs noiséens. De fins connaisseurs du marché de l’immobilier de bureaux, à l’occasion du SIMI 2015 (salon de l’immobilier d’entreprise), viennent de « remettre  l’église au centre du village ».

Noisy-le-Grand se meurt depuis une décennie, la dernière opération de bureaux située dans la zone du Mont d’Est, portée par le promoteur « Les Nouveaux Constructeurs » d’Olivier MITTERRAND remonte à Juin 2004, soit plus de 10 ans, et développe 25.000 m² de SDP (Surface De Plancher). Sur ces 25.000 m², aujourd’hui 5220 m² de bureaux gris sont en location pour un modeste prix  de 150/200 €/m² et malgré cela ne trouvent pas preneur. Autre point noir jouxtant le COPERNIC, 50.000 m² de bureaux de seconde main sont vides, obsolètes et ne peuvent même pas être restructurés pour créer une nouvelle dynamique. Ils sont donc voués à une démolition prochaine.

Un fiasco…, à qui la faute ?

Les raisons sont profondes, diverses et multiples, mais la méthodologie de développement économique de l’ex Maire Michel PAJON est lourdement responsable de cet échec. Sous sa gouvernance Noisy-le-Grand est tout simplement devenu une « Agence Foncière et Immobilière ». Autant la commune préemptait à tour de bras pour réaliser des réserves foncières, autant elle achetait les Coques commerciales du Centre ville pour implanter de futurs commerces soumis au bon vouloir de l’ex-Maire (commerces qui ne s’implantaient d’ailleurs qu’au compte goutte, compte tenu du prix des loyers et qui, parfois déposaient le bilan).

Par ailleurs, la Commune de Noisy-le-Grand devait se substituer à EPAMARNE pour aménager Maille Horizon Nord en immobilier de bureaux puisque cet aménageur, aux yeux de l’ex édile, n’avait pas le savoir faire nécessaire (pour ne pas dire plus).

Las de cette politique d’opposition stérile qui ne permettait aucun développement économique du secteur 1 de Marne-la-Vallée, l’Etat et EPAMARNE ont cédé l’ensemble de leur patrimoine foncier à la Commune de Noisy-le-Grand en juin 2012, pour 20 M€, et ont ainsi privilégié les secteurs 3 et 4 (Montévrain, Val d’Europe, etc…) du côté de Disneyland.

De fait, sous la baguette magique de l’ex Maire Michel PAJON, Architecte en Chef et Economiste de la Ville, nous allions voir ce que nous allions voir. Et bien à ce jour nous n’avons rien vu ! Pire, puisque pas de bureaux,  pas de création d’emploi ! Depuis 10 ans, Noisy-le-Grand campe sur ses 20.000 emplois et ne décolle pas.

Et pendant ce temps…chemin faisant,

Montreuil développe un gros quartier d’affaire à visage humain, de 420.000 m² et 20.000 emplois avec BNP, Decathlon, Ubisoft ou Urssaf. Un quartier animé, doté de loyers attractifs, bien desservi et dont le taux de vacance est presque nul.

Stade-de-France-Landy-Pleyel, un pôle tertiaire de 35 ha, parti d’une friche industrielle moribonde, et aujourd’hui quasi plein (il reste 2 ha). Nous trouvons Genérali, Arcelor Mittal, SNCF, Siemens, Engie, SFR….
En 13 ans, ce pôle tertiaire s’est imposé sur le marché avec, à terme, 500.000 m² programmés.

Vitry-sur-Seine, à 3 Km de Paris et à proximité d’Orly, développe l’une des plus grandes opérations d’aménagement de France. Pas moins de 300 ha vont être transformés. Sanofi a investi une nouvelle unité de production. À l’horizon 2022 se sera un programme de 300.000 m² de bureaux et 80.000 m² d’activités.

Et demain, le Cluster Descartes, premier pôle de R&D (Recherche et Développement) dédié à la ville durable, avec son potentiel de 840.000 m² à construire, orchestré par  EPAMARNE en tant qu’aménageur. Le Val d’Europe avec plus de 625.000 m² d’activité tertiaires et touristiques et le secteur Bry-Villiers-Champigny, appelé à devenir un nœud d’interconnexion majeur de proximité, renforçant l’attractivité de cette polarité.

Un sérieux challenge à relever

pour la nouvelle municipalité de Noisy-le-Grand!

Pour le moment, la carte des principaux quartiers d’affaires fait ressortir un phénomène bien connu : on dort à l'Est et on travaille à l'Ouest. Pour l’IAU la mise en place de la Métropole du Grand Paris devrait permettre de faire évoluer cette situation. À l'heure actuelle, le développement des bureaux se fait de manière très locale, il n'y a pas de cohérence d'ensemble et les forces du marché poussent toujours aux mêmes endroits. Ainsi, la Métropole du Grand Paris devrait permettre de rééquilibrer l'ensemble autour de pôles pilotes. Noisy Mont d’Est (350 .000 m²) est l’un d’eux, mais la concurrence sera grande dans l’Est parisien avec Rungis (250.000 m2), le Bas Montreuil (400.000 m²), et Val de Fontenay (250.000 m²), pour ne citer que cela.

Toutefois, c’est encore une opportunité pour Noisy-le-Grand, mais ce n’est pas gagné d’avance, il ne faudra pas manquer les occasions en s’appuyant  sur le savoir-faire reconnu de grands acteurs du développement économique qui accompagneront les porteurs de projets, publics ou privés, pour accélérer le développement et la création de valeur.
Et ceci, bien évidemment, sans vouloir jouer les apprentis sorciers comme ces dernières années. Dans le cas contraire, Noisy-le-Grand deviendra tout simplement une ville dortoir de 85.000 voire 100 .000 habitants, synonyme de « mal vivre ».


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(1)- Ce sont des éléments que l’AFNOR a retenus récemment pour mieux distinguer l’offre. Sont ainsi retenus comme quartiers d’affaires, les quartiers dotés d’un parc de bureaux supérieur à 200 000 m² et dont la proportion des bâtiments à usage de bureau (superficie totale ou emprise au sol) est supérieure à 50% de l’ensemble du cadre bâti ou de la superficie totale du terrain.

Que retenir de ce recensement?
•    31 quartiers d’affaires ont été identifiés, totalisant 19 millions de m² de bureaux
•    4/5ème des surfaces offertes dans ces quartiers d’affaires de la métropole sont localisées dans le 92 et le 75
•    le parc de bureaux est localisé pour plus de la moitié dans des tissus urbains mixtes, mêlant logements, bureaux, commerces et équipements… donc hors quartiers d’affaires
•    Top 3 des quartiers d’affaires en m2 : 1- Paris, 2- La Défense, 3- Stade de France/Landy.

Le Grand Paris Express à Noisy le Grand

Publié le par ADIHBH-V

GRAND PARIS EXPRESS :


L’ACTU DES TRAVAUX


À NOISY-LE-GRAND.
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(Agence d’Architectes Urbanistes Jean Marie DUTHILLEUL)

(Agence d’Architectes Urbanistes Jean Marie DUTHILLEUL)

Parmi les seize premières gares à être construites, la gare de Noisy-Champs est emblématique par son envergure: futur pôle multimodal, elle assurera 4 correspondances entre les lignes de métro 15 sud, 16, 11 et la ligne du RER A.


Pour cette conception phare, la Société du Grand Paris a désigné l’Agence d’Architectes-Urbanistes Jean Marie DUTHILLEUL.


La gare de Noisy-Champs voit se croiser les lignes 15 et 16 du "supermétro" et la ligne 11 qui sera prolongée ainsi que le RER A. Les trois quarts des voyageurs vont effectuer des correspondances sans même sortir de la gare, mais il fallait au moins qu’ils voient quelque chose du territoire.


On le réalise en structurant la nature. Le site sera très vert avec beaucoup de nature plantée qui restera préservée. On fait descendre les sols de chaque côté, en extrémité de la ligne 15, afin d’apercevoir une prairie fleurie qui remonte. La gare devrait être emblématique de la façon dont on organisera le relais avec les autres modes de transports, et la fluidité des échanges.

Dans un même volume, on verra l’ensemble des métros et, en haut, on distinguera les bus, les vélos et les piétons. La matière première privilégiée est la nature qui descend sous une structure de béton dont les parois sont traitées comme de la rocaille, dans la tradition de l’architecture pittoresque du 18ème siècle. Le hall sera spectaculaire avec deux hélices de bois, l’une qui part de Champs-sur-Marne, l’autre de Noisy-le-Grand et qui se rejoignent en hauteur.

 

(Localisation de la Gare NOISY-CHAMPS)

(Localisation de la Gare NOISY-CHAMPS)

La gare est exactement à cheval entre les deux communes, Noisy-le-Grand et Champs-sur-Marne qui appartient à Marne la Vallée.

Il y a l’esquisse d’un tout nouveau quartier tout autour de la Cité Descartes, pôle universitaire et de recherche spécialiste de la ville durable. Le projet va véritablement transformer cet endroit en morceau de ville dans la nature.

Ce qui est extraordinaire c’est de rendre simple le sujet compliqué du pôle multimodal et de la correspondance entre tous ces métros. Il faut que cela devienne simple, pas douloureux mais joyeux.


Depuis fin octobre 2015 jusqu’en début d’année 2019, la Société du Grand Paris engage de multiples travaux préparatoires de la ligne 15 Sud du Grand Paris Express à Champs-sur-Marne, pour dévier les réseaux souterrains situés sous et à proximité de la future gare.

Les premiers travaux concernent le déplacement des réseaux d’électricité et de télécommunication.

(Plan des travaux : novembre 2015- mi janvier 2016)

(Plan des travaux : novembre 2015- mi janvier 2016)

Pour plus d’informations, cliquer sur :
         -    L’ACTU DES TRAVAUX DANS VOTRE QUARTIER
       -    LES PROCHAINES ÉTAPES A NOISY-LE-GRAND


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L'A4 ne serait plus une frontière ?

Publié le par ADIHBH-V

ET SI LE FUTUR QUARTIER

DE LA GARE

DE BRY-VILLIERS-CHAMPIGNY

ENJAMBAIT L’A4

POUR REJOINDRE BRY ?
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L'A4 ne serait plus une frontière ?

Un palais des congrès (1), des bureaux, un hôtel, un millier de logements, un peu d’activité logistique, un groupe scolaire, un gymnase, un jardin métropolitain et la gare « Bry- Villiers-Champigny », qui fera l’interconnexion entre la ligne du RER E et la ligne 15 Sud du Grand  Paris Express, ainsi qu’avec la ligne de bus en site propre Altival, tel est le projet de la ZAC Marne Europe, entériné au Conseil municipal de Villiers-sur-Marne le 12 novembre 2015.


Située en bordure de l’autoroute A4, au niveau du BRICORAMA de Villiers-sur-Marne, ce nouveau quartier de vie, voisin de la ZAC des Boutareines (ZAC de 10 hectares, qui accueille la grande surface de bricolage), s’étendra sur 11,2 hectares sur une partie de l’ancienne Voie de Desserte Orientale (VDO), une friche correspondant à des emprises réservées pour un projet de rocade (A87) dont ce tronçon n’a jamais vu le jour.

Dans sa pointe nord, la ZAC part de la bande de terrain située entre l’A4 et le magasin IKEA et elle s’étend le long de la D10 du côté de Champigny (Boullereaux). Le site est actuellement essentiellement occupé par un golf.


D’ici quelques années, ce quartier sera l’un des mieux connectés de la Métropole, à proximité des autoroutes A4 et A86,  à 22 minutes de l’aéroport d’Orly, 27 minutes de celui du Roissy. "Il permettra de relier Champigny, Bry et Villiers ", insiste Jacques-Alain Bénisti, député-maire LR de Villiers-sur-Marne.


Alors que la ZAC vient tout juste d’être entérinée, le projet a reçu le trophée d’argent de la meilleure stratégie de développement urbain à l’occasion du Sommet Infrastructures, Aménagement du Territoire et Immobilier (SIA) début novembre 2015 tandis que l’atelier Ruelle a gagné le Grand Prix de l’Urbanisme 2015.


Lire la suite de l’article sur : http://94.citoyens.com/2015/et-si-le-futur-quartier-de-gare-de-bry-villiers-champigny-enjambait-la4,19-11-2015.html

 

(1) – Nous comprenons mieux pourquoi le Palais des Congrès de Noisy-le-Grand était injustifié et fut abandonné par la nouvelle municipalité depuis le 20 septembre 2015.