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Visite virtuelle du tunnelier du Grand Paris Express à Noisy le Grand

Publié le par ADIHBH-V

VISITE VIRTUELLE

DU TUNNELIER « MALALA »

DU GRAND PARIS EXPRESS
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© Société du Grand Paris / Gérard Rollando

Réalisée en 360°, une visite interactive vous permet de parcourir le chantier du puits Rû de Nesle (Noisy-le-Grand/Champs-sur-Marne) et de découvrir l’intérieur du tunnelier « Malala », qui creuse actuellement à 35 mètres sous terre. Accrochez vos ceintures !


Cliquer ici :
https://www.societedugrandparis.fr/gpe/actualite/la-visite-virtuelle-dun-tunnelier-du-grand-paris-express-


En cours de progression en direction de la future gare Bry – Villiers – Champigny, Malala livre tous ses secrets. Ce tunnelier du Grand Paris Express a commencé sa course souterraine de près de 5 kilomètres sur la ligne 15 Sud, il y a 10 mois. Aujourd’hui, la Société du Grand Paris vous propose de vivre une expérience unique, à bord de cette incroyable machine, longue de 110 mètres et large de 10 mètres. En immersion totale grâce à une visite virtuelle en 360°, vous voici au cœur du tunnelier parti du puits Rû de Nesle à Noisy-le-Grand, et qui, actuellement, creuse à 35 mètres sous terre.
Sur le chantier en surface, avec ses bungalows, ses fosses à déblais, sa centrale à mortier et son pont roulant, au fond du puits d’entrée ou dans la cabine de pilotage du tunnelier, vous naviguez en toute liberté, passant en quelques clics d’un environnement à l’autre
Cette visite est aussi une vraie leçon technologique, permettant de comprendre tout ce qui se passe dans un tunnel et au cœur de ces trains-usines : on retrouve la sainte Barbe nichée à l’entrée du tunnelier, on suit le convoyeur à bande qui évacue les terres du tunnel jusqu’à la surface, on observe les « roues » du tunnelier – des vérins hydrauliques qui permettent à la progression de la machine –, on apprend que l’alimentation électrique nécessaire au tunnelier équivaut à celle de trois TGV, on s’attarde sur la pose des voussoirs ou sur la clé de voûte, on découvre la salle de repos où les compagnons se retrouvent pour déjeuner, sans avoir à parcourir plusieurs kilomètres pour accéder à la base-vie située à la surface. Tel un jeu de piste, la visite propose des bonus, des clés permettant d’accéder à des infographies ou des vidéos.
À la fin de l’année 2019, une quinzaine de tunneliers creuseront le sous-sol francilien pour réaliser le Grand Paris Express. Une telle concentration est inédite en Europe.


Contribution bibliographique : sociétédugrandparis.fr
 

Aller plus loin

Malala, nom du deuxième tunnelier du Grand Paris Express
 

Chantier du Puits Rû de Nesle
 

Des élèves aux commandes des tunneliers du Grand Paris Express


 

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Publié dans Grand Paris

Vigilants, solidaires et conviviaux aux Bas Heurts à Noisy le Grand

Publié le par ADIHBH-V

Ces trois mots sont la marque de fabrique, l'ADN, de notre association.

C'est pourquoi, pendant notre veille (voir notre dernier article en cliquant ICI), nous vous invitons à la 13ème Fête d'automne du quartier des Bas Heurts.

Samedi 12 octobre 2019

de 11H jusqu'au goûter

Passage des aulnettes à Noisy le Grand

(Au dessus du gymnase de La Varenne)

Comme d'habitude:
- De la bonne humeur d'abord,
- Un pressurage à l'ancienne auquel vous pouvez participer à chacune de ses étapes
- De l’animation
- De quoi se restaurer sur place
- Un marché à l’ancienne…

N’oubliez pas vos bouteilles pour le jus de pomme !

Vous voulez vous faire une opinion ? Cliquez sur : Photos de la 12ème "Fête d'automne" 2018

 

Pour la rentrée, rappel sur les combats à venir et les actions de cette année

Publié le par ADIHBH-V

Pour la rentrée, rappel sur les combats à venir et les actions de cette année

Afin de repartir du bon pied, après ces vacances que l'on vous souhaite avoir été régénérantes, tout comme nous l'avions fait en ce début d'année civile (cliquer ici), il est bon de faire le point sur ce qui a été fait et ce qui va suivre de façon rapprochée (Méga-blanchisserie, ZAC des Bas-Heurts...).

Bonne lecture à tous !

Tout d'abord, les sujets en cours sur le quartier :

- Le projet d'installation d'une Méga-blanchisserie à la frontière de Noisy-le-Grand et de Bry-sur-Marne.

Vous pouvez relire nos articles du 16 avril,  du 26 mai et du 17 juin 2019. Malgré le dernier courrier de la direction (cf dernier commentaire), nous restons vigilants de même que l'association de parents d'élèves du groupe scolaire de La Varenne voisine.

- L'aménagement (enfin) de la ZAC des Bas-Heurts fait aussi, par essence, l'objet de toute notre attention

Voir nos articles du 24 mars, du 31 mars et du 27 avril 2019. Depuis, des commissions d'attribution des différents lots se sont réunis suite à l'ouverture des marchés publics afin de déterminer quel opérateur sera habilité à construire sur chaque lot, en fonction du cahier des charges établi par la mairie pour l'aménagement de la ZAC des Bas-Heurts.

Ensuite, les sujets plus généraux qui nous concernent tous :

- Les projets qui changent Noisy :

- Les travaux et retards des lignes de métro du Grand Paris; Lire notre article du 13 juin 2019, entre autres

- Entre deux articles, il nous faut aussi gérer des attaques "absurdes" ..... voir nos articles du 5 mai et du 9 mai 2019

Un "RER Vélo" pour le Grand Paris ?

Publié le par ADIHBH-V

BIENTÔT UN « RER VELO »

 

POUR LE GRAND PARIS !

Un "RER Vélo" pour le Grand Paris ?

 

Bientôt un nouveau RER pour désengorger le trafic en Ile-de-France ? C'est en tout cas le projet de plusieurs Associations franciliennes de vélos. Réunies dans un collectif « Vélo Ile-de-France » depuis mars 2019, une vingtaine d'Associations rassemblant près de 4.000 adhérents travaillent sur l'idée d'un Réseau Express Régionallo (RER V).

Fin juin, une première carte symbolique a été diffusée sur les réseaux sociaux. De différentes couleurs, plusieurs lignes serpentent la région, avec des stations. L’esthétique rappelle celle des plans de métro. Interpellée sur Twitter par le collectif, Valérie PECRESSE, Présidente de la Région et d'Ile-de-France Mobilité, n'a pas tardé à se montrer  intéressée par la proposition d'un RER V, même si la collectivité n'a pas compétence pour travailler sur les routes Communales ou Départementales.

 

Un "RER Vélo" pour le Grand Paris ?

 

Pour l'instant, il n'y a pas vraiment de carte établie, temporise Vincent DEGOVE, responsable du projet au sein du collectif « Vélo Ile-de-France » et membre de « Pantin en selle ». Celle diffusée (photo 2) était surtout là pour présenter le projet et faire réagir les adhérents afin qu'ils fassent des propositions dans leur zone. »

En attendant une véritable communication à la rentrée avec les « Rencontres Vélo franciliennes », le collectif fonctionne en groupe de travail. Des réunions par secteur se déroulent; la prochaine en date concerne tout le cône sud-est de la région. Les Associations concernées se rassemblent pour discuter des potentiels tracés.

 Il n'y a pas que les Parisiens qui veulent faire du vélo

L'approche se veut volontairement globale. La raison d'être du collectif est de dépasser la logique des Communes. Le problème des pistes cyclables est que, bien souvent, elles s'arrêtent aux limites administratives, résume Charles MAGUIN, Président de « Paris en selle », Association souhaitant promouvoir et développer l'usage du vélo sur le territoire de la Métropole du Grand Paris.

Avec le RER V, le collectif souhaite proposer une carte de pistes cyclables capacitaires formant un réseau régional à visée utilitaire proposée par les Associations. Autrement dit, plus d'interruption de voie, de virage abrupt, de relief rédhibitoire, mais avec une desserte vélo pas trop loin de chacun, des pistes larges, confortables, pour rouler sans question, sans danger, sur des longues distances, décrit Charles MAGUIN. Et ainsi relier la périphérie au Réseau Express Vélo (REVe) de Paris. La petite couronne a aussi envie de pistes cyclables. Il n'y a pas que les Parisiens qui veulent faire du vélo. Vincent DEGOVE complète en parlant d'un réseau structurant, composé de grands axes banlieues-Paris mais aussi banlieue-banlieue.

Des bouts d'infrastructures existants

Pour llaboration de ce réseau, le collectif se dit "réaliste" et s'appuie sur des bouts d'infrastructures existants. Mais il s'agit aussi de montrer par où on souhaiterait passer si on construisait de l'infrastructure, souligne le responsable du projet. Par exemple, sur la nationale 20, sur son dernier bout entre Bagneux et Paris, il n'y a rien pour les cyclistes, sinon une voie de bus en arrivant vers la capitale. Il faudra mettre de l'argent.

Sans être chiffré pour le moment, le projet d’un RER Vélo appelle à être pris en charge par des entités publiques pour sortir de terre. Mais vers qui se tourner ? Voilà le principal risque de crevaison du projet. Les acteurs de ce dossier évoquent Grenoble comme un exemple, avec des trajets vélos cohérents, continus et identifiés, permettant d’aller de la périphérie au centre-ville et inversement sans discontinuité, raconte Charles MAGUIN. Il y a des lignes signalisées, à l’instar du métro. On ne se perd jamais. Dans ce cas, la Métropole Grenoble-Alpes avait joué le rôle de chef d’orchestre.

Un défaut de gouvernance

 

Ici, en Région parisienne, il y a un défaut de gouvernance, souffle le Président de « Paris en selle », soulignant le flou dans ce domaine, qui entoure les compétences de la Métropole, de la Région et d’Île-de-France Mobilités, des Départements et des Villes.

Pour le moment, le collectif essaie de peser localement dans les décisions des autorités publiques. En mai dernier, le Conseil départemental de Seine-Saint-Denis a, par exemple, engagé sur cinq ans un plan de 150 M€ afin d’adapter l’ensemble de ses routes aux déplacements à vélo. Les Associations de cyclistes locales se sont rapprochées du département pour suggérer, au moins, de prioriser les axes, explique Vincent DEGOVE, plutôt que de saupoudrer un peu partout le département de voies cyclables sans ligne directrice. »

Et Noisy-le-Grand dans cette affaire

Selon Vincent MONNIER, Conseiller municipal, Noisy-le-Grand serait desservie par la piste V1 partant de Chelles, pour arriver jusqu’à Paris, en longeant les rives de la Marne et de la Seine. Cette piste existe déjà partiellement dans les Communes concernées.

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Contribution bibliographique : Le PARISIEN, par Thibault BURBAN, le 3 août 2019.

 

 

 

Lien Facebook :

La Chine se réoriente vers le véhicule à hydrogène

Publié le par ADIHBH-V

LA CHINE SE REORIENTE

VERS LE VEHICULE

A HYDROGENE

La Chine se réoriente vers le véhicule à hydrogène

L’avenir appartient-il vraiment aux véhicules électriques? Le gouvernement Chinois, lui, n’y croit plus. Il a adopté, en mars dernier, une nouvelle politique qui coupe l’aide accordée jusqu’ici aux véhicules électriques pour la réorienter vers les véhicules à hydrogène munis d’une pile à combustible. Pour la Chine, les véhicules électriques ne sont plus officiellement qu’une solution de transition et l’avenir appartient à l’hydrogène. Cette réorientation, restée inaperçue en Occident, rend l’avenir de la mobilité alternative encore plus incertain.

Cette décision s’inscrit dans un contexte d’incertitude sur l’avenir des véhicules électriques. Si une firme comme TESLA a démontré qu’on pouvait construire une voiture électrique performante, ses difficultés financières persistantes ont jeté le doute sur la possibilité de réaliser des profits dans ce domaine. Les fabricants Chinois de voitures électriques ne font pas exception. En 2018, BYD, le géant Chinois des véhicules électriques, a vu ses profits fondre de 32 %, alors que l’étoile montante NIO a enregistré des pertes nettes de 1,44 milliards de dollars avant d’annoncer l’annulation de son projet de nouvelle usine à Shanghai. L’entreprise n’a connu que des déficits de 2016 à 2018.

Une réorientation brutale

Comme la plupart des grandes puissances technologiques, la Chine investit depuis longtemps dans la recherche sur les piles à combustible, mais rien n’indique que le pays possède une avance particulière dans ce domaine. L’étonnante décision de tout miser sur cette technologie semble avoir pour point de départ la visite officielle du Premier Ministre Chinois Li Keqiang au Japon, en mai 2018. Son voyage l’a amené chez TOYOTA où la Mirai, un véhicule à hydrogène vendu à petite échelle, l’aurait fortement impressionné (Les ventes mondiales totales ont atteint 5300 exemplaires de 2014 à 2017 et se poursuivent à un rythme comparable).

À son retour en Chine, le Premier Ministre Chinois a réuni une équipe pour planifier l’expansion de l’industrie Chinoise de l’hydrogène et en particulier celle des véhicules à pile à combustible. Pour ce faire, en janvier, on a annoncé que l’on prévoyait de reprendre les stratégies déjà utilisées dans le passé pour stimuler la production Chinoise de véhicules électriques. Le 26 mars, la législature Chinoise a adopté une résolution appelant à la mise en place d’une stratégie nationale de recherche sur l’hydrogène et d’un plan de développement de l’industrie.

Plus de détails ont été rendus publics en avril, notamment lors du salon de l’automobile de Shanghai. Cette année, les subventions aux véhicules électriques d’une autonomie de plus de 400 km seront coupées de moitié. L’autonomie minimale pour se qualifier pour les subventions passera de 150 à 250 km. Et les subventions cesseront complètement après 2020. La fin de cette aide pourrait avoir des conséquences pour l’industrie Chinoise du véhicule électrique, qui peine déjà à faire ses frais.

Ce brusque changement de politique est d’autant plus étonnant qu’à la fin de 2017, à peine 1 200 véhicules à hydrogène roulaient sur les routes Chinoises, loin derrière les États-Unis (6 500 véhicules), le Japon, l’Allemagne et la Corée du Sud. De plus, les objectifs Chinois apparaissent singulièrement modestes : 5 000 véhicules à hydrogène d’ici 2020, 50 000 d’ici 2025 et un million d’ici 2030. À titre de comparaison, il s’est vendu seulement 1,3 million de véhicules électriques en Chine en 2018.

Avantages et inconvénients de l’hydrogène

Beaucoup de choses ont déjà été écrites à ce sujet, mais pour résumer, on fait le plein d’un véhicule à hydrogène aussi rapidement que celui d’un véhicule à essence, ce qui élimine les problèmes liés à l’autonomie et au temps de recharge des véhicules électriques. Ceci rend l’hydrogène particulièrement attrayant pour le camionnage. Les piles à combustible qui transforment l’hydrogène en électricité utilisent aussi moins de métaux, évitant les problèmes d’approvisionnement en cobalt, lithium, nickel et cuivre. La pile elle-même n’émet pas de gaz à effet de serre pendant son fonctionnement.

Du côté des inconvénients, les piles à combustible restent coûteuses et fragiles. La vulnérabilité aux vibrations qui réduit leur espérance de vie a mené à leur quasi-abandon à la fin des années 2000. Ces problèmes ont été atténués par la recherche, mais la technologie ne peut toujours pas être considérée comme 100 % éprouvée. Par ailleurs, les piles à combustible utilisent du platine comme catalyseur, un métal rare et très coûteux. La recherche vise à s’en passer ou à réduire les quantités nécessaires, mais ces technologies n’en sont toujours pas au stade commercial.

Reste ce qui est sans doute la principale faiblesse, la chaîne de l’hydrogène lui-même. Sa fabrication et sa distribution sont extrêmement énergivores, ce qui rend le rendement énergétique de l’ensemble du système très peu attrayant. De plus, 95 % de l’hydrogène commercial actuellement utilisé dans le monde est dérivé du gaz ou du charbon, de sorte que cette production est fortement émettrice. On peut produire de l’hydrogène à partir d’électricité renouvelable, mais en pratique cela se fait peu.

Vers un déclin des véhicules électriques?

Cette étonnante décision de la Chine s’inscrit dans un contexte international de moins en moins favorable aux véhicules électriques. De nombreux nouveaux modèles arrivent actuellement sur le marché et peuvent faire illusion sur le dynamisme du secteur, mais la décision de les construire a été prise il y a quatre ou cinq ans, à une époque où le succès de TESLA avait créé un climat d’euphorie. Toutefois, les clients se laissent désirer et les profits ne sont pas au rendez-vous. Si certaines entreprises, comme VOLVO et VOLKSWAGEN, ont confirmé leur intérêt pour les véhicules électriques, d’autres, dont TOYOTA, lorgnent vers d’autres solutions, dont l’hydrogène.

Ce faisant, on abandonne peut-être la proie pour l’ombre. La pile à combustible était considérée comme la voie de loin la plus prometteuse il y a 15 ans. La difficulté de cette filière, couplée à l’exemple de TESLA, a réorienté l’industrie vers la pile au lithium. On assiste peut-être maintenant à un retour de balancier vers l’hydrogène. Il s’agit non seulement d’un choix technologique risqué, mais ce balancement entre diverses filières risque de semer la confusion chez les décideurs politiques. À terme, il se peut que la voiture à essence l’emporte par défaut.

Contribution bibliographique : https://energieetenvironnement.com, Philippe GAUTHIER le 03 juin 2019.

 

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