Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A Noisy-le-Grand, les parents d'élèves en colère

Publié le




Voici ce que titre le journal "Le Parisien" dans son édition du vendredi 28 novembre 2008 :


"DERNIERE MINUTE

Les parents

interrompent

le conseil


Hier soir, le conseil municipal de Noisy-le-Grand a connu une interruption de séance agitée. Près de 80 parents d'élèves ont interpelé le maire Michel Pajon (PS). En cause, l'augmentation des tarifs des centres de loisirs, qui ont doublé pour certaines familles. Après une demie heure d'interruption, et sans que le maire n'accepte le principe d'un rendez-vous, les parents ont quitté la salle de la mairie."



Un autre article plus détaillé est à lire sur les pages "Seine-Saint-Denis" dans l'édition de ce samedi 29 novembre. A suivre...


Clos d'Ambert : l'art d'habiller la vérité

Publié le




dessin Petillon




AMENAGEMENT DU CLOS D’AMBERT

OU

L’ART D’HABILLER LA VERITE !


 

 

 

Rappelez-vous le Conseil Municipal du 02 octobre 2008, qui prévoyait l’examen de l’opération d’aménagement du Clos d’Ambert.

 

Quelle ne fut pas notre surprise, lorsque l’Adjoint au Maire délégué à l’urbanisme, dans une déclaration préalable, informait le Conseil Municipal qu’ « au regard de l’évolution actuelle du marché immobilier, il avait été décidé en accord avec l’Etat, de prolonger de six mois la durée de validité du protocole d’acquisition des terrains du Clos d’Ambert ». Par conséquent, il était préférable dans l’immédiat de ne pas procéder à la création d’une ZAC  sur le secteur du Clos d’Ambert. Ainsi, la délibération relative à la création de la ZAC du Clos d’Ambert, était  retirée de la séance. Voir le Compte Rendu du 02 octobre 2008 :


cliquer sur le document pour l'agrandir

 

A cette époque, ‘Le vrai journal de Noisy-le-Grand’ posait la question : effet d’annonce ou manœuvre stratégique ? Aussi, dans l’attente de pièces justificatives, nous nous contentions de rappeler l’article IV relatif aux conditions suspensives de ce Protocole Foncier signé entre l’Etat et la Ville, le 29 octobre 2007. (voir notre article du 18 octobre 2008).

 

Aujourd’hui, ‘le vrai journal’ est en mesure de publier l’Avenant N°1 (car il y en aura d’autres) de ce protocole, signé le 1er octobre 2008 (voir l’Avenant au protocole du 01 octobre 2008). Et encore pan sur le bec, l’évolution du marché de l’immobilier s’est évaporée, pour laisser place au paragraphe suivant, en totale harmonie avec l’idée que l’ADIHBH-V pouvait se faire d’un tel contrat :

 

       

cliquer sur le document pour l'agrandir

 

« Compte tenu, d’une part, de l’existence à ce jour d’un recours devant les tribunaux (ndlr : celui de l’ADIHBH-V) et portant sur le PLU susvisé, d’autre part, de la modification du PLU en cours permettant notamment de lever la servitude de constructibilité limitée sur le site du Clos d’Ambert, cette condition ne peut être levée. Par conséquent, il convient de procéder à un avenant portant prorogation du dit protocole ».

 

Les lecteurs de cet article apprécieront à leur juste valeur l’interprétation des deux textes. En fait pourquoi, Monsieur l’Adjoint au Maire chargé de l’urbanisme, ne pas appeler « un chat, un chat » ? Pourquoi nous raconter officiellement en Conseil Municipal des sornettes ? En fait, si dans votre esprit, vous vouliez dire la même chose, avouez qu’il faut réaliser de grandes arabesques sémantiques pour comprendre la vérité des faits. Il faut être un virtuose du grand écart. Non Monsieur, ce n’est pas crédible. Et l’honneur  des citoyens, dans cette histoire ?

 

 

 

LE COMMENTAIRE DU PRESIDENT DE L’ADIHBH-V

 

Loin de moi l’idée de dire que toutes les initiatives municipales de la ville de Noisy le Grand sont absurdes. Mais il faut bien avouer que la politique d’urbanisation est depuis quelques années affligeante. Personne ne conteste le fait qu’il faut construire des logements, y compris de vrais logements sociaux. Mais les projets de la municipalité, tant sur les Bas Heurts que sur le Clos d’Ambert,  sont tellement démesurés et irrationnels qu’ils heurtent les citoyens. Résultat, la population entre en réaction contre ces cités pharaoniques qui seront vraisemblablement demain les lieux privilégiés d’incivilité et d’insécurité. Aussi, puisque la concertation des citoyens est bafouée, des actions en justice sont menées par des associations de défense. La municipalité est régulièrement désavouée (TGI de Bobigny, Enquête Publique sur la ZAC du Clos aux Biches, Tribunal Administratif de Cergy Pontoise), et les projets sont par conséquent figés. Rien n’avance depuis 2004, aucun appartement n’a vu le jour, alors que Michel Pajon claironne sur tous les toits qu’il y a 1500 dossiers en attente dans les services sociaux de la ville. Cette approche politicienne est totalement improductive.

 

Aujourd’hui, c’est le projet du Clos d’Ambert qui dérape à cause d’un Recours Contentieux contre le Plan Local d’Urbanisme, déposé par l’ADIHBH-V en septembre 2007. Notre Association n’en retire aucune gloire mais, il faut rappeler les raisons de ce Recours ? Tout simplement parce que l’Enquête Publique sur la ZAC du Clos aux Biches concluait à un « avis défavorable à l’unanimité » de la Commission d’Enquête sur la mise en compatibilité du POS. Sur ce même secteur, alors que le Plan Local d’Urbanisme (PLU), était adopté, le Commissaire Enquêteur précisait : «… A revoir en fonction des résultats de l’Enquête Publique sur la ZAC du Clos aux Biches (… ) il convient de s’en tenir essentiellement aux conclusions de l’Enquête Publique sur la ZAC du Clos aux Biches ». Dans les faits il n’en fut rien, et le Conseil Municipal a adopté le PLU le 26 juillet 2007, sans amender sa copie. Autrement dit, l’avis des citoyens et du Commissaire Enquêteur ne sont pas pris en considération, puisque c’est nous qui détenons la vérité.

 

Maintenant c’est à la justice de se déterminer. Mais compte tenu de l’encombrement du Tribunal Administratif et des Appel éventuels, je peux vous dire dès maintenant que, de six mois en six mois, des avenants au Protocole Foncier vont être nombreux ! A qui la faute?

Enfin, pourquoi encore cette surdensité prévue de 1200 logements sur le Clos d’Ambert, alors que le projet Epamarne initial était de 650 logements avec des pavillons de ville ? Ah oui ! j’oubliai, selon Michel Pajon c’est à la demande du Délégué Interministériel pour le Développement de l’Offre de Logements (Le DIDOL), et de Madame Christine Boutin. Une information que ‘ le vrai journal de Noisy le Grand’ devrait encore vérifier !!!...

 

Il en va de même sur les Bas Heurts, avec 92% d’opposition des Noiséens au projet lors de la concertation préalable d’octobre 2004. Réponse du Maire : « moi je ne change rien, je m’en remets aux conclusions de l’Enquête Publique ». Nous connaissons la suite du désastre… Toujours pas le moindre coup de pioche (sauf pour détruire de beaux pavillons, afin de semer la désolation sur le quartier).

 

Encore une fois, cette politique est improductive en termes de construction de logements. Soutenir le caractère durable du développement urbain signifie de renoncer aux démolitions massives et à l’illusion funeste et chimérique de croire qu’une réalité imparfaite puisse-être remplacée par un monde entièrement nouveau, purifié et homogène.

Le développement urbain durable de Noisy le Grand, n’est pas seulement un enjeu technique. Il signifie également la capacité d’un projet à intégrer la dimension sociale d’un contexte existant, à écouter et à faire contribuer les habitants.

La durabilité ne s’inscrit dans l’avenir que si elle est en mesure d’assurer la transition entre le présent et le passé.

 

Si cette méthode de gouvernance avait été appliquée depuis plusieurs années par nos élus, nous aurions fait une ville autrement, nous aurions une autre cité que celle des ZAC. Nous aurions des quartiers vivants, riches de ses habitants : ceux qui y habitent déjà et ceux qui s’y seraient installés demain si les logements étaient sortis de terre, résultat d’une stratégie urbanistique raisonnable. Il n’en est rien aujourd’hui, c’est le néant, la municipalité est en plein désarroi car la crise immobilière se profile à l’horizon, elle va d’échec en échec, réalise des emprunts, des études et des contre-études dispendieuses, qui plombent les finances municipales et celles de la Socaren.

 

Alain Cassé

Président de l’ADIHBH-V

 

 

Premier festival de Bande dessinée à Neuilly-sur-Marne

Publié le


Dessin  Nicolas JULO

 

Un grand bol d'air de bulles



Les dessinateurs Barth (habitant de Noisy-le-Grand) et Roland Garel, qui contribuent à animer chaque année "La Fête des Cerises" dans notre quartier, participent au premier Festival de Bande Dessinée de Neuilly-sur-Marne "Un grand bol d'air de bulles".

Nous vous invitons à venir les rencontrer parmi tous ces grands noms de la BD.


Samedi 22 Novembre 2008 :
Festival de 14h à 19h à l'espace Léo Lagrange
(entrée gratuite)
23, boulevard Ferdinand Buisson
Neuilly-sur-Marne

Des dessinateurs et scénaristes seront présents pour répondre aux questions du public, montrer leurs œuvres, faire des dessins, portraits, caricatures...
Ce festival ne prétend pas être une librairie géante mais un lieu d'échanges et de convivialité entre les artistes et les visiteurs.

16 artistes ont déjà répondu présents :

Erroc ("Les Profs")
François Castan ("Zeltron")
Roland Garel ("Les quatre as")
Florence Cestac ("Le démon de midi" ; grand prix de la ville d'Angoulême 2000)
Robert Bressy ("Noëlle aux quatre vents")
Barth (Bédétiste -Graffiste)
Angelo Di Marco (les fameuses affiches de "Détective")
Nicolas Julo ("Enigme au collège Agatha")
Jérôme Eho ("Classe Verte")
Jean Chakir ("Tracassin")
Max Lenvers ("Albator")
Micheline Leberre (cartes postales "Les Chats")
Jacarbo ("Les Pieds Nickelés")
Jean Dobritz ("Les aventures de Robin de l'Ile")
Pierre Lacroix ("Notre-Dame de Paris" ; prix Poïvet 2007)
Pétillon ("L'enquête corse" ; Grand prix d'Angoulème 1989)



Lors de cette journée aura lieu également :

- La remise des prix du concours de BD amateurs « Ville et Nature » organisé par la ville de Neuilly-sur-Marne.
- La désignation du lauréat du Prix Poïvet 2008 (qui récompense chaque année un grand dessinateur).



Les maires n'aiment pas les Blogs-Citoyens

Publié le





A ORLEANS,
UNE RENCONTRE
ENTRE BLOGUEURS




Rappelez-vous, c'était en avril 2007, Michel Pajon attaquait notre blog. L'affaire est toujours en cours. (voir article)
Cette pratique est courante et concerne de nombreux blogs-citoyens : intimidation aux frais de la municipalité et défense aux frais des citoyens ! C'est à dire que le citoyen paie deux fois (voire beaucoup plus si la mairie a recours à des emprunts... "toxiques" !). Christophe Grébert, un des premiers à en faire les frais dans sa ville (Puteaux) se bat bec et ongles contre sa municipalité et contre ce type de pratique en général. A l'initiative de WebCitoyen (voir site), il a organisé le mois dernier une rencontre pour soutenir Fansolo un blogueur attaqué par le maire UMP d'Orléans. Des représentants de notre association y étaient, nous vous invitons à lire l'article de WebCitoyen pour plus d'informations



La ville de Noisy-le-Grand est-elle contaminée par les emprunts "toxiques" ???

Publié le



DES EMPRUNTS TOXIQUES

EN SEINE-SAINT-DENIS !
...ET A NOISY-LE-GRAND ?


Et voilà encore une bonne nouvelle !!! Claude Bartolone, Président du Conseil Général du 93 est inquiet. Après avoir découvert une SITUATION D'ENDETTEMENT PREOCCUPANTE, puis révélé la nature "EXOTIQUE" des emprunts, il déclare aujourd'hui que la dette de la Seine-Saint-Denis est composée à "plus de 96%, d'EMPRUNTS TOXIQUES" !

Nous ne connaissons pas bien la définition d'un "Emprunt Toxique", mais rien que le nom, ça fait froid dans le dos. Le Petit Larousse précise : " Se dit d'une substance qui a un effet nocif sur l'organisme". Comprenons, nocif pour notre portefeuille. Mieux, Toxicité : "La toxicité d'une substance est définie par sa dose minimale mortelle". C'est très clair, la peur de Claude Bartolone c'est de voir exploser les remboursements et pointer la faillite (la mort !) des collectivités locales.

L'Etat pompier s'est encore voulu rassurant, on actionnera encore une fois la Caisse des Dépôts et les placements du Livret A !... Le 20 octobre dernier, le gouvernement a déjà décidé d'ouvrir une enveloppe de 5 milliards d'euros de prêts aux collectivités locales.

Mais la meilleure, c'est la Ministre Christine Lagarde qui a indiqué le 3 novembre, que d'ici à fin décembre serait élaboré un "Code de bonne pratique" obligeant les banquiers à donner toutes les informations nécessaires aux collectivités locales sur leurs emprunts. Et nous qui pensions que nous élisions des Conseillers Municipaux compétents qui étaient capable de poser les bonnes questions, d'analyser les situations et de gérer les Finances en bon père de famille. Nous pouvons craindre le pire !!!... La responsabilité des élus ne serait-elle plus une valeur sûre aujourd'hui ?


Et à Noisy-le-Grand, quelle est la situation ? Qu'en est-il du financement des dépenses directes ou indirectes liées aux projets immobiliers démesurés et sans avenir ? Dans un soucis de transparence, nous attendons une déclaration de Michel Pajon au prochain Conseil Municipal !