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Faut-il construire en zone inondable à Noisy-le-Grand ?

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FAUT-IL CONSTRUIRE


EN ZONE INONDABLE


À NOISY-LE-GRAND ?

 

 

Il y a exactement 100 ans, en janvier 1910, Paris se noyait. L’eau envahit le cœur de la Capitale et même au-delà, puisque une trentaine de Communes de la banlieue ont aussi été durement frappées. Du 18 au 21 janvier des trombes s’abattent sur le bassin de la Seine. Les affluents du fleuve : L’Aube, la Marne et l’Yonne sont en crue et leurs flots s’ajoutant à ceux de la Seine, foncent sur Paris qui constitue un goulet d’étranglement. Le 28 janvier, le pic maximun de 8,62 m est relevé au Pont d’Austerlitz.

Une exposition à la bibliothèque de la ville de Paris retrace cet incroyable évènement. http://www.paris.fr.

 
 

Zones inondables -web-


 

La prochaine et inévitable crue centennale plongera Paris et sa banlieue sous les eaux. 850 000 personnes seront touchées, le métro submergé. En effet, les dernières inondations catastrophiques en Europe ont « noyé » les records historiques et il n’est pas certain que les inondations occasionnées par un prochain dérèglement climatique ne dépasseront pas la côte de 8,62 m.

 

A Paris, depuis 2003, ce risque est pris au sérieux. Onze scénarios classés confidentiels ont été établis par la Préfecture, et actualisés cet été. Ils décrivent tous la catastrophe à venir. Les grandes institutions ont des plans d’actions pour sauver archives et réserves, mais les particuliers ignorent ce risque. C’est le syndrome de « cela n’arrive qu’aux autres ». Selon la Préfecture de Paris, 850 000 personnes en Ile-de-France seront directement touchées par les inondations. 508 communes seront sous les eaux, dont 31 sur plus de la moitié de leur territoire. Ce sera la pagaille, annonce Pascal Popelin, Président du conseil d’administration des grands lacs.

 

Si une crue lente ne fait guère courir de risques en vies humaines, les dégâts matériels prévisibles sont évalués à 12 milliards d’euros (hors effets induits sur l’économie) et les conséquences en termes de destructions patrimoniales sont incalculables.  Selon la Préfecture de Police, tout le fonctionnement de l’agglomération serait bouleversé : coupures d’électricité, de gaz, de téléphone, interruption des réseaux de télécommunications et donc de nombreuses activités, contamination de l’eau au robinet, inondation d’un tiers du réseau du métro et de la ligne C du RER, perturbations du trafic SNCF et de la circulation automobile (fermetures de tunnels et de la moitié des ponts de Paris), pénurie de produits pétroliers, les terminaux de livraison étant inutilisables. Aujourd’hui, la RATP travaille avec des marchands de matériaux pour avoir accès à un grand nombre de parpaings, afin de construire des murs.

 
 

ET POURTANT...

 

D’après un récent rapport de février 2009 du Service de l’Observatoire et des Statistiques, entre 1999 et 2006, près de 100 000 logements ont été construits dans les zones inondables de 424 grandes communes (voir : Croissance du nombre de logements en zones inondables). Les terrains étudiés sont soumis à des submersions d’intensité et de fréquence variables, certains ne sont susceptibles d’être inondés qu’en cas de crues très rares et d’intensités exceptionnelles.

L’accroissement du nombre de logements dans ces secteurs provient de la pression démographique qui s’est répercutée dans les parcelles exposées comme dans les parcelles hors d’eau. Les nouvelles implantations en zones inondables ont contribué à densifier les territoires déjà urbanisés plutôt qu’à les étendre, préservant ainsi majoritairement les zones d’expansion des crues.

 

Mais la plus forte majoration du nombre de logements exposés aux inondations s’observe au sein du groupe 4 et concerne 13 % des 56 communes qu’il concentre. A lui seul, cet ultime groupe cumule, en effet, 74 000 logements exposés supplémentaires. Les communes en question se distinguent par leur grand nombre de logements, avec plus de 26 500 logements dans 50 % d’entre elles. A quoi s’ajoutent des secteurs inondables plus étendus et très densément construits.

 

Prises dans leur ensemble, les 424 communes totalisaient 1,45 millions de logements dans les secteurs inondables en 1999, au sein desquels résidaient 2,7 millions de personnes. Fin 2006, 100 000 logements supplémentaires vinrent s’ajouter à ces habitations, entraînant une hausse de 7 % en sept ans.

 

LES RISQUES EN SEINE-SAINT-DENIS

 

Les risques, les mesures prises et les informations préventives des communes de Seine Saint Denis, sont exposées dans le document : le risque inondation de la DDRM en Seine Saint Denis.

Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) comprend la totalité des Communes du Département soumises à un risque d’inondation, que la cause en soit directe ou indirecte. Ces Communes sont soumises à une procédure administrative de prévention des risques qui, au cours du temps, a pris les dénominations suivantes :

            - Plan de Surfaces Submersibles (PSS),

            - Code de l’urbanisme : article 111-3,

            - Plan d’Exposition aux Risques (PER),

            - Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI).

D’autres informations, sur le site de la Préfecture de Police : www.prefecture-police-paris.interieur.gouv.fr/documentation/dossiers/inondation.htm

 
 

ET NOISY LE GRAND ?

 

Noisy le Grand, tout comme Gournay-sur-Marne et Chelles sont victimes de toutes les crues de la Marne. Le 28 janvier 1910, l’eau atteignait la cote de 39,62 m au dessus du niveau de la mer à Gournay sur Marne. Depuis, les inondations se succédèrent en 1939, 1955, 1959, 1968 et 1983. (Voir l'historique des inondations de la Marne)

 
 

Photo 2

 

 

Néanmoins, aujourd’hui nous assistons impuissants, au fur et à mesure des modifications du PLU, à la poussée inéluctable des projets de constructions en zones inondables. Face à cette réalité, nous constatons que les mesures vont toutes dans le même sens et que la direction prise est très dangereuse.

 

Sachant que c’est l’Etat qui élabore et met en application des Plans de Préventions, par arrêté en date du 5 janvier 1999, le Préfet de la Seine-Saint-Denis a prescrit l’élaboration du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) du bassin de la Marne. Ce PPRI, a notamment pour objet de délimiter les Zones exposées aux risques dites « Zone de danger » en tenant compte de la nature et de l’intensité du risque encouru, d’y interdire tout type de construction, d’ouvrage ou de prescrire les conditions de réalisation et d’exposition dans le cas où des constructions pourraient y être autorisées. Noisy-le-Grand est concernée par le risque d’inondation directe par débordement.

 

Le Préfet a transmis le projet de PPRI à la commune de Noisy-le-Grand, par courrier en décembre 2008, pour avis. Trois zonages, sur les quatre possibles ont été retenus à Noisy-le-Grand. Seuls les zonages « jaune », « orange » et « rouge » sont applicables.

 

Précédemment, un préalable avec la Préfecture et la DDE, avait conduit la Ville de Noisy-le-Grand à faire valoir l’enjeu majeur, à l’échelle supra-communale, que représentait l’aménagement des bords de Marne en termes de création de logements diversifiés, de développements économique et touristiques et de qualité de vie pour les citoyens… Ainsi, face à ce lobbying, deux projets, dans le secteur de la Rive Charmante et des Epinettes, avaient ainsi été pris en compte. Encore une fois, nous sommes bien dans cette démarche, la ville utiliserait des « faire valoir » pour faire aboutir ses projets urbanistiques…

 

Par ailleurs, ne se refusant aucun sacrifice, des études hydrauliques réalisées par la ville avaient permis de faire évoluer le zonage du PPRI de ces secteurs, initialement prévus en « zone rouge » dite d’expansion des crues, vers la « zone jaune », dite urbaine, en aléas forts et autres. Ce dernier zonage autorise une urbanisation limitée et raisonnée des secteurs de la Rive Charmante et des Epinettes, alors que la zone rouge précédente, d’une façon générale, interdisait toute nouvelle construction.

 

Finalement, c’est dans sa séance du 02 février 2009, que le Conseil Municipal a délibéré pour donner un avis favorable sur ce projet de PPRI de la Préfecture, assorti de réserves, dont certaines sont fondées, mais d’autres opportunistes du type : « La commune souhaite également que le projet de PPRI prenne en compte les objectifs du SDRIF . Celui-ci propose en effet de maîtriser et adapter l’urbanisation nouvelle, en particulier l’aménagement urbain renouvelé, en zone inondable. Tout en étant compatibles avec le risque d’inondation, des opérations innovantes de construction pourraient ainsi être développées dans ces zones, à titre de test ».(voir la délibération du CM du 02 février 2009).

 

Ainsi, la Municipalité admettrait bien que ses bords de Marne deviennent une zone expérimentale de constructions en zones inondables, moyennant vraisemblablement quelques subventions de la Région Ile-de-France. Cela aurait de l’allure. Nous pourrions voir aux entrées de la Ville : « Noisy le Grand, première Ville de l’Est Parisien les pieds dans l’eau ». Il semblerait même y avoir une cohérence avec la Marina et le Port de Plaisance de 120 anneaux !!!... Toutefois, nous ne saurions trop recommander aux futurs acquéreurs de bien ficeler le contrat Protection Juridique Inondation avec leur assureur.

Plaisanterie mise à part, ce sont bien ces mêmes Maires qui accordent les Permis de Construire en zones inondables qui, après une catastrophe exceptionnelle, sollicitent le Gouvernement en urgence, pour classement en « Catastrophe Naturelle », afin de faire en sorte que les Assurances remboursent les dégâts des citoyens dans l’heure. Electorat oblige !!!…. Et voilà comment, en 2010, les primes d’Assurance pour ce risque ont augmenté de 6 à 10%.....

 

 

COMMENTAIRE :
Pourquoi continue t-on à construire en zone inondable ?

 

C’est un fait, on continue à construire en zone inondable. L’actualité est pleine d’évènements catastrophiques. Leur multiplicité, leur fréquence accrue, le désespoir des populations sinistrées, meurtries parfois dans leur chair, font qu’ils sont souvent à la une des media.

Par ailleurs, la solidarité entre assurés au travers de l’assurance multirisque habitation, qui couvre les dégâts dus à l'inondation, de plus en plus fréquemment mise à l’épreuve avec des dommages extrêmement conséquents, finira par trouver ses limites un jour.

 

En effet, toute prime d'assurance est calculée à partir de différents critères, dont le plus important est la probabilité de survenance du sinistre pour lequel la couverture est conférée.

Mais, en matière de catastrophes naturelles, la probabilité de l’occurrence d’un événement devient extrêmement difficile à calculer : la fréquence des évènements ne cesse de s’accroître et leur importance aussi. Les raisons semblent à priori évidentes : ce sont la multiplication des constructions en zone inondable et le changement climatique. En effet c’est le croisement de l’aléa « crue » avec les enjeux qui crée le risque inondation. Or les zones à enjeux sont plus nombreuses. Et ce, quelles que soient les mesures, dispositions réglementaires, obligations prises par l’Etat. Nous assistons impuissants à la poussée inéluctable des constructions en zone inondable. Face à cette réalité, on ne peut que constater que les mesures vont toutes dans le même sens et que la direction prise n’est pas la bonne.

 

En toute chose, la prévention n’a jamais résolu le problème. La gestion des risques n’échappe pas à ce constat. Il faut s’attaquer à la cause. Or, il s’agit d’un problème d’aménagement du territoire et de financement des communes, dont la résolution nécessite des réformes importantes et nombreuses.

 

On comprend que les gouvernements successifs ne se soient pas attaqués à ce gros travail, car c’était une véritable révolution dans l’organisation du pays. Il semble plus aisé de prendre des mesures palliatives dont on connaît d’avance la faible utilité mais que l’on pourra utiliser comme faire valoir plutôt que de s’attaquer aux véritables raisons du problème inondation.

Pourquoi est-ce un problème d’aménagement du territoire ? Tout d’abord parce que la tendance mondiale est la création de mégapoles. Ces grands centres urbains sont consommateurs d’espaces au contraire des espaces ruraux qui eux se désertifient. Ce déséquilibre conduit à urbaniser des lieux traditionnellement inconstructibles : zones humides, marais, franges des cours d’eau, bords de mer, bordures d’étangs…

 

Pourquoi est-ce un problème financier ? Parce que la manne financière des communes provient en grande partie de l’arrivée de nouveaux habitants ou de l’installation de nouvelles entreprises. Le Droit de Mutation à Titre Onéreux (DMTO) [*], les taxes d’habitations, les taxes foncières, les taxes professionnelles via l’intercommunalité, alimentent les fonds communaux. Le financement des raccordements au réseau public des fluides alimente les budgets et c’est ainsi qu’on assiste à une course effrénée de recherche de nouveaux habitants pour financer les travaux en cours, sans penser qu’il faut multiplier ces réseaux…

 

1500 logements par-ci, 1200 logements par-là, voilà encore de vraies raisons de sur-densification que nous connaissons bien sur les Bas-Heurts ou sur le Clos d’Ambert. Mais ne comptez pas sur le Maire de Noisy le Grand pour vendre la mèche en Réunion Publique ou dans son programme électoral.

 

Il est urgent de repenser cette organisation financière : pourrait-on envisager que les fonds ne soient plus distribués aux communes mais à l’Etat qui organiserait leur redistribution au travers de sa dotation sur la base d’une gestion conforme au développement durable ? Maintien d’espaces naturels et agricoles, respect des zones à risques, prise en compte de la ressource en eau potable, espaces réservés à la gestion des déchets…

 

Finalement, si les mesures préventives sont utiles et nécessaires elles ne pourront intéresser les Elus que lorsqu’ils trouveront plus d’intérêt à résoudre les problèmes qu’à les créer.

_____________

 

[*] Le Droit de Mutation à Titre Onéreux (DMTO) est un impôt indirect du lors de la transmission d’éléments de patrimoine. Ce droit est toujours supporté par l’acquéreur du bien. C’est l’un des  taux d’imposition les plus élevés du monde, soit 5% du prix d’achat du bien avec, 1,2% pour la Commune ; 3,6% pour le Département et 0,2% pour l’Etat. En Seine Saint Denis, il correspond environ en moyenne à 130 €/hab. Son augmentation sur la période 2004-2007 fut de 44,6%.

 

Contributions biliographiques :

 

- Le Journal du Dimanche du 17 janvier 2010, M-AK,
- Le Journal 20 minutes du jeudi 21 janvier 2010, AS – MG,
- Commissariat Général au Développement Durable, n° 6, février 2009,
- Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM), de la Préfecture de Police,
- Fédération Régionale des Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement du Languedoc-Roussillon
- Procès Verbal du Conseil Municipal du 02 février 2009

 

Pour en savoir plus :

Le centenaire de la crue donne lieu à de nombreux événements :

- « La grande crue de 1910, et aujourd’hui ? », au pavillon de l’eau, 77, av de Versailles, Paris 16e
- « La grande crue de 1910 » au Louvre des Antiquaires,
- « La croisière centenaire de la crue de 1910 ». Départ  du Canal Saint Martin, arrivée dans le Marais.

 

 

Et le lycée international ?

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LYCEE-COLLEGE INTERNATIONAL
DE L’EST PARISIEN,
A NOISY LE GRAND
ET BRY SUR MARNE
 

DSC03468


 
 

L’Association des Collectivités Territoriales de l’Est Parisien (ACTEP) a proposé à l’Etat et à la région Ile de France qui en ont accepté le principe, l’implantation d’un équipement d’enseignement international d’envergure sur son territoire : un Lycée-Collège international [1].

L’implantation de ce futur établissement sur le secteur de Maille Horizon en limite des communes de Noisy le Grand et de Bry sur Marne [Seine Saint Denis (93) / Val de Marne(94)] a été annoncée par Jean Paul HUCHON, Président du Conseil Régional le 1er mars 2006, lors des 3èmes rencontres de l’Est Parisien à Val de Fontenay (94). Sa réalisation a été inscrite au programme régional de construction des Lycées (PPI 6èmes tranches), votée le 17 mars 2006.

Afin de faire de l’Est Parisien un territoire exemplaire en matière de formation et plus particulièrement de formation linguistique, conformément au Contrat d’objectif signé en novembre 2003 entre l’Education Nationale et l’ACTEP, cet établissement international d’environ 1800 élèves constituera la tête de réseau des établissements d’enseignement du territoire.

L’objectif est que chaque enfant maîtrise trois langues. L’enseignement de l’Anglais, l’Allemand, l’Espagnol, le Portugais, l’Italien ; l’Arabe, le Chinois, le Japonais, et le Français pour les non francophones, est prévu.

Il s’agit d’un établissement désectorisé mais afin de l’ancrer territorialement, le recrutement prévoit 1/3 d’élèves franciliens, 1/3 d’élèves de l’Est Parisien et 1/3 d’élèves étrangers. Dans les établissements internationaux, le nombre d’heures d’enseignement est plus élevé et doit être assuré, pour une partie importante, par des enseignants ayant la langue étrangère étudiée comme langue maternelle, ce qui signifie des coûts supplémentaires. Pour ce nouvel établissement, aucune participation ne sera exigée de la part des familles.

Sur un terrain de 6,4 ha, à la frontière du 93 et du 94, le Lycée et le Collège se trouveront sur la Commune de Noisy le Grand. L’internat, le restaurant et autres services seront sur Bry sur Marne

Afin de démontrer que le Lycée-Collège international était bien entré dans sa phase opérationnelle, le 03 septembre 2008 Jean Paul HUCHON, encadré par ses amis Socialistes Claude BARTOLONE (Président du Conseil Général de Seine Saint Denis) et Michel PAJON (Député Maire de Noisy le Grand), est venu inaugurer un panneau d’information sur le site de Maille Horizon, symbolisant la réalisation proche de ce projet.

Toutefois, ce spectacle s’est déroulé sans même en informer le moindre membre de l’ACTEP porteur du projet, ne fut-ce que le Maire de Bry sur Marne, partie prenante dans cette affaire, puisqu’il doit accueillir une partie du site sur son territoire. Vous comprendrez que ce manque d’élégance a créé quelques turbulences au sein de l’Association. D’ailleurs, le Député Maire de Saint Mandé, n’a pas manqué de condamner fermement cette initiative d’un autre âge le 12 septembre 2008, en rédigeant sur son blog un billet désapprobateur (voir : http: //www.patrickbeaudouin.com/article-2274623.html). En fait, la plupart des membres de l’ACTEP ont appris l’évènement le lendemain en découvrant la photo dans la presse (Le Parisien du 04 septembre 2008).

Depuis, plus rien, et pas le moindre coup de pioche ne vient justifier les belles promesses politiques. Ainsi, malgré ces gesticulations, le projet de Lycée-Collège international prend du retard. A cela, Le Vrai Journal de Noisy le Grand voit plusieurs raisons :

- Le terrain, d’une superficie de 6,4 ha, n’a été mis à disposition du projet par Epamarne pour l’euro symbolique, que depuis 2 ou 3 mois,

- Le Conseil Général du Val de Marne a décidé de ne pas participer au financement car, comme l’annonçait son Président Christian FAVIER, à Bry sur Marne le 30 septembre 2009, la priorité pour le 94 sera la restauration d’une vingtaine d’anciens Collèges du département. En conséquence, c’est la Région Ile de France qui doit assurer le complément du financement. Le coût est aujourd’hui évalué entre 70 et 80 millions d’euros, soit le plus cher Lycée de la région jamais financé.

- Les études ne sont pas commencées, et pourtant il faut savoir si le terrain n’est pas argileux [2].

- Le concours d’Architecte qui devrait être lancé en juin 2010, prendra entre 18 et 24 mois.

Pourtant, tout le monde s’accorde à dire que ce Lycée-Collège verra le jour, puisqu’il y a un large consensus autour de ce projet. En effet, l’enjeu dépasse largement la simple création d’un établissement d’enseignement, puisqu’il aura aussi pour vocation de redynamiser l’Est Parisien pour attirer des entreprises étrangères. Cet aspect économique des choses, était la motivation première du projet initié par l’ACTEP en 2002.

Si le calendrier initial énonçait une ouverture en 2009/2010, aujourd’hui les premiers élèves seraient attendus en 2014 ou 2015 !


 

[1]- Pour plus d’information, cliquer sur : Présentation du Lycée-Collège International de l’Est Parisien, a Noisy-le-Grand (93) et Bry-sur-Marne (94).

 

[2]-Lorsque nous consultons les cartes du BRGM, nous constatons que le secteur de Maille Horizon à Noisy le Grand est identifié en rouge (voir la carte : Argiles) sur la carte départementale comme une zone d’Aléa fort, particulièrement sensibles au phénomène de Retrait / Gonflement de l’argile. Ce retrait / Gonflement des sols argileux est bien connu des géotechniciens D’où l’intérêt de faire procéder, par un Bureau d’Etude spécialisé, à une reconnaissance des sols avant construction. Cette étude doit vérifier la nature et la formation géologique afin d’adapter au mieux le système de fondation de la construction envisagée.

En effet, les matériaux argileux présentent de très fortes amplitudes de gonflement lorsque leur teneur en eau augmente et, inversement, se rétractent en période de sécheresse .Des constructions résistent parfois mal à de tels mouvements de sol, ce qui se traduit par des désordres coûteux tels que la fissuration des façades et des soubassements.

 

Informations éco-citoyennes

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UNE RAFALE D’INFORMATIONS
ECO-CITOYENNES



 Photo 1

 


 

Le Conseil Municipal du 17 décembre dernier a donné lieu à la communication des rapports annuels 2008 du :

-Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF)
-Syndicat Interdépartemental pour l’Assainissement de l’Agglomération Parisienne (SIAAP),
-Syndicat Intercommunal de Traitement des Ordures Ménagères de la Seine Saint Denis (SITOM 93).

Heureusement commenté sur un ton humoristique, quoique parfois rébarbatif à la lecture, ces rapports nous donnent de précieuses informations éco-citoyennes. Combien de fois avons nous entendu : «  mais les impôts locaux sont trop élevés, l’eau est trop chère !!!... », sans toutefois ne jamais connaître le détail de la structure de prix. Aussi, nous avons décidé d’en extraire quelques valeurs significatives. Ces chiffres d’éco-consommation sont des acteurs du développement durable, et peuvent interpeler notre conscience de citoyen.
 
 

LOGO SEDIF

 

 vaiss dche


Notre facture d’eau se décompose en 3 ensembles :

- Le premier relatif à la distribution de l’eau potable (1+2+3),
- Le second intéresse la collecte des eaux usées (9+8+11),
- Le troisième se rapporte à la préservation de la ressource (7+4+6+5).


A Noisy le Grand, un ménage consomme environ 120 m3 d’eau / an. Sa facture moyenne s’établit pour 120 m3 comme suit (prix au 1er janvier 2009)




1/1/2008

1/1/2009

1

Prix unitaire / m3 (HT)

178,19 €

185,05 €

2

Prime fixe (HT)

12,80 €

13,55 €

3

Location du compteur (HT)

11,64 €

12,30 €

4

Redevance pollution de l’Agence Eau Seine Normandie

44,21 €

45,96 €

5

Modernisation du réseau

33,24 €

34,56 €

6

Taxe pour le développement des Voies Navigables de France

1,63 €

1,20 €

7

Redevance de Bassin

7,84 €

6,48 €

8

Redevance de Département

52,80 €

52,80 €

9

Redevance Interdépartementale

78,10 €

78,10 €

10

Prix pour 120 m3 (HT)

420,45 €

430,00 €

 

TVA à 5,5%

23,13 €

23,65 €

11

Redevance Communale

56,40 €

56,40 €

 

Prix pour 120 m3 (TTC)

499,98 €

510,05 €



Le prix moyen du m3 d’eau pour une consommation de 120 m3/ ménage est donc de 4,25 € / m3 TTC, soit une variation de + 2% sur 2008-2009.


Données générales

Population de Noisy le Grand au 31/12/2008

61 341 hab

Nombre de logements (INSEE)

25 724 log

Superficie de zone urbanisée

1315 ha

Consommation d’eau sur l’aire d’étude en 2008

3 417 068 m3/an

Taux de raccordement estimé au réseau des eaux usées

90%


La consommation d’eau par habitant (y compris la consommation industrielle) est de 152 litres / habitant / jour.
Le volume d’eau rejeté par habitant est de 134 litres / habitant / jour.


Noisy le Grand est desservie par un réseau de type séparatif de 194 Km, soit : 99 km  de collecteurs pour les eaux usées et 95 Km pour les eaux pluviales.

En 2008, 659 contrôles des branchements ont été réalisés sur l’ensemble de la ville en majorité à la demande des habitants, à l’occasion de la revente de leur logement. 14,8% ont révélé des situations de non-conformité à la réglementation, contre 10,7% en 2007. 4,7 kilomètres de réseaux ont été inspectés par vidéo.
 


LOGO SITOM 93

 

Photo3


Depuis 1997, Noisy le Grand s’est engagée dans un programme de collecte séparative des déchets ménagers qui concerne aujourd’hui l’ensemble de la ville. Cette collecte se présente sous deux formes :

- La collecte au porte à porte
- La collecte en apport volontaire :
    - L’Ecobus
    - La déchèterie municipale.



Collecte des déchets

 Collecte au porte à porte

Flux

Tonnage collecté

Kg/hab/an

Ordures Ménagères

283,6

Encombrants

34,19

Emballages à recycler

30,67

Verre

17,09

Déchets verts

32,06


Collecte par apport volontaire à la déchèterie

Flux

Tonnage collecté

Kg/hab/an

Déchets verts

2,82

Gravats

17,36

Papiers

0,28

Ferrailles

0,68

Encombrants

5,16

Déchets dangereux

0,42


La quantité totale de déchets collectés, quelque soit le mode de collecte, s’élève à 424,4 kg/hab/an



Coût de service public

Coût de la collecte

Coût de la collecte

 

2007

2008

Evolution

2008                          kg / hab /an

Ordure / Encombrants / Ménagers : OM - EM

1 351 722

1 465 458

8,41%

23,71 €

Verre + Déchet Propre et Sec : DPS

526 509

628 970

19,46%

10,18 €

Déchets Verts : DV

235 294

211 454

- 10,13%

3,42 €

Archives confidentielles

4 074

7 360

80,67%

0,12 €

Déchets Ménagers Spéciaux :DMS

40 823

24 464

- 40,07%

0,40 €

Prestations ponctuelles

5 147

7 655

48,72%

0,12 €

TOTAL

2 163 569

2 345 365

8,40%

37,95 €


Coût du traitement

Coût du traitement

2007

2008

Evolution

2008                            kg / hab /an

Ordure / Encombrants / Ménagers

1 557 830

1 810 606

16,23%

29,30 €

Déchet Propre et Sec

158 800

6 035

-96,20%

0,10 €

Plateforme Verre

8 343

7 837

-6,06%

0,13 €

Déchets Verts

64 413

58 708

-8,86%

0,95 €

Déchets Ménagers Spéciaux

48 417

46 958

- 3,01%

0,76 €

Prestations ponctuelles

0 €

25 789

100,00%

0,42 €

TOTAL

1 837 803

1 955 933

6,43%

31,65 €


Synthèse des tonnages de déchets collectés-Comparaison 2002-2008


OM

EM

DPS

Verre

DV

DMS

Déchèterie

Total des Ménages

2002

18242

2 045

1 665

1 237

1 643

21

4 071

28 924 tonnes

2008

17525

2 113

1 895

1 056

1 981

26

1 625

26 221 tonnes


- La production des déchets à Noisy le Grand est en nette diminution.

- La baisse significative 2% de la quantité d’Ordures Ménagères (OM) collectées en 2008 est constatée sur l’ensemble des collectivités d’Ile-de-France. Elle est liée à une baisse de la consommation et à une modification des modes de consommation qui favorise la diminution de la quantité de déchets produite.

- La quantité des Encombrants Ménagers (EM) collectés reste stable ;

- Le tonnage des Déchets Propres et Secs (DPS) triés continue à progresser, pour atteindre 30,7 kg/hab/an.

- Le tonnage de verre collecté régresse de 15,2% sur la période 2002-2008. Toutefois, sur les deux dernières années, elle progresse de 1%.Cette progression peut être liée aux actions de communication menées par la ville, visant à inciter les habitants à trier leurs déchets.

- Le tonnage de Déchets Verts (DV) pour l’année 2008 est stable par rapport à 2007, mais reste élevé. Cette situation correspond à des conditions météorologiques favorables au développement végétal qui amène, à avancer la collecte à fin mars et à la prolonger jusqu’à la mi-décembre.

- Depuis plusieurs années, nous constatons une baisse régulière du tonnage des collectes en déchèterie. Ce phénomène pourrait s’expliquer par :

  • Le déménagement de la déchèterie, conduisant les Noiséens à préférer déposer les encombrants devant chez eux 
  • Le retrait des déchets d’équipements électriques et électroniques, repris en fin d’année par un éco-organisme 

NDLR : Espérons que cela ne correspond pas à la multiplication des décharges sauvages que nous constatons dans Noisy le Grand (voir notre article : Civisme ou es-tu ?, du 29 octobre 2009)


Bilan financier du Service Public d’élimination des déchets en 2008



2007 €
 


2008 €

Evolution
2007 / 2008

2008
Kg/hab/an

Collecte

2 163 569

2 345 365

8,40 %

37,95 €

Traitement

1 837 803

1 955 933

6 43 %

31,65 €

Location / Maintenance conteneurs

319 152

265 183

- 16,91 %

4,29 €

Déchèterie

188 574

138 523

- 26,54 %

2,24 €

Achats conteneurs et sacs végétaux

26 337

11 994

- 54 ,46 %

0,19 €

Communication

3 437

848

- 75,33 %

0,01 €

Adhésion SITOM

93

15 442

16 156

4,62 %

0,26 €

Adhésion
SYCTOM

405 192

439 323

8,42 %

7,11 %

Frais de gestion par les services

401 800

300 731

- 25,15 %

4,87 €

Frais de structure et
Frais généraux

244 780

218 962

- 10, 55 %

3,54 €

TOTAL

5 606 086

5 693 018

1, 55 %

92,13 €


Le coût d’élimination des déchets s’élève à 92,13 € / kg/ha /an.

Avec seulement une progression de 1,55% sur la période 2007-2008, le coût d’élimination des déchets ménagers reste maîtrisé


Les recettes du Service Public d’élimination des déchets proviennent presque intégralement de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères (TEOM). A cette taxe s’ajoutent des subventions d’Eco-emballages et du SITOM pour la valorisation des matières recyclable, le rachat de verre par SAINT GOBAIN et le rachat de la partie valorisante des encombrants par l’entreprise REP.

Les recettes du Service d’élimination des déchets s’élèvent à 90,86 € / kg/ha/an

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L’intégralité de ses rapports 2008 sont consultables au Service Documentation de la Mairie, et sont communicables, moyennant uniquement les frais de photocopies  (0,18 € l’unité).

Green Vallée

Publié le

 

 

GREEN VALLEE,
LA FUTURE VITRINE ECOLO
DE LA CITE DESCARTES

 


GV-Photo 1 



Annoncé comme le futur quartier tertiaire de
la Cité Descartes, à Champs-sur-Marne, ce pôle sera le pionnier de la ville verte du futur. Baptisé GREEN VALLEE, ce projet est porté par Epamarne et le spécialiste du développement et de la gestion de projets immobiliers, Fédéral Développement Europe. Cette Société américaine a été retenue à l’issue d’un appel à projets international, lancé en fin 2008.

Le 02 décembre, à l’occasion du Salon de l’Immobilier d’Entreprise (SIMI), ou le
Vrai Journal de Noisy-le-Grand était présent, l’investisseur a dévoilé son projet. Ce quartier d’affaires comprendra sur 6,4 ha, 124 000 m² de bureaux durables, 8 000 m² de Commerces et d’activités tertiaires en pieds d’immeubles, 15 000 m² d’Hôtellerie installés de part et d’autre du RER, reliés par une passerelle et 1 500 m² d’espaces réservés à l’animation du site.

 

 GV-Photo 2

 GV-Photo 3



La première tranche de
50 000 m² pour une livraison en 2013, débutera en octobre 2010 au sein du Cluster [*] de la Cité Descartes, et prendra place le long du prolongement du boulevard Newton et de la ligne du RER A. Ce projet, développé avec le Groupe Les Nouveaux Constructeurs s’appuie sur une philosophie basée sur : la mobilité durable, la biodiversité, l’efficience énergétique et le bien-être au travail. Cela se traduira par des bâtiments Haute Qualité Environnementale (HQE) économes, voire producteur d’énergie, qui comporteront des ossatures en bois et des panneaux solaires.

Dans un premier temps, les bâtiments seront conçus économes d’énergie, ils vont ainsi recevoir une isolation renforcée et grâce à un système de ventilation double flux, les besoins en chauffage seront réduits au maximum en profitant de la chaleur des ordinateurs et de l’éclairage électrique. En été, des solutions comme une protection solaire efficace et ne nuisant pas à l’éclairage naturel, et la sur-ventilation nocturne, devront permettre de limiter au maximum l’utilisation de froid produit par des appareils frigorifiques.

Dans un deuxième temps, les bâtiments seront producteurs d’énergie. La production générée par des capteurs photovoltaïques devra permettre de compenser les consommations de chauffage, de ventilation, d’éclairage, d’auxiliaires d’installations électriques et, si possible, d’ascenseurs.

L’eau de pluie sera récupérée dans des noues peu profondes végétalisées, quand elle ne sera pas directement réutilisée dans les bâtiments pour les chasses d’eau ou encore l’arrosage.

Les
150 000 m² de programme, répartis sur 16 bâtiments, seront complétés par 33 000 m² d’espaces paysagers agrémentés d’un amphithéâtre de verdure, d’un terrain de sport… A terme, le quartier tertiaire de la Cité Descartes recevra entre 10 000 et 15 000 personnes qui seront accueillies dans un esprit conciliant de travail avec une certaine conception du « bien vivre ». Ainsi, chaque mois des manifestations ouvertes à la population seront organisées, propices à un brassage des professionnels du Cluster et des habitants proches. Par exemples : marché bio, activités culturelles, tournois sportifs interentreprises,…

Les 2000 places de parking créées en sous-sol se répartiront entre un Parking de Stationnement Régional (PSR) et les places liées aux constructions. Enfin, un système de location de vélos en libre-service est à l’étude.


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[*] Un Cluster ou Technopôle est un bloc urbain dont les activités sont homogènes. C’est un pôle économique reposant sur la recherche scientifique de haut niveau
 

Contribution bibliographique :

- Le Parisien, 04/12/2009, G.Co, 
- La Marne, 09/12/2009, Arnaud Dewaste,
- Le Moniteur, 04/12/2009, Nathalie Moutarde.
- Illustrations :Plaquette GREEN VALLEE : « Travailler autrement » ; Les Nouveaux Constructeurs / Fédéral Développement Europe / Epamarne-Epafrance.

Avec tous nos remerciements.

 

Un accident dramatique route de Neuilly

Publié le


ADIEU HARRIS…


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Harris, quatorze ans, habitant le quartier de
La Varenne décède suite à un accident de la circulation…

 

 

Harris

 


 PARIS, 4 janvier 2010 (Source AFP)

"L'adolescent de quatorze ans renversé le 29 décembre par une ambulance privée à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis) est décédé samedi, a-t-on appris lundi de source hospitalière. Le jeune, qui est décédé samedi en fin de matinée à l'hôpital  Lariboisière à  Paris, se trouvait jusque là dans un état de mort clinique. Son corps va être rapatrié dans le pays d'origine de sa famille, la Centrafrique, a indiqué la  source hospitalière.

Le conducteur de l'ambulance, âgé de 47 ans, a été mis en examen jeudi pour homicide involontaire et placé sous contrôle judiciaire, avec l'obligation de remettre son permis de conduire et l'interdiction de conduire tout véhicule à moteur.

L'adolescent avait été "très violemment" percuté par l'ambulance le 29 décembre en début de soirée alors qu'il traversait une route à une  intersection, avait rapporté une source policière.

L'ambulance, qui circulait sans gyrophare ni avertisseur sonore, transportait un patient mais sans caractère d'urgence.

Le lendemain de l'accident, le conducteur avait affirmé n'avoir commis aucune infraction, être passé au feu vert et avoir roulé à une vitesse réglementaire. Une source policière avait cependant indiqué qu'il semblerait qu'il roulait au-dessus de la vitesse autorisée, 50 km/h".

 

Voilà une bien triste nouvelle, encore un adolescent de quatorze ans, élève de 4ème du Cinquième Collège de notre quartier, qui décède lors d’un accident de la circulation. HARRIS était bien connu des jeunes des Bas Heurts-La Varenne, puisque il partageait le terrain de foot avec de nombreux copains sportifs comme lui. En hommage, une marche silencieuse a été organisée avec ses copains dans le quartier, le dimanche 03 janvier 2010.

Nous nous associons de tout cœur à la douleur de sa famille et de ses amis.