L'immobilier à Noisy, un espoir... mais pour qui?

Publié le par ADIHBH-V

 

IMMOBILIER,

REGAIN DE CONFIANCE SUR LA PIERRE 

 

 

Photo 1-Villa Clovis  Photo 2- Carré Renaissance

  "Villa Clovis" -------------------- ------ -----------------"Carré Renaissance"

 

 

L’environnement a rarement été aussi favorable à l’achat d’un appartement ou d’une maison disent les économistes bienveillants de l’immobilier. En effet, les taux des crédits immobiliers sont pratiquement à leur plus bas niveau historique. On peut facilement obtenir un crédit à 3,5% sur 15 ou 20 ans.

 

Enfin, il existe une panoplie d’aides : doublement du prêt à taux zéro dont les conditions d’accès ont été élargies ; Pass-Foncier et TVA à 5,5% pour les primo-accédants, déduction des intérêts d’emprunt lors de l’acquisition de sa résidence principale, dispositif Scellier pour l’investissement locatif dans le neuf….

 

Certaines facilités ne vont pas durer. C’est le cas du doublement du prêt à taux zéro qui disparaîtra en juin 2010, et le Pass-Foncier en fin d’année. Pour le dispositif  Scellier, après le lobbying des professionnels du bâtiment lors de la discussion de la Loi des Finances 2010 pour maintenir le dispositif en l’état, cela va changer au 1er janvier prochain. Ainsi, le taux de réduction d’impôt serait ramené de 25 à 15%, sauf pour les investissements locatifs dans des programmes « verts », répondant à la nouvelle norme basse consommation d’énergie (BBC)

 

Mais attention, le marché du travail ne s’améliore pas, et le pouvoir d’achat  immobilier est encore loin du niveau des années 2000 quand le marché s’est emballé. Ensuite il faudra payer les charges, et là, malheureusement le risque de paupérisation des grands ensembles n’est pas à négliger. Nous connaissons bien ce phénomène à Noisy le Grand depuis les années 1970.

 

LE MARCHE

 

La France aisée, abandonne la Bourse et se précipite vers l’immobilier afin de se constituer des revenus en vue de sa retraite, la grande angoisse.

 

Cette année, la Fédération Nationale des Agents Immobiliers (FNAIM), estime que la barre des 600 000 transactions pourrait être franchie. Mais le marché reste contrasté. Le neuf a été largement soutenu par le succès de la Loi Scellier qui permet aux investisseurs de bénéficier d’une économie d’impôts de 25%. Il a représenté  plus de 65% des ventes en 2009 et sauvé les promoteurs de la surproduction et de la faillite. Les prix dans l’ancien sont revenus à leur niveau de fin 2005, début 2006. Toutefois, les secundo-accédants, c'est-à-dire les ménages qui revendent un bien pour en acheter un autre ne sont pas encore massivement de retour sur le marché.


 Les notaires soulignent qu’en rythme annuel, la baisse des prix entre fin 2008 et fin 2009 a été contenue à un petit 4,4%. La baisse s’est interrompue, en 2010, ils tablent sur une stabilisation, tout comme Michel Mouillart, Professeur d’Economie de Paris X-Nanterre mentionnant qu’il n’y a pas de risque de chute brutale du marché.

 

D’après la Chambre des Notaires de Paris, la petite couronne se maintient à un prix de 3670 €/m² dans les appartements anciens. La Seine Saint Denis se tient à 2860 €/m² avec une baisse de 2,4% / janvier 2009, (mais plus 45% sur 5 ans) et Noisy le Grand aux environs de 3000 €/m² avec une hausse de 1,1% ( 4e trimestre 2009).

 

Pour les maisons anciennes, la Seine Saint Denis enregistre une baisse de 5,4% /janvier 2009, (mais plus 25,4% sur 5 ans) et Noisy le Grand une augmentation de 10,7% ( 4e trimestre 2009).

 

En fait, à Paris, le prix du m² a dépassé 6200 €, ce qui a eu pour effet de doper les prix des logements des communes limitrophes, puis maintenant de la première couronne, observent les Notaires.

 

PLUS PARTICULIEREMENT À NOISY LE GRAND

 

Sans surprise, les communes desservies par le métro ou le RER ne connaissent pas la crise. Les programmes en Seine Saint Denis s’intensifient, grâce à un foncier et des prix de commercialisation attractifs. Dans ce cadre, à Noisy le Grand, le quartier de La Varenne bénéficie d’une bonne perspective de rentabilité locative, puisque l’on nous annonce 800€/mensuel pour un 47m². Donc, des conditions idéales pour un investisseur, et les initiés ne si trompent pas puisque de petits programmes sont entièrement investis en Scellier dès la pré-commercialisation en VEFA (Vente en l’Etat Futur d’Aménagement)!

 

Pour autant, cette politique d’investissement est-elle favorable aux soi-disant 1500 Noiséens qui attendent un logement  depuis des années, nous pouvons sérieusement en douter. Faut-il pratiquer la « tabula rasa » qui conduira à un « urbicide » sur les 9,3 ha du quartier des Bas Heurts pour activer encore cette financiarisation de l’immobilier, à l’ADIHBH-V, nous disons NON depuis 2004.

 

Et pourtant, à Noisy le Grand, les programmes immobiliers se multiplient, y compris en plein Périmètre d’Etude du quartier de La Varenne avec des promoteurs locaux, alors qu’il existe « un sursis à statuer ». Nous en déduirons, sagement, que cette notion de « sursis à statuer » est à géométrie variable.

 

Ceci étant, dans quelques mois, ce sont 426 logements, dont 190 dits « sociaux » qui seront livrés. Si ces 44,6% de logements dits « sociaux » doivent avoir le mérite d’être mentionnés, encore faudrait-il savoir, dans le dispositif d’aide au logement, quelle est la répartition entre le PLAI, le plus favorable au vrai logement social, le PLUS ou le PLS qui n’a de social que son nom !

 

Examinons ci-dessous quelques opportunités 

DIVERS PROGRAMMES IMMOBILIERS : 2010 / 2012

 

 

Lotissement

 

Promoteur

Localisation

Nbre de logts

 

Prix du m² (HT)

 

Social

Résidence

Léo 4

 

Pietrogiovanna

Rue Max

Dormoy

54

4200/4700 €

Non

Le Carré Renaissance

Les Nouveaux

Constructeurs

Av Emile

Cossonneau. Noisy le Grand

 

80

 

4200/4600 €

(à confirmer)

 

33

HLM

 

Immobilière

3F

Rue Paul Belmondo

40

Location sociale

PLUS

PLAI

PLS

Delphine

Montoit

Bd du Mal

Foch

14

3800/3900 €

Non

Villa Clovis

Alba

Promotion

Rue Pierre

Brossolette

59

4200/4800 €

Non

HLM

France

Habitation

Rue Jules

Ferry

75

Location sociale

PLUS

PLAI

PLS

 

Révélation

Pierre Etoile

Butte Verte

104

3300/3800 €

42

 

NOISY LE GRAND AIDE LES ACHETEURS D'APPARTEMENTS

 Photo-3---Revelation.jpg

"Révélation"

 

Le projet de la Butte Verte, baptisé « Révélation », prévoit la construction de deux immeubles dont la hauteur ira de deux à cinq étages, avec un agencement à taille humaine. 104 appartements iront du studio au 4 pièces, dont 42 en logements sociaux et 62 en accession libre. La municipalité participera à la construction d’un cœur d’animation avec un espace dédié de 1000 m².

 

Ce programme, en accession aidé à la propriété, est réservé aux habitants de Noisy le Grand qui répondent à certains critères [*]. Il s’adresse aux ménages dont les revenus sont insuffisants pour acheter un logement au prix du marché, mais trop élevé pour bénéficier d’une HLM. En clair, aux jeunes couples qui cherchent à s’installer.

 

La ville, avec l’aide de l’Etat, propose une aide de 4000 à 5000 €, en fonction de la taille des appartements. Cette subvention déclenche d’autres aides telles que le Pass-Foncier, le doublement du prêt à taux zéro et la TVA à 5,5%.

 

La Municipalité n’a pas lésiné sur la communication : Le Parisien, Noisy mag, et même la Gazette « Fréquence Mairie » (le mensuel du personnel de la Ville) qui précisait pour les distraits, que les fonctionnaires pouvaient aussi en bénéficier. Enfin, des journées privilèges et des week-ends de ventes sous chapiteau ont été organisés les 19, 20 et 21 mars. 52 appartements furent vendus en deux jours sur les 62 disponibles. Cela marche fort à Noisy le Grand !

 

L’exemple de Noisy le Grand que nous venons d’illustrer, est caractéristique de l’implication de plus en plus importante des collectivités locales dans la politique du logement. Ce phénomène a été caractérisé par une étude intéressante de l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) intitulée : Le Maire, l’Accession sociale et le Promoteur, la négociation entre élus locaux et promoteurs. Cette étude, sur laquelle nous reviendrons plus longuement, montre que ces objectifs sont en nombre réduit et participent généralement d’une politique de stabilisation de l’électorat sur le territoire de la commune. Logement locatif et accession sociale sont prioritairement pensés dans cette optique.

 

Intéressant n'est ce pas ? Cette étude doit être suffisamment riche pour être développée ultérieurement par Le Vrai Journal de Noisy le Grand….

 

[*] Ce dispositif est réservé aux personnes achetant pour la première fois un logement, et dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond de ressources annuel, fixé par l’Etat

 

Contribution bibliographique :

-        Le Parisien : 1er octobre 2009, 16 mars et 22 mars 2010, Sébastien Thomas

-        Le Figaro magasine : 02 avril 2010 – « Spécial immobilier »

-        Le Monde ; 14 avril 2010

-        Fréquence Mairie Noisy le Grand, n° 144, février 2010

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Publié dans noisy-les-bas-heurts

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A
<br /> <br /> Mois après mois, la hausse des prix de l’immobilier anciens s’accélère ? Selon les chiffres de la           Chambre des notaires de Paris et d’Ile de France, les tarifs des ventes en Ile de France ont grimpé de 7,8%<br /> au deuxième trimestre 2010, par rapport à la même période de 2009.<br /> <br /> <br /> A Noisy le Grand, pour un appartement de 80 m², le prix du m² est passé de 2950 € en juin 2008, à 3060 € en juin<br /> 2010.<br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Aux démolitions partielles et volontaires de la Mairie, sur le Périmètre Gournay-Cossonneau, vient se greffer la problématique<br /> des familles ROMS qui squattent ces pavillons vides. En fait, la commune démolit partiellement pour créer de l’insalubrité et éviter les Squats.<br /> <br /> <br /> Il s’agit là d’une question délicate et difficile qui ne peut rester en l’état, compte tenu des problèmes d’hygiènes et de<br /> dignité humaine des migrants. Sur les Bas Heurts, depuis quelques semaines nous avons également ce type de squat.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’ADIHBH-V a contacté des Associations qui s’occupent des ROMS, ainsi que la Préfecture de Seine Saint Denis. En<br /> résumé :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ø       Il existe entre 2000 et 3000 ROMS en Seine Saint Denis,<br /> 15 000 en France,<br /> <br /> <br /> Ø       La Préfecture peut accompagner des initiatives municipales, mais il faut une volonté politique Municipale, si non ils n’interviennent pas,<br /> <br /> <br /> Ø       Cet accompagnement peut prendre la forme<br /> d’un « Village d’Insertion »,avec la mise en place d’un<br /> MOUS (Maîtrise d’œuvre Urbaine et Sociale). Il s’agit d’un camp pour 50 à 100 personnes maxi, sécurisé, gardé pour éviter l’arrivée de nouvelles personnes, avec accompagnement Social et<br /> Sanitaire, Scolarisation des enfants, etc….<br /> <br /> <br /> Ø       En général,  3 personnes permanentes s’en<br /> occupent,<br /> <br /> <br /> Ø       C’est très onéreux, la préfecture recherche des<br /> financements, mais la commune doit aussi participer,<br /> <br /> <br /> Ø       Des Villages d’Insertion existent à Montreuil (2), Saint Denis, Bagnolet, Aubervilliers,…. Mais Saint Denis ne financerait  plus, et demanderait à<br /> la Région Ile de France de s’impliquer également.<br /> <br /> <br /> Ø       Le problème concerne toute l’lle de France, voire toute<br /> l’Europe, et l’Etat essaye à ce titre de consulter Bruxelles, pour des aides au titre du FSE .<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’ADIHBH-V a adressé un courrier à Michel Pajon, en date du 05 mai dernier, avec copie aux Préfets Christian LAMBERT et au<br /> Sous Préfet Philippe PIRAUX du Raincy. Vous trouverez , copie du courrier en cliquant sur : Courrier Michel<br /> Pajon, « Squats des familles ROMS » Aucune réponse à ce jour !!!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Question : Quel est la volonté de Michel Pajon ?<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Le Parisien du 21 mai 2010, sous la plume de Mehdi PFEIFFER : « Le Quartier des Coteaux est un champs de bataille »<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Depuis près d’un mois, le quartier des Coteaux, à Noisy le Grand, offre un paysage de guerre. En réalité, les habitations,<br /> préemptées et rachetées par la Mairie, ont été démolies partiellement par des pelleteuses en avril, mais les travaux ont dû être interrompus<br /> subitement.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En fait, l’explication de Julien Bouclet, Directeur de Cabinet du Maire ne tient pas la route, car les Habitant des Bas Heurts<br /> connaissent bien cette musique. D’ailleurs, pour les mêmes raisons la Société d’Economie Mixte Municipale (Socaren) fut déjà condamnée par le TGI de Bobigny en novembre 2006, suite à un Recours<br /> Contentieux de l’ADIHBH-V.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En fait, la démolition partielle d’un pavillon est interdite par l’article<br /> 40 alinéa 1er du règlement sanitaire départemental de la Seine Saint Denis, pris en application de l’article L 1311-2 du Code de la Santé Publique. La démolition une fois commencée doit être poursuivie sans interruption jusqu’au niveau du sol.<br /> Ainsi, la Socaren, en éliminant uniquement la toiture, ne respectait pas ce règlement. Et c’est bien encore le cas aujourd’hui sur le Périmètre d’Etude Gournay<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Nous conseillons aux habitants du quartier Gournay-Cossonneau de déposer un Référé au TGI de Bobigny, c’est<br /> gagnant !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> Le dispositif « Scellier » va être revu et corrigé : Source AFP-21 mai 2010<br /> <br /> <br /> « Je proposerai avant la fin de l'été une révision des plafonds de loyers » applicables à ce<br /> type d'investissement, a déclaré M. Apparu au Sénat lors d'une table-ronde sur la fiscalité en faveur de l'investissement immobilier. De plus, il sera interdit de proposer un tel type<br /> d'investissement dans une partie des 170 communes mises actuellement « sous surveillance » par le gouvernement. « Depuis 2008, le gouvernement prend des mesures afin d'éviter que les investisseurs soient incités à acheter des logements là où le marché locatif est inexistant<br /> », justifie M. Apparu pour expliquer ces décisions.<br /> <br /> <br /> Victime de son succès<br /> <br /> <br /> Le grand succès du dispositif « Scellier » auprès des contribuables souvent aisés, qui ont permis aux promoteurs de réaliser environ les deux<br /> tiers de leurs 105 000 ventes en 2009, a entraîné de mauvaises surprises pour certains investisseurs dans des banlieues de villes comme Montauban, Dijon, Le Mans, Perpignan, Mulhouse, Valence ou<br /> Clermont-Ferrand. « Les loyers présentés aux futurs acquéreurs sont parfois trop élevés », a reconnu M. Apparu.<br /> <br /> <br /> <br /> Avec le risque de ne pouvoir louer les logements achetés et donc de ne pas pouvoir bénéficier des crédits d'impôts, ce qui entraîne des difficultés pour la minorité d'investisseurs ayant emprunté<br /> pour ce type d'achat. « Plus de 170 communes sur le territoire desquelles on peut actuellement construire en Scellier sont sous surveillance. Ne pas<br /> déclasser certaines d'entre elles reviendrait à permettre la construction de logements en Scellier qui ne trouveraient pas preneur, ce qui conduirait à déséquilibrer le marché de l'immobilier de<br /> ces communes », a souligné M. Apparu.<br /> <br /> <br /> Certaines communes écartées pourront en bénéficier<br /> <br /> <br /> Par contre, un décret publié cet été va permettre à certaines communes situées en zone rurale (zone C), qui manquent de logements, d'obtenir<br /> l'agrément Scellier, a indiqué M. Apparu. « Il faut toujours vérifier le prix du marché avant d'acheter, vérifier les loyers pratiqués dans la ville,<br /> s'assurer des équipements dans le quartier (bien desservi en transports, commerces) », a avertit M. Apparu.<br /> <br /> <br /> <br /> Le crédit d'impôt pour le « Scellier » est de 25% (du prix de revient de l'acquisition d'un logement destiné à la location, étalé sur 9 ans) en 2010 et 2011, descendant à 20% en 2012, pour les<br /> logements BBC (bâtiment basse consommation) et de 15% en 2011 et 10% en 2012 pour les logements non-BBC. Le label BBC devenant la norme à compter de 2013, le crédit d'impôt sera pérennisé à<br /> partir de cette date (sauf bien sûr vote contraire intervenant d'ici à cette date) à un taux unique de 15%.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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A
<br /> <br /> La Chambre des Notaires dévoile ses derniers chiffres. A Paris et en Ile de France, les prix de vente des logements<br /> anciens sont repartis à la hausse. Mais ils ’atteignent pas encore le pic de l’été 2008.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> "Les prix devraient continuer à croître", selon Me Jean-François Humbert,<br /> président de la Chambre des notaires d'Ile-de-France, qui se refuse toutefois à parler "d'un mouvement durable et profond de retour à la hausse des prix". Ainsi, le prix moyen des<br /> logements anciens est en hausse de 1,2% sur les trois derniers mois observés (décembre 2009, janvier et février 2010 par rapport à la période comprise entre septembre et novembre 2009).<br /> <br /> <br /> Le prix moyen des appartements anciens (4.520 euros/m2 en février 2010) est bien supérieur à celui de juin 2009 (4.330 euros/m2) et se rapproche<br /> du record de l'été 2008 (4.730 euros/m2). Même constat pour Paris intra-muros où le prix de février 2010 (6.390 euros/m2) n'est plus très éloigné du sommet de l'été 2008 (6.620 euros/m2). Pour<br /> les maisons, le prix moyen (277.600 euros en février) est toutefois encore loin de celui de l'été 2008 (311.400 euros).<br /> <br /> <br /> Cette remontée des prix s'explique, selon Me Humbert, par le fait qu'il y a " davantage de candidats acheteurs que de biens à vendre et par<br /> la forte baisse des taux d'intérêts pour les emprunts immobiliers qui sont tombés à 3,5% sur 15 ans". Ce qui explique que le nombre de transactions de logements anciens en Ile-de-France ait<br /> augmenté de 43% pour les trois mois de décembre 2009 à février 2010 par rapport à la même période un an plus tôt.<br /> <br /> <br /> Laurent Perrin (source AFP)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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J
<br /> <br /> Encore un article intéressant, Il est le bel et bien le reflet de "bétonnage" souhaité par<br /> le Maire qui dit de surcroit vouloir harmoniser les espaces vert sur la commune voir le dernier Noisy magasine.  Pour cela il réalise le déplacement<br /> du Gymnase de la butte verte dans le parc de la butte verte au profit d’une nouvelle construction ! Je suppose que son harmonisation est de supprimer tout les espaces vert existant et qu’il<br /> compte sur l’acquisition du bois saint Martin pour rééquilibrer le futur manque d’espace vert sur la commune.  <br /> <br /> <br /> Et comme tout le monde à pu le constater rien n’est fait pour faciliter le déplacement des<br /> Noiséens. Rien que ces logements parmi tant d’autre vont amener 1500 à 2000 habitants supplémentaire et sur seulement quelques mois et pendant ce temps là «Zéro » création<br /> emploi.<br /> <br /> <br /> Quelque jour avant l’ouverture du lancement de « Révélation » à la butte verte<br /> j’ai pu apercevoir une partie de cette réunion, le maire étant en plein discours de promotion......, devant la salle j’ai pu constater aussi qu’il y avait un camion de traiteur, donc en plus des<br /> divers publicité sur les journaux, revue, j’ajouterai : tracts très luxueux distribuer dans les boites aux lettres, petits fours à la fin des propagandes..... et cela aussi quelques jours<br /> avant les élections.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ce constat confirme bien que le député maire, qui devrait représenter les Noiseens, à<br /> plutôt un rôle de bâtisseur, et pendant ce temps les difficultés de déplacement, de stationnement s’accrues, sans oublier que les conditions de vie se détériorent car il devient de moins en moins<br /> agréable à vivre à Noisy le Grand par la transformation de notre ville en une ville dortoir, quitte à créer un déséquilibre avec la population existante. Comme il a dit et écrit lors de sa<br /> campagne en 2007 cela est juste !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci au vrai journal de s’exprimer.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br />  Les collectivités locales se substituent aux banques...<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Dans un communiqué commun du 21 avril 2010, l’Association des maires de France (AMF), l’Association des maires de grandes villes (AMGVF) et l’Association des<br /> communautés urbaines (ACUF) indiquent que «les collectivités locales poursuivent leurs travaux en vue de la création d’une agence de financement créée par et pour elles. Cette structure envisagée<br /> depuis plus de deux ans – mais qui existe déjà dans d’autre pays européens - devrait permettre au secteur public local de diversifier ses sources de financement, dans un cadre transparent et<br /> économe des deniers publics, en complément de l’offre des établissements bancaires.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le projet avait été présenté par le président le l'Acuf (Association des Communautés urbaines de France), le maire socialiste de Lyon Gérard Collomb, et celui de<br /> l'Association des Maires de France (AMF), Jacques Pélissard (UMP), au directeur de cabinet du Premier ministre et à ses collaborateurs.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> C’est l'Agence France Trésor (AFT) qui sera chargée d’aider les collectivités locales à créer l’agence de financement qui aura pour vocation de lancer des emprunts<br /> sur le marché obligataire pour leur propre compte.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Pour Philippe Laurent, maire de Sceaux (SE) et président de la commission des finances de l'AMF, les collectivités locales lèvent 20 milliards d'euros par an, dans<br /> un marché de plus en plus difficile. "L'agence de financement pourrait lever 5 milliards et accroître leur indépendance".<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’agence, dont le recours n’est pas obligatoire, doit notamment :<br /> <br /> <br /> - permettre la diversification des sources de financement<br /> <br /> <br /> - assurer, sur le long terme, la liquidité, même dans des situations conjoncturelles difficiles<br /> <br /> <br /> - permettre aux collectivités l’acces à une ressource moins coûteuse en toute période<br /> <br /> <br /> - être un élément de régulation (référence de prix)<br /> <br /> <br /> - compléter le marché bancaire traditionnel sans s’y substituer<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Autre caractéristique, l'agence ne nécessitera pas l’intervention ni la garantie de l’Etat, étant l’émanation des seules<br /> collectivités locales sous leur responsabilité.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Rappelons que l’intervention de l’agence sur les marchés fonciers devrait contribuer à la stabilisation, voire à la baisse des prix et devrait être un facilitateur d’opérations d’aménagement afin<br /> que la commune puisse disposer de terrains à un coût plus compatible avec l’équilibre financier des opérations.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’agence peut réaliser pour le compte de la commune notamment toutes interventions foncières et toutes opérations immobilières et toutes actions ou opérations d'aménagement - au sens de l'article<br /> L. 300-1 du code de l'urbanisme -. Elle peut réaliser toutes études et tous ouvrages de bâtiment ou d'infrastructure liés aux actions et opérations d'aménagement mentionnées en qualité de<br /> mandataire - au sens de l'article 3 de la loi du 12 juillet 1985 -.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est certain que son rôle, dans le cadre du Grand Paris, va monter en puissance puisque, pour la réalisation de ses missions l’agence peut agir par voie d'expropriation et exercer les droits de<br /> préemption. Ce qui n’est pas l’apanage d’Epamarne qui a pour mission de réaliser des acquisitions immobilières et des aménagements en vue de conduire de grandes opérations d’urbanisme, permettant<br /> le développement de territoires d’intérêt national (Marne-la-Vallée).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En revanche, Epamarne devra alimenter la sébille de la SGP (Sté du Grand Paris) car ses opérations d’aménagement bénéficient de la desserte assurée par le réseau de transport public du Grand<br /> Paris.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Le président directeur général de l’Agence, François Delarue, accompagné de son chargé de mission, Babacar Diop, a été auditionné au Sénat au mois au février dans le cadre du projet de loi<br /> relatif au Grand Paris.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> La densification du territoire séquano dyonisien est en marche ; reste au maire de Noisy-le-Grand la responsabilité de garder ce qu’il reste encore de vert dans cette ville qui ne cesse de<br /> bétonner le moindre mètre carré. Pas de squares pour les enfants du centre ville : pas d’enfants pédalant joyeusement sans danger. En revanche, beaucoup d’enfants devant la console Nintendo<br /> avec chips et autres sucreries. Et on s’étonne de la violence des enfants ? Allons, un peu de bon sens !  La boucle est bouclée. Ceci finit par expliquer cela au<br /> final...<br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Comme d'habitude, un travail d'information de qualité qui permet à chacun de retrouver "ses petits" ! Un oubli, peut-être, le rôle que l'agence foncière d'Ile de France, instrument politique et<br /> financier de la Région, va jouer dorénavant dans la politique municipale ? L'hypothèse d'un regain de l'immobilier semble réelle, y compris avec des politiques volontaristes que l'opération de la<br /> Butte Verte démontre bien. On ne va pas sans plaindre a priori ... sauf que cela reste toujours dans la logique d'une densification urbaine qui, à défaut d'être maitrisée, donne l'impression,<br /> c'est le moins que l'on puisse dire, que les populations concernées n'ont pas leur mot à dire. le "succès" relatif de l'opération de la Butte Verte ne doit pas masquer cette évidence. Reste une<br /> question sinon essentielle mais interessante de votre propos, celle qui met en évidence que dans les périmètres d'étude, il semble que la doctrine municipale soit en train d'évoluer... Il en est<br /> une autre. Que peut signifier cette obsession à vouloir redessiner la ville de cette façon ? Il est sans doute plus que temps de s'interroger sur l'importance d'un grand service public du<br /> logement, notamment social dans lequel les usagers, les citoyens, auraient vraiment leur mot à dire.<br /> <br /> <br /> Il y a, en effet, une contradiction à constater une amélioration conjoncturelle du marché de l'immobilier et le ton pessimiste des rapports de la Fondation Abbé Pierre qui se succèdent.<br /> <br /> <br /> A vous lire,<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Merci de rappeler la présence, depuis peu, de l'Agence Foncière d'Île de France dans la problématique municipale.<br /> <br /> <br /> Celle ci n'ayant pas eu encore, à notre connaissance, d'action significative.<br /> <br /> <br /> Son action sera attentivement observée, retranscrite et analysée dans nos colonnes.<br /> <br /> <br /> Pour votre réflexion sur la densification urbaine et une réelle concertation, nous vous enjoignons à suivre le lien ci dessous.<br /> <br /> <br /> http://a33.idata.over-blog.com/0/18/18/49/2010/Jacques-Caron.jpg<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />