Les petits plaisirs de Michel Pajon

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FLORILEGE DES PETITS PLAISIRS 
DE MICHEL PAJON 
SUR LES
BAS HEURTS

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Tout avait si bien commencé…
 
Le 07 juin 2004 : Alain Cassé vient d’être distingué dans l’Ordre National du Mérite, Michel Pajon lui adresse un courrier précisant « (qu’il) mérite entièrement cette distinction, et c’est avec fierté (qu’il) peut dire que la Commune dont il est l’élu, peut s’enorgueillir de compter parmi ses habitants un citoyen actif et dévoué pour les autres ».
 
Mais…
 
En juillet 2004 : Michel Pajon envisage la création de la ZAC du Clos aux Biches, il prévoit de détruire 70 pavillons et expulser 70 familles sur les Bas Heurts. Les habitants de ce quartier se regroupent en association : Alain Cassé en devient le Président en septembre.
Les relations changent…
 
Depuis ce jour, c’est tout un quartier qui s’est mobilisé avec force et conviction. De très nombreux Noiséens rejoignent notre cause (pétitions, manifestations, mobilisations actives…), les partis politiques de Gauche et de Droite (PCF, Les Verts, UDF, UMP) nous soutiennent. Le projet immobilier s’avère plus difficile que prévu à mener. Michel Pajon inhabitué à de telles résistances réagit très mal et se venge comme il peut :

 
Le 25 avril 2005 : Notre Association sollicite le prêt de tables et de chaises afin d’organiser notre première Fête des Cerises le 18 juin 2005. Réponse négative de Michel Pajon.
 
Le 13 avril, le 23 juin et le 07 juillet 2005 : Notre Association sollicite auprès de la mairie la réservation d’une salle pour effectuer notre première Assemblée Générale le 09 octobre 2005. Aucune réponse malgré plusieurs relances.
 
Le 02 janvier 2006 : Notre Association émet le souhait de figurer dans le « Guide de la Ville 2006 ». Le 21 avril 2006 nous adressons notre dossier aux services de la mairie. Lors de la parution du Guide 2006 nous constatons notre absence dans ce document. Le 23 mars nous sollicitons quelques explications par courrier, aucune réponse. Toutefois, oralement un agent nous informe qu’il n’y a plus de place. Et sur le site Internet des Associations de Noisy-le-Grand ?... « Nous n’avons pas le temps de le mettre à jour ! »
 
Le 26 février 2006 : Notre Association sollicite l’organisation d’une réunion supplémentaire relative à la Concertation sur le PLU, dans le quartier de la Varenne, compte tenu du projet spécifique de la ZAC du Clos aux Biches. Michel Pajon ne prend pas en considération notre requête.
 
Le 26 février, le 20 mars et le 25 avril 2006 : Notre Association sollicite l’intégralité du sondage de la Sofres réalisé du 12 au 15 décembre 2005, relatif aux sentiments des Noiséens à l’égard de leur Ville. Alors que la CADA autorise cette diffusion, Michel Pajon ne nous la communique pas.
 
Le 23 mars 2006 : Notre Association sollicite les photos du Président de l’Association prises lors des réunions publiques sur le PLU les 20 et 22 février 2006. Réponse négative de Michel Pajon.
 
Mai, juin, juillet 2006 : la Socaren, dont Michel Pajon est le PDG, ne détruit que partiellement les pavillons acquis pour un effet « 39/45 ». Le but est bien sûr de démoraliser les habitants. Nous sommes obligés d’engager un procès devant le TGI de Bobigny que nous gagnons le 06 novembre 2006. La Socaren (dont Michel Pajon est le Président) est condamnée à détruire « proprement » les pavillons acquis.
 
Le 29 septembre 2006 : Notre Association sollicite la communication des enregistrements sonores des Conseils Municipaux des 18 mai, 28 juin et 20 juillet 2006. Réponse : « les enregistrements des débats sont conservés à la seule fin de rédaction du Procès verbal, ils ne font pas l’objet d’une conservation ultérieurement ». L’ADIHBH-V précise que le Règlement intérieur du Conseil Municipal du 26 juillet 2001, ne mentionne pas que ces enregistrements sont détériorés après la rédaction du PV ».
 
Le 12 octobre 2006 : En Conseil Municipal, Michel Pajon effectue une déclaration orale (non reprise dans le PV), soit : « Récemment, plusieurs photographies de mon véhicule stationné à Noisy-le-Grand (ndlr : il se garde bien de préciser sur le trottoir et sur les passages piétons), ont fait l’objet d’une diffusion sur un site internet (notre blog). J’ai personnellement fait savoir à Monsieur Cassé, le caractère méprisable, lâche, malhonnête et pour tout dire infâme de sa démarche ».
 
13 octobre 2006 : Une place de stationnement pour personnes handicapées est créée face au domicile d’Alain Cassé, rue Pierre Brossolette. Cette place ne dessert aucun lieu public ou privé et à ce jour est désespérément vide. Nous pouvons nous poser la question de l’opportunité d’une telle initiative. L’ADIHBH-V a tenté d’obtenir une justification auprès de la Mairie, sans aucune réponse !
 
20 novembre 2006 : Suite aux démolitions de pavillons passage des Aulnettes, après constat d’huissier, les riverains demandent à la Socaren la remise en état du passage privé partiellement détérioré par les engins de travaux publics et les camions. Le 06 décembre 2006, la Société Bouvelot TP qui procède aux démolitions nous adresse un courrier, en précisant que les reprises nécessaires (émulsion et gravillonnage) seront réalisées semaine 50. Hors, à ce jour, les travaux ne sont toujours pas effectués malgré des relances auprès de Michel Pajon. Pire, un Cadre de la Socaren nous a même affirmé le 09 janvier 2007 que ces reprises ont été réalisées. Cette affirmation est encore un mensonge.
 
29 novembre 2006 : Suite à l’incendie volontaire de son véhicule de fonction, Michel Pajon accuse le blog d’en être partiellement responsable et en fait part au Procureur de la République. Les photos de son véhicule garé sur passages piétons ou trottoirs diffusées sur le blog auraient motivé l’acte de vandalisme ! A ce jour, nous n’avons pas de nouvelles du Procureur.
 
08 janvier 2007 : En pleines Enquêtes Publiques, la maquette d’un autre quartier de Noisy-le-Grand se trouve dans la salle de signature des registres, laissant entendre aux habitants un futur projet mesuré et harmonieux. Notre Association intervient auprès du Président de la Commission d’Enquête pour ôter ces « vraies-fausses » maquettes.
 
05 février 2007 : Après la conférence réalisée par les Etudiants de l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris La Villette, relative au Projet Alternatif sur le Clos aux Biches, Michel Pajon adresse une lettre de protestation au Directeur Général de cet Etablissement en mentionnant : « que notre démarche, en l’espèce, s’avère avant tout politique et électoraliste » ; Copie est adressée au Ministre de la Culture, Monsieur Renaud Donnedieu de Vabre. Les Etudiants en rient encore.
 
05 avril 2007 : La ville de Bry-sur-Marne rénove la rue des Aulnettes (commune aux deux villes). Michel Pajon s’insurge, il ne veut pas de rénovation de voirie sur le côté Noisy : il envoie les huissiers !
 
26 avril 2007 : Michel Pajon prétexte la nature diffamatoire d’un commentaire de notre blog et attaque en justice l’Association et notre Président Alain Cassé ! Le jugement devant la 17ème Chambre Correctionnelle de Paris se déroulera le 23 novembre 2007.
 
08 Septembre 2007 : Parution du Noisy-Magazine n°130 : Michel Pajon « oublie » d’informer les Noiséens des conclusions de l’Enquête Publique sur les Bas-Heurts.
 
15 septembre 2007 : Notre Association sollicite le prêt de 8 tables et 40 chaises, auprès de la mairie pour organiser le 06 octobre un Pot de l’Amitié et remercier les Noiseéns, suite au succès des Enquêtes Publiques. Réponse négative de Michel Pajon, ce matériel est indisponible et il nous exprime tous ses regrets. Décidément, nous n’avons vraiment pas de chance !!!...
 
Michel Pajon a déclaré à la presse qu’il discuterait avec les habitants d’un éventuel nouveau projet et qu’il ne passerait pas en force. Pourquoi pas ? Mais sans être paranoïaques, nous restons un peu méfiants…
 
 
 
 
 

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A
ASSEMBLEE NATIONALE.07 août 2007- M Michel Pajon attire l'attention de M le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité sur le développement inquiétant du harcèlement psychologique au travail. De récentes enquêtes portant sur les conditions de travail révèlent en effet un accroissement important, tant dans le secteur privé qu'au sein de la fonction publique, de ces pratiques portant atteinte à la dignité humaine et aux droits des salariés. Or, les salariés victimes de tels agissements se heurtent à un vide juridique qui laisse démunis et les condamne trop souvent au silence. Il lui demande donc de bien vouloir lui préciser l'état d'avancement de la réflexion gouvernementale à ce sujet afin d'améliorer la prévention et la répression de ce type de comportement que rien ne  saurait justifier.L' ADIHBH-V prend acte, mais précise à M Michel Pajon que s'il veut se lancer sur ce type de marché, il y d'autres exemples ou la violence se développe en toute impunité. Notre Association se tient à sa disposition pour lui fournir quelques exemples concrets, qui pourront étayer son argumentation et ses interventions à l'Assemblée Nationale.
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M
Vous pouvez signaler que si le harcèlement moral ne laisse aucune trace visible dans l'immédiat, par expérience, je peux vous affirmer qu'a plus long terme vous pouvez être victime d'une dépression nerveuse, d'un suicide ou vous fabriquer une maladie telle qu'un cancer. Dans ces cas là, ça devient visible mais c'est trop tard !!!
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A
Mentionnons aussi le très grand succès populaire du livre de Marie France Hirigoyen Le harcèlement moral , qui montre et dénonce la "violence psychologique" qui se développe souvent en toute impunité.  Voir aussi sur le blog, notre Chronique du 28 janvier 2007, sur ce thème : http://www.noisy-les-bas-heurts.com/article-4604554.html
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J
Forges d'Aurin pose la question du harcèlement politique qui serait une violence légitime. Parlons aussi de la "violence morale", car peu de gens savent ce que c'est. Je privilégie intentionnellement le terme de "violence morale", à celui plus usité de "harcèlement moral", pour mettre volontairement l'accent sur une pratique plus perverse, car elle ne laisse aucune trace visible dans l'immédiat. La violence morale est un phénomène mondial, dont notre société favorise l'extension en toute impunité: ne pas hésiter à piétiner les autres et à utiliser toutes les manipulations pour être le premier ou faire aboutir son projet.Gens des Bas Heurts, ne seriez vous pas victime en ce moment de cette "violence économique" qui apparaît au grand jour comme une véritable injustice qui plane sur la ZAC du Clos aux Biches ?
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A
Heureusement encore que nous sommes dans une démocratie !Imaginons les dégats s'il n'y avait pas quelques barrières !...
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L
La recherche effrénée de la rentabilité peut conduire à prendre davantage de précautions avec une grue, qu'avec l'homme ou la femme qui la conduit. La pression, la menace et l'humiliation sont monnaies courantes. On sait aussi que ces pratiques perverses de harcèlement ne se produisent pas seulement au travail puisqu'au sein même du milieu familial on assiste à cette violence allant parfois jusqu'a la persécution. Heureusement, depuis quelques années, le Code Pénal sanctionne ces pratiques. Toutefois, posons nous aujourd'hui la question de savoir, si une autre forme de "violence légitime" n'est pas entrain de germer, et qui porterait le nom de "harcelèment politique" ??? C'est une vraie question, que devra un jour se poser le législateur !
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V
C'est tout simplement éloquant !M. Pajon sait il, qu'une fois élu maire, il se doit d'être le maire de TOUS les noiséens et pas seulement de ceux qui pensent comme lui ou ceux qui n'osent pas dire ce qu'ils pensent ?L'association de défense des Bas Heurts n'est d'ailleur pas la seule association "black listée" par M. Pajon.
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V
Merci pour cet historique !En ce qui concerne les chaises j'aurai compris s'il s'agissait d'une demande de 200 chaises mais 40 ? Bon pour détendre l'atmosphère voici une petite blagueL'aide de camp de Napoléon 1er se précipite sous la tente où celui-ci est installé dans l'attente de nouvelle sur l'issue de la bataille de Waterloo.Nous sommes vaincus !Impossible nous n'avons que 19 chaises.....Noiséennement vôtre
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M
Merci M CASSE pour cet historique.La sensibilité environnementale, tout le monde en parle et surtout les socialistes avec la main sur le cœur. La France a perdu 42000 hectares de terres agricoles en 2006 au profit de l’urbanisation aveugle. M PAJON n’est pas manchot, un petit coup de pelleteuse et voilà un pavillon et un jardin broyés. Le rêve de tous les français s’envole. M PAJON connaît bien la loi du marketing politique « la première est qu’il ne faut jamais prendre les gens pour des imbéciles. La deuxième est qu’il ne faut jamais oublier qu’ils le sont ». 
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