Élections municipales validées pour Noisy le Grand (analyse et détails)
Michel PAJON DEBOUTÉ,
NOISY-LE-GRAND LIBÉRÉE
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Par une décision du 17 juin 2015, le Conseil d’Etat avait annulé les élections municipales de Noisy-le-Grand tenues en mars 2014.
De nouvelles élections ont été organisées les 13 et 20 septembre 2015.
Ces élections ont à nouveau été contestées devant le Tribunal Administratif qui les a annulées par un jugement du 10 mars 2016.
Le 20 juillet 2016, jour anniversaire du Président de l’ADIHBH-V, le Conseil d’Etat a décidé "en cadeau", de valider l’élection municipale de Brigitte MARSIGNY qui occupe aujourd’hui le poste de Maire de Noisy-le-Grand en toute légalité.
Le Parisien du 21 juillet nous apprend que Michel PAJON ne comprend plus rien.
Alors que le Tribunal Administratif de Montreuil avait confirmé son élection à deux reprises, avant de se faire débouter deux fois par le Conseil d’Etat, avec des décisions qu’il considère comme « hors sol ».
Eh oui, c’est normal, Michel PAJON a un tel égo surdimensionné qu’il ne comprend jamais rien chaque fois qu’il perd un procès !
Et comme il les perd tous à la queue leu-leu, ça devient chronique.
Il est important de rappeler ici que, dans un pays démocratique, soucieux des droits individuels de tous les citoyens, la construction intellectuelle artificielle élaborée par Michel PAJON ne peut toujours l’emporter juridiquement sur le fond.
Celle ci est déconnectée de la réalité puisque Michel PAJON s’est livré à une interprétation erronée de la jurisprudence en comparant des situations différentes à Clichy-la-Garenne (92), (Cliquer sur : Décision du Conseil d’Etat, 20 juillet 2016).
Par ailleurs, il est important aussi de préciser aujourd’hui que tous les jugements sont rendus « au nom du peuple français ».
Lorsque Michel PAJON, dans sa détresse, fait allusion aux appuis politiques éventuelles de Brigitte MARSIGNY au sein du Conseil d’Etat (lire le Parisien du 11 juillet 2016), Michel PAJON insulte le peuple français, et blesse la dignité des électeur noiséens.
Vous me direz, c’est un spécialiste de cette gymnastique lorsque nous relisons son tract du 10 septembre 2015, intitulé « Lettre aux camarades de la motion A » adressé aux militants du parti Socialiste, à savoir : « ..ces charognards que j’ai vu à l’œuvre jeudi soir m’inspirent un profond mépris, un écoeurement sans borne et une tristesse infinie… »
Bigre !
Après une telle tirade, c’est peut être un peu difficile de retrouver l’adhésion des Camarades , non ?
Michel PAJON aurait voulu capitaliser sur le fait que le Tribunal Administratif de Montreuil avait annulé les élections de Noisy-le-Grand le 14 mars 2016.
Tout en lançant prématurément une campagne d’affichage éhontée, il souhaitait secrètement surfer sur la crête de la vague, exploiter l’émotion du bon peuple socialiste.
Fabriquer du drame avec le moindre incident pour essayer de se maintenir debout et de marquer des points.
Finalement, ce réflexe de politicien révélait une grande pauvreté de sa vie publique et intellectuelle sur la ville.
S’il avait fallu revoter cela aurait été totalement contre productif.
Il y a toujours dans ce genre de manœuvre une part de démagogie plus ou moins prononcée qui éloigne de l’intérêt général.
Elle se veut emblématique, mais ne répond qu’à une piètre logique électoraliste.
En revanche, Michel PAJON comptait sur l’effet boomerang, en espérant que Brigitte MARSIGNY allait encaisser le coup.
Mais voilà, notre lanceur noiséen semblait ignorer que lorsque le boomerang est lancé, il revient à son point de départ.
Résultat, Michel PAJON, le 20 juillet dernier le prend en plein visage.
Le choc est rude, interlude pour plusieurs années.
Tout cet imbroglio électoral de Noisy-le-Grand tourne aussi autour des partis politiques victimes d’une grande déperdition de crédibilité.
Objectivement dans cette affaire, on ne peut pas dire que la position du PCF de Seine-Saint-Denis qui appelle à voter Michel PAJON au second tour des élections municipales contre sa propre tête de liste Sylvie MONNIN, elle-même membre du PCF fut à nos yeux des plus reluisantes.
Manifestement, cette organisation politique porte une responsabilité très significative car elle a adopté une attitude dont l’intérêt général n’était pas son principal souci.
De fait, de vision citoyenne il n’était guère question, seuls comptaient les dégâts causés à Brigitte MARSIGNY (LR).
Au PCF du 93, toute liberté de pensée a depuis longtemps été remplacée par une discipline de nature idéologique.
D’une façon générale la confiance n’est plus au rendez-vous avec les électeurs, le décalage est trop important entre le discours et l’action.
C’est en cela qu’il fallait arrêter cette politique d’apprenti sorcier qui dure depuis bien trop longtemps à Noisy-le-Grand.
Ceci dit, le message envoyé aujourd’hui par les socialistes de Noisy-le-Grand pose non seulement des problèmes d’éthique mais également de légitimité.
Le message envoyé aux Citoyens est inexistant.
Seuls affleurent les miasmes nauséabonds des luttes intestines et des promesses de campagne soutenues par quelques jeunes cadres « Bobo Socialo Ecolo » de la dernière génération qui ont trouvé refuge dernièrement dans de nouvelles résidences à Noisy-le-Grand, et qui s’expriment avec plus ou moins de clairvoyance sur les réseaux sociaux
C’est la raison pour laquelle contrairement aux pratiques de ces 20 dernières années, le 20 septembre 2015 les noiséens ont choisi de renouveler en profondeur l’émergence d’une nouvelle équipe de femmes et d’hommes que nous espérons compétents et intègres qui seront le préalable au renouveau d’une vie politique sereine, équilibrée et fructueuses pour les noiséens.
Contrairement aux anciennes pratiques, espérons le principe fondateur d’une gouvernance rénovée qui doit reposer sur le soutien direct des Citoyens et des élus.
Ces nouveaux élus que nous avons porté au pouvoir ont l’expérience de l’entreprise, contrairement aux précédents issus de la fonction publique qui ne savaient travailler qu’avec de l’argent public en toute absence de lucidité économique.
Ce qui en 20 ans, voire plus pour Michel PAJON et consort ont fait muter progressivement leur engagement politique en activité professionnelle.
La politique étant devenue leur principale source de revenus, et quels revenus !!!....
Ces hommes et ces femmes politiques sont très menaçants car, consciemment ou non, ils sont convaincus que le résultat des urnes leur confère une légitimité incontestable et que le mandat dont ils disposent constitue une sorte de blanc-seing. En l’espèce, il arrive trop fréquemment que les intérêts particuliers prennent le pas sur la règle commune.
La première qualité d’un élu doit être l’exemplarité, ce qui n’est pas toujours le cas.
Assumer des responsabilités publiques, en particulier politiques, nécessite un certain nombre de qualités humaines.
Elles sont essentielles pour bien appréhender la réalité et mener une action cohérente et durable dans le souci de l’intérêt général.
Elles reposent sur une certaine qualité d’écoute et sur l’empathie, une bonne capacité d’analyse et de décision, beaucoup de pragmatisme et des qualités morales dont l’honnêteté et l’exemplarité demeurent les plus évidentes.
Si ce n’est pas le cas, ces élus provoquent chez les citoyens une sorte de résignation collective et un rejet de la chose politique.
La conséquence la plus marquante en est la désaffection pour les affaires publiques qui se manifeste par un taux d’abstention aux rendez-vous électoraux qui ne cesse d’augmenter (60% à Noisy-le-Grand).
Le pouvoir a enfermé Michel PAJON (PS) et ses amis dans une sorte d’autisme et de sentiment d’autosuffisance.
L’ego a pris le dessus sur tout le reste, aujourd’hui ils payent cash le douloureuse. Ne cherchez pas plus loin, mesdames et messieurs.
Vous avez ici l’origine de votre rejet des électeurs, ne fusse que de 33 voix.
Les noiséens étaient las de tout cela, au revoir et merci !
Alain Cassé
Citoyen de Noisy-le-Grand
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