Le groupe scolaire de La Varenne en surcharge
ÇA CONSTRUIT,
ÇA CONSTRUIT…
ET LE GROUPE SCOLAIRE
DU QUARTIER DE LA VARENNE
EST SATURÉ !
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L’ancienne municipalité PS de Michel PAJON a construit 214 logements sociaux sur le quartier Bas-Heurts - La Varenne (62 avenue Montaigne et 152 aux Epinettes), sans extension des équipement publics.
En conséquence, depuis la rentrée scolaire de septembre 2015, le groupe scolaire de La Varenne connaît une augmentation très importante de sa fréquentation et les locaux deviennent trop petits.
Aujourd’hui la « patate chaude » se retrouve sur le bureau de Brigitte MARSIGNY, car il faut trouver rapidement une solution alternative.
L’Association des Parents d’Elèves « Les enfants d’abord » et d’autres parents ont alerté la Municipalité dès le premier trimestre de l’année scolaire 2015-2016.
Les possibilités d’extensions devront intégrer plusieurs critères, à savoir :
- L’accessibilité des enfants pour se mouvoir : entrée/sortie, sanitaires, restauration,…
- La sécurité : accès pompier, cheminements empruntés,…
- Les contraintes techniques : topographie du sol, les réseaux de fluides...
- Les contraintes des utilisateurs : Enseignants, Animateurs du Centre de loisir, Gardien, ATSEM,….
Le 15 mars dernier, la Municipalité a avancé plusieurs hypothèses :
- Les locaux actuels du Centre de loisir pourraient être récupérés par l’École maternelle,
- Temporairement, le Centre de loisir pourrait être aménagé dans les éléments modulaires de 280 m² du type ALGÉCO, pour deux ans,
Une autre question est de savoir où l’on pourrait disposer ces ALGÉCOS ?
Plusieurs idées sont étudiées, soit :
- Sur une partie du terrain de basket,
- Sur le parking des Enseignants, si un autre emplacement leur est réservé pour stationner,
- Sur le terrain de boule à proximité,
- Sur le Square de La Varenne.
Bien qu’aucune décision ne soit encore prise, un grand nombre de parents d’élèves et de riverains s’inquiètent.
Notre association aussi.
Nous ne voulons pas que les ALGECOS soient posés sur le Square de La Varenne, ce qui conduirait à le détruire en grande partie.
Cet endroit convivial et trans-générationnel, ce petit poumon vert avec ses arbres fruitiers doit être conservé !
Une pétition lancée par des parents d’élèves commence à circuler dans le quartier. Sans doute avons-nous été traumatisés par le bétonnage de l’ancien Maire Michel PAJON et par ses méthodes autoritaires.
Mais cette fois nous sommes écoutés.
Une réunion est organisée le jeudi 14 Avril à 19 h30 en présence de Madame Marsigny, Maire de Noisy Le Grand, des Adjoints au maire concernés par la question, des Services de la municipalité et les Directrices d’Ecoles.
Sont invités tous ceux qui le souhaitent. Riverains et parents d’élèves.
L’ADIHBH-V était présente.
Brigitte MARSIGNY dit qu’elle n’imposera rien, sans concertation.
Le Directeur des Services techniques commence la réunion et expose plusieurs hypothèses qui sont mises en débat.
Tout le monde peut s’exprimer à tour de rôle, sans invectives.
Ce qui en découle :
1- Le terrain de boule est trop petit,
2- L’amputation du square n’est pas raisonnable car c’est le seul poumon vert du quartier. Ce square et le terrain de jeux sont très appréciés des enfants, des parents, des grands parents et des assistantes maternelles qui le fréquentent aux beaux jours.
De plus, il créée du lien social entre les familles.
3- L’utilisation du parking des Enseignants n’est pas non plus acceptable, car il faut laisser un « accès pompier » pour la sécurité.
Accès pompier qui, selon une Directrice de l’Ecole, semble aujourd’hui plus ou moins encombré par des voitures en stationnement illégal.
4- L’utilisation du terrain de basket d’environ 1300 m² est réservée aux Etablissements scolaires, aux Tournois de Basket et aux jeunes du quartier.
Cette quatrième hypothèse semble la seule acceptable, compte tenu de l’urgence de la situation.
Toutefois, un terrain de sport pour les jeunes du quartier est aussi une nécessité absolue.
Brigitte MARSIGNY envisage une localisation de ce terrain sur les Bas Heurts.
Elle charge l’Adjoint au Sport de cette étude.
Il s’engage à trouver très vite une solution sur les Bas Heurts.
Lors du débat, une ancienne élue socialiste qui fréquente avec ses enfants le Groupe scolaire de La Varenne depuis 15 ans, regrette qu’il ne soit pas présenté à cette occasion une étude d’extension globale de l’aménagement du Groupe scolaire, de la Maison pour tous et du Centre de loisir, avec un phasage des travaux à l’appui.
Effectivement, cette réflexion peut avoir du sens.
Toutefois, nous sommes dans l’urgence, et alors que tous les invités essaient de trouver une solution qui fasse consensus pour la rentrée, elle préfère quitter la salle quand un membre de notre association lui demande ce qu’elle veut pour la rentrée.
On se demande d’ailleurs :
Si l’ancienne majorité conduite par Michel Pajon était restée aux affaires le 20 septembre 2015, quelle serait aujourd’hui leur proposition pour solutionner ces problèmes ?
Problèmes qu’ils ont engendrés.
Pourquoi ont-ils laissé construire des logements sans penser antérieurement aux crèches, aux écoles, aux infrastructures ?
Il faut au moins deux ou trois ans pour construire une école.
Sous Michel PAJON, on construisait à tout va sans penser aux lendemains qui déchantent.
Et aujourd’hui, ce sont les habitants qui font les frais de ce bétonnage intensif.
Finalement, après 2h30 d’échanges et de débats fructueux entre tous les protagonistes, une solution consensuelle est adoptée à l’unanimité (moins une abstention) pour une localisation temporaire de deux ans des ALGECO sur une partie du terrain de Basket, et la réalisation d’un autre terrain de sport sur les Bas Heurts.
C’est ce qu’on appelle une concertation réussie !
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