Printemps sur les Bas-Heurts

Publié le par ADIHBH-V

LE PRINTEMPS


DES BAS-HEURTS


POINTE SON NEZ
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Printemps sur les Bas-Heurts

Manifestement instrumentalisée par l’ex-édile Michel PAJON et Emmanuel CONSTANT, la famille PS de Noisy-le-Grand souffre de troubles digestifs fonctionnels. On s’invective, on s’insulte, on éructe, ça pète de partout.

Noisy-le-Grand est devenu en quelques semaines la première usine à feux d’artifice de l’Est parisien. Ces troubles surviennent  après 20 ans de mandature noiséenne et d’excès ‘alimentaires urbanistiques’.

Le béton, ce n’est pas très digeste, même bien arrosé. Le médecin de service, devrait penser à dépister chez les deux interprètes un éventuel ulcère à l’estomac. Docteur, il faut apprendre à vos ouailles à mieux résister au stress de la déculottée électorale, afin d‘agir sur l’âme et sur le corps.

Dans un grand élan de solidarité, Michel PAJON est prêt à « mourir pour sa ville ». Après 20 ans de règne, il ne se rend même pas compte qu’il avait préempté la ville. C’était son instrument de musique, son hochet, son joujou.
C‘était SA ville.
Les habitants…., ah bon, il y a des habitants qui ne votent pas comme moi ?
Bof bof…..

Si l’on peut mourir pour la patrie, on peut aussi mourir pour des idées comme le chantait Georges BRASSENS, mais de mort lente……Dans la bouche de Michel PAJON, en suggérant cet acte délibéré et volontaire, ce dernier souligne encore derrière ce slogan sa démagogie légendaire.
Cependant dans les faits, nous pensons qu’il a surtout envie de vivre pour ‘dézinguer’ l’intrus Emmanuel CONSTANT, poulain de Claude BARTOLONE, puisqu’il parle dans Le PARISIEN de se présenter encore en 2020 et 2021. « Je ne gagnerais peut être pas, mais lui non plus.
Dantesque, c’est du Michel PAJON pur jus !

Chemin faisant, comme le rappelait si bien LE PARISIEN dans son édition du 17 mars dernier (1), les noiséens en ont marre de voter en rond.
Ils en ont raz le bol de ce spectacle lamentable d’enfants gâtés.
Ils sont eux aussi victimes de trop plein causé par une ingestion électorale en trop grande quantité. Cela s’accompagne déjà sur la ville de nausées et d’éructations qui vont encore accélérer le manque d’appétit électoral des citoyens, si par malheur il fallait revoter.

 

Nouvelle montée de sève qui marque le renouveau des Bas Heurts !

 

Printemps sur les Bas-Heurts

Ceci dit, chemin faisant, Brigitte MARSIGNY (LR) poursuit paisiblement, mais sûrement, la mise en musique de ses promesses électorales.


Le mardi 15 mars dernier, l’ADIHBH-V avait rendez-vous avec une délégation de la Mairie, à savoir : Madame le Maire, le Directeur de la SOCAREN, la Direction de l’Urbanisme et de l’Aménagement, l’Adjoint au Maire chargé de l’Urbanisme, la Direction des Services Techniques, l’Adjointe au Maire chargée de l’Environnement, quelques élus, et bien évidemment l’Architecte Monsieur Christian DEVILLERS en personne, et les jeunes Architectes du « Collectif A.U » mis en place avec l’ADIHBH-V pour la réalisation du « projet d’inflexion » de juin 2015.

Christian DEVILLERS, à l’origine de l’Urbanisme moderne (2), va enfin avoir les mains libres et la possibilité d’exprimer son expertise urbaine qui regroupe un très grand nombre de sciences, tout en tenant compte de l’expertise au quotidien attribuée aux habitants des Bas Heurts.


Christian DEVILLERS annonce dans ses publications que l’Urbanisme de reconversion (de revalorisation, de renouvellement, etc..) a beaucoup d’avantages.
C’est un urbanisme « opérationnel » sur un territoire limité dont l’aménageur, ici la SOCAREN, deviendra le « pilote du nouveau projet  Bas Heurts (3)». Cette Urbanisation est tributaire des structures urbaines et paysagères existantes, elle procède rarement de la table rase.


Et pan ! Sur le bec de Michel PAJON qui souhaitait pratiquer la « tabula rasa » sur ce quartier, afin de développer une monstruosité productiviste de grands ensembles avec 1500 logements, au seul bénéfice de la promotion immobilière.

Lors de cette réunion, qui s’est déroulée dans une parfaite ambiance conviviale, avec des échanges fructueux, et beaucoup d’écoute, Christian DEVILLERS a jeté les bases de son nouveau projet Bas Heurts.
À savoir :
-    une zone pavillonnaire de courtoisie sur les franges de la rue Pierre Brossolette et sur la rue des Aulnettes, avec des logements harmonieux intermédiaires en duplex superposés et de petits collectifs R+2.
-    Au centre de l’Ilot, des immeubles de plus grande hauteur.
-    La coulée verte arborée sera maintenue, et une nouvelle route Est-Ouest sera tracée pour relier l’avenue Montaigne à la rue des Aulnettes.

Pour le plus grand plaisir des membres de l’ADIHBH-V présents, Brigitte MARSIGNY a confirmé l’arrêt des préemptions systématiques.
Par ailleurs, les périmètres d’études seront revus lors de la prochaine révision du PLU qui se prépare.

D’autres réunions, en concertation,vont suivre régulièrement.
L’expertise citoyenne est maintenant reconnue, voire appréciée, afin de mettre en place une belle structure urbaine et paysagère sur le quartier des Bas Heurts en créant de la « valeur », au service de la ville et des habitants.

Cette vision de la nouvelle municipalité de Noisy-le-Grand va prendre une dimension stratégique pour la ville qui ne pourra souffrir d’un éventuel retour en arrière, puisqu’elle repose sur une conscience démocratique collective et non monarchique.
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(1)   – Le PARISIEN du 16/03/2016, Sébastien Thomas : http://www.leparisien.fr/noisy-le-grand-93160/noisy-le-grand-les-habitants-agaces-par-de-nouvelles-elections-16-03-2016-5632287.php


(2)    –  Dans la revue URBANISME, mai-juin 2010-N° 372-Christian DEVILLERS :

   « Une ville qui se construit en effaçant les traces de ce qui la précède a déjà perdu la moitié de ce qu’est une ville (elle n’a pas d’histoire, pas d’épaisseur, de complexité). Une ville qui ne peut pas se renouveler par partie est déjà une ville morte »

(3)    – La municipalité abandonne l’appellation du projet « Clos aux Biches », pour la remplacer par Bas-Heurts, afin de garder la dénomination historique du quartier qui a vu sa naissance bien avant l’ère de Michel PAJON.

 

Publié dans Lettre de l'ADIHBH-V

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