PARTICIPATION CITOYENNE À NOISY LE GRAND ?

Publié le par ADIHBH-V

LA PARTICIPATION CITOYENNE,

ENJEU D’UNE DEMOCRATIE

PARTICIPATIVE EFFICACE.
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PARTICIPATION CITOYENNE À NOISY LE GRAND ?

Alors que l’ADIHBH-V avait initié la démarche dès octobre 2013, enfin, lors de la séance du Conseil municipal du 15 décembre 2015, la nouvelle Municipalité de Noisy-le-Grand a adopté le dispositif de « participation citoyenne » (1) visant à l’engagement des habitants du quartier des Bas Heurts dans une démarche collective de sécurité.

Ce dispositif est fondé sur la solidarité de voisinage afin de valoriser les comportements de nature à limiter et à mettre en échec les actes de délinquance. Des personnes volontaires sont invitées par exemple à contacter leurs voisins pour surveiller les logements et les pavillons, et ramasser le courrier pendant leurs absences. Des personnes référentes  sont appelées à signaler à la Police nationale et à la Police municipale tout fait anormal comme du démarchage trop insistant, des dégradations ou des incivilités. Ces informations permettent aux forces de police d’intervenir sur les actions ciblées.

Toutefois, alors que la Municipalité de Noisy-le-Grand s’engage à tirer parti des nouvelles dispositions légales dans le cadre de la "Politique de la ville", avec la mise en place du « Conseil citoyen », organe de démocratie participative renforçant la participation du public à l’élaboration des grands projets, une grande confusion a régné lors du débat politique et intellectuel autour de ce type de démocratie locale, relatif au concept « Voisins vigilants », en cette soirée du 15 décembre 2015.

Néanmoins pour l’ADIHBH-V, les objectifs sont clairs.
Ce dispositif a seulement pour vocation de rassurer la population, améliorer la réactivité des forces de sécurité contre la délinquance d’appropriation et d’accroître l’efficacité de la prévention de proximité.
 


Loin de nous l’idée de créer un climat particulier de suspicion sur les Bas Heurts, voire d’inciter à la délation, souvenir  des sombres heures de notre histoire.
Encore moins de mettre en place des patrouilles ou des rondes citoyennes sur le quartier.

Non, tout simplement à un certain moment il faut arrêter d’ergoter, les citoyens doivent choisir leur camp !

 

Intervention de Michel Pajon – PS

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Intervention de Sylvie Monnin – Noisy solidaire

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Interventions de Brigitte Marsigny – Maire

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Réponse de Mme MARSIGNY à Mr PAJON

 

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conclusion Mme MARSIGNY

 

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Réponse de Mme MARSIGNY à Mme MONIN

 

L’ADIHBH-V apporte les précisions suivantes :

Noisy solidaire a voté contre cette mesure, mais c’est le débat ! Ce ne fut pas une surprise pour nous, car depuis 2013 nous avions échangé et débattu  sur ce sujet et nous connaissions la position de ce groupe politique. Nous avons bien compris que ce vote n’était pas dirigé contre l’ADIHBH-V, dont la probité et l’humanité est reconnue comme a pu nous le préciser Sylvie Monnin.

La position du PS, au travers de l’intervention de Michel Pajon est plus ambiguë, même si ce dernier a pu préciser que le Président de l’ADIHBH-V était un homme raisonnable qui ne se prenait pas pour un shérif.
En effet, depuis octobre 2013, l’ex édile était dans la boucle décisionnaire de la signature de ce protocole. Après deux réunions et un échange de SMS ou ce sujet fut abordé, Michel Pajon n’a jamais manifesté ouvertement son opposition à cette initiative face au Président de l’ADIHBH-V.
Toutefois, à la longue, nous avons bien compris que c’était lui qui bloquait le dossier, puisque le Préfet de Seine-Saint-Denis et le Commissaire de police de Noisy-le-Grand y étaient favorables.
Ce fut confirmé par l’abstention du groupe politique PS-MRC-EELV, lors du vote de cette délibération le 15 décembre dernier.

Sur ce sujet, la déclaration de Michel Pajon s’apparente au « bal des faux-semblants » lorsque nous savons que sur sa réserve parlementaire de 2013, Monsieur a attribué une subvention de 5.000 € à l’Amicale « Vivre en sérénité » de Neuilly sur Marne, dont l’objet est le suivant: « Rendre le quartier des Fauvettes plus serein en recevant des informations des gens des résidences du quartier qui adhérent à l’Amicale, qui troublent la tranquillité et la sécurité. Ces informations sont diffusées au Commissariat, à la Mairie et à la Préfecture ».

Comparé au protocole de « Participation citoyenne » de l’ADIHBH-V, ça a le goût du "Canada Dry", mais ce n’est pas du "Canada Dry" ! (pour paraphraser une publicité des années 80). Aussi, si les circonvolutions de l’ex Maire n’étaient pas aussi accablantes, ce serait à mourir de rire, puisque ce qui est dangereux pour les citoyens de Noisy-le-Grand ne serait pas préjudiciable pour la population de Neuilly-sur-Marne ? En terme de probité Michel Pajon doit revoir son logiciel.

Mais au fait ! Nous allions oublier, la ville de Neuilly-sur-Marne ne se trouverait-elle pas dans la 13e circonscription, terrain d’achalandage socialiste  pour les élections législatives du Député Michel Pajon (PS)? Mais oui, bien sûr ! Et nous aurions dû immédiatement comprendre « clientélisme » ! Nous ne comprenons vraiment rien à la politique politicienne. Ou nous comprenons trop bien, c’est selon….


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(1)– Après signature du Maire, ce dossier doit retourner en Préfecture pour signature du Préfet et du Chef de la Circonscription de sécurité de proximité. Ensuite le Maire doit engager les procédures de signalétique sur la quartier des Bas Heurts et d’information réglementaires y afférentes.

 

PARTICIPATION CITOYENNE À NOISY LE GRAND ?

Brigitte Marsigny, Maire de Noisy-le-Grand, et Martine Boucher, Conseillère municipale déléguée à la Démocratie locale, vous convient à une réunion publique d'information sur le « Conseil citoyen », le nouvel outil de démocratie participative de Noisy-le-Grand, le jeudi 14 janvier 2016 à 20h, à l’Espace Michel-Simon (Esplanade Nelson-Mandela).

Publié dans Lettre de l'ADIHBH-V

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R
Bonjour Madame Bétuel: nous sommes d'accord: la sécurité est un dû de l'état à tout citoyen, quel qu'il soit... Mais après ces belles paroles, force est de remettre les pieds sur terre... Insinuer que certains citoyens confondent insécurité avec sentiment d'insécurité est quand même leur faire injure et plutôt surprenant... Si vous ne voulez pas de la participation citoyenne, qu'avez-vous finalement à proposer d'autre pour tenter de lutter contre la délinquance, et dont l'application effective (et efficace...) ne reporte pas aux callendes grecques ? Qu'une mairie de droite demande des effectifs de police supplémentaires à un gouvernement de gauche me semble plutôt mal parti sachant que çà ne semble déjà pas marcher de gauche vers gauche, comme on a pu le constater sur Noisy...Quand à augmenter les effectifs de la Police Municipale, et l'affecter radicalement à la répression de la délinquance, il fut avoir conscience des limites de leur formation qui ne la prédestine pas réellement à cette lutte dont l'actualité démontre tous les jours qu'elle peut aller très loin en violence, et maintenant dès le plus jeune âge,... Cela nécessiterait, pour sa propre sécurité, qu'elle soit armée comme certaines villes l'ont déjà fait... Et là, on change totalement de registre...Ce serait toute une remise en question de son statut, qui ne plairait d'ailleurs pas forcément à la Police Nationale et qui ne se résoudrait pas du jour au lendemain... Et que ferions nous en attendant ? Espérer en d'hypothétiques jours meilleurs ? A question précise, réponse précise... La participation citoyenne, à défaut d'être la solution idéale, et de nous entraîner effectivement à des actions que nous ne devrions pas avoir à faire si l'état tenait (idéalement...) son rôle , a le mérite cependant d'exister et de démontrer que certains citoyens ne veulent pas éternellement subir...
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P
Mr Cassé, s'agissant des policiers municipaux, je ne sais pas s'il s'agit tant de les multiplier comme les petits pains que de redéfinir leurs missions. Ils sont demandeurs depuis des années. Mais peut-être que l'actuelle majorité a déjà pris des dispositions dans ce sens?<br /> <br /> Roca, je saisis bien votre propos mais la sécurité n'est pas une querelle politique, les effectifs ont autant baissé sous la droite que sous la gauche. <br /> S'il y a bien une chose sur laquelle on s'accorde tout bord confondu c'est pour dire qu'il ne faudrait pas confondre l'insécurité et le sentiment d'insécurité. <br /> Il y a aussi l'argument tarte à la crème selon lequel parler des problèmes d'insécurité c'est faire le jeu du Front national. Et enfin, celui, fraîchement sorti, du "tout sécuritaire" dans lequel il faudrait "se garder de tomber dans la période actuelle" <br /> L'insécurité c'est un thème de campagne (quand ça en est un!) mais ce n'est plus une réalité quand on arrive au pouvoir.<br /> Et pendant ce temps… en effet, il y a le quotidien subi par nos concitoyens, celui de la violence larvée qui est devenue une norme, des incivilités au dealer au coin de la rue et au énième cambriolage. On s'habitue à tout. Et après tout il n' y a pas loin de penser que l'Etat ne peut pas tout… <br /> Et bien non. L'Etat a quelques obligations et la sécurité au sens large c'est la base du contrat social. Le dispositif de voisin vigilant c'est le symptôme de cette défaite alors que paradoxalement c'est tout l'inverse de l'objectif poursuivi par l'association. <br /> Pour vous dire vraiment le fond de ma pensée -et oui j'ai quelques convictions politiques- pour moi l'insécurité participe de l'injustice sociale, selon que vous vivez ici ou ailleurs, dans tel quartier ou tel autre, vous n'êtes pas protégé de la même manière. Ce n'est pas acceptable. <br /> Il y a des départements et des quartiers qui ont depuis quarante ans les mêmes problématiques -quelque soient les populations qui s'y sont succédées- et auxquelles on n'a jamais eu la volonté de répondre, soit qu'on ait versé dans un espèce d'angélisme politique soit par pur mépris. Et il y a cette idée bien ancrée aujourd'hui dans les têtes qu'il y a "des zones de non-droit" avec des citoyens de seconde zone pour lesquels on ne peut rien faire. C'est bien connu, les pauvres ont tendance à se déchiqueter entre eux et souiller l'endroit où ils vivent. <br /> Et le drame c'est que les gens finissent en effet par jouer le rôle dans lequel on les installe.<br /> Je dis donc simplement ne jouons pas le rôle dans lequel on veut nous mettre.<br /> Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone qui doivent régler leurs problèmes eux-mêmes. La sécurité est un droit pour tous, pour lequel il faut qu'on se batte, il faut exiger plus d'effectifs, plus de moyens sans procès d'intention je suis d'accord avec vous là-dessus Roca.<br /> <br /> En tout cas, même si je ne suis pas d'accord avec le dispositif, je trouve que l'association a le mérite de se saisir de cette question difficile, quand d'autres font comme les trois singes qui ne disent rien, ne voient rien et n'entendent rien. Pourtant quand on a toujours le mot "vivre ensemble" dans la bouche, il serait bon de regarder avec honnêteté tout ce que cette notion recouvre.
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R
Il est assez curieux de voir la forme d'opposition qui se manifeste autour du projet "Participation citoyenne", et, l'aspect politique qu'elle revêt…Le problème est que les diatribes qui en résultent, le simple citoyen, l'honnête homme de définition, celui qui a un casier judiciaire vierge…, n'en a que faire: pour lui, la délinquance qu'il voit au bas de sa porte et qui lui pourrit la vie est apolitique: il veut la voir disparaître et, depuis que cela dure, le plus rapidement possible… Il veut des décisions rapides et efficaces qui ne soient remises aux calendes grecques à cause de querelles incessantes de partis qui ne font que reculer d'autant les actions... La délinquance devrait être apolitique et traitée comme telle…<br /> Il constate que sa police, que son éducation et son instruction lui ont appris à respecter, n'a plus les moyens de tenir son rôle qui est de lui assurer une sécurité qu'il est en droit d'attendre en contre-partie des impôts qu'il paye…Il constate aussi que les problèmes de sous-effectifs de sa police n'ont guère de chance de se résoudre dans les prochains mois, si ce n'est années… Donc, n'étant pas dans le concept commun de déresponsabilisation qui consiste à tout attendre de l'état, il se pose logiquement la question de ce qu'il pourrait bien faire pour tenter d'améliorer une situation qu'il subit lui-même directement…Peut-on, dans cette approche, lui reprocher de penser à la " Participation citoyenne" ?<br /> Avant de critiquer le projet, ses opposants devraient peut-être l'examiner plus précisément en laissant de côté leurs convictions politiques qui leur dictent finalement leur conduite au détriment parfois de l'intérêt général…<br /> Dans un premier temps, le concept de 'Participation citoyenne" ne consiste en aucun cas et en aucune manière à se substituer à nos forces de police, mais d'apporter une aide possible à leur action: les milices en sont évidemment totalement exclues. <br /> La seule possibilité qu'a le citoyen, qui souhaite rester dans une totale légalité, pour aider sa police dans son action demeure le renseignement, puisqu'il est lui-même sur le terrain et le premier concerné: il n'en a guère d'autres… Notre police n'a plus les moyens de se déplacer pour rien, et n'a plus, et encore moins qu'avant, de temps à perdre... Seule des interventions ciblées, sur la foi de renseignements précis fournis par les citoyens eux-mêmes, peuvent lui redonner une efficacité dont on peut espérer qu'elle puisse compenser le manque d'effectifs actuel…Un minimum de sens civique pourrait laisser à penser par ailleurs qu'en attente de jours meilleurs, il pourrait être du rôle du citoyen de se responsabiliser et d'assumer sa part dans la lutte actuelle contre la délinquance…<br /> Certes, on peut craindre dans ce système une possibilité de délations…Mais rapprocher systématiquement certains actes méprisables de la dernière guerre avec le fait de signaler des actes ou formes de délinquance à notre police, demeure un cheminement d'esprit assez surprenant, outrancier et indécent…Rien: l'époque, la situation et la conjoncture ne sont comparables… De plus, la délation de cette époque était pratiquée par une minorité lâche sous un anonymat qui ne peut exister au niveau des autorités dans le système de "Participation citoyenne" L'argumentaire est donc réellement pernicieux… <br /> Quant au fait de considérer que signaler des situations potentielles ou actes susceptibles de délinquance, à notre police, pourrait être de la délation, on pourrait justement répondre que le fait de ne pas le faire pourrait être considéré comme une absence de civisme confirmée…<br /> Le système "Participation citoyenne" n'est pas simple et c'est bien pour cela qu'il est encadré: il exige un strict respect de la loi, une honnêteté et une moralité de la part de ses acteurs pour justement parer à toute dérive… Les mentalités "cow-boys" ou "justiciers" en sont donc évidemment exclues… <br /> Ce n'est pas non plus une action à prendre à la légère dans la mesure où elle nécessite prudence, discrétion, et un relatif courage dans la mesure où ses membres peuvent être exposés…<br /> Il est de fait que, dans la logique des choses, le simple citoyen ne devrait pas avoir à y recourir…Et quoique l'on en dise, révèle une carence de l'état… Mais, dans l'état actuel des choses, attendre des décisions et actions rapides contre la délinquance de nos politiques relève encore d'une attente dont personne ne sait encore ce qu'elle sera… L'avantage du système du voisin vigilant, c'est qu'il est présent et disponible…<br /> Enfin, la critique négative étant facile : qu'aurait donc l'opposition au projet "Participation citoyenne"à proposer, comme solution face à la délinquance actuelle, qui soit rapidement adaptable sur le terrain, en-dehors de propositions verbales ou vœux pieux à finalisations incertaines ?
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A
Le « clientélisme » désigne l’attitude politique d’une personne ou d’un parti politique qui cherche à augmenter le nombre de sa « clientèle politique » par l’octroi d’avantages injustifiés en échange d’un soutien futur lors d’élections notamment. Ex : attribution d’un logement HLM, ou des facilités dans les démarches d’un regroupement familial pour des ressortissants étrangers.<br /> <br /> Brigitte MARSIGNY, Maire de Noisy-le-Grand fait-elle du « clientélisme » lorsque en Conseil municipal elle fait voter l’abandon du projet du port de plaisance et du Palais des congrès, ou lorsqu’elle adopte le principe du « participation citoyenne » sur les Bas Heurts ? A mon sens, bien évidemment que non, car ces actions s’inscrivent dans l’intérêt général de la commune de Noisy-le-Grand, et répondent à des promesses électorales.<br /> <br /> Ensuite je peux étendre la réflexion ! Lorsqu’en période électorale, l’ADIHBH-V sollicite les partis politiques pour connaître le devenir du projet urbain des Bas Heurts s’ils arrivent aux affaires, et que nous obtenons une réponse. Faut-il parler de « clientélisme » ? Evidement encore non, mais peut être tout simplement pourrions nous avancer l’idée « d’électoralisme ». Ce qui, en période électorale, me semblerait être la règle du jeu et normal.<br /> <br /> Finalement, le terme « clientélisme » dépend des circonstances et doit être appliqué avec beaucoup de discernement. La différence entre « Clientélisme » et « Electoralisme » étant extrêmement ténue.
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M
Je suis tout à fais d’accord pour dire que la sécurité dans une ville, intéresse et doit être la préoccupation de chaque citoyen (ne).<br /> <br /> Autres exemples :<br /> <br /> - Je suis témoin d’un accident de la circulation sur la voie publique ! Je téléphone au 15 et ensuite dois-je rester inerte en me disant que c’est le travail du SAMU ?<br /> - Je détecte un début d’incendie chez mon voisin ! Je téléphone au 18 et ensuite, impassible, dois-je regarder brûler la maison dans l’attente de l’arrivée des pompiers ?<br /> <br /> Moi je dis non, mais ce n’est que mon avis. Ce discours de dire « ce n’est pas à moi, c’est aux autres à faire le boulot » me dérange profondément. Luttons contre l’individualisme, car nous en crevons !!!...
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A
Effectivement, lors de sa campagne électorale de septembre dernier, Brigitte MARSIGNY s’est engagée à renforcer le dispositif sécuritaire par le développement de la Police municipale à Noisy-le-Grand. Ceci dit, compte tenu du coût (45.000 € pour un seul agent, sans compter les voitures et autres dispositifs, ce sera long).<br /> <br /> Pour l’ADIHBH-V, le dispositif de « participation citoyenne » mis en place sur le quartier des Bas Heurts, s’inscrit dans un ensemble d’actions sur la ville visant le même objectif. C'est-à-dire qu’il vient compléter toute une gamme d’outils de prévention de la délinquance déjà existant, tels par exemple la vidéosurveillance et les rondes de la Police municipale pour surveiller nos résidences pendant les vacances.<br /> <br /> Pour nous ce principe est basé sur la solidarité de voisinage. Ce concept vise à développer chez chaque personne disposée à participer à sa propre sécurité dans son quartier. En fait, la sécurité dans une ville, doit être la préoccupation de tous les citoyens, et pas seulement des forces de police.<br /> <br /> Parce que la « participation citoyenne » renforce le contact et les échanges au sein d’un quartier ou d’une résidence, ce concept participe autant de la sécurité que du renforcement du lien social entre les habitants. Ainsi, en combattant l’individualisme, en développant l’entraide, le soutien aux personnes vulnérables, cette démarche est résolument citoyenne et génère une solidarité de voisinage..<br /> <br /> Mais il est vrai aussi que sur les Bas Heurts, nous pratiquons depuis très longtemps cette démarche, sans quelle ne soit encadrée par un protocole signé en bonne et du forme avec la Préfecture et le Commissaire de Police de la ville. Nous devons ici en remercier chaleureusement Michel Pajon qui, tout en voulant nous rayer du quartier des Bas Heurts en 2004, n’a fait que renforcer notre solidarité, ce qui a vraisemblablement contribué à son échec électoral de septembre 2015.Mauvaise pioche…
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P
Bonjour Mr Cassé et bonne année à tous!<br /> <br /> Je ne suis pas revenue au CM depuis fort longtemps aussi ai-je été désagréablement surprise d'entendre, dans votre enregistrement, Brigitte Marsigny répondre à Mme Monnin, je cite, qu' "on ne va pas avoir une discussion là-dessus"…<br /> <br /> Comment peut-on refuser d'avoir un débat sur une question aussi importante que celle de la sécurité? <br /> <br /> A moins évidemment -on peut se poser la question?- que l'actuelle majorité ne soit pas très à l'aise avec ce dossier parce qu'au fond, elle pratique, avec les Bas-Heurts, le clientélisme que vous dénoncez à l'endroit de l'ex majorité…<br /> <br /> Mr Cassé, vous écrivez qu'il ne s'agit pas de mettre en place des patrouilles ou des rondes citoyennes. Pourtant Mme Le Maire revient sans cesse sur le manque d'effectif. Donc on a bien compris l'idée, il s'agit bien de laisser IMPLICITEMENT assurer aux citoyens un travail de police. S'il ne s'agit que ramasser le courrier, c'est bien simple, on a pas besoin de dispositif!<br /> <br /> Pourquoi ce genre de dispositif fleurit partout? parce qu'il y a une démission de l'Etat en matière de sécurité depuis des années. Donc le risque c'est que demain, on dise aux citoyens, en s'appuyant sur ces expériences, qu'ils peuvent assurer leur sécurité eux-même. <br /> C'est pour cela qu'on ferme aussi les yeux sur le fait que certaines communes arment leurs policiers municipaux. <br /> Qui peut m'assurer, quand on voit l'état de délabrement de nos services publics que la délégation de la sécurité est inenvisageable demain? Il faut juste faire un petit effort d'imagination.<br /> <br /> Même si on ne peut pas douter de votre bonne foi Mr Cassé, le problème qui est soulevé est au delà du quartier des Bas-heurts et méritait un vrai débat. <br /> <br /> Encore une fois, ce n'est pas aux citoyens d'assurer leur propre sécurité. Ce que peuvent en revanche faire les citoyens c'est de rappeler aux élus leurs promesses et il me semble que la sécurité était une promesse de la candidate B. Marsigny… <br /> <br /> Elle ne peut pas décider de l'augmentation des effectifs de police sur sa ville certes mais elle peut peut-être sensibiliser d'autres élus et qu'ils fassent front commun pour exiger des effectifs supplémentaires. Les maires ont pu se regrouper sur la question des baisses de dotation, ils peuvent le faire sur les questions de sécurité dans le 93. C'est ce que j'avais suggéré déjà à l'ex majorité il y a un an.<br /> <br /> On a d'ailleurs beaucoup montré du doigt récemment les quartiers "sensibles " dans les médias, c'est peut-être le moment de peser sur le gouvernement pour demander davantage de moyens?
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F
Ah ce Michel PAJON, il est tunique !!!
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