Le Conseil municipal d’installation du nouveau maire s’est tenu le 25 septembre 2015 à 19h dans un tollé indescriptible. Brigitte MARSIGNY (liste d’union LR,UDI, Modem) a été élue avec 37 voix sur 49 sièges. Au total, la nouvelle équipe compte dix-huit Adjoints au Maire, dont Vincent MONNIER adjoint au développement économique et membre de l’ADIHBH-V.
Lorsque Brigitte MARSIGNY prend la parole, les beuglements de la gauche socialiste, sont tels qu’ils couvrent la déclaration et nous sommes dans l’impossibilité d’enregistrer le discours (*). C’est ce que Michel PAJON appelle le respect démocratique pour les citoyens.
Si Mrs PAJON, MIERSMAN, CONSTANT, FOUCHY, EPINARD et Mes LEBLEIS et FOUCHET étaient si remontés, c’est que l’ex Maire voulait prendre la parole, mais Michele CLAVEAU, Doyenne de séance lui a refusé cette intervention. À juste titre d’ailleurs, car si c’était pour revivre l’expérience du dimanche soir 20 septembre, au 2e tour des élections, et se faire bassiner par une intervention haineuse de l’ex Maire, il valait mieux s’abstenir !
(En 2008 et 2014, Michel PAJON n’a jamais donné la parole à la droite, en ces circonstances).
Les élus du PS ont donc frappé dans leur mains et sur les tables pendant toute la séance en criant : « La parole, la parole » .(cliquer sur le lien).
Cette belle pagaille fut éminemment mise en exergue par la compagne de Michel PAJON qui braillait à s’en époumoner pour déstabiliser Brigitte MARSIGNY. Mais cette dernière, Avocate de son état et deux fois Bâtonnière du Barreau de Bobigny n’est plus réceptive à ce genre de vociférations publiques stériles !
Pire, alors que nous ne nous connaissons même pas, elle s’est même permis d’apostropher Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand en lui interdisant de la prendre en photo dans notre maison commune du Conseil municipal, et de les publier sur le blog http://www.noisy-les-bas-heurts.com sous peine de procès. Signalons pour l’occasion à cette dame que nous n’avions nullement l’intention d’encombrer notre site avec ses minois. Ce serait lui faire bien trop d’honneur ; Le Vrai Journal de Noisy-le-Grand choisissant ses inspiratrices dans un autre répertoire.
Ceci étant, l’extraordinaire chahut qui a agité le Conseil municipal de Noisy-le-Grand hier soir avec ce comportement de l’opposition socialiste fut calamiteux.
Ces personnages n’ont qu’un seul credo : leur intérêt, la haine et la revanche. En cette circonstance, ils se « foutent » royalement des citoyens présents, c’est pitoyable…c’est lamentable.
Supposons un habitant qui assiste pour la première fois à ce cirque orchestré par l’ex Maire et encore Député. C’est à le dégoûter de la vie politique pour le reste de ses jours. C'est ainsi que s’envole l’abstention…
Rappelons à Michel PAJON que si les invectives et les algarades sont courantes à l’Assemblée nationale, les noiséens souhaiteraient que l’enceinte du Conseil municipal de cette ville soit un lieu de respect réciproque et non une cour de récréation ou se défoule un élu de la République.
Néanmoins, nous pourrions mieux faire !
Devant l’allégresse des habitants de Noisy-le-Grand suite à cette alternance de majorité après 20 ans d’autocratie, il était manifeste que la salle du Conseil municipal serait bien trop petite pour accueillir cet évènement.
L’ADIHBH-V l’avait signalé antérieurement aux autorités, mais il lui fut précisé que le lieu de réunion du Conseil municipal est défini, depuis la loi du 20 décembre 2007, comme étant la Mairie de la Commune. La règle est ainsi arrêtée dans le cadre de l’article L.2121-7 du CGCT, dont le dernier alinéa vient confirmer le principe précédemment établi par la jurisprudence (CE sect., 19 déc. 1930, Rossi, rec. CE p. 1080). Donc ce fut la Mairie…
Mais c’était sans compter sur la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, lorsque les citoyens se sont aperçus que toutes les places étaient réservées à l’avance pour des invités, et qu’il fallait obligatoirement se rabattre devant un écran de télévision !
Ce fut l’origine des invectives et le début du coup de force des barons du socialisme local. La procédure qualité serait à revoir .
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(*) – Nous publierons l’intégralité du discours d’intronisation de Brigitte MARSIGNY, lorsque nous en aurons connaissance.