Élections municipales: décryptage et mises au point...
MICHEL PAJON BATTU,
NOISY-LE-GRAND LIBÉRÉE,
PLUS QUE JAMAIS !
Noiséennes, noiséens, vous avez dit 33, et tout a basculé.
Pour seulement 33 petites voix d’avance, Brigitte MARSIGNY (Les Républicains), est devenue le 20 septembre 2015 le nouveau Maire de Noisy-le-Grand, après 20 ans de règne autocrate sur la Ville.
Les résultats sont les suivants :
- Liste Brigitte MARSIGNY, 46,4% (37 élus/49),
- Liste Michel PAJON, 43,2% (11 élus/49)
- Liste Sylvie MONNIN, 7,42% (1 élus/49)
- Abstention : 55,6%
Le Maire sortant, après avoir refusé de serrer la main tendue de Brigitte Marsigny, dans un discours haineux et revanchard, tacle le Front de Gauche qui s’est maintenu au second tour.
Selon lui, il porterait une lourde responsabilité dans l’échec de la gauche !
Mais il faut tout dire, et Le Vrai Journal de Noisy apporte la précision décisive suivante:
Lors des négociations avec le PS le lundi 14 écoulé, si effectivement Michel PAJON proposait 10 postes, dont 3 Maires Adjoints, il refusait catégoriquement de renégocier son programme électoral.
Alors dans ce cas, quelle était la signification d’un accord factice et seulement d’opportunité pour aller à la soupe (comme EELV et MRC)?
Le Front de Gauche a des valeurs morales, qui ne sont pas négociables et pas seulement électoralistes.
Oui, Monsieur le candidat, que feriez vous demain sur l’aménagement des Bas Heurts ?
Vous n’avez même pas répondu au courrier de l’ADIHBH-V sur ce sujet. C’est très significatif de votre état d’esprit, et les électeurs ne s’y sont pas trompés en vous sanctionnant. Effectivement c’est plus simple avec EELV qui s’autoproclame maintenant grand bâtisseur devant l’éternel.
Ensuite, Michel PAJON enchaîne en proclamant que cette ville est à 54% à gauche, mais elle passe à droite, regrette-t-il. Ben oui, normal, certains d'entre nous regrettons bien que la France soit à droite et que pourtant nous avons récolté en 2012 un Président qui, lors du discours du Bourget, se disait de gauche !
Michel PAJON oublie consciencieusement de dire aux électeurs présents que dimanche dernier, le FN de Michel PAULIN appelait à voter Michel PAJON.
Technique bien connue d’une vieille magouille du Mitterrandisme des années 1981 qui perdure toujours. Pas très très beau tout cela…
Enfin, Michel PAJON ose claironner que la droite va opposer les populations. De qui se moque-t-il ? Faut-il lui demander quelles étaient ses motivations objectives lorsqu’il a loué en 2005, à l’Association Fraternité noiséenne un pavillon sur les Bas Heurts, situé à 4 m du jardin du Président de l’ADIHBH-V, pour créer un lieu de culte et une école coranique. N’y aurait-il pas par hasard quelques intentions perverses ? Alain Cassé n’a pas la réponse mais il ne lui est pas interdit de poser la question aujourd’hui ! Mais, pan sur le bec, tout se passe bien.
Lorsque Brigitte MARSIGNY prend la parole, huée par les ‘aficionados’ de Michel PAJON, elle confirme qu’elle a fait une campagne dans le respect de ses adversaires.
En effet, rien sur le patrimoine immobilier de certains ex élus ; aucune boule puante, comme nous avons pu le voir, par ailleurs, les deux derniers jours de campagne ! Elle rappelle qu’elle n’a pas fait de fausses promesses électorales et que la concertation et la transparence seront ses motivations essentielles.
Alors oui, peut être que cette nouvelle équipe n’a pas d’expérience, mais qu’elle était l’expérience de Michel PAJON lors de son arrivée en 1995 ? Tous les Maires présents hier soir ont mentionné qu’ils seront présents à ses côtés pour lui donner un coup de main, si nécessaire.
Par ailleurs, des Maires des villes frontalières, tels Bry et Villiers-sur-Marne, sont unanimes et ont affirmé lors d’une réunion publique que Michel PAJON avait établi un véritable mur de Berlin entre les départements du 93 et du 94. Son idéologie avait rendu le travail intercommunal impossible.
Ainsi, alors qu’une intercommunalité doit être en premier lieu un bassin de vie, l’ACTEP veut bien de Noisy-le-Grand, mais sans Michel PAJON.
Noisy-le-Grand se retrouve donc maintenant dans l’intercommunalité « Paris Grand Est », avec Clichy-sous-Bois, Vaujours, Coubron, etc…
Rien à voir, aucune relation de proximité, un échec en devenir. Mais à qui la faute ?
À cause de personnages politiques comme Michel PAJON, qui font profession de la politique depuis bien trop longtemps, il faudrait rénover notre système démocratique aujourd’hui complètement atrophié et réduit pour l’essentiel à l’élection.
Et encore, c’est beaucoup dire lorsque l’on pratique le clientélisme, le communautarisme, le télémarketing, le porte à porte dans les cités et les courriers ciblés pour des raisons électoralistes évidentes.
En fait, nos régimes peuvent être dits démocratiques, mais nous ne sommes pas gouvernés démocratiquement.
Noisy-le-Grand n’échapperait pas au phénomène.
Après 20 ans de règne, il s’agissait d’une gouvernance ultra personnalisée. Certains disent même que nous étions tout simplement en "Monarchie élective". Nous avons la démonstration que cette « mal-gouvernance » pervertit les rapports entre gouvernants et gouvernés.
Vous trouverez ici la réponse au 55,6% d’abstention du 20 septembre !
Nous verrons bien demain dans la poursuite de la concertation, puisque nous allons reprendre le projet d’aménagement des Bas Heurts, dit du Clos aux Biches, sur de nouvelles bases, pour faire un beau quartier.
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P.S. (Post Scriptum, sans jeu de mot…) Michel Pajon, annonce son intention de déposer un recours. Il dénonce que le : « Front de gauche a fait usage du logo du Parti communiste sur son bulletin de vote alors que c’était lui qui avais l’agrément du PC ».