De la 11ème Fête des Cerises au Projet d'inflexion du "Clos aux Biches", en vidéo…

Publié le par ADIHBH-V

DE LA 11ème FÊTE DES CERISES

AU PROJET URBAIN

DU CLOS AUX BICHES.

EN VIDEO !

 De la 11ème Fête des Cerises au Projet d'inflexion du "Clos aux Biches", en vidéo…

Notre 11ème Fête des Cerises du samedi 13 juin 2015, était placée sous le signe du  « vivre ensemble ».

Le « vivre ensemble » c’est s’accepter, communiquer, malgré nos différences, sans se juger, sans se mépriser.

Nous dirons même, surtout pour des ex élus qui ignoraient le quartier des Bas Heurts et qui acceptaient de ne pas avoir de représentant des citoyens dans le dernier Conseil Consultatif du Quartier Ouest (CCQ Ouest).

Pire, pour un Adjoint au Maire qui, malgré nos invitations, ne s’est jamais  présenté à nos différentes Fêtes des Cerises (en juin) et d’Automne (en octobre), sans jamais être capable de formuler la moindre excuse.


Mais  le « vivre ensemble » en réorganisant la vie commune d’un quartier, ce n’est pas, dans le cadre du projet urbain municipal du Clos aux Biches de Noisy-le-Grand, faire table rase du tissu pavillonnaire historique de ce quartier.

Réaliser un URBICIDE en chassant les habitants pour seulement livrer le foncier aux seuls bénéficiaires de la promotion immobilière qui va promouvoir des îlots routiniers de promoteurs avec à la clé, 1500 logements collectifs, qui demain seront les nouveaux ghettos de Noisy-le-Grand.


Cette 11ème édition de la Fête des Cerises, rythmée au son des vielles, des cabrettes et des accordéons qui accompagnaient de gracieuses bourrées, fut l’occasion, lors d’une interview  réalisé par la Société TRANSIMAGES (1), de réaffirmer les valeurs de notre Association et de préciser en avant première (2) les objectifs du projet urbain réalisé par le Collectif d’Architecture et d’Urbanisme (Collectif AU) et l’ADIHBH-V, dans le cadre de la concertation publique sur le Clos aux Biches.


Cette vidéo est disponible sur Youtube : (http://youtu.be/YDGU9tGQhOA),

et sur le site : nlg-infos.fr


Ainsi, ce « projet d’inflexion » qui ne pratique pas la table rase, prend aujourd’hui tout son sens, à partir du moment ou il respecte l’humain !


Des humains qui veulent rester sur les lieux (et alentours) et qui manifestent leur choix en soutenant nos actions festives.

Tous nos lecteurs ont pu constater (depuis plus de 10 ans) que l’ADIHBH-V ne se cantonne pas dans une posture négative et stérile. Elle pratique une politique citoyenne. Elle apporte de la noblesse, de l’apaisement et de l’intelligence.


Au risque de se répéter après cette interview du 13 juin, notre « projet d’inflexion » s’articule autour d’un compromis possible avec les initiatives prises par les ex élus de Noisy-le-Grand. Nous insistons sur le fait qu’il est possible d’amenuiser les raideurs d’un futur Maire et de créer les conditions favorables à la mise en œuvre rapide d’une opération d’aménagement.

Toute initiative contraire serait une absurdité qui ne ferait que retarder encore l’urbanisation du quartier des Bas Heurts, si toutefois la justice mettait encore son nez dans ces affaires !


Bien évidemment, cette initiative sera mise normalement sur la table des futurs candidats lors des prochaines élections municipales de septembre 2015.

À ce moment là, le choix des Noiséens deviendra un choix politique opportun !
Rappelez-vous 1995, Michel Pajon s’empare de la Mairie sur le thème : « NON AU BETON ». Nous connaissons la suite….

 

(Maquette réalisée par le Collectif A.U)

(Maquette réalisée par le Collectif A.U)

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(1)    - Société TRANSIMAGES, courriel : inter@trans-images.org, Que Monsieur Brahim SAHRAOUI, trouve ici l’expression de notre profonde gratitude, pour la réalisation de ce document audio visuel, qui va maintenant cheminer sur les réseaux sociaux.


(2)    – L’ADIHBH-V et le Collectif A.U ont présenté le « projet d’inflexion » à la Commune, la SOCAREN, et aux Architectes des Cabinets DEVILLERS et HYS, le 17 juin 2015,
-  L’ADIHBH-V et le Collectif A.U. ont présenté ce même projet aux Noiséens, lors d’une conférence publique le 22 juin 2015.

 

Publié dans Lettre de l'ADIHBH-V

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B
Complément d’information :<br /> <br /> NLG-infos est un collectif de citoyen indépendant qui s'active sur la commune de Noisy-le-Grand et les villes voisines.<br /> Notre but est de promouvoir une information et une communication locale, au service des citoyens.
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F
1500 logements sur le seul quartier des Bas Heurts, ajoutons à cela 800 logements sur Maille Horizon-Nord ; soit 2300 logements avec 30% de logements sociaux.<br /> <br /> La spirale de nouveaux ghettos se met ainsi en place, réservant les grands ensembles à ceux qui sont contraint d’y rester, faute de ressources suffisantes pour déménager.<br /> <br /> En effet, la politique du logement social de la France exclut systématiquement les postulants à la résidence les plus solvables (voir les sur loyer dans les HLM), et poussent ceux-ci vers la périphérie (le périurbain). En d’autres termes, elle favorise l’exclusion de ceux qui pourraient payer, particulièrement les charges locatives. Aussi, les aides contribuent à éliminer du Parc HLM les résidents les moins défavorisés, donc à diminuer le niveau de mixité dans les cités ou à Paris, tout en favorisant l’étalement urbain.<br /> <br /> En 2000, la Loi GAYSSOT, imposant un miminum de mixité sociale, n’a que modérément inversé cette tendance.<br /> <br /> Enfin, la politique du logement, extrêmement coûteuse avec 40 milliards d’euros, dont 16 milliards d’aides n’a pas réussi à éviter une ségrégation favorisant la fuite des moins pauvres, d’où la « gentrification » de certaines banlieues (Montreuil, Noisy-le-Grand,…). Son efficacité est aujourd’hui remise en cause, et le Gouvernement envisage de diminuer ces aides.<br /> <br /> Voilà pour l’aspect économique, mais d’autres facteurs sociologiques pourraient être avancés, pour expliquer l’échec de la mixité sociale.
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