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Publié le par ADIHBH-V

PARODIE PUGILISTIQUE

 CHEZ LES SOCIALISTES.

« ET BOUM…

EN PLEIN DANS LE MUSEAU »
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En cette séance du 31 mai 2018, le PS de Noisy-le-Grand avait décidé d’amener ses boxeurs dans les tranchées de la salle du Conseil municipal. Dès le premier round, Emmanuel CONSTANT entame sa marche en avant et lâche son coup du gauche à la face de Michel PAJON. Malgré son coup tordu lancé à pleine vitesse, fidèle à ses habitudes de vieux briscard, Michel PAJON réplique en lui tirant les oreilles. Gauche, droite, uppercuts, tout y est passé. Buvant du petit lait, le Groupe majoritaire de Brigitte MARSIGNY, invite les deux protagonistes à travailler au foie pour un meilleurs spectacle, technique efficace très utilisée jadis par les politiques noiséens.  Finalement blessé, Michel PAJON éprouve le besoin de récupérer, abandonne le ring et quitte la salle du Conseil municipal.
Qui sera le Champion de demain à Noisy-le-Grand ? Knock-out couché, sûrement pas l’un de ces deux belligérants, car tous les éléments techniques ne sont plus réunis pour monter plus haut dans le chalenge des élections municipales de 2020. À ce jour, la sanction hors du ring est déjà consommée…

 

Le PARISIEN en parle le 1er juin 2018,

sous la plume de Sébastien THOMAS

 

Déclaration de Michel PAJON

au soir du Conseil municipal du 31 mai 2018,

suite à la démission d’Emmanuel CONSTANT (EC)

du Groupe « Rassemblement autour de Michel PAJON ».

 

Noisy-le-Grand bascule à droite le 20 septembre 2015 « Déjà la tête des mauvais jours, la vengeance est un plat qui se mange froid »

Noisy-le-Grand bascule à droite le 20 septembre 2015 « Déjà la tête des mauvais jours, la vengeance est un plat qui se mange froid »

« J’ai été Maire de cette ville pendant 21 ans et Député pendant 20 ans, c’est la fierté de ma vie.
Je crois que beaucoup parmi vous savent que longtemps, très longtemps, j’ai considéré d’Emmanuel CONSTANT comme mon fils spirituel. Je n’en avais pas d’autre…


À 25 ans, j’ai nommé Emmanuel CONSTANT Maire Adjoint à la culture. Un poste important, évidemment très envié.
À 30 ans, je l’ai désigné candidat au Conseil Général de Seine de Seine-Saint-Denis et fait élire Conseiller général.
À 35 ans, j’ai demandé à Claude BARTOLONE qu’il soit Vice-président.
À 37 ans, j’ai exigé auprès de Claude BARTOLONE, au nom de la représentativité de Noisy-le-Grand dans l’Est Parisien, que Emmanuel CONSTANT soit Président du Groupe Socialiste au Conseil Général. Et il l’a été.
Lors des dernières élections Cantonales, en 2015 je crois, Emmanuel CONSTANT à 20h30 le dimanche soir des élections, dans cette même salle, m’a demandé d’appuyer sa candidature au poste de Vice-président car il se sentait menacé, je l’ai fait, et il l’a été.
À titre personnel, et sans rentrer dans les détails, j’ai aussi aidé Emmanuel CONSTANT.
Mesdames et Messieurs, Madame le Maire, si c’était à refaire, ce que j’ai fait, je le referais sans hésiter une seconde. C’est ma conception de l’engagement politique, de l’honneur, de la fidélité, de la loyauté et aussi de l’amitié.


Quand je vois ce soir Emmanuel CONSTANT trahir à nouveau la liste qui l’a fait élire, les mots me manquent…Je ne parle pas de ses deux colistières qui sont des accidents de parcours liés à des démissions personnelles de membre de notre liste au fil du temps. Je parle de celui qui m’a trahi.


Chacun le sait, Emmanuel CONSTANT n’a plus aucun avenir dans cette ville. Comme je le lui ai dit devant Claude BARTOLONE dans son bureau de l’Assemblée nationale, tu es complétement mort, mais apparemment tu ne le sais pas encore.


Madame le Maire, je ne vous le souhaite pas, mais vous-même connaîtrez peut-être la trahison. C’est l’horreur. Certains sont à vendre. Parmi vos plus proches, vous ne l’imaginez pas encore. Et ils sont nombreux…Vous connaîtrez alors la cruauté de ce que je vis ce soir. Je n’ai pas l’habitude de me plaindre, et je ne vais pas commencer ce soir. Je vais faire avec.
Comme j’avais l’habitude de le dire à mon équipe pendant plus de 20 ans, dont Emmanuel CONSTANT faisait partie, « traitre un jour, traître toujours ».
Ce soir, je le vis avec vous et c’est douloureux…


Emmanuel CONSTANT, je te le dis devant le Conseil municipal, devant la représentation de notre ville, j’ai honte pour toi. »


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